Ta gueule se vend comme du pouding.
— Fred Fortin, Pop Citron
Joël Legendre, l’individu en chair et en os, a payé, dans le monde bien réel, tout ce qu’il avait à payer. Il s’est sorti le zob dans un bois urbain devant un type qu’il croyait aussi motivé que lui pour l’orgasme sylvestre. Ce dernier lui a montré son badge de policier. Legendre a reçu une contravention qu’il a payée, reconnaissant ainsi devant la justice sa culpabilité. Fin de l’histoire. Il est rentré chez lui, sans doute un peu con.
L’intérêt public de cette histoire particulière est pratiquement nul. Apprendre cette mésaventure ne représente aucun avantage pour la collectivité et l’ignorer ne lui causera aucun préjudice. Nous sommes devant un délit sans victime dont les possibles conséquences, si le fautif n’avait pas été pris sur le fait, auraient été moindres que de griller un feu rouge.
Évidemment, devant ce phénomène de sexualité buissonnière, on pourrait bien se poser des questions sur l’administration des parcs, la sécurité, l’aménagement des espaces verts et les désagréments causés aux citoyens lorsque plusieurs amants de la nature, pour dire les choses ainsi, semblent préférer un endroit où ils se rendent régulièrement. Bref, on pourrait de bon droit tenter de cerner la problématique «sociale» et «publique». Mais savoir qu’un individu interpellé par un agent se nomme Jacques, ou Julie, ou encore qu’il a les cheveux châtains ou blonds n’a aucune espèce de pertinence.
Mais voilà, Joël Legendre est connu. Très connu. Et c’est là que se profile une perversion de l’intérêt public qui se réduit à ce qui devrait «intéresser le public». Parlons plus justement d’intérêt du public.
Dans toute cette affaire, c’est peut-être la question qu’on a oublié de se poser: pourquoi Joël Legendre est-il si connu au point de rendre son zob et ses poils de coudes si intéressants pour le citoyen téléspectateur?
Les médias qui carburent au show-business érigent une sorte de monde parallèle où les problématiques sociales d’intérêt public, au sens propre, sont d’une importance secondaire. Ce monde possède sa propre économie du sens. C’est un système de signification qui se suffit à lui même. On peut tout simplement croiser les magazines de vedettes à l’épicerie ou à la pharmacie pour fréquenter cet univers. Vous y verrez des conseils santé de telle ou telle vedette, des trucs pour jardiner, des recettes pour le bonheur, des techniques pour garder la forme, des souvenirs d’enfance racontés avec émotion, des grossesses naturelles ou pas et tant de choses encore, mais dont les titres n’ont de valeur qu’à la bourse du vedettariat. Lorsque vous lisez, par exemple, que Véronique Cloutier connaît une bonne recette de sandwich, le sandwich à lui seul ne signifie plus grand-chose au strict plan alimentaire. Sans Véronique, le sandwich ne peut être consommé, et vice-versa.
Le magazine Échos Vedettes est à ce titre assez bien nommé: il s’agit d’échos, justement. L’écho est une réplication du monde réel, lointaine, hors de portée: vous criez, des vedettes vous renvoient des sons. Vous avez alors l’impression d’entendre votre voix. Mariages, histoires d’amour, intrigues de couples, naissances, régimes amaigrissants, vieillissement; tout est un écho à vos cris. «Mais c’est ma voix, ça! C’est moi que j’entends! Je me reconnais!»
Mais il ne s’agit dans les faits que d’une vaste fiction publicitaire. Tout ceci est fabriqué et mis en marché. L’intérêt public, dénaturé en intérêt du public, n’est plus qu’un vaste bassin de clients potentiels. Les seuls bénéfices qui en résultent sont destinés aux entreprises médiatiques et aux vedettes qui monnaient leurs visages comme s’il s’agissait d’une matière première. Elles vendent leurs gueules, on les achète, on les transforme et on les revend. On fait du fric avec ça, pas mal de fric. Et, hormis l’ébahissement généralisé pour la réclame clinquante qui mène à un sommeil profond des foules, il s’agit du seul effet concret et mesurable de ce secteur commercial.
En somme, et c’est là toute l’ironie de l’affaire, les médias qui revendent aujourd’hui les aventures de Joël Legendre et son zob sous le couvert d’une manière de justice médiatique au nom de l’intérêt public ne font qu’exploiter un peu plus une ressource dont ils disposent et qu’ils ont contribué à créer. C’est de leurs intérêts dont il est question. Le public, lui, n’y gagne rien.
D’où le profond malaise qu’on peut ressentir en lisant certains commentateurs se réclamer de cette justice médiatique en tentant de faire valoir que Joël Legendre avait été rétribué par toutes sortes d’avantages auquel le commun des mortels n’a pas droit. On a parlé de son album de Noël, on a mis sa face partout lorsqu’il a publié un livre de recettes, on lui a donné de l’attention dès qu’il se grattait le coude et on l’a pris en photo à toutes les occasions possibles. On en aurait fait un symbole, une image de type merveilleux et aimé de tous.
Et aujourd’hui, il doit payer. Payer plus que tous les autres qui se branlent dans les parcs dont on ignore le nom, car il a une dette à la banque du vedettariat. C’est un peu ce qu’on nous dit aujourd’hui: il nous doit tout. Pas seulement sa face: son zob, aussi. C’est ce qu’il a de plus précieux. Vouloir garder un secret est un crime capital dans ce monde où les gueules se vendent.
Des questions sans réponses sur la justice médiatique et l’intérêt public
Posons-nous quand même quelques questions qui devraient nous intéresser.
S’il s’agit réellement d’une question d’intérêt public, si cette justice médiatique a un réel impact social tout en agissant pour le bien commun, et non par simple souci mercantile de vendre du divertissement, peut-on savoir comment elle procède?
Est-ce que le citoyen, qui est au final celui pour qui ce tribunal inventé prétend agir, a quelque chose à dire sur ses lois et règlements?
Quelles sont les règles qui s’appliquent s’il y en a? Peut-on voter quelque part? Qui gouverne ce monde parallèle?
Le Journal de Montréal publiait la semaine dernière un récit qui a été fatal à Joël Legendre. Dans un article signé par la journaliste Claudia Berthiaume, on rapportait qu’aucun constat d’infraction pour avoir uriné dans un parc n’avait été remis en 2014 à Longueuil, ce qui contredisait la première explication du principal intéressé. Suivait alors un résumé des événements sans qu’aucune source soit citée. Ce résumé se lisait ainsi :
«De plus, une enquête menée par Le Journal depuis lundi a permis de démontrer que le policier en mission d’infiltration s’est approché d’un homme se touchant les parties génitales par-dessus son pantalon.
Masturbation et flirt
À l’approche du policier en civil, alors qu’ils se trouvaient à environ une dizaine de pieds l’un de l’autre, le contrevenant aurait sorti son pénis de son pantalon et se serait masturbé devant l’agent, selon nos informations.
M. Legendre aurait ensuite initié un flirt sans équivoque avec le policier, lui indiquant qu’il le trouvait à son goût, a-t-on appris. C’est à ce moment que le policier s’est identifié et a interpellé Joël Legendre.
Ce dernier s’est assuré que le policier savait bel et bien qui il était, mettant ainsi à profit le fait qu’il est une personnalité connue.
Ces informations ont d’ailleurs été consignées dans un document officiel.»
Rappelons que c’est sur la base de ce court extrait que Joël Legendre a dû se faire hara-kiri plus tard sur son compte Facebook en annonçant qu’il se retirait de la vie publique.
Toujours est-il qu’il est pratiquement impossible de savoir qui au juste rapporte ces faits et en quoi consiste ce fameux «document officiel» qu’on mentionne de manière un peu vague pour donner du poids à ces propos sortis d’on ne sait où.
Du côté de la Cour municipale de Longueuil, on m’a confirmé que seul le constat d’infraction, qui ne contient pas ce récit, est public. C’est le seul document qu’il est possible de consulter. En ce qui concerne ce «document officiel» qui contiendrait ces informations, on ignore tout bonnement de quoi il peut bien s’agir. Le procureur de la ville de Longueuil m’a pour sa part référé à la direction des communications. Encore là, impossible de savoir ce dont il est question. On m’a donc redirigé vers le chef d’unité de la loi sur l’accès aux documents à la Direction du greffe qui m’a transmis la réponse suivante:
«Au terme des recherches effectuées dans le cadre du traitement de votre demande, nous ne pouvons pas vous donner accès au rapport complémentaire au constat d’infraction 74104946. En effet, le document auquel vous désirez avoir accès se compose intrinsèquement de renseignements personnels concernant des tiers que les articles 53, 54, 56 et 59 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, L.R.Q., c. A‐2.1 (la Loi) nous obligent à protéger.»
On comprend donc que ce «document officiel» serait en fait le rapport complémentaire au constat d’infraction, mais qu’il est désormais impossible de le consulter intégralement et en substance sans contrevenir à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Au téléphone, Thierry Lavoie, avocat chef d’unité à la loi sur l’accès aux documents de la ville de Longueuil a été catégorique : « La seule façon qu’il y aurait de rendre ça public, ce serait que la personne concernée par les documents m’envoie un consentement libre et éclairé. »
Ce n’est quand même pas rien. Selon ce qu’on peut comprendre, dans toute cette affaire, les droits fondamentaux de Joël Legendre auraient été bafoués ou considérés de moindre importance face au besoin de régler son compte au tribunal des vedettes. Cette justice médiatique se situerait ainsi au-dessus des droits de la personne qui régissent le bien commun.
J’ai bien essayé à plusieurs reprises et par plusieurs moyens de joindre la journaliste Claudia Berthiaume pour tenter de savoir comment elle avait pu avoir accès à ce récit qu’elle rapporte dans son article, mais elle n’a malheureusement pas répondu à mes demandes d’information. Silence radio.
Nous sommes donc devant une situation pour le moins curieuse. Cette justice médiatique, qui revendique un rôle essentiel au nom de l’intérêt public, apparaît plutôt opaque et assez peu encline à rendre des comptes.
Cette justice parallèle, on ne sait comment elle procède, on ignore la nature réelle des témoignages qu’elle soumet comme preuve, on n’a aucune idée des démarches qu’elle entreprend pour faire enquête; elle peut interpeller comme bon lui semble les suspects qu’elle appréhende et les critères qu’elle se donne pour livrer des sentences ne sont écrits nulle part.
On connaît par contre très bien en quoi consiste la condamnation. Dans ce cas-ci, c’est une peine de mort médiatique sans équivoque. On ira même jusqu’à dire que le coupable n’a que lui à blâmer.
Un fait embarrassant demeure cependant. Il semble que cette condamnation à mort ait été prononcée en violant les libertés fondamentales d’un individu garanties par les lois du monde bien réel.
La question se pose donc. Si réellement cette justice médiatique agit au nom de l’intérêt public, ne serait-il pas crucial que ce même public puisse comprendre ses règles?
Ou peut-être que tout ça, c’est encore du spectacle.
Tellement bien ecrit … Y’a juste rien d’autre a dire.. Notre vie continue .. Pas sûre pour la sienne dommage …
C’est l’article le plus intelligent qui ait été écrit sur le sujet. Bravo.
Je suis tellement contente!…Quel scandale inutile!
Joel ne pourra pas s’en sortir par lui-même. Il se doit que quelqu’un creuse et déterre les crottes pour aller au »bat ». Stéphane Gendron a porté plainte en d’éonthologie policière. Vous aujourd’hui qui s’en tiens qu’aux faits, sans délirer. Enfin!
En ce qui concerne l’information, 98.5 cette semaine laissait sous entendre que la journée du reportage de J.E diffusé le 26 septembre, que Joel y était….Bref, je suis aller sur la photo de Joel du 4 septembre, Short beige et t-shirt rose. Dans la deuxième portion du reportage, on voit Joel, presque convaicue à 90%. Le policier et l’équipe de J.E l’ont regardés marché vers le bois pour ensuite aller l’arrêter! La fuite vient donc de l’équipe de J.E…
Ses confrères de 98.5 ridiculisent énormément l’information même s’ils manquent de détails. Il font un grand pouvoir de conviction aux auditeurs que Joel s’est masturbé dans un parc pour enfant. Ordinaire pour du monde qui se dissent »jet set! ». Votre explication de la situation est exactement ça et pourquoi le bois, parce qu’il serait surrement plus difficile pour Joel d’aller »ramasser » dans un club!
C’est un homme de grand talent et au sommet de sa gloire. Je dénonce sa déchéance profesionnel et cette tâche Presque irrévessible, fait maintenant partie son arbre généalogique.
Merci pour votre temps et de la part de Joel, un gros merci.
Au Quebec, on n’évolue pas. En Europe, Joel aurait pu satisfaire ses désirs dans un endroit reconnu et approuvé a cette effet dans l’égalité. Malheureusement le Quebec mais je devrait plutôt dire l’Amérique, nous sommes tellement retardé et plusieurs siècles derrières la communauté européen au point de vu de plusieurs sujets que nous sommes simplement une farce. Cette épisode n’aurait eu aucune valeur dans le Red Light district de plusieurs communauté outre mer.
Joel n’a pas aidé sa cause en 2 points. En niant et repoussant les allégations contre lui, mais le plus grave, de faire cette acte indécent dans un parc ou des familles et enfants se font un devoir d,avoir du plaisir en marchant.
On recherche la sensation. le réseau TVA et ses partenaires feront tous pour gardé la cote des spectateurs et lecteurs. Dans le fin fond de l’histoire, n’importe quel personne qui quittera TVA aurait intérêt a se gardé low profile.
Je crois que ,comme toujours,les médias demandent aux personnes publiques d’être irreprochables.Malheureusement,ce sont les proches qui en paient les conséquences.Son fils,qui n’a rien à voir dans cette histoire sera mis au pilori par les autres enfants.On parlera dans ce cas d’intimidation.Mais pour ce qui est de son père,on le pousse au suicide professionnel au nom d’une « justice »médiatique qui condamne avant même de juger.
Vous rejoignez la thèse de Stéphane Gendron, en plus clair. Mais une bonne partie de la population qui le blâme se balance des moyens pris , légaux ou pas, pour que cette affaire sorte. Dans une ère de corruption presque généralisée à tous les niveaux, et au municipal, bof pas trop inquiétant. Plusieurs en sont même heureux par ce que pour eux, c’était la seule solution afin d’éradiquer le problème dans les parcs. Et Monsieur Legendre était devenu une personnalité engagée avec le débat sur la procréation assistée. Vouloir nous faire avaler cette pilule là, son geste n’a pas aider sa cause. Quand on est au premier rang pour changer des valeurs de société, mieux vaut ne pas trop en transgresser d’autres ,surtout celles de la majorité.
Il serait interessant de connaitre l`oppinion publique si Joel Legendre aurait ete un medecin, juge, policier en congé, maire. …. Joel Legendre n`etait pas dans un bois, il etait bien dans un parc publique ou tout le monde on acces. Les villes de Montreal et ses banlieu tolaire les saunas pour ces genres d activitées, laissons les parcs au personnes agées et au familles.
je suis entièrement d’accord avec ce texte. Si Joël Legendre avait été M. Tout le monde, personne n’aurait entendu parlé de cette histoire. Je trouve déplorable toute cette médiatisation autour d’un geste irréfléchi, soit, mais tout de même pas criminel. Je pense à ses enfants dans cette histoire, surtout à son fils aîné qui a plus conscience de ce qui se passe et je suis très désolée pour lui. La fameuse journaliste en question est, quand à moi, une irresponsable qui ne pense pas plus loin que le bout de sa plume. Cette personne n’a aucun respect pour la vie des gens, mais il y a aussi le journal ( son employeur) pas plus brillant, qui participe allègrement à la destruction de plusieurs vies. Cette attitude renforce mon dégoût pour ce de papier.
Quand à Joël Legendre, je sais qu’il a fait une erreur, mais j’aimerais bien voir celui ou celle qui n’a jamais fait d’erreur! De ce fait, je trouve désolante sa décision, même si je la comprends. Je lui souhaite la meilleure des chances pour se reconstruire une vie malgré toute cette merde qui lui tombe dessus. Je suis certaine que lui et sa famille en ressortiront plus forts, c’est ce que je leur souhaite de tout cœur.
Monsieur Legendre a lui-même a rehausser les limites de la perfection que la société attendait de lui. En se mettant sur la ligne de front quant au débat sur le procédé de procréation assistée, à son image publique s’est ajouté le citoyen engagé. Son geste n’a pas aidé sa cause. Avant de vouloir bousculer des valeurs importantes de la société, faudrait penser à respecter certaines autres, le minimum, de la majorité. Quant à l’aspect juridique du procédé qui a permis à la journaliste d’avoir ces informations, Quebecor a de très bons avocats je crois et ils ont sûrement travailler cette semaine-là. Dans une société corrompue à tous les niveaux, celui du municipal surtout ne nous étonne plus. les gens en avaient assez et ils ont pris les grands moyens.
Superbe analyse. Je lit rarement les journaux, trop souvent l’impression de perdre mon temps, mais franchement cette fois-ci, 10 sur 10.
merci.
Il est vrai que lorsque l’on survole l’actualité sans trop se poser de questions, il est plus que possible que l’on condamne M. Legendre. Cependant, la validité des sources d’informations et les faits réels devraient toujours prôner. En consultant rapidement Le Journal de Montréal ou La Presse, on constate tout de suite que les sources sont peu fiables, que les informations sont floues ou ambigues. Je suis ravie de constater que certains journalistes, tel que vous M. Jodoin, ayez un raisonnement critique concernant cette affaire. Il devrait, dans la profession journalistique comme partout ailleurs, un respect du dicton: «Les paroles s’envolent, mais les écrits restent». Le respect de cette devise aurait pu éviter bien des tords inutiles à M. Legendre et ses proches qui, n’oublions pas, devront constamment se défendre et s’expliquer pour combler le silence causer par le mal aise que cette histoire laisse derrière elle.
Enfin un texte intelligent à propos d’une aberration utilisée pour pendre un honnête homme qui a juste un peu perdu la tête.
J’ajoute seulement que j’espère que votre article a remis les pendules à l’heure. Je le souhaite surtout pour le principal intéressé et pour ses enfants, même une telle peine de mort soit quasi impossible à annuler. Je crois, hélas, que le mal est fait.
Tout à fait d’accord avec vos commentaires.
Le JAUNALISME…
Se définit comme suit : Sire le peuple a faim … Qu’on lui jette un canard … Sire le peuple a Re- Faim …Qu’on lui rejette …….Un cadavre !!! C’est le propre du « JAUNALISME » rémunéré que Quebecor Média nous envoie dans la gorge a tous les jours ce qui se traduit par une sinistrose chronique de notre peuple pour ne pas dire populasse qui continue à bien dormir sur ses deux oreilles en restant sur sa faim quelque peu « sinistre ».Très bonne chronique M.Jodoin.
Richard Cote
Je suis tout à fait en accord avec vos propos. J’ai été choqué de lire les commentaires qui mettaient en doute même ses capacités parentales. Je trouve que c’est trop cher payé pour le geste posé. Les dommages collatéraux n’ont certainement pas été évalués ni par le policier, ni par la journaliste; ils ne s’attendaient certainement pas à ce que Joël reçoive une sentence juste et équitable en étant une personnalité publique ? Un geste indécent, un gros manque de jugement certes mais pas criminel en tout cas pas comme je l’entend. Finalement, il n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur, les vautours se sont délectés…en commençant pas la journalise qui voulait quoi au juste, la peau de l’artiste ? Et bien elle l’a eue et celle de toute sa famille, de ses proches, du conjoint,de ses fans et plus encore. Pour le policier, ce n’aurait pas été si grave à mon point de vue, qu’il ferme les yeux et ne donne qu’un avertissement. Il n’y a pas que l’artiste qui ait manqué de jugements et pour la suite, ce n’est que du jugement envers et contre la personne indignée, blessée, humiliée et bafouée dans ses droits. Je lui souhaite ainsi qu’à ses proches beaucoup de courage et de force pour traverser non pas la tempête mais le « Tsunami ».
Enfin un premier article dont la justesse rehausse le niveau socio-culturel du Québec. Car avouons-le, jusqu’à maintenant les écrits sur l’affaire Joël Legendre ont témoigné d’une grande pauvreté intellectuelle. Merci M. Jodoin de faire réfléchir la société québécoise. Puissiez-vous parvenir à éveiller les consciences.
juste un peu perdu la tête, vous dites?
Toute personne publique ne devrait pas manquer de jugement et devrait protéger sa vie privée!
Il a vraiment manqué de jugement, Il n’a pas pensé aux conséquences que cela aurait, sur sa famille sur ses amis et sur sa vie.
Il l’a vraiment cherché!
Quand on est une personne célèbre, on doit être conscient qu’on est constamment à l’affût des journalistes et on doit être une exemple ou un modèle pour la société, je n’ai aucune pitié pour lui! Seulement pour son conjoint, ses enfants qui ne le méritaient pas!
Qu,Il a fat une bêtise je veux bien. Mais est-ce que cela justifie le moindrement la machine à vendre de la chair de vedette qui s’enrichit en créant des vedettes et en les descendant en flammes à coups de scandales ?
Je ne suis pas d’accord, Il est autant public que tous les gens et politiciens de qui on rigole au bye bye,en fait je me demandais si c’est année on vas faire un sketch de lui!!!
Quand on fait des erreurs on doit payer pour, c’est la vie!! alors si ceci peut être l’a coûté sa carrière , tant pire, il aurait dû réfléchir avant de réagir… Un personne publique a plus de responsabilités que n’importe qui, parce qu’il est un modèle pour certains..
Le journalisme jaune passe rarement le test des trois passoires.
http://slideplayer.fr/slide/2512015/
Un homme qui vit à travers les média et s ‘expose comme un exemple exemplaire meurt médiatique!uement par et son comportement. Un personne médiatique n’est par une personne publique. Une personne publique peut avoir une vie privé . On connaît la santé de nos politiciens comme dans la situation de Lucien Bouchard. Je veux rien savoir de sa vie sexuelle ! Mais une personne médiatique expose et sollicite un peu, beaucoup, toujours plus quand sa carrière ne roule pas si bien….Est-ce que vous allez prendre la défense de Michèle Ricahrd ?
Et pourtant les règles de ce tribunal parallèle de l’opinion publique sont fort simples: si ça vend de la copie, ça veut dire que le public approuve et donc que l’accusé est coupable. Les démarches de l’enquête, les éléments de preuve, les libertés fondamentales que vous croyiez acquises: tout ça n’a pas d’importance.
Merci pour cette excellente analyse sociologique qui nous fait prendre conscience de la banalité du vedettariat médiatique. Joel Legendre est ici une victime désignée d’un système qu’il a bien servi. Comment se sortir d’une telle épreuve et retrouver sa dignité humaine, après une telle mesquinerie, un tel manque de respect minimal pour l’individu ? Je lui souhaite beaucoup de courage, car il en aura vraiment besoin. Il se trouvera toujours des juges sur son chemin pour lui rappeler sa faute. Honte à cette journaliste qui ne mérite pas son titre professionnel. Elle savait bien en publiant cela que ce scoop allait détruire la carrière de Legendre, et pire encore, sa personne et son intégrité. Quel que fut la motivation de Legendre dans ce parc publique….Quel mal a-t-il fait ? Qui suis-je pour le juger ? pour paraphraser un certain pape d’origine argentine .
mais c’est le quebec des annees 60.ils y as des choses horribles qui ce passe dans
le monde et les medias quebecois TVA [LOW-CLASS TV en fait le crime du siecle !
Je dirait en premier lieu que j’ai aucun intérêt pour Joel Legendre, ni amour ni haine de ma part, je ne suis pas a la recherche des nouveaux potins ou scandales non plus.
Mais je déplore beaucoup les gens qui le défendent par contre, je suis de ceux qui croit que dans la vie ont est responsable de nos gestes, si ont fait un bon coup on à le droit d’être fier et de recevoir les félicitations des gens autour de nous, mais tout dans la vie est équilibré, si je fait un mauvais coup de doit aussi subir les conséquences de ce ( ou ces ) gestes.
Oui ce qu’il a fait est, dans l’échelle des crimes, très peu grave. Plus insultant que autre chose en fait.
Mais pour ce que je sais de Joel Legendre est qu’il prône les valeurs familiales, en autre choses, il me semblait une personne sincère, terre à terre et tout et de le voir se rabaisser a ce geste, peu grave mais dégradant quand même, soyons franc, me fait douter de la sincérité de ça personne publique, n’oublions pas que ces »Célébrités » doivent tout à leur image, et ici je parle pas apparences physique.
Nous les connaissons que par cette image, et nous les aimons, ou détestons, en grande partie pour cette image projetée sur les magazines et les entrevues, qui voudrait apprécier quelqu’un, de célèbre ou non, qui ont des mauvaises valeurs ou des comportements que nos trouvons dégradant.
Mais étais-ce la première fois ? contraire de la chance du débutant, ou bien ça pris des années avant de se faire, jeu de mots involontaire, les culottes baissées ?
Dans la vie, ce que trop de gens semblent oublier, est qu’ils faut être tenu responsable de nos actions. Nous en sommes les SEULS responsable.
– Ce journalisme justifie sa propre existence par le grand principe darwinien de la survie du plus vulgaire.
– Il y en a des choses que nous mettrions au rebut, si nous n’avions pas peur de voir les autres aller les ramasser.
– Oscar Wilde
En d’autres mots,les voûtes de la ville qui stocke les détails des contraventions de ce genre , même si ces informations sont protégées par des lois associées à nos droits fondamentaux, sont parfois moins sécuritaires que le fond de poubelles
Tout à fait d’accord avec cet article. Désolant de voir tout ce qui s’est écrit sur le Web à ce sujet.
En effet, plusieurs journalistes ont manqués à leur tâche dans le dossier Legendre. Un journaliste est un professionnel qui se doit de VÉRIFIER, SÉLECTIONNER et synthétiser des faits dans le but de les commenter. Bien évidemment, les faits en question se doivent d’être pertinents. Dans le cas de Joel, la question ne se pose même pas! Cette effroyable nouvelle, bien que choquante, n’est d’aucun intérêt, surtout pas venant des plateformes d’informations « sérieuses » tels que le Journal de Montréal et TVA Nouvelle. Par contre, ce qui a de plus choquant que l’ampleur médiatique qu’à pris cette connerie est l’ombre que celle-ci à amené au-dessus d’autres nouvelles d’envergures. Demander au chien à Jacques les grandes lignes du débat de course à la chefferie du PQ et il n’en saura rien. Par contre, il connait TOUS les détails concernant l’écart de conduite de Legendre. Cela m’amène vraiment à me poser des questions sur le travail de certains journalistes. Mais après toutes ces constatations, une question me reste à l’esprit. L’histoire de Joel, qui était passée sous le radar depuis maintenant près de 6 mois, pourquoi les usines à potins de Québecor l’on-t-elle sortie au grand jour la journée même où se tenait le débat du PQ? Peut-être une simple coincidence… Reste à voir avec notre humoriste national PKP.
On l’a compris, Joël Legendre a commis une erreur en pratiquant un acte intime publiquement. Lui aussi, il l’a compris. Il a payé la totalité de la contravention donnée par le policier. Apparemment, ça n’est pas assez comme punition, puisqu’il faut le ridiculiser lui et sa famille publiquement en plus. Les gens raffolent les potins. Ils aiment savoir ce que font leurs vedettes préférées. Il y a une limite à tout ça. Après tout, qu’est-ce que la journaliste a accomplie mis-à-part réussir embarrasser la famille du coupable et à écœurer ceux qui ne se sentent pas concernés par toute l’histoire. D’accord, Joël Legendre s’est permis de faire un geste déplacé dans un parc. Et alors? Il n’y a pas eu mort d’homme. D’une certaine façon, ça démontre la mentalité perverse de la population et des médias. Ce que fait Joël Legendre en privé ne nous concerne aucunement et je pense qu’il serait temps de se concentrer sur des choses plus importantes que la vie de personnes connues.
Il est vrai que l’ampleur qu’occupe l’histoire de Joël Legendre est ridicule, mais je crois qu’en étant une personnalité connue et publique il doit assumer le fait qu’une partie de sa vie ne peut être privée. Malgré le fait que les médias sont beaucoup trop envahisseurs, cette grande attention médiatique fait partie de la vie des célébrités. En revanche, je pense que si Claudia Berthiaume a violé la loi pour avoir accès à des informations confidentielles concernant la contravention de Joël Legendre, elle et les personnes possiblement impliquées dans cette affaire devraient paraître devant la justice, car il faut punir les abus dans l’intrusion de la vie privée des gens. Il faut également considérer que les médias sont contrôlés selon les intérêts des propriétaires qui veulent garder leur statut socioéconomique. Il faut toujours considérer que les médias encouragent les politiques et la publication des nouvelles qui sont en faveur de leurs intérêts politiques et économiques. Les potins représentent un marché très prospère, car l’être humain a toujours été intéressé par les potins. Prenons l’exemple de Facebook, qui est visité quasiment à chaque jour par ses millions d’abonnées dans le simple but de découvrir ce qui se passe dans la vie des autres. Les journaux ont tout simplement saisis l’opportunité d’augmenter leur revenue en utilisant le potin sur Joël Legendre et en l’exagérant, le transformant ainsi en un problème social.
Je suis en accord avec les arguments que vous proposez et je crois que cette histoire a pris des proportions démesurées. En tant que personnalité publique, Joël Legendre a bel et bien manqué de jugement et a nui à sa famille. Par contre, son geste, quand bien même irrespectueux, n’avait rien de violent ou de dangereux. Joël Legendre devra désormais mettre sa carrière en suspens, un traitement que certains artistes ayant été arrêtés pour viols de femme ou pornographie juvénile ont subi. Était-il vraiment nécessaire de ramener cet incident dans les médias? Je ne crois pas. Comme plus tôt mentionné, l’intérêt public de cette histoire est pratiquement nul et les droits fondamentaux de Monsieur Legendre ont été bafoués. Une histoire qui ne pouvait qu’avantager la carrière d’une journaliste et qui n’a aucun avantage pour la collectivité.
Cet article énonce le vrai et majeur problème dans toute cette histoire. Oui, Joël Legendre a commis un acte indécent. Oui, il aurait du songer aux conséquences qui affecteraient ses enfants, sa famille et sa carrière. Oui, quand on est une personnalité publique, on se doit de ne pas franchir certaines limites. Mais est-ce que cet incident devait absolument être révélé au public québécois en entier? Je ne crois pas. C’est ici que la journaliste a franchi la limite des droits et du respect de la personne. Sans pardonner M. Legendre, il est clair que le vrai problème est l’exacerbation causée par les médias. Madame Berthiaume a sauté sur l’occasion pour publier des histoires certes véridiques, mais sans aucune référence ni respect envers cette personnalité publique, qui ne sera définitivement plus apprécié tel qu’auparavant.
Celui qui publie les fautes d’autrui devrait se demander comment il fera pour éviter les suites fâcheuses de ses médisances.
Mencius, 380-289 av. J.-C.
L’article est très bien écrit et exprime bien tout le problème de notre société actuelle par rapport à la vie privée des personnes célèbres. Puisque ces gens apparaissent souvent à la télévision et sur les couvertures de livre (ou sont entendus fréquemment à la radio pour le cas de M. Legendre), ils ne peuvent plus se faire passer pour monsieur/madame Tout-Le-Monde. Ils se doivent d’être parfaits en tout temps car si les médias apprennent quelque chose de négatif à leur sujet, il est fort probable qu’un scandale va éclater. Dans le cas de Joël Legendre, ce qu’il a fait est certes déplacé, mais est-ce que la population se doit absolument de savoir ce qu’il s’est passé? Cet évènement relève de sa vie privée, et comme l’a dit M. Fortin plus haut, la police est sensée garder les détails de cette soirée confidentiels. Il ne faut pas oublier que malgré leur popularité, ces gens tel que Joël Legendre restent des êtres humains; ils ont le droit de faire des erreurs sans que toute la planète ne soit au courant.
Cet article nous mène à réfléchir aux droits et responsabilités de la presse. Où est la limite entre informer/éclairer et commérer/médire/éclabousser? Claudia Berthiaume rapporte les faits, mais il ne faut pas se surprendre si elle prend la peine d’aller creuser une histoire vieille de six mois afin de concocter un scandale. Les journaux doivent se vendre le plus possible et doivent donc, à tout prix, provoquer un effet chez le public. Il faut ainsi toujours porter un regard critique face à ce qui nous est rapporté par les journalistes. Dans le cas de l’incident de Joël Legendre, beaucoup de personnes ont manqué de méfiance car les informations qui se sont retrouvées dans les nouvelles de plusieurs journaux n’ont pas été vérifiées avant que la « justice parallèle » des médias et de la population procède au lynchage public de la vedette. Et même si elles l’avaient été, cette histoire apporte-t-elle vraiment de l’information cruciale à la population québécoise? Je crois que les nouvelles de ce type ne font que nous distraire des évènements beaucoup plus pertinents, ainsi que des enjeux réels auxquels font face les Québécois et la population mondiale.
Cet article nous mène à réfléchir aux droits et aux responsabilités de la presse. Où est la limite entre informer/éclairer et commérer/médire/éclabousser? Claudia Berthiaume rapporte les faits, mais il ne faut pas se surprendre si elle prend la peine d’aller creuser une histoire vieille de six mois afin de concocter un scandale. Les journaux doivent se vendre le plus possible et doivent donc, à tout prix, provoquer un effet chez le public. Il faut ainsi toujours porter un regard critique face à ce qui nous est rapporté par les journalistes. Dans le cas de l’incident de Joël Legendre, beaucoup de personnes ont manqué de méfiance car les informations qui se sont retrouvées dans les nouvelles de plusieurs journaux n’ont pas été vérifiées avant que la « justice parallèle » des médias et de la population procède au lynchage public de la vedette. Et même si elles l’avaient été, cette histoire apporte-t-elle vraiment de l’information cruciale à la population québécoise? Je crois que les nouvelles de ce type ne font que nous distraire des évènements beaucoup plus pertinents, ainsi que des enjeux réels auxquels font face les Québécois et la population mondiale.
Transformer Joël Legendre en victime est une manipulation.
Il a fondé sa carrière et ses ventes sur la fabrication d’une image de père de famille idéalisée. Le public à qui il avait fait croire qu’il passait tous ces après-midi en goûters d’enfants et activités caritatives est moins preneur de ses productions maintenat qu’il sait que sa vie est plus complexe que ce qu’il prétend. C’est son problème à lui, pas ceui du public.
Le public québéquois est tout à fait capable d’appriécier des créateurs hors normes sociales qui s’assument et il le démontre depuis des années de Michel à Tremblay à Xavier Dolan pour ne citer qu’eux…
Maintenant si le public ne veut plus avaler cette image idéalisée de Legendre et achète moins de chansons de Noël cette année, c’est la conséquence de son hypocrisie à lui… Il n’est pas celui qu’il avait fait croire. C’est pas grave en soi, mais il devra faire avec.
Et franchement s’il fait quelques disques de chansons de Noël en moins ce n’est pas une grande perte artistique pour le Québec. Il y a de très nombreux auteurs talenteux qui crèent de vraies oeuvres qui ne rçoivent pas le dixième de l’attention médiatique portée à Legendre… et qui la mériteraient beaucoup plus.
Legendre n’est pas une victime, c’est un habile communicateur qui retombera sur ses pieds… et vivra toujours dans l’aisance.
Oui, moi aussi je suis fatiguée de ces chroniqueurs qui veulent faire de M. Legendre une victime.
« Condamnation à mort » dit M.Jodoin. Alors que Joël Legendre depuis son luxueux appartement se vante sur Facebook de recevoir la Zapette d’or par vote du public (oui ce public québécois si intolérant et borné qui supposément le condamne à mort… selon cet article toujours).
Il y a des sujets qui me font bien plus de peine que l’affaire Legendre, les 800 morts en Méditerrannée ce week-end, condamés à mort pour vrai eux en tentant d’aller chercher du travail en Europe.
Ou tous les condamés à mort Par l’Etat Islamique récemment…
C’est indécent d’utiliser ces mots pour parler d’une affaire aussi superficielle.