What the funk?Clan Panneton
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What the funk?Clan Panneton

What the funk?

Qu’est-ce qui réunit DJ Shadow, Jurassic 5 et Cut Chemist? Le funk. Ce style, qui a influencé toute la musique rythmique, est maintenant de retour au goût du jour. Le collectif new-yorkais Breakestra fait partie de la renaissance du funk. "C’est le hip-hop qui a ramené le funk dans la tête des gens", rappelle le bassiste, guitariste, violoncelliste, réalisateur et fondateur du groupe, Miles Tackett. Depuis cinq ans, cette formation tente de trouver les origines de ces échantillons pillés dans la musique des années 60 et 70. Le public semble d’ailleurs suivre, si l’on se fie à l’engouement suscité par le groupe afro-funk Antibalas, le 3 mars dernier, au Quartier Latin. "C’est agréable de voir que de plus en plus de gens s’intéressent de nouveau à une musique live et crue (raw). Les groupes funk n’étaient pas vraiment intéressants il y a quelques années", souligne cet amateur expérimenté. L’essence du funk est abstraite: "On pourrait le décrire, mais je n’ai pas la dextérité verbale pour le faire. Le seul élément essentiel du funk, c’est d’avoir du plaisir. L’un ne va pas sans l’autre." En poussant un tantinet, Tackett nous explique plus en détail. "Ça quelque chose à voir avec la syncope, la musique, le groove et les sons particuliers qui sont utilisés. Parlons ici uniquement du funk cru, plus précisément du son funk de 1967 à 1973, puisque en fait, il existe différents funks. La réalisation doit avoir un côté cru et brut. Elle doit posséder une distorsion charmante et un côté très humain et chaleureux. Le funk projette aussi un aspect je m’en foutiste jovial. C’est ce côté "yeah!", ce côté "I’m feeling it!". Tout le monde a le funk en soi. C’est une des belles caractéristiques du jazz: c’est une musique accueillante que l’on peut tous ressentir." L’octuor Breakestra sera en spectacle le 15 mars en compagnie de DJ Madlib et de l’excellent D.J. hip-hop Peanut Butter Wolf.

Clan Panneton
La compagnie d’ambient Interchill a quitté notre sol frileux pour l’humidité de la Côte-Ouest. Depuis le 1er mars, l’étiquette montréalaise est relocalisée à Salt Spring Island, en Colombie-Britannique. Il semblerait que ce soient des raisons sentimentales (lire amoureuses) qui aient poussé Andrew Ross-Collins à déménager. Gordon Field remplira toujours sa fonction de directeur artistique à partir de Montréal.

Aussi à surveiller
– Le jeudi 8, en cette Journée internationale des femmes, le Liquid vous propose Allover avec Uncle Stan en duo avec C-Jeff. Des surprises attendront les dames à l’entrée…

– L’Allemand DJ Hell étalera ses platines au Sona, de 4 h à 7 h, dans la nuit du 9 mars. C’est un D.J. au goût très varié (il est issu du milieu punk!), passant aisément de Maurizio à Donna Summer et Speedy J, de l’électro au techno et au disco. Il s’agira également du début de la soirée mensuelle de Turbo avec Tiga (de 2 h à 4 h), Mateo Murphy (de 7 h à 10 h), Eve (lancement de son album dans le lounge), ainsi que Ram au bar suivi de Nivoc.

– La deuxième éditon d’Ataraxie, le 9 mars, offrira deux salles (psychédélique et trance) avec Mr. Bubble, Iznogood, Aeon, Jeff MK Ultra, Neerav, G in the Box et Fix and Vix (25 $). Information: 230-8899.

– Le party eXistenz se tiendra le 9 mars en compagnie de The Coffee Man, Indica, Iznogood, DJ A.R.D. vs. Psonyk et Nataraja (20 $). Information: 897-9736.

Robert De La… Gauthier spinnera dès minuit au Jingxi le 9 mars également, pour le lancement de son album mixé Glitterball (10 $).

Jester revient faire son tour à la soirée ERA du Liquid, le samedi 10 mars, en compagnie de Domino.

– Le Sona reçoit le 10 mars Marco Cucchia (3 h à 6 h) en provenance d’Italie, à la soirée Gypsy Moon des créateurs de Free Bamboo Butterfly (il sera suivi de XL). DJ Res (3 h 30 à 5 h 30) s’occupera du hip-hop, tandis que Nivoc s’offrira une performance house à des heures plus raisonnables (2 h à 3 h 30). Mark Dillon spinnera dans le bar.

– Il y a dix ans, Miguel Graça lançait son premier disque. L’occasion de célébrer était trop belle. Vous êtes donc tous invités à le rencontrer le 13 mars au Jaï; on annonce la présence d’un invité très spécial, Trevor Walker. Il y aura aussi des percussions et plusieurs surprises (7 $)…

– L’événement mensuel Bassment (deuxième édition) fera office d’after-party au spectacle de Roni Size, dès 23 h, le 14 mars à la S.A.T. (directement en face du Spectrum), avec Ram, Scott C des Brass Knuckles Crew, MC Sylla & Spinal et Jordan Dare (5 $).

– Le même soir, les amateurs de funky house seront également servis à la soirée Sensation du Jingxi grâce à la musique de la vedette montante John Creamer de New York.