Ouvrir les horizons
Pour plusieurs, la relâche est un casse-tête pour amuser les enfants. Avec le Festival de cinéma pour enfants de Québec, le seul casse-tête est de faire un choix pour ne rien rater.
Caroline Décoste
Espace Nouvelles / Boutique Voir
Le directeur général du cinéma Le Clap, Robin Plamondon, qui est aussi président du FCEQ, a voulu faire avec le festival la même chose qu’avec Le Clap. « Ça fait plus de 20 ans que je travaille au Clap et on a toujours eu comme mission d’ouvrir les horizons cinématographiques. Quand on a fondé le festival, il y a 4 ans, on avait le même objectif en tête : faire découvrir aux enfants et aux familles d’autres produits culturels, une variété d’œuvres cinématographiques différentes des superproductions. Il faut changer la vision des gens face au cinéma jeunesse, il se fait tellement de choses créatives! »
Le festival, qui aura lieu cette année du 27 février au 8 mars, propose non seulement des projections de courts et de longs métrages issus de 16 pays, mais aussi bon nombre d’activités en lien avec le cinéma. « Avec le festival, on veut que les jeunes puissent comprendre les dessous du cinéma. On a créé des ateliers pour leur faire vivre les étapes d’un tournage, que ce soit en prise de vue réelle ou d’animation. On a donné des ateliers de 3D, de speed painting, de bruitage et, cette année, on innove avec un atelier d’effets spéciaux. »
Le président désire aussi faire de la place aux jeunes et les encourager à créer. « Avec le projet pilote Raconte-moi une histoire, on a proposé aux écoles de faire écrire des films aux enfants afin de les initier aux principes de base de la scénarisation. Le scénario gagnant a été tourné en court métrage et sera montré pendant le festival. » De plus, le festival propose aux cinéphiles de 8 à 17 ans de jouer aux jurés!
L’objectif du FCEQ est de devenir un incontournable familial et une référence en cinéma d’auteur jeunesse. Entre la première et la dernière édition, la participation a doublé, passant de 5 000 personnes à 10 000, ce dont Robin Plamondon est très heureux. « On prouve encore cette année, avec la programmation unique, l’importance et la notoriété du festival, car on apporte sur le marché des films qui ne seraient pas présentés autrement, qui ne seront pas projetés ailleurs qu’au FCEQ! »