Parler pour parler5 à VII
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Parler pour parler5 à VII

Parler pour parler

Le monde universitaire ne s’était jamais vraiment arrêté à étudier le mouvement "rave", dont on pourrait d’ailleurs, d’entrée de jeu, questionner la vétusté du terme. Mais les choses changent et la conférence annuelle de l’ACFAS (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences), qui se tiendra la semaine prochaine à l’Université de Sherbrooke, sera l’hôte d’un colloque intitulé Technoritualités, consacré à l’étude de la religiosité rave. Quatre ans après la sortie du livre Rituel festif et trois ans après celle du film Modulation, il sera intéressant de discuter de ce phénomène les 14 et 15 mai prochains avec des sociologues, des philosophes, des anthropologues et des spécialistes en communication et en sciences des religions. Le principal organisateur de l’événement, François Gauthier (avec le professeur Guy Ménard), rédige présentement un mémoire de sciences des religions, à l’UQAM, sur la question. Je vous offrirai un retour sur ce colloque dans les prochaines semaines.

5 à VII
Imaginez une structure de verre, d’acier et de béton avec deux terrasses et une grande salle intérieure. Imaginez maintenant que cette structure soit située dans le Vieux-Port de Montréal, avec une vue imprenable sur le fleuve. C’est exactement ce qu’offriront tout l’été durant les Jeudis 5 à 7 du Belvédère, au bout du quai Édouard VII. L’événement a été mis sur pied afin d’amasser des fonds pour L’Anonyme, un organisme venant en aide aux jeunes sans-abri de Montréal. Tout au long de l’été, un décor particulier composé de différents éléments glanés dans le Vieux-Port (grâce à la participation de Dominic Tadéo) encadrera la soirée avec quelques surprises nautiques sporadiques. Cette soirée qui joint l’utile au très agréable (en compagnie des D.J. Pink Feria, Christian Pronovost, et de Nic B) débute ce soir dès 17 h jusqu’à 3 h, sur "la plus fluviale des terrasses de Montréal", explique Patrice Bruno, de SM Productions. Le quai Édouard VII est le prolongement du boulevard Saint-Laurent, dans le Vieux-Port. Information: 501-3577.

Aussi à surveiller
– Le D.J. nouvellement montréalais Max Graham s’emparera de la grande salle du Sona durant huit heures, le 11 mai.

– Sweet Leaf Productions organise un gros party trance, nu-NRG et techno le 12 mai. Embryon 2 recevra, de Londres, Mark E.G. et LAB 4 (live), en plus de plusieurs associations de D.J. comme Indica vs S4 sur quatre platines et Android vs Pop-Eye.

– La soirée Super Yes se déroulera tous les samedis au Blizzarts avec D-Jone et Y.R.D.M. Se permettant une grande polyvalence, ces D.J. nous offriront de tout: du house au break, de l’électro au drum’n’bass, jusqu’à Black Sabbath (?).

Saturnin accompagnera désormais DJ One mercredis Sensation, au Jingxi, avec un groupe live une fois par mois (les intéressés peuvent aller porter leurs démos sur place).

Wagon Christ, aussi connu sous les noms Luke Vibert et Plug (qui nous avait donné le fameux Drum’n’bass for Papa), spinnera au Tokyo le mercredi 16 mai (10 $ à l’avance, 13 $ à la porte).

– La soirée Binary reçoit le 17 mai au DVD le D.J. drum’n’bass torontois chouchou des Montréalais, Capital J (5 $ à la porte).

– Après avoir été poussé à produire ses propres pièces par Danny Tenaglia, le D.J. house Cevin Fisher a explosé dans la sphère commerciale à la fin des années 90 avec plusieurs succès tels que (You Got Me) Burnin’ Up. Il spinnera à l’Aria le vendredi 11 mai.

– Le lendemain, l’Aria reçoit le D.J. deep house Amador. Au même endroit, le même soir, DJ Onionz amorcera sa nouvelle résidence mensuelle. Fort prisé en nos terres, ce D.J. roule sa bosse depuis près de 16 ans dans le milieu new-yorkais avec son house aux saveurs très funky.

– Le petit événement de trance-psychédélique Shalom Alechem mettra en vedette Tenzin, Mana-7, Solaris, Project (live), Quivering Virgin et le Français Psyquest (live) (15 $ à 20 $ à l’avance). Information: 204-0420.