Une Zu la nuit
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Une Zu la nuit

Totalement zen dans la pratique de son art, Madam Zu ne travaille le son qu’avec des vinyles, et croit même que le fait d’être une femme modifie sa façon d’agir aux tables tournantes. Ainsi Julia Winter, de son vrai nom, préparait déjà sa prestation de samedi au moment de donner cette entrevue la semaine dernière: "Votre belle ville représente beaucoup pour moi, j’y ai défoncé l’année en décembre 2000 à Intense 4 et j’étais aussi à Québec le 22 septembre 2001 pour Leaf… J’ai même maintenant un bon ami, Pierre-Marc (Banging Mark), il est tellement sweet… Pour créer une belle progression pour cette longue prestation, j’ai commencé à sélectionner certains enchaînements en les notant dans un cahier de musique, comme je le fais souvent…" explique la Britannique, qui sera à Québec pour nous livrer une performance de plus de trois heures, elle qui n’accepte que très rarement de spinner plus de deux heures lors d’une même fête.

Jointe au téléphone sur la ferme où elle habite en banlieue de Londres, Madam Zu est évidemment la personne idéale lorsqu’il est temps de décrire exactement le type de musique qu’elle aime trimballer dans ses sacs pour pomper les foules: "En fait, je ne classifie plus les musiques selon les genres préétablis comme on le fait chez les disquaires… U.K. hard-house, hard trance, acid, Nu-NRG, chunky techno sont tous des variantes de ce que l’on peut regrouper sous la bannière hard-dance-music… Quant à la scène de ce genre en Grande-Bretagne, elle n’est plus aussi explosive qu’elle l’a déjà été, mais le fait que des gens du Canada et des États-Unis s’intéressent maintenant à ces sonorités ajoute une nouvelle dimension très intéressante à mon métier."

Femme d’affaires et artiste à la fois, la jeune compositrice sortira sous peu une nouvelle pièce sur son propre label, Nile Records, et ce, après avoir fait fureur avec de nombreuses parutions sur Mohawks, Aztec et MOM Records. Et lorsqu’on tient la favorite des jeunes ravers de Québec à l’autre bout du fil, on essaie évidemment d’en connaître un peu plus sur l’intrigant personnage pour plaire aux lecteurs… "J’ai deux chats qui habitent avec moi sur ma ferme, l’un se nomme Tiny et l’autre Musky, et ils dorment toujours en hauteur dans un arbre près de ma maison…" Restez calme, il est déjà confirmé que ces derniers ne seront pas du voyage au Canada!

Madam Zu au Cube ce samedi avec Banging Mark et Gizmo, les portes ouvrent à 2 h.

Aussi à surveiller:

Ce jeudi chez Dagobert, Marco G reçoit le Portugais Cisco Ferreira, membre de la formation The Advent, et Mani, de Chicago. De source sûre, Marco G serait sur le point de donner le feu vert au pressage de sa première parution vinylite en format 12 pouces, un projet qu’il caresse depuis des années et qui fera l’objet d’une prochaine chronique BPM.

Ce samedi, Drixx reçoit Scott Free et Maxx Traxx pour le rendez-vous house hebdomadaire au Système.

Ce lundi à l’Ostradamus de la rue Couillard, Takouma (trance russe), Azrael (drum & bass), Shango (psytrance) et Ganesh (goa trance) vous invitent à vous joindre à eux pour la soirée ElectroLounge.

Du nouveau chez Dagobert, Peakafeller est le nouveau platiniste résident de la soirée des dames les lundis soir.

Le jeudi 3 octobre, Dimitri From Paris sera au Maurice Nightclub. Consultez la section Bars et clubs pour les détails.