Jimi & Drixx
Jimi Desrosiers, alias Drixx, doit son prénom et son nom d’artiste à Jimi Hendrix, ou plutôt à son père, troisième plus grand collectionneur de disques de Jimi Hendrix en Amérique du Nord, qui l’a nommé ainsi pour rendre hommage au guitariste décédé. Mais ce n’est pas à l’aide d’une guitare mais plutôt avec des tables tournantes que Drixx est en voie de devenir une vedette dans le circuit des clubs de la province. Reconnu pour sa gentillesse dans le milieu des boîtes de nuit, le gentleman-platiniste séduit autant par sa personnalité qu’avec sa "house San Francisco", une musique qui se distingue par des basses fréquences tordues, loin des convenances du disco, plus près du funk et du soul des années 70. "La main toujours sur le pitch, jamais sur le disque, cette musique me semble facile à mixer, toujours fluide… Mon but, c’est que les gens présents s’amusent. Les histoires de vedette, ça marche pas à Québec, même Laflèche me l’a enseigné…" explique-t-il lucidement.
Le jeune homme de 21 ans commencera à composer ses propres trucs dès l’automne (avec son copain de toujours Peakafeller) qui, évidemment, paraîtront en format 12 pouces, ce qui plaira à la communauté des disc-jockeys: "Tant qu’il y aura du pétrole pour imprimer des disques sur vinylite, il y aura des acheteurs de disques vinyle parce qu’il n’y a pas de raison de changement… En plus des basses fréquences que seuls les vinyles semblent pouvoir atteindre, le médium est parfait pour la diffusion rapide d’un hit: en quelques semaines, une chanson peut faire le tour des planchers de danse du monde entier sans même avoir joué à la radio ou s’être retrouvée chez les disquaires grandes surfaces."
Et lorsqu’on le questionne sur les raisons qui l’on poussé à devenir "un travailleur de la nuit", comme il le dit si bien, quelqu’un qui gagne sa vie en n’étant que D.J., rien d’autre, il nous raconte avec émotion cette histoire: "Je me souviens qu’enfant, la nuit, alors que mon père me croyait en train de dormir, j’écoutais sur ma radio transistor les D.J. en direct du bar l’Infraction (à l’époque de Rhythm Is a Dancer…), et j’étais fasciné d’entendre une musique qui semblait ne jamais arrêter… Un peu plus tard, vers l’âge de 13 ans, je suis tombé par hasard sur un rave privé. Une vraie révélation! Le lendemain, mon père m’avançait les sous pour m’acheter deux tables tournantes et un mixer… Depuis, c’est ma seule passion, je suis un vrai vinyle-junkie, je passe mon temps sur les charts pour toujours en connaître un peu plus…"
Drixx est résident au Maurice, un samedi par mois, ainsi qu’à l’after-hour le Système, les jeudis et vendredis. Il sera accompagné de Laflèche le vendredi 17 août à l’occasion des festivités précédant l’événement Cream.
Les gagnants du DJ Jam 2002
La semaine dernière, soit mercredi dernier au Bal du Lézard et jeudi au Kashmir, avait lieu la seconde édition du DJ Jam du festival Envol et Macadam, un concours qui a vu défiler une douzaine de concurrents. Les gagnants de l’édition 2002 sont Afro-Plug et Didan tandis que les meilleurs deuxièmes, qui ont aussi remporté un prix, sont Symbolic et Mike C.
Aussi à surveiller:
Ce jeudi chez Dagobert, la Montréalaise Louise Gauvreau, mieux connue sous le nom de DJ Maus, est l’invitée de Marco G.
Ce samedi au Cube, le Torontois Mifody est accompagné de Voiz, Saillant et Double D pour une nuit transitive.