Kats 2, un party qui ne vend pas que du rave
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Kats 2, un party qui ne vend pas que du rave

Kats 2, un party qui ne vend pas que du rave

Les raves, ces nuits secrètes qui jadis avaient lieu dans de vieux entrepôts désaffectés, ont grandement évolué au fil des années. La preuve? Ce samedi, l’agence Kool Kats de Québec présente la seconde édition de Kats, un événement qui allie à la fois la démesure des raves et l’excentricité des événements mode. Ainsi, candy ravers, clubbers, house pussy, hip-hopeux, rockers et normaux s’unissent le temps d’une nuit pour faire la paix (et la fête) au son d’une musique spécialement sélectionnée pour ses vertus rassembleuses.

En plus de promettre un système d’éclairage révolutionnaire et une déco jamais vue à Québec, Kats 2 se démarquera des soirées raves dites traditionnelles grâce à l’ajout de deux défilés de mode présentés au cours de la nuit. "À notre connaissance (plus de 2000 participants l’an dernier), il s’agit du plus gros show de mode au Québec, toutes catégories confondues. Mais le spectacle ne se déroule pas que sur la scène et sur le "Kat-walk". Les gens présents sur place sont invités à faire de cette nuit un lieu magique où les styles vestimentaires rivalisent par leur originalité…" précise Axel Vézina, Kool Kats en chef.

En plus de découvrir les nouvelles créations vestimentaires de Myco Anna, Kao, Uranium, Lee-Loo et plusieurs autres intervenants de la mode québécoise, ce fashion-rave est aussi prétexte à découvrir certains des meilleurs D.J. du Québec et d’ailleurs.

À la liste des D.J. présents, nous retrouvons Sébastien Hamel, mieux connu sous le pseudo de Peakafeller. Platiniste bien connu de la scène techno québécoise, ce dernier sera flanqué de DJ Nerve le tournetabliste le temps d’un concert à quatre tourne-disques. Ce sera alors le trop rare mariage de deux genres musicaux distincts: les sonorités house flirteront avec les scratches hip-hop.

Lorsqu’il est temps de commenter ses appréhensions par rapport à un tel échange de principes musicaux et techniques, Peakafeller s’embrase: "On l’a déjà fait une fois devant très peu de personnes, et ce sera quelque chose de le refaire devant tant de monde… Et surtout, ce sera un beau défi de tenter de relier mon travail à celui de Nerve, un gars que je respecte énormément."

C’est qu’il ne chôme pas par les temps qui courent, le Peakafeller. En plus de jouer à quatre cinq endroits différents par semaine partout en province depuis des mois, près d’une dizaine de compilations mixées ainsi qu’un album complet enregistré avec la chanteuse d’origine écossaise Ali sont disponibles pour ceux qui veulent ramener à la maison un peu de son légendaire happy house.

"Je projette un second album pour bientôt, ainsi qu’une sortie en vinyle pour satisfaire les autres D.J. house. Je souhaite aussi spiner ce printemps à Miami… Mais pour l’instant, je me bats contre CHIK-FM et le Réseau énergie pour que joue Take Me Higher, une très bonne pièce house avec des échantillonnages de trompette mexicaine… Même si ce n’est pas une pièce en français. Si les gens pouvaient faire des pressions par téléphone et Internet, je crois que ça pourrait marcher!" 10-4 Peakafeller.

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