Les choix du président
Cinéma

Les choix du président

Le Festival de cinéma pour enfants de Québec arrive à grands pas, mais comment choisir parmi la riche programmation? On a demandé l’aide d’un pro en la matière : le président lui-même!

Robin Plamondon, président du FCEQ, est aussi le directeur général du Clap. En bon cinéphile, et pas seulement parce que c’est son travail, il voit en moyenne entre 200 et 250 films pour enfants par année. Même que dès le lendemain du festival, il commence déjà des visionnements pour l’année suivante! C’est donc l’homme désigné pour parler des films à ne pas rater au festival cette année, entre le 27 février et le 8 mars.

Son premier coup de cœur va à Minuscule : La vallée des fourmis perdues, qui vient tout juste de remporter le César 2015 du meilleur film d’animation. « Il a été présenté au TIFF Kids à Toronto et a été très bien accueilli. C’est un très beau film sans paroles, tourné dans des décors réels. » Robin Plamondon a aussi eu le coup de cœur pour un autre film en nomination aux César, Le chant de la mer. « On le présente en ouverture du festival, c’est une première québécoise. C’est un film très familial, qui plaira aux jeunes par l’image et les blagues d’animation. Les plus grands l’apprécieront aussi, autant les ados que les adultes, pour sa lecture au deuxième degré. En plus, la musique est sublime! »

Et qu’est-ce qui lui plaît dans le cinéma jeunesse, par rapport au cinéma pour adultes? « J’aime la certaine liberté dans le propos, qu’on voit moins dans les films destinés aux adultes. Dans le cinéma pour enfants, on voit beaucoup de films qui prennent des risques, qui s’aventurent dans des zones moins confortables. On le voit aussi dans le cinéma d’adulte, comme le dernier Jodorowski ou Henri Henri, mais ça se trouve plus facilement dans le cinéma jeunesse. C’est sûr qu’il y a des films pour enfants plus commerciaux, mais même là, il y a de bons films plus populaires, comme Dragons par exemple. Et cette année, au festival, on présente Strange Magic, produit par Walt Disney. C’est très différent de ce que ces studios font d’habitude, ils ont pris un risque et c’est très intéressant! »