Cliquer avec la souris
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Cliquer avec la souris

"Ça fait longtemps que je ne suis pas venu à Québec!", s’exclame d’entrée de jeu la Montréalaise Louise Gauvreau, mieux connue sous le sobriquet de DJ Maüs. À peine trois mois, en vérité. C’est que le temps passe vite dans la vie de celle qui avait fait la page couverture de l’édition de Voir à Québec lors de son premier passage remarqué en août de l’an 2000. Et malgré ses nombreuses obligations professionnelles, toujours pas besoin de passer par une agence pour joindre la délicieuse disc-jockette qui sera à Québec ce jeudi chez Dagobert: "Non, je n’ai pas d’agent, je fais mes trucs toute seule… Mais j’en aurai un avant longtemps!" On lui souhaite ardemment, alors qu’elle s’envolera vers l’Europe le mois prochain pour visiter les clubs de Madrid, Barcelone et Paris.

Longtemps considérée comme la princesse montréalaise du drum & bass, DJ Maüs affectionne maintenant le tech-house, un genre qui colle parfaitement à sa nouvelle vocation de résidente trimensuelle au Aria de Montréal. Cuisinée sur les probabilités qu’elle se remette à la musique qui l’a fait connaître, la platiniste avoue timidement être à la recherche d’un acheteur sérieux pour sa volumineuse collection de drum & bass et se positionne par rapport à l’idée d’un tel retour aux sources: "Bof… Mais je sais qu’un jour j’aurai à le faire, un prétexte quelconque le permettra. J’irai alors piger dans ma vieille collection de jungle et ce sera chouette… Disons simplement que j’ai tourné la page et que maintenant je me concentre sur la techno, l’électro et la house, des genres que j’ai toujours aimés mixer, bien avant le drum & bass qui ne m’excite plus du tout…"

Quant à la possibilité d’une parution imminente, peu importe le médium, l’artiste se commet avec enthousiasme: "Je travaille actuellement avec DJ Leocruz pour faire presser avant l’été un premier 12 pouces sur Saboteur Musique, un label de Montréal qui existe depuis un moment déjà". Rien donc à prévoir avec Haute Couture et Yul Records, deux étiquettes avec lesquelles la souris a fait paraître des compilations mixées au cours des dernières années.

Invitée à prédire l’avenir de l’art de faire tourner les vinylites dans les clubs, à une époque où les logiciels pour disc-jockeys pullulent et rivalisent en possibilités, DJ Maüs annonce clairement ses couleurs à propos du délicat sujet: "Des bébelles comme Final Scratch, cela ne m’intéresse pas du tout. J’ai toujours travaillé les atmosphères sonores plutôt que tenter de rivaliser avec les gens de cirque lors de mes apparitions aux tables tournantes". En terminant, pour les fans et les autres, vous êtes spécialement conviés à échanger ou à donner vos commentaires à propos de la prochaine prestation de DJ Maüs en visitant www.djmaus.com, une invitation que l’artiste m’a fait jurer de vous transmettre.

Ce jeudi chez Dagobert, Nic B reçoit DJ Maüs dès 22 h.

Aussi à surveiller:
Ce jeudi à 20 h 30 au Temps partiel, projection du film 24 Hour Party People de Michael Winterbottom, qui précédera la résidence du sympathique duo St-Michel et More.

Vendredi, c’est le retour de Bleupulp au Système, qui sera flanqué pour l’occasion de Marco G, mtrek et le fameux Drixx. Le chant des aiguilles débute à 2 h.

Mardi au Kashmir, première édition de Nopanik, une soirée vouée à l’électro-industrielle-noize qui mettra en vedette DJ Jean, DJ Neeon et DJ Ezekiel. Plusieurs cadeaux, notamment des disques de Metropolis Records, seront distribués au gré des mixages.