Charest, c’est le parrain de la mafia de la construction. Pas mal évident. Méchant frisé. Une vraie face de crosseur. Marois, c’est une tarte. Avec son manoir là, avant de gouverner un pays, elle devrait songer à gouverner son parti, pour ce qu’il en reste. Pas pour rien qu’elle monte pas dans les sondages. Même affaire avec l’ADQ, belle bande de tatas, oui. Aux prochaines élections, on va les confondre avec les agents d’immeubles avec leurs pancartes sur les poteaux. Tout va avoir l’air vendu. Pas cher en plus. Un peu comme le Plan Nord ça. Une vraie crosse, cette affaire-là. On donne notre territoire à des chiens sales qu’on paye pour nous enculer. Faut croire qu’on aime ça. Même affaire pour Harper. Il va mettre la face de la reine partout sur les poteaux. Elle aussi, on va la confondre avec les agents d’immeubles. Pis tout aura l’air vendu encore. Parlant de ça, ça n’a plus de bon sens le prix des maisons à Montréal. C’est rendu qu’on paye des 3½ mille piasses. Avec le chauffage qui augmente pis Hydro-Québec qui s’en met plein les poches. Ça revient au Plan Nord encore. Une autre crosse à Charest. Pis en plus, non seulement les loyers augmentent, mais les commerces ont des noms en anglais. On se fait niaiser par des Américains. Plus moyen de parler français dans la métropole. On se fait envahir. Les serveurs dans les restaurants sur le Plateau t’envoient chier si tu leur parles en français. En tout cas, ça a l’air que c’est ça qu’ils ont dit dans un reportage à J.E. Même à la Caisse de dépôt, y a des boss qui parlent juste en anglais. Pis même chez les joueurs des Canadiens. Les Canadiens, hostie. Si au moins ils scoraient des buts. Même pas foutus de gagner en plus. Moi, des Russes dans la Ligue nationale, je trouve ça ben correct. Mais faudrait qu’ils scorent. On est quand même pas nés pour un petit pain. Ça fait que des fois je me dis que je voterais bien pour Khadir, mais même là, avec l’affaire des souliers israéliens, c’est pas trop fort son affaire. Pis les Palestiniens, c’est quand même des terroristes. La bande à Gaza, c’est pas des enfants de chœur. C’est comme des motards, ça. Gaza pis sa bande, c’est des méchants dangereux. Pis il faut faire attention avec le voile islamiste pis la charia. Un moment donné, si on laisse ça aller, ils vont parler arabe à la Caisse de dépôt pis à la Caisse populaire. Quand c’est rendu là dans nos traditions, faut qu’on se tienne debout. Ça va être quoi la prochaine affaire? Changer les sapins de Noël pour des cèdres du Liban? Avec le Hezbollah pis toutte? Ça va faire de se laisser marcher sur les pieds! C’est pour ça que je les supporte, moi, les indignés pis ceux qui couchent dans des tentes dans le parc à Montréal. Je les ai vus à Tout le monde en parle pis ils avaient l’air ben intelligents. Pis Guy A. posait les bonnes questions. En tout cas, c’est vrai que ça ne peut pas continuer de même. On l’a bien vu avec le procès de Turcotte pis les contrats d’asphalte. Y en a plus de justice. On se fait fourrer. 99% de la population se fait fourrer par le 1% qui fourre tout le monde. Y a toujours ben des hosties de limites. C’est rendu qu’il ne faudrait pas passer la tondeuse pour la fête des juifs. Hey, les épais. Moi à Noël, je passe ben ma souffleuse pis je vous fais pas chier avec ça. C’est quand même pas comme si on tuait du monde, là. Nous autres, ça fait assez longtemps qu’on demande une enquête sur la corruption pis sur la politique pis que personne nous écoute! Ça fait que la viande halal à la cabane à sucre pis le Yom Kippour, c’est quand même pas super urgent. On voit où ça mène, ces affaires-là. Ça nous ramène au Plan Nord. Méchante crosse, cette affaire-là. C’est rendu que c’est du monde qui commettent des crimes d’honneur, qui ne parlent pas un maudit mot de français pis qui bloquent des routes quand ça ne fait pas leur affaire qui vont nous vendre à nous autres nos richesses naturelles. Pis le prix du gaz va encore augmenter. Où est-ce que ça va s’arrêter? Au litre à deux piasses? Avec la construction à Montréal, ça va ben nous coûter cent piasses pour faire le tour du plateau. Pendant qu’on coupe nos forêts pis qu’on pollue nos rivières avec du sable bitumineux? Pis on va leur payer des écoles-passerelles en plus? Y’est pas mal temps qu’on les empêche de parler anglais dans la cour d’école pis qu’on se tienne debout. Y a toujours ben des limites.
C’est pour ça que j’ai voté NPD. Pis à la prochaine élection, je vais voter pour Legault. Un moment donné, ça va faire les niaiseries. Ça prend du changement!
Wouin! T’a une monter de lait mon gars! Mais je ne te blâme pas! au contraire! je suis tout a fait daccord avec 90% de tes complainte mais…. Mauvaise attitude… Ou sont tes solutions?? Que propose tu?? a part voter pour des partit d’amateur qui ne desire que faire partit du 1%?? C’Est bien ce que je pensait…
Nous somme dans un beau merdoire c’est vrai mais ce n’est certainement pas en fesant deborder le seau que nous le viderons. La revolution tranquille encore? hahaha ou encore mieux… L’independance??
-Commencon par etre des homme avant de vouloir etre libre.
C’est ce qui s’appelle frapper un mur…de lamentations !
J’ai parfois l’impression qu’on espère à ce point du changement qu’on joue à la politique aveuglément. Je suis d’accord avec tous les non-sens nommés. Nous sommes dans une impasse où tout ce qui est proposé semble dénudé de réflexion et d’humanité. Alors, peut-être cherchons-nous à détruire le présent système – ce que nous appelons changement. Dans cette recherche, il ne faut négliger de réfléchir à ce qui est proposé. Je veux dire que parfois une structure nouvelle peut simplement proposer des anciennes idées énoncées de façon modernisées. Il est venu le temps pour chacun de bien se renseigner sur ce qui est proposer et d’en débattre. On le voit bien par tous les éditoriaux écrits ces derniers temps. Mais n’oublions pas de vérifier adéquatement ce que les différents partis proposent. De cette façon, on pourra vraiment voir qui propose du vrai changement.
Legault c’est du pareil au même. Pour sa part, Kadir propose des solutions socialistes comme le Québec recherche, mais c’est un manifestant ce qui fait peur aux gens. Sinon, si vous voulez vraiment du changement, si vous voulez que le peuple soit écouté, informez-vous sur la coalition des sans parti. Vous pouvez consulter leur site http://www.sansparti.org.
Sont-ce là tous les échos ouïes dernièrement sur la place publique? À se retrouver par moment dans ce ramassis de lieux communs, on en viendrait à oublier l’efficacité d’une subtile satire :)
Movember à l’année longue et ne votons pas au municipal
Vous avez créé un monstre! Un gros monstre creux où vous récolterez probablement un nombre attristant d’échos sourds et aveugles en réaction aux savantes vérités que vous énoncez — du moins, ces commentateurs n’y voient que du feu, celui de la vérité.
Vous avez oublié ce sale communiste de Luc Ferrandez qui pose des clous sur la rue Laurier pour crever nos pneus.
Drôle ! Ç’est pas mal ça le discours des répéteurs. Parce qu’il faut dire que ce ramassis de clichés n’est que la prière des fidèles au sortir de la messe de nos grands spécialistes auto-proclamés serviteurs du culte des médias de masse. Le culte ? : entretenir la confusion, le cynisme, la dévalorisation et l’infantilisation pour continuer l’exploitation de la frustration. Entreprise très payante que le tournage en rond. C’est comme si on installait une turbine électrique sur la roue de la cage du hamster. Chaque jour la frustration d’être prisonnier produit sa portion d’électricité !
Legault c’est du pareil au même. Et Khadir c’est du même au pareil. Moi je suis pour le vrai changement: avez-vous mis vos pneus d’hiver???
Dans le sillage hilarant de Jean-Claude Bourbonnais je dirai que l’heure est venue, sur cette vaste planète, de CHANGER les couches de millions de bébés (n’oublions pas l’explosion démographique mondiale).
Jean Charest pourrait CHANGER sa coiffure. Et moi, je vais, de ce pas, CHANGER l’eau sordide de mon bain.
J’aime bien le changement.
JSB
Merci les Jean -Serge et Jean-Claude. C’est bon de rire un peu.
Merci de votre commentaire, Alain Audet. L’écrivain François Rabelais (1494-1553) appelait AGÉLASTES les personnes qui riaient très peu ou celles qui ne riaient jamais. Il paraît que Staline et Margaret Thatcher faisaient de ce cénacle des personnes sérieuses, n’ayant pas assez de temps pour s’adonner à des activités aussi méprisables que le rire. Quand même, SÉRIEUX OBLIGE!
Le grand Charles Beaudelaire a écrit cette courte phrase que j’aime bien:
*****«Le rire est satanique, il est donc profondément humain.»*****
Quant à lui Oscar Wilde a prétendu:
*****«L’humanité se prend bien trop au sérieux. C’est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l’histoire aurait été bien différente.»*****
Et Jean Cocteau:
*****«Je me méfie de ceux qui évitent le rire.»*****
Et pour notre théologien national, SIMON JODOIN, j’aime bien cette réflexion de Jules Renard:
*****«C’est ici-bas que se situe notre seule chance de rire. En effet, au Purgatoire ou en Enfer nous n’en aurons plus envie. Et au Paradis, ce ne serait pas convenable.»*****
J’aime bien aussi cette blague de l’humoriste français Francis Blanche:
*****«Je préfère le vin d’ici à l’eau de là.»*****
L’un des textes que j’ai proposés, trop long, manque probablement d’une petite graine d’humour. Mais j’attends beaucoup des FLÛTISTES DE L’ESPOIR.
AU PLAISIR!
JSB
Si je tente, bien modestement, de déterminer ce dont le Québec a besoin, je vous dirai, dans une perpective «weberienne» (Max Weber a été un grand sociologe de la fin du 19e siècle et du début du 20e), que nos sociétés désenchantées (et non pas cyniques: ce concept est inadéquat) ont besoin d’un «ré-enchantement». Aucune société ne peut vivre dans un désenchantement perpétuel et nos deux sociétés (canadienne et québécoise) ne proposent actuellement qu’un profond désabusement et un désenchantement délétère et toxique que je qualifierais d’extrême et monstrueux.
Jetons un bref regard sur LA VAGUE ORANGE qui a surpris des milliers de personnes. En fait, Jack Layton, avec ses messages positifs, basés sur l’amour, la fraternité, la solidarité personnelle et sociétale, l’entraide et un certain «socialisme» bien modéré, a surpris positivement et un peu candidement de nombreux Québécois qui ont vu là l’occasion rêvée pour «expérimenter» un «ré-enchantement» de notre société tristounette, minée par la corruption, la putréfaction, la pourriture, le négativisme, le pessimisme et l’absence d’espoir. Layton et le NPD ont été des «ouvreurs de fenêtres» et grâce à eux un peu de lumière enchanteresse a enfin illuminé et ensoleillé l’univers politique et, dirais-je, l’univers «sociétal».
Aux États-Unis, Obama a permis, l’espace d’un moment, hélas trop bref, un ré-enchantement. Mais nous verrons bien ce qui va arriver. Espérons qu’un profond désenchantement ne va pas découler du fait que Barack Obama s’est montré décevant à de très nombreux égards.
Il est temps qu’au Québec, quelqu’un nous dise I HAVE A DREAM, que quelqu’un nous dise YES WE CAN.
Il est temps que quelqu’un nous dise comme Monsieur Layton, chef provisoire de l’opposition officielle:
*****«Mais nous pouvons bâtir un meilleur pays, un pays où l’égalité, la justice et les opportunités sont plus grandes. Nous pouvons bâtir une économie prospère et partager les avantages de notre société plus équitablement. Nous pouvons prendre mieux soin de nos aînés. Nous pouvons offrir à nos enfants de meilleures perspectives d’avenir. Nous pouvons faire notre part pour sauver l’environnement et la planète. Nous pouvons réhabiliter notre nom aux yeux du monde. Nous pouvons faire tout ça parce que nous avons enfin un système de partis politiques fédéraux qui nous offre de vrais choix; où notre vote compte; où en travaillant pour le changement on peut effectivement provoquer le changement. Dans les mois et les années à venir, le NPD vous proposera une nouvelle et captivante alternative. Mes collègues du parti forment une équipe impressionnante et dévouée. Écoutez-les bien, considérez les alternatives qu’ils proposent, et gardez en tête qu’en travaillant ensemble, nous pouvons avoir un meilleur pays, un pays plus juste et équitable. Ne laissez personne vous dire que ce n’est pas possible.
Mes amis, l’amour est cent fois meilleur que la haine. L’espoir est meilleur que la peur. L’optimisme est meilleur que le désespoir. Alors aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde.»*****
C’est assurément un tantinet idéaliste. Mais l’idéalisme combiné à un pragmatisme de bon aloi, cela peut mener loin, très loin.
Moi je n’en peux plus d’entendre parler du prétendu cynisme de nos concitoyens. Le mot «cynisme» est trop restreint pour bien délimiter ce qui se passe.
Je n’en dis pas plus pour le moment mais j’inclus un texte que j’ai écrit, au mois d’août 2011, à l’occasion du glorieux et bouleversant 28 juillet 1963:
***«Bientôt le 28 août, le jour du « I have a dream »
Jack Layton a laissé, deux jours avant son triste et «absurde» décès, un testament moral et intellectuel qui m’a touché en profondeur et qui a bouleversé de nombreux citoyens québécois et canadiens.
Puisque d’héritage moral et intellectuel il est question, je me dois de dire que l’ultime lettre (une authentique profession de «foi») de Jack Layton m’a, à de nombreux égards, rappelé le I HAVE A DREAM de Martin Luther King (août 1963), ce qui m’a profusément ému et remué.
Ce qui fait éventuellement que j’ai été plus ému qu’en d’autres circonstances, c’est que le 28 août 1963, j’étais présent à Washington (je venais d’avoir 20 ans quelques jours avant le grand événement) lorsque King a prononcé son historique discours devant quelques centaines de milliers de personnes (les chiffres varient selon les estimations). Dimanche ce sera le quarante-huitième anniversaire de cette marche sur Washington et chaque fois que j’y pense j’essuie une larme furtive et plus ou moins dissimulée.
J’aimerais présenter ici un court extrait du discours de Martin Luther King: «Mais il y a une chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la Justice. Luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d’actes injustes. Ne buvons pas à la coupe de l’amertume et de la haine pour assouvir notre soif.»
Je pense que la pensée profonde Jack Layton est au diapason de celle de Monsieur King.
En lisant le «testament» de Layton j’ai aussi pensé à Nelson Mandela et à l’un de ses discours historiques, prononcé à Pretoria, le 10 mai 1994 (je fais remarquer que cette fois je n’étais pas là): «Nous avons réussi à implanter l’espoir dans le coeur de millions de personnes de notre peuple. Nous nous engageons à bâtir une société dans laquelle tous les Africains du Sud, qu’ils soient blancs ou noirs, pourront se tenir debout et marcher sans crainte, sûrs de leur droit inaliénable, à la dignité humaine– une nation arc-en-ciel, en paix avec elle-même et avec le monde.»
Je pense, avec une certaine candeur, qu’il y a des personnages qui sont des «libérateurs» et des «véhicules» de l’espoir et de l’optimisme (pas nécessairement béat). Ce qui ne signifie pas que le monde est instantanément changé comme par un coup de baguette magique.
Je suis certain que Layton, King, Mandela et bien d’autres personnages historiques ne seront jamais oubliés. Lorsque l’univers politique et politicien tend vers un profond désenchantement, nous avons besoin de «flûtistes» de l’espoir qui contribuent à «ré-enchanter» le monde!»***
PARDONNEZ LA LONGUEUR DÉMESURÉE DE CE COMMENTAIRE!
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias et écrivain public
J’aimerais partager avec vous une citation qui m’inspire et qui me permet de ne pas sombrer toute entière dans ce mur de lamentations :
« Il ne s’agit pas, bien sûr, d’opposer à ce catastrophisme permanent, un angélisme béat et naïf, mais de sortir de l’alternative stérile entre attitude pessimiste ou optimiste face à l’avenir, et de la remplacer par une approche réaliste, lucide, pragmatique et constructive. Car des faits positifs existent, en masse, dans la vie quotidienne du monde : découvertes déterminantes pour le futur, créations collectives, solidarités, générosités, bénévolat, liens transculturels. etc. Il faut aussi savoir les mettre en avant. La mémoire n’est pas seulement mémoire de survie, elle est aussi mémoire de création. Les faits positifs, reliés entre eux, nous aident à avoir l’envie de construire demain, les mois qui viennent, l’avenir. »
(Joël de Rosnay, biologiste français)
Oui, quand tout semble pourri, on veut du changement. Mais lorsque le discours mise sur la peur, on tombe dans un populisme dangereux. En Tunisie, c’est un parti islamiste (dit modéré mais quand même) qui a remporté les élections, en Espagne, la droite est revenue en force, aux États-Unis, le Tea Party fait de plus en plus d’émules. Qui sait si en France, on ne va pas voir une remontée du Front National lors des prochaines présidentielles, comme ce fut le cas il y a une dizaine d’années avec Le Pen père…
J’ose rêver de voir prochainement un vrai leader charismatique, visionnaire et enfin rassembleur qui saura enfin remettre à l’ordre du jour l’intérêt collectif.
(www.lydiecoupe.blogspot.com)
Lydie Coupé, mes idées vont (du moins je le pense) dans la même direction que les vôtres. De larges secteurs de la population veulent du «changement» de nature apparemment indéterminée. Il faut, comme vous le dites, «un vrai leader charismatique, visionnaire et enfin rassembleur qui saura enfin remettre à l’ordre du jour l’intérêt collectif».
Vous avez profondément raison mais j’ajouterais, ce qui ne vous contredit pas, que ce leader devrait être animé par un remarquable sens démocratique et pédagogique.
René Lévesque correspondait à ce profil. En 1962 lorsqu’il a été question de nationaliser l’électricité, René Lévesque était le ministre des ressources nationales dans le gouvernement libéral de Jean Lesage. Lesage était craintif. Alors Lévesque a fait une grande tournée du Québec et il a utilisé beaucoup la radio et la télévision. Cet homme était un pédagogue convaincant et tonifiant. Alors, les libéraux ont gagné les élections et ont pu nationaliser l’électricité.
AU PLAISIR!
JSB
Si la chose était possible, que l’on savait de plus comment s’y prendre, il y aurait une fortune colossale à faire à commercialiser du «blâme prêt-à-servir» en aérosol (ou en bouteille ou en boîte).
Fini l’effort de rouspéter soi-même. Un petit psschttt par-ci, un plus généreux psschttt par-là… et le tour serait joué!
Quel dommage que l’on doive encore et toujours se contenter d’avoir à tout critiquer soi-même depuis les gradins…
Il y a le blâme prêt-à-servir et il y a le blâme qui n’a pas encore servi, le blâme qui tente d’être plus original, plus pertinent, plus percutant, plus approprié et plus dérangeant.
Quoi qu’il en soit nous vivons dans une société du prêt-à-penser, des idées prêtes-à-porter, prêtes-à-servir (ou sévir)!
À LA PROCHAINE!
JSB
Encore une fois, vous avez bien raison, cher Monsieur Baribeau!
(Oups, juste comme ça en passant – et cela sans le moindre «blâme»… – le poète que je préfère d’entre tous est Charles Baudelaire. Écrit «Baudelaire»…)
Claude Perrier, merci pour BAUDELAIRE. J’ai écrit son nom des centaines de fois et cette fois-ci j’ai ajouté un «e» dissident et délinquant. Moi aussi j’aime bien ce grand poète.
En 1978 j’étais allé aider un bon ami à mettre en place une exposition de ses oeuvres dans Soho, sur West Broadway. Je m’étais permis de pondre quelques poèmes allant bien avec quelques oeuvres et pour une des oeuvres j’avais proposé et installé INVITATION AU VOYAGE.
JSB
Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté.
Allons ! Je me joints à votre joyeuse équipe pour vous annoncer que nous n’avons jamais vécu une époque aussi exaltante depuis les débuts de l’humanité. Jamais nous n’avons jouit d’autant de confort, d’autant d’instruction et de connaissance ; d’autant de loisirs et d’outils technologiques, au point où cela nous conduise à notre perte. Même si la fin nous pend au bout du nez, prenons de notre temps qui passe trop vite pour penser à ceux que la faim allonge les heures ! Et merci pour la rigolade JSB ! Le diable est un ange, ne l’oublions pas.