Le hardcore est mort, vive le hardcore B.A. intéressante Maison profonde
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Le hardcore est mort, vive le hardcore B.A. intéressante Maison profonde

Le hardcore est mort, vive le hardcore

Maître du genre, The Horrorist a été l’un des premiers à stopper la course effrénée, il y a deux ans, pour un hardcore sans cesse plus rapide et distorsionné. Il prend aujourd’hui un nouveau virage qui devrait marquer encore le style: il y intègre des paroles. "J’ai enregistré plus de 40 disques sans paroles, rappelle le D.J. Il n’y a plus de défi à relever pour moi dans ce type de musique. Aujourd’hui, non seulement il y a beaucoup de bons producteurs, mais c’est devenu trop facile d’acheter un instrument comme le Roland Groove Box et de créer des pièces parfaites" Tel le monde du hip-hop qui aborde des sujets de la rue, The Horrorist traite dans ses chansons de la réalité des clubs et des raves. Il a connu son premier numéro un la semaine dernière en Allemagne avec One Night in New York City. La pièce raconte les péripéties d’une adolescente inculte de la banlieue qui, après être sortie dans un club avec des copines, se voit offrir une pilule d’ecstasy chez un inconnu. "Je raconte mes histoires, les histoires du monde et des histoires du futur. Pour ce qui est de One Night in N.Y.C., je voulais faire entendre une expérience que j’avais vécue, et son succès prouve que plusieurs la partagent avec moi." Cette popularité est maintenant incontestée, particulièrement sur le vieux continent, toujours à l’avant-garde. "En Europe, la plupart des pièces dance qui tournent à la radio sont vraiment très légères, mais elles tendent à inclure de plus en plus de paroles sérieuses. Comme lorsque le grunge a suivi le glam-rock… Ce qui paraîtra sur Things to Come (son étiquette) remplacera la dance-pop cheesy."

The Horrorist ne spinne que pour ses proches amis, mais il est très près de la scène hardcore montréalaise: c’est donc une occasion à ne pas manquer. L’événement Brainwash se déroulera le 26 janvier avec également Iznogood, Earthquake, Psyco Le Punk et Cybervamp (25 $ à l’avance). Le billet donne aussi accès gratuitement à sa performance aux Foufs le mardi suivant (sinon 15 $).

Information: 740-8935.

B.A. intéressante
Le magazine Trance 5000 organise un party-bénéfice haut en couleur. Passage 1 permettra la découverte d’une union totale entre les D.J. et les V.J. qui, jumelés, ont préparé une collaboration image-son des plus poussées tout en gardant un esprit de spontanéité. Neerav spinnera, par exemple, en compagnie de Johnny Ranger, tandis que G In The Box fera de même avec EXP3, Nivoc avec Laws of Robotic et Synthesthesia (live) avec Yan Breuleux. Une salle ambient sera aussi de la partie (17 $ à l’avance). Information: 230-8026.

Maison profonde
Bombay Records annonce le retour à Montréal de Roy Davis Jr., pour un soir seulement, au Kokino, dans le cadre de la soirée Culture de l’étiquette montréalaise le 25 janvier. L’album Traxx from the Nile du maître du deep house originaire de Chicago est paru le mois dernier sur cette même étiquette.

Aussi à surveiller
Le vendredi 26 Janvier, le jeune D.J. de 24 ans Peter Bosco, de Toronto, sera de la chaleureuse soirée Body Music du Jaï. Il a réussi à imposer son nom sur la scène house-garage grâce à son site www.garagehousemusic.com, une référence en la matière.

Le Jingxi reçoit le 26 janvier la D.J. tribale Emily à Atmosphere, en compagnie d’Alain Vinet (8 $).

Afu Ra (live) de New York offrira une prestation de hip-hop dans le lounge du Sona, le 27 janvier, tandis que Mark Dillon de Turbo s’occupera du bar, et Fred Everything (6 h-10 h) de l’after.

Cyril, alias Puking Cat, sera de passage au Blizzarts, le 28 janvier, dans le cadre de la soirée drum’n’bass Massive.

Nicolas T sera de passage au Unity dans le cadre de la soirée Music également le 28.

La très active soirée drum’n’bass Electric Lounge du Jazzi’z reçoit Double A le 29 janvier (3 $).

DJ Freedom présentera un set live à la soirée Bounce du Tokyo le 30 janvier (5 $).

Top 3
DJ Scissorkicks

1- HumanoidStakker Humanoid 2001 (Plump DJ’s & Krafty Kuts remixes) [Jumpin’ & Pumpin’]

"La version originale de Stakker Humanoid est la première pièce acid-house britannique et reste un classique absolu de nos jours. Ces deux remixeurs l’ont incroyablement transformée en une pièce bien ancrée dans le 21e siècle."

2- ASAPFirebird/Heavy Water [Fire]

"Un album gigantesque. Des beats bizarres et intrigants combinés avec une ligne de basse apocalyptique. Des pièces très réfléchies qui peuvent être excellentes sur les pistes de danse."

3- HexstaticRewind [Ninja Tune]

"C’est mon album préféré de l’an 2000, et il reste en permanence dans mon lecteur de disques. Ce groupe crée des pièces en étageant des échantillons vidéo et il pimente les mix de rythmes old-school déments. Le véritable génie excentrique britannique."

DJ Scissorkicks fera sauter les planches du Blizzarts avec son breakbeat/big-beat enivrant et implacable le 1er février.