Dans le débat entourant la Charte des valeurs québécoises qui nous occupe présentement, on a beaucoup parlé de la neutralité des représentants de l’État. À l’occasion d’une entrevue accordée à Paul Journet de La Presse, le ministre Bernard Drainville expliquait la chose ainsi: «Pour la neutralité religieuse, il faut partir de la question de départ: souhaite-t-on un État neutre? Si oui, alors la neutralité doit aussi, selon nous, s’incarner chez les représentants de l’État.»
Or, curieusement, dans la liste des personnes ainsi visées par un mandat de «représentation étatique», si je peux dire les choses ainsi, on a cru bon d’inclure le personnel des collèges d’enseignement général et professionnel et des établissements universitaires.
C’est donc dire que par cette avancée, dans l’esprit du ministre du moins, les professeurs et les chercheurs seraient des représentants de l’État. On leur demanderait ainsi d’être, au moins en apparence, religieusement neutres afin d’incarner une vision politique et, plus précisément, une visée idéologique promulguée par l’État.
Or, j’ai beau y repenser et retourner cette idée dans tous les sens, une question me turlupine profondément…
Devoir – et j’emploie le mot devoir à dessein – incarner un programme politique, n’est-ce pas en tout point contraire à l’esprit critique que les intellectuels, professeurs et chercheurs doivent impérativement adopter et promouvoir? Ces deux visées semblent profondément irréconciliables.
Et à choisir, s’il fallait déclarer que les universitaires doivent incarner les choix idéologiques de l’État, Pauline Marois et Bernard Drainville se trouveraient dans une assez fâcheuse position.
Comment alors pourraient-ils nous expliquer qu’au printemps 2012, ils portaient eux-mêmes le carré rouge et jouaient de la casserole ostentatoire dans les rues, enjoignant les professeurs et intellectuels à s’opposer et à défier la raison d’État que les libéraux invoquaient à l’époque?
Marois et Drainville, à l’instar de plusieurs de leurs collègues, ont tout fait pour tirer profit de ce mouvement qui impliquait, je le mentionne au passage, le port d’un symbole idéologique bien visible qu’ils portaient eux-mêmes. En fait, disons-le, ils en ont carrément fait la promotion. C’était bien clair à l’époque: les intellectuels et professeurs étaient explicitement invités à s’opposer à l’État et à refuser d’incarner la neutralité idéologique. On les sommait de prendre parti et, mieux encore, on se joignait à eux casserole à la main.
Comment peut-on, aujourd’hui, avec tout le sérieux du monde, leur assigner le devoir d’incarner une certaine forme de neutralité? En quoi la neutralité religieuse est-elle différente de la neutralité idéologique?
Imaginons ensuite que la Charte soit instaurée telle qu’elle se présente maintenant. Des groupes d’intellectuels et de professeurs universitaires pourraient se rassembler en association, voter des motions pour défier cette loi et faire du port du voile, du turban ou de la kippa, un signe de protestation. Imaginons aussi que les troupes du PLQ, menées par Philippe Couillard, se joindraient à eux dans des manifestations, en faisant la promotion du port de ces signes.
Quels arguments Pauline Marois et Bernard Drainville pourraient-ils honnêtement servir? Iraient-ils jusqu’à dire que ces «représentants de l’État» ont le devoir d’être neutres? Qu’ils n’ont pas le droit d’organiser un mouvement de contestation ou même de résister à titre personnel, en refusant – par esprit critique ou par choix idéologique – de se conformer à la raison d’État?
Enfin, est-ce que le port d’un signe religieux pourrait se présenter comme un parti pris personnel contre certaines politiques? Que je sache, tous les intellectuels sont assez campés idéologiquement.
Vous l’avez compris. Cette réflexion semble sans issue. D’une part, parce que ceux qui font aujourd’hui la promotion de la neutralité étatique sont eux-mêmes campés dans une tradition idéologique plus ou moins radicale selon les cas et, d’autre part, parce que les intellectuels, chercheurs et professeurs n’ont pas le devoir de représenter l’État. Ils ont le devoir de réfléchir en toute liberté intellectuelle et même de remettre sérieusement en question les orientations idéologiques professées comme des vérités immuables et transcendantes.
À moins, bien sûr, de vouloir confondre les intellectuels et les policiers, ce qui ne laisse présager rien de bon.
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Cette réflexion sur le devoir des intellectuels et des professeurs nous mène à une autre question assez embarrassante: suffit-il d’être payé avec des fonds publics – donc être un employé de l’État – pour être considéré comme son représentant?
Dans sa forme actuelle, la proposition du gouvernement viserait «les organismes gouvernementaux mentionnés à l’annexe C de la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs publics et parapublics». Or, on retrouve parmi ces organismes la Société de télédiffusion du Québec, mieux connue sous le nom de Télé-Québec, le Grand Théâtre de Québec, le Musée de la civilisation, le Musée national des beaux-arts, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Le Fonds de recherche du Québec – Société et culture, le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, le Conseil des arts et des lettres du Québec et autres.
Supposons que des artistes, des penseurs, des créateurs, des philosophes ou théologiens soient engagés par ces sociétés pour un mandat quelconque. Pouvons-nous croire un instant qu’ils deviendraient, de fait, des «représentants de l’État» sommés par une charte de demeurer religieusement neutres? La liberté de conscience et d’expression doit demeurer intégrale pour ces sociétés, sans compromis possible, à moins de pervertir jusqu’au burlesque leur mission première.
Que signifie cette notion de représentation étatique balancée comme un slogan sans qu’on ait même pensé à la définir et à y réfléchir pour ces cas particuliers? Où s’en va-t-on, en s’embarquant dans une pareille galère?
Sans doute nulle part. Si nous n’y sommes pas déjà.
Le port de signes politiques est déjà proscrit pour les fonctionnaires. Il n’était même pas permis pour un commis de la SAQ de porter le carré rouge au printemps dernier. « En quoi la neutralité religieuse est-elle différente de la neutralité idéologique? » C’est la raison que j’aimerais bien poser aux anti-charte ces temps-ci!
En ce qui a trait à tous vos exemples sur les manifestations possibles, où est le problème? En quoi la charte interdirait-elle de manifester avec le signe ostentatoire de votre choix? Vous n’avez pas encore pigé que la charte s’appliquerait aux employés de l’État PENDANT leurs heures de travail.
S’ils veulent manifester quand ils ne sont pas en service, qu’ils manifestent!
Très bien dit!
Les fonctionnaires sont les représentants de l’État. Les députés sont les représentants du peuple.
La charte vise à rendre l’État laïc. Elle ne vise pas à rendre le peuple laïc.
Elle ne dit pas aux fonctionnaires de ne plus avoir de foi, simplement de ne pas l’afficher sur les heures de bureau, de la même manière qu’il peut avoir des convictions politiques en dehors du bureau.
L’argumentaire que vous utilisez est d’une faiblesse inouïe. Je dirait même qu’il se retourne contre votre position.
Les juges, policiers, procureurs et gardiens de prisons sont des « représentants de l’État ».
Si les députés sont des représentants du peuple, les ministres, eux, sont le gouvernement (l’exécutif) avec des postes non élus (c’est le PM qui les désignent).
Alors que les employés de l’État ne sont pas les « représentants » de l’État, mais justement des « employés » de l’État: des gens payés par l’État pour assurer des services à la population. Il faut avoir bien intégré les théories managériales pour penser qu’un employé « représente » son employeur, serait-ce l’État. Un ingénieur représentant de l’État ? Un conseiller scientifique ? Un inspecteur des aliments ? Une téléphoniste ? Un concierge ?
Surtout quand in pense que de plus en plus de ces services sont maintenant assumés par des sous-traitants privés. Imaginez le bordel et l’incohérence quand on applique une règle à un employé, mais pas à un autre selon que son chèque de paie vienne directement de l’État, ou passe la comptabilité d’une entreprise privée.
Et que dire des employés des cliniques et écoles privées (dont la moitié sont à vocation religieuses), pourtant lourdement subventionnées ?
On assiste a des attaques sur la charte de plusieurs type l’une d’entre elle consiste a tenter de voir des paradoxes partout
—-
(1)
En rappel …
Pierre Yves Mcsween et d’autres on evoque les t-shirt :
(a)
T-shirt avec :
Ceci n’est pas une croix, je ne crois pas en dieu, heavy metal …
(b)
Le point … ces t-shirt ne concernent pas la charte qui elle concerne les signes religieux ostentatoires qui ne pouvaient faire l’objet du devoir de reserve ….
(c)
Les autres qui ne sont pas associe a une croyance sincere pouvait deja faire l’objet d’un code vestimentaire, uniforme, etc …
(2)
Jerome Lussier, Lysiane Gagnon et d’autres ont tenter d’evoquer la barbe…
(a)
Le point c’est qu’eux memes disent qu’on porte la barbe pour un tres grand nombre de raisons … Jerome Lussier toujours aussi prolifique en denote un paquet …
Le point … que tous deux semble incapable de cerner …
Comment une barbe religieuse qui ne peut pas etre differencier d’une barbe non religieuse pourrait etre alors ostentatoire ?
ou meme etre designer comme symbole religieux ?
et puis contrairement aux symboles religieux vises par la charte … c’est pas un objet qui a une signification intrinseque …
Pas de paradoxe … la charte vise les symboles religieux ostentatoire … pa sles symboles qu’on voit pas, pas les symboles cache ou indiscernable ou qu’on peut pas reconnaitre …
(4)
Ici le blogueur est un snoro ….
« Comment alors pourraient-ils nous expliquer qu’au printemps 2012, ils portaient eux-mêmes le carré rouge et jouaient de la casserole ostentatoire dans les rues, enjoignant les professeurs et intellectuels à s’opposer et à défier la raison d’État que les libéraux invoquaient à l’époque? »
Par contre …
Est-ce que le blogueur est capable de faire la difference entre les heures de travail et en dehors ?
(5)
Ensuite le blogueur semble craindre qu’on empeche pierrejeanjacque de faire et dire ceci et cela …
Mais dans le reel les employes de la fonction publique et de societe d’etat ou meme d’institution d’enseignement sont sousmis pas exemple au devoir de reserve ….
(a)
Personne ne se rappelle les 2 employes d’une SAQ … qui avaient fait une lettre ouverte sur le president de la societe d’etat …
Le texte avait pourtant ete fait en dehors des heures de travail ….
(b)
Plusieurs professeurs de cegep ont aussi effectivement ete mis en garde en regard de la loyaute envers l’employeur lors du printemps erable …
(c)
Le reel c’est que meme au sein des universites … il y a des regles de conduites ….
(6)
Certains voient des paradoxe partout … je pense qu’il devrait prendre 2 minutes et reflechir …
Et laissez leur partisanerie a 2$ ….
Les paradoxes:
On lieu d’être une charte de la laïcité, elle est devenue une charte des « valeurs québécoises ». Mais on ne cite que trois valeurs, excluant du coup l’environnement, la protection des enfants, le respect de la vie, la démocratie, l’égalité entre les races, une société juste, l’éducation, la santé, etc. et même …le français comme langue commune. Bref, la plupart de mes propres valeurs ne seraient pas « québécoises ».
Et les trois « valeurs » sont étrangement définies:
1) La laïcité: Ne s’exprime qu’en interdisant aux employés de l’État de porter des signes religieux…sauf sous forme de bijoux.
Avec des exemptions étranges: ministres + employés des villes, hôpitaux, CEGEP et universités qui demanderont un droit de retrait automatiquement accordé.
En gardant le pire signe anti-laïc au Québec: Le crucifix que Duplessis a placé au-dessus e la tête du président de l’Assemblée Nationale pour symboliser…la suprématie de l’Église sur l’État.
Et en continuant à subventionner les écoles privées dont la moitié sont religieuses.
2) L’égalité hommes-femmes: Ne s’exprime qu’en imposant que les accommodements religieux ne lui nuit pas et en forçant les musulmanes qui portent le hijab à l’enlever.
Pour le reste, Drainville et Marois n’arrêtent pas de répéter qu’elle est « déjà acquise ».
Comme on peut le constater en se promenant sur la rue Crescent pendant la F1, en écoutant les radio-poubelles, en regardant la publicité, les émissions et les films d’Hollywood.
En conservant le crucifix que Duplessis (voir ci-dessus) avait installé pour sceller son alliance avec l’Église en 1936, à une époque où les deux s’unissaient pour empêcher les femmes de récupérer leur droit de vote. Beau symbole!
En considérant que l’égalité économique ne fait pas partie de la « vraie » égalité. Cette supposition est nécessaire, parce que:
– 60% des prestataires d’aide-sociale sont ds femmes cheffes de famille monoparentale
– à travail égal, les femmes gagnent, en moyenne 76% des revenus de leurs collègues masculins
– les chances de promotion restent moindres pour les femmes: plus on monte dans les hiérarchies, moins il y a de femmes. Même le conseil des ministres n’a pas la parité. Et aucun parti politique (sauf Québec Solidaire) n’arrive à avoir même 30% de candidatures féminines.
Mais il paraît qu’on est arrivé l’égalité hommes-femmes et que seuls les « accommodements religieux » la menace.
3) Le patrimoine: Le seul et unique patrimoine défendu ici semble être le fameux crucifix de Duplessis (encore lui). Et peut-être les subventions et exemptions fiscales pour les églises, etc. (voir l’article).
Rien sur les églises (pourtant souvent plus anciennes que le crucifix de 1936) transformées en condos ou en centre d’achat. Rien sur l’Hôtel-Dieu qui risque d’être vendu (pour financer le CHUM) à un promoteur immobilier qui veut le transformer en condos. Alors que l’Hôtel-Dieu rappelle le premier hôpital de Montréal et fondé par Jeanne-Mance. Difficile de faire plus patrimonial pourtant.
Mais, il faut admettre une certaine concordance entre ces trois « valeurs » uniques, leur interprétation étrange et les résultats des sondages.
(Une majorité des Québécois ne veut pas qu’on touche au crucifix et veut qu’on empêche les employés de l’État de porter des signes religieux « étrangers » (les croix et anges discrets, là ça va)).
Bref, on ne définit que trois valeurs et aucune n’est vraiment protégée par ce projet.
Lorsqu’il fut demandé à Marguerite Yourcenar si elle ne désirait pas faire partie des i………… Elle répondit qu’elle ne désirait pas faire partie de ceux qui ne pensent pas. Allez savoir qui sont ces «qui ne pensent pas»? De plus des études récentes ont démontré que plus vous être spécialiste, plus vous êtes creux dans votre silo intérieur. Ou plutôt prêt à défendre n’importe quel argument fallacieux en autant qu’on vous en reconnaisse la paternité? :-)?(-:
« et puis contrairement aux symboles religieux vises par la charte … c’est pas un objet qui a une signification intrinseque… »
Aucun objet n’a une signification intrinsèque. Les symboles n’existent qu’à travers les significations qu’on leur donne ou, pour un objet, à travers l’utilité pour laquelle il a été créé. Une cagoule vs un voile intégral. Deux vêtements qui n’ont pas la même utilité, mais qui ne laissent paraitre que les yeux. Une symbolique très différente derrière l’un et l’autre. Ce qui est politique, idéologique, c’est la bataille pour la définition de ses symboles. Pour Michael Freeden, la lutte entre idéologies est, entre autres, une lutte pour la définitions ou la réappropriation de certains concepts politiques, philosophiques (liberté, égalité, citoyenneté, État, etc.). Ça s’applique selon moi aussi au symboles en tout genre.
Ou s’en va-t-on.
Pas nulle part,on fait juste tourner en rond en se regardant le nombril lorsque notre gouvernement forme un comité pour faire un rapport sur le printemps érable ,dont Claudette Charbonneau et deux autres membres du PQ font parti,a quoi devons-nous nous attendre ? …Un rapport non biaisé ?…Croyons-nous sincèrement que ce rapport nous confirmera que tous les centrales syndicales payaient la note et que cette supposée crise était purement de la petite politicaillerie genre « Duplessis »… On est rendu à se faire garocher une « tite crise » aux trois mois et on tombe dans le panneau c’est la qu’on s’en va …Je vais même vous prédire la prochaine : Les commissions scolaires,
Le PQ et la CAQ parlent de leur abolition mais il y a un pavé dans leur mare …celles-ci sont enchâssées dans la constitution Canadienne et ils sont mieux de se lever de bonne heure pour le faire les 9 autres provinces doivent entériner …on est pas sorti de l’auberge !!! Une autre « tite crise » avec le
« FÉDÉRAL » A la prochaine…
merci, le meilleur article que j,aie lu a ce jour … meilleur que Foglia faut le faire
Mme.Foulard pour elle son foulard fait partie de son identité. Qu’elle retourne d’ou elle vient me dira l’autre. Alors que ferions nous de celle née ici. D’une québécoise qui n’a rien connu de sa vie que le Québec ! Que feriez-vous d’une femme stigmatisée par la force des choses déjà en mal de trouver un emploi et qui refuse de demander le BS, elle préfère garder nos enfants, soigner nos vieux ou travailler à l’hôpital pour prendre soin de toi et moi. Que ferions nous d’une famille monoparentale qui n’a pour revenu que ce que le foulard permet d’en avoir.
Qu’elle enlève son foutue foulard pendant les heures de travail me dira l’autre… je te répète qu’il fait parti de son identité… t’es qui toi pour vouloir passer une loi sous prétexte que ton identité est en danger et que tu veux absolument la garder en effaçant celle de l’autre.
C’est pour préserver L’égalité homme-femme au sein de notre société me dirait-on ! Pourtant les escortes existent. C’Est un petit homme qui vient te la livrer. Ce n’est pas la même chose, c’est son choix me dit-on ! hmmm vous avez raison. Ce n’est pas la même chose, celle qui porte le foulard c’est pour les beaux yeux de son machos de mari, père et frère.. pourtant j’en connais des ingénieurs, des professeurs universitaires, des avocates, des médecins qui le porte…faut il expliquer à toutes ces CAVES de femmes diminuées de toutes intelligences qu’elles ont le droit de l’enlever quand bon leur semble et que les droits canadiens et quebecois les protègent. Son mari le barbu avec un délit de fascié ne transmet aucun signe… Ouais! L’autre jour j’ai croisé un maghrébin barbu et je me suis demandé s’il était norvégien, puis après je me suis demandé s’il était bouddhiste ou Raélien, mais de toute façon la charte le lui permet. À part s’il décide de porter une robe orange du Tibet la je ne sais pas ce que a charte prévoit la-dessus, mais du moment qu’il ne porte pas de kippa, ni kirpan ni hijab ben il me transmet rien du tout. Super mon intelligence n’est point insultée.
Ben quand on va chez eux on se plient et on met le foulard ! L’Arabie Saoudite, L’Iran et l’Afghanistan hmmmm en voila des modèles à suivre bravo. Il faut absolument calquer nos lois sur ces modèles la, comme ça on sera très fier de nous!
HYPOCRISIE QUAND TU NOUS TIENS!
Laissons alors le droit aux représentants de l’État d’afficher leurs couleurs politiques, laissons-les revenir à des rituels religieux et valeurs archaïques, et pourquoi ne pas les laisser rééditer les croisades du moyen-âge. ainsi ils n’auront plus rien à envier aux extrémistes d’Al-Qaïda et autres intégristes de tout acabit dans le cadre de leurs fonctions.