Syndrome mensuel
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Syndrome mensuel

Syndrome mensuel

Il était une fois quatre érudits de la techno qui en avaient marre d’entendre toujours les mêmes styles convenus dans les raves et les clubs. C’est donc avec la volonté commune de diffuser une musique techno sortant des sentiers battus qu’ils décidèrent de mettre sur pied une soirée où la diversité musicale deviendrait l’attraction principale. Ainsi sont nées les Sessions Syndromatiques, présentées par le regroupement d’artistes électroniques de Québec, Syndroma.

Éric Beaurivage, mieux connu sous le pseudo de Cyre, explique la genèse de ce rendez-vous mensuel: "Il y avait longtemps que je caressais l’idée d’une soirée multimédia qui ferait progresser l’art du D.J. au delà des standards que l’on connaît habituellement… Après quelques discussions avec les autres membres de ce qui allait devenir Syndroma, nous avons défini le seul paramètre à ce projet: aucune limite à nos ambitions! Et grâce aux revenus générés à la billetterie, nous ajouterons dans les mois à venir d’autres éléments visuels et sonores…"

Quant au doyen de la formation, Éric Caron, qui devient Mindmover lorsqu’il est aux platines, il affirme: "Nous avons une mission éducative envers les gens. C’est pourquoi je m’assure de faire découvrir des grooves moins pop à notre auditoire, tout en gardant le beat pour les danseurs présents…"

En plus d’utiliser les sempiternels tourne-disques, les platines lasers et l’ordinateur portable (nécessaire pour le beat-tech, ou lap-top house), l’un des membres de la formation Syndroma, Maxime Tanguay, qui préfère endisquer sous le nom de Bleupulp, se démarque de ses acolytes par un désir de composer sa propre musique et de la reproduire devant public: "Depuis maintenant cinq mois que je me concentre à faire des prestations avec échantillonneurs, claviers, etc. Il faut sortir les gens de Québec de Cluster et de Tidy Trax, il existe tellement de sonorités techno qui valent la peine d’être entendues… Il faut nécessairement s’ouvrir à plusieurs genres, c’est une question d’intelligence!" s’exclame le jeune homme de presque 20 ans.

Pascal Breton-Faguy, qui spinne sous le sobriquet de Strafe, explique vers quoi tendent les aspirations du groupe: "Notre but est simple, au départ nous voulions faire des soirées de musique électronique originale, un peu à l’instar du festival Mutek de Montréal… Nous projetons d’ailleurs de présenter des artistes d’ailleurs comme Akufen dans les Sessions Syndromatiques à venir."

Session Syndromatique 006, le mardi 2 juillet au Kashmir avec Strafe, Cyre, Bleupulp et Mindmover. www.syndroma.org.

Aussi à surveiller :
Ce jeudi chez Dagobert, Marco G est flanqué de Preach. Les deux résidents de l’Aria de Montréal s’en donneront à coeur joie pour ce troisième anniversaire des jeudis Y faut qu’ça pompe grave!

Ce vendredi au Système, à l’occasion des soirées Elektrik, Drixx et Mtrek reçoivent la Montréalaise Mighty Kat.

Le meilleur des mondes intérieurs, ce samedi au Cube, avec le perçant Radical Dave, Transformer, Double B, Rydick, Didan, Voiz, Gizmo, Cosmos, C-Jeff, Ganesh, Nekke, Sphinx, Saint-Michel et Freudji. Rabais sur le prix d’entrée si vous êtes vêtus de bleu et de blanc, les portes ouvrent à minuit.

Le meilleur des mondes extérieurs, ce lundi au parc Cartier-Brébeuf de Limoilou, avec en vedette Preach, A.R.D., Cyre, Drixx, Peakafeller, Banging Mark, Eve-N et Sin. De 11 h à 22 h, tous sont invités à pique-niquer en compagnie des meilleurs D.J. de Québec. L’accès au site est gratuit.