Productions 514Potinons avec ÉtienneNew YorkTop 3
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Productions 514Potinons avec ÉtienneNew YorkTop 3

Depuis plusieurs années, les Productions 514 occupent presque exclusivement l’avant-scène de la production de partys de grande ampleur à Montréal (Cream, Swirl et Celebration, en plus de s’occuper de la direction artistique du Sona, du Illume et du Living). Cette importante hégémonie a souvent laissé croire que la venue d’une entreprise capable de proposer une solution de rechange serait peu probable. L’apparition récente de Bal en blanc Management devrait remettre en question cette croyance populaire, tout en oxygénant ce milieu sélect.

Le party Bal en blanc a débuté il y a huit ans dans le défunt afterhours Playground. Dès sa troisième année, il s’est relocalisé dans un plus gros amphithéâtre. La compagnie de production Bal en blanc Management a, quant à elle, été fondée il y a trois ans après le retrait – exigé par les tribunaux – des Productions 514 de l’organisation de ce bal immaculé. Jusqu’à très récemment, Bal en blanc Management s’était uniquement concentrée sur la production de l’événement portant son nom. Mais l’entreprise est devenue responsable au printemps des soirées de l’Aria et, depuis la semaine dernière, de celles du Newtown. "Au début, c’était très difficile parce que 514 gardait un contrôle très serré sur les D.J. internationaux en exigeant des contrats d’exclusivité, se rappelle calmement Michael Armstrong, responsable de Bal en blanc Management. Parce que plusieurs d’entre nous étaient gais, on s’est fait offrir un bon coup de pouce par l’organisme Divers Cité (organisme caritatif organisant les célébrations de la Fierté) ce qui nous a permis de bâtir notre crédibilité auprès de la communauté internationale."

"On a une façon de travailler beaucoup plus soft que les Productions 514, ce qui, de mon point de vue, nous a aidés grandement. Le mot s’est passé après notre arrivée à l’Aria, et le Newtown nous a ensuite approchés. Cet endroit est d’ailleurs assez spécial puisque, on ne se le cachera pas, c’est sur la rue Crescent, lance-t-il en riant. On veut donc y apporter un nouveau produit, tout en se mêlant à la clientèle spécifique à cette rue. Mais, globalement, notre objectif est de fonctionner de manière efficace et agréable puisque, après tout, on fait du divertissement, et rien d’autre."

Côté party, la recherche de permis auprès des instances municipales compte pour la moitié du travail d’un événement de l’envergure du Bal en blanc – "Avoir l’autorisation des pompiers et des policiers demande énormément de lobbying, tant sur le plan politique que public" -, tandis que la réservation des D.J., de la salle et la promotion se partagent le reste du temps. "Pour le choix des D.J., on vérifie toujours les nouvelles tendances en tentant d’offrir un nouveau produit, souligne-t-il. Cependant, on vient tous de la vieille garde montréalaise, on a donc tous un goût prononcé pour le house. Mais je me promène souvent sur la scène hétéro et aussi la scène gaie – qui me fascine, tellement elle est quétaine – puisqu’au bout du compte, on choisit selon nos goûts personnels et d’après les informations fournies par notre entourage. En passant, n’aurais-tu pas des suggestions pour le prochain Bal en blanc?"

Pour apprécier le travail de BeB Management, allez entendre l¹as du classic-house Sandy Rivera, qui spinnera dans la section club du Newtown le 21 septembre.

Potinons avec Étienne
Il y a de ces nouvelles très peu sérieuses qui constituent des plaisirs inavoués. Selon plusieurs sources, Madonna serait à la recherche de partenaires et d’un emplacement pour ouvrir un club dans notre ville. L’ancien Polly Esther’s, boulevard Saint-Laurent, aurait déjà été envisagé.

New York
L’attentat de New York a forcé l’annulation de plusieurs tournées nord-américaines. Le seul invité présent la semaine dernière au Sona était Q-Burns Abstract Message. La situation était assez similaire à l’Aria. D’ailleurs, Anne Savage (hard-house) est la seule D.J. internationale qui spinnera au Sona cette fin de semaine (le vendredi 21 septembre). Le plus belge des New-Yorkais, Joey Beltram, sera suivi de Kid Capri à l’Aria le 21 septembre, pendant que DJ Spen spinnera en solo le lendemain. Évidemment, chaque promoteur confie qu’en ce moment, il n’y a aucune certitude tant que chaque D.J. ne foulera pas notre sol.

Top 3
Dew
1- Wizzy NoiseWizzy on the Run
"Techtrance mortel! Une pièce bien chargée, qui se rapproche du techno. Elle remplit les pistes de danse."

2- SpeersDental Blues [Resonoise]

"Collaboration entre Péa(yumade) et l.barateau, remplie de sons psychédéliques et basée sur une progression de changements de rythme successifs."

3- AntixFridge-it [Hadshot]

"Trance psychédélique aux sonorités épurées, ainsi qu’un groove irrésistible créé par une ligne de percussions."

Le party GoaSapiens auquel participe Dew est le premier party de Neurophoric Productions. Il inclura, le 22 septembre, un set live de trance plutôt oldschool par Spacecat d’Israël; et un autre de trance plus hard par Toïdoï de France. Également à l’affiche, les D.J. Avi Algranati, Chromatik, Son of Mankind et Dorobo (30 $ à l’avance). Information: 851-0160.