Un seul lien, aujourd’hui, dans l’actualité. Un article trouvé sur le site de La Presse à propos de Mario Beaulieu, président de la SSJB et du Mouvement Québec Français dont je vous parlais la semaine dernière.
Je vous laisse aller le lire… Ça vaut le détour.
J’en retiens quelques extraits…
«Le président de l’organisme, Mario Beaulieu, estime que la charte (communément appelée loi 101) a subi trop de modifications qui l’ont affaiblie, ce qui a permis l’anglicisation croissante de l’environnement québécois jusqu’en dehors de l’île de Montréal, ce qui démontre l’urgence d’agir, selon lui.
(…)
Toutes les plaintes qui ont été montrées aux journalistes, photos à l’appui, visaient cependant des raisons sociales ou des églises anglophones.
Or, les organismes religieux ont toujours bénéficié d’une exemption, notamment pour les panneaux qui annoncent la dénomination d’une église, comme «United Church».
M. Beaulieu s’est quand même aventuré sur ce terrain glissant, indiquant que rien n’empêche une église anglophone d’afficher aussi en français
Quant aux plaintes touchant des raisons sociales, les photos montraient non seulement les habituels Canadian Tire et autres Pizza Hut, mais aussi plusieurs IGA, Bentley et Reitmans, qui ne sont pas des mots anglais mais bien des noms propres ou des initiales sans signification particulière.»
Euh… Bon… Allons-y calmement si vous le voulez bien.
J’ai un peu sursauté en lisant l’exemple de IGA… En effet, IGA signifie Independent Grocers Alliance. Un acronyme anglophone passé dans les usages.
Voilà une urgence. Il faut agir rapidement! Vivement des lois et des débats afin que nous ne puissions plus dire que nous allons chez IGA. J’ai d’ailleurs une suggestion. Pourquoi ne pas parler des Grossistes Alliés et Indépendants?
– Chérie, peux-tu passer chez GAI acheter un pain tranché en revenant du boulot?
N’allez pas croire que je suis contre surtout! Mais je m’étonne qu’il puisse s’agir d’une urgence.
Et n’allez pas dire que je suis nul en anglais. Je le sais!
Pour Reitman, Bentley et tous les noms propres, j’avoue que je n’y avais pas pensé non plus!
Pour la culture de Mario Beaulieu, Sarah Reitman et son mari Herman Reitman, fondateurs des magasins Reitmans, étaient des Montréalais d’origine… Roumaine. Ils ont sans doute peu à voir avec le complot canadien qu’il qualifie, avec d’autres, de « génocide culturel » depuis quelques années…
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Les noms comme Ford, Suzuki, Honda et tous les autres devraient aussi être vites francisés! Il y a péril en la demeure! Je veux une voiture Tremblay, un moteur de bateau Gauthier et une moto Lefebvre!
J’aimerais dire à Mario Beaulieu que dans le fin fond de mon ADN culturel, dans ma québécitude ancrée profondément dans mes souvenirs d’enfance et dans ceux de mon père, il y a l’argent Canadian Tire.
Je ne suis pas du tout prêt à renier mon patrimoine culturel pour obtenir, dans l’avenir, de l’argent du «Pneu Canadien»!
M’enfin! Vous rigolez là, hein?
J’imagine déjà les scouts qui cognent à ma porte au printemps.
– Bonjour Monsieur, on ramasse de l’argent pour notre camp d’été. On accepte même l’argent du pneu canadien.
– Le pneu canadien, c’est sur la navette spatiale ça?
Si je peux me permettre, vous allez où là? Vous avez convoqué une conférence de presse pour ce genre de sornettes? Et vous avez pris part à l’actualité en parlant d’urgence?
Et vous êtes sérieux?
Vous me sciez.
/
Je vous ai vu venir. Vous allez me dire que La Presse est tendancieuse, faisant elle-même partie d’un vaste complot. Possible. Mais ce que qui est certain, c’est que si c’est vrai, votre stratégie de communication est encore plus nulle qu’elle n’en a l’air. Quand on sait qu’un adversaire nous attend avec une masse, on porte un casque, et des gants.
/
Défenseurs de la langue française, francophiles, amis et collègues qui défendez et faites rayonner la culture québécoise, sachez-le: Alors que vous vous tuez au quotidien pour exposer au grand jour toute l’intelligence dont nous sommes capables, quelques drôles reviendront sans cesse pour faire la promotion d’une profonde connerie. Vertige garanti!
Il est peut-être là, au fond, l’essentiel du combat pour la langue française. Il consiste à arracher des mains de ces joyeux drilles le monopole du nous dont ils se font les gardiens autoproclamés. S’il y a quelque chose d’urgent dans ce dossier, c’est bien ça! Affirmer que nous ne sommes pas tous cons.
/
Comprenons-nous bien. Est-ce que la promotion du français et l’instauration de politiques linguistiques sont légitimes et nécessaires? Oui. Faut-il prendre part collectivement à l’essor de la culture québécoise? Je le crois. Est-ce que la francisation des marques de commerce, qui plus est lorsqu’il s’agit de noms propres -notamment ceux de concitoyens depuis des générations- est une priorité? Non. Et ce ne le sera pas dans 100 ans ni dans 500 ans. Jamais.
L’enjeu fondamental relié à la langue est de partager un trésor collectif afin de créer un lien social, pas d’inventer des divisions à partir de pacotilles esthétiques fondées sur des caprices. Lorsqu’il s’agit de converser entre nous, au plus vite, les mots sur les pancartes ne sont pas une priorité.
Or, l’urgence en ce moment est justement de créer des lieux de rencontre et des conversations avec nos concitoyens anglophones et allophones. Se balader avec un ruban à mesurer dans l’ouest de Montréal ou militer pour ajouter «pizzeria» avant ou après «Pizza Hut» est une perte de temps absolue! C’est de la comédie pure et simple. J’ai même peine à croire que des gens sains d’esprit puissent y avoir pensé par les temps qui courent!
Mais qui, au monde, a envie d’aller faire une balade et discuter tranquillement avec un drôle de type qui mesure la grosseur des lettres sur les panneaux? Il pourrait bien parler plutonien, le problème ne serait pas là… Ce serait un con quand même.
Il faudra dire un jour à Mario Beaulieu et ses acolytes qu’une fourchette et un couteau à steak ne sont pas les bons outils pour cueillir les fleurs.
[Je me souviens avoir lu. Mais je ne sais plus qui. Ou encore où. Quant à citer avec précision quoi… Bref, on précisera donc mon propos, s’il est aimable.]
Pierre Thibault, donc. Dans le défunt concurrent Ici, il y a peut-être quinze ans à l’occasion de ce « débat » qui est notre nouvelle empoignade sur la couleur de la margarine, rappelait que dans les années soixante-dix, le propriétaire du magasin WAREHOUSE sur St-Laurent s’était vu contraint de franciser le nom de son commerce et que pendant un certain temps, celui-ci s’est vu affublé d’une enseigne qui disait quelque chose comme OUÈREHASSE…
Allez sieur Simon, allez! Dites que les idées du Mario Beaulieu vous sont maintenant beaucoup plus sympathiques…
d’accord, il n’est pas urgent de changer le nom du magasin, mais le pneu canadien, je trouve que ca sonne plutot bien, malgré ta mise en scène simon.
Moi j’irais pour le Rubber Canadien
moi j’angliciserais encore plus…je mettrais « Canadian Tired »…la SSJB serait sûrement d’accord…
M. Jodoin,
vous êtes pathétique. Avez-vous au moins tenté de voir ce ces gens demandent??? Ils ne veulent pas changer Canadian Tire par Pneu Canadien, mais veulent un générique en français!!! Donc, que les autres multinationales fassent comme Second Cup, et rajoutent à leur marque de commerce qqchose du genre « Les cafés Second Cup », comme la Loi 101 l’exige!
C’est trop demandé? C’est xénophobe, ringard et radical de vouloir une mondialisation qui respecte la diversité? Si vous aimez que toutes ces compagnies étrangères polluent le visuel du Québec sans se soucier de la culture où ils s’installent c’est votre choix.
Mais S.V.P, épargnez-nous de commentaires du genre qui manquent cruellement de rigueur intellectuelle. Vous vous acharnez tellement sur ce sujet et sur les mêmes personnes que vous faites des erreurs digne d’un novice frustré…
M. Jodoin,
Avez-vous au moins tenté de voir ce que ces gens demandent??? Ils ne veulent pas changer Canadian Tire par Pneu Canadien, mais veulent un générique en français!!! Donc, que les autres multinationales fassent comme Second Cup, et rajoutent à leur marque de commerce qqchose du genre « Les cafés Second Cup », comme la Loi 101 l’exige!
C’est trop demandé? C’est xénophobe, ringard et radical de vouloir une mondialisation qui respecte la diversité? Si vous aimez que toutes ces compagnies étrangères polluent le visuel du Québec sans se soucier de la culture où ils s’installent c’est votre choix.
Mais S.V.P, épargnez-nous de commentaires du genre qui manquent cruellement de rigueur intellectuelle. Vous vous acharnez tellement sur ce sujet et sur les mêmes personnes que vous faites des erreurs digne d’un vrai novice…
Hum,
En effet.
Je n’avais pas pensé à l’urgence d’ajouter « objets en tous genres et pour tout le monde » avant Canadian Tire.
Merci de me rappeler cette nécessité.
Cela dit, vous êtes la seule ici à parler de xénophobie.
Au plaisir!
S.
Si les gens sont si dérangés par des raison sociales anglophones, ils n’ont qu’à ne pas dépenser leur argent dans ce commerce. Si le commerce continue à être capable de faire un profit, ça doit être parce que la majorité des gens se foutent éperdument de l’origine linguistique de la raison sociale.
Je ne vois donc pas pourquoi on devrait, par le biais d’une loi liberticide, faire plier ces commerces aux désirs d’une infime minorité qui s’offensent de voir « Canadian Tire » ou « Second Cup » sur une enseigne.
M Jodoin,
le point est que vous faisiez fausse route dans votre article et avez avancé des propos sans avoir bien lu et compris l’objectif du dépôt des plaintes.
Les magasins Canadian Tire p-e?
(0) Theme genocide:
« le complot canadien qu’il qualifie, avec d’autres, de « génocide culturel » depuis quelques années… »
Remettez vous en question au niveau factuel ?
« Pendant plus d’un siècle et jusque dans les années soixante, toutes les provinces canadiennes à majorité anglophone ont adopté ou maintenu des lois interdisant l’enseignement en français dans les écoles publiques ». »
Ensuite en quoi c’est pas un genocide culturel ?
Je suis curieux ?
—-
(1) Theme les sophismes :
(a)
Tout d’abord quelqu’un la releve.
« vous êtes pathétique. Avez-vous au moins tenté de voir ce ces gens demandent??? »
L’homme de paille : plutot que de faire un texte sur ce qui est demande on fait un texte sur une eventuelle traduction litterale et innoncente …
(b)
Autre sophisme … celui de l’urgence …
« Voilà une urgence. Il faut agir rapidement! Vivement des lois et des débats afin que nous ne puissions plus dire que nous allons chez IGA. »
Il suffit de declarer un sujet comme non urgent pour ensuite dire qu’on doit pas s’en preocuper. Comme si un etat gerait pas x,y,z affaire.
Dans le fond c’est quoi le propos qu’on devrait pas s’importer du visage francais, que le visage francais n’a pas de lien avec la question de la langue ?
—
(2)
Theme en francais ca l’air ringard :
Ensuite sur les raisons sociale je vais revenir meme si c’est pas la demande.
« moi j’angliciserais encore plus…je mettrais « Canadian Tired »…la SSJB serait sûrement d’accord… »
« Je ne suis pas du tout prêt à renier mon patrimoine culturel pour obtenir, dans l’avenir, de l’argent du «Pneu Canadien»! »
« Je veux une voiture Tremblay, un moteur de bateau Gauthier et une moto Lefebvre! »
(a)
Dans le fond … ca traduit un peu l’etat des lieux quand a l’etat de la langue francaise au Quebec.
On est dans un media avec la pretention de discuter aussi le culturel, avec des gens supposes avoir la passion de la langue et dans le fond on evoque l’impossibilite de traduire des raisons sociales ?
Moi c’est ca qui m’inquiete le plus, on peut par choix decider de pas le faire ( il y a des raisons commerciales et d’affaire a cela ) mais decreter que c’est pas possible de le faire car en francais ca fait ringard moi je trouve ca inquietant.
Pour moi c’est du meme ordre que ces jeunes etudiants en creation au cegep qui en entrevue l’annee derniere avaient evoquer que c’etait mieux de composer des chansons en anglais car cette langue est plus adaptee.
(b)
Dans l’affirmation il y a meme plus … on semble faire un lien entre ne pas acheter un produit et le nom en francais.
En quoi voiture Tremblay ou bateau Gauthier c’est plus epais que Honda ? et dans le fond de plus mauvaise voiture ou bateau ?
Dans le fond ca traduit pas une certaine idee du Quebec en plus.
—
(3)
Theme manque d’imagination:
Sur le fond …
Je peux comprendre qu’une entreprise soit frileuse au niveau de la marque de commerce.
Par contre et c’est la que je trouve que ca manque d’ampleur intellectuelle …
la realite c’est qu’il n’y a aucun obstacle au niveau de la langue francaise elle meme a ce que meme Canadian Tire modifie et que ca s’implante.
Ceux qui evoquent des obstacle au niveau de la langue a mon sens sont soit paresseux, de mauvaise foi ou manque d’imagination.
En etant creatif …
On oublierait une traduction literale parfois juste innoncente.
Il y en a pourtant des exemples « Bureau en gros » …
—
(4)
Theme : Manque d’ambition.
Si on veut parler $$ … et de pourquoi ou pourquoi pas le faire au niveau commercial … le visage francais de montreal.
Plusieurs parle au niveau des entreprises que ca decouragerait les entreprises de ceci ou cela mais ca c’est un aspect des choses.
Pour le Quebec au niveau du tourisme moi il me semble que le visage francais devrait etre un gros gros plus. Quand t’es le seul etat francophone d’amerique il me semble que ca serait la dessus que je miserais pas etre une copie de tous les autres.
Avec un peu d’ambition le caractere francais de montreal devrait etre sa marque de commerce …
Le visage d’une ville et d’un etat meme ca a une valeur economique.
Monsieur Jodoin ! Nous savons que vous n’ employez pas les mots » racisme » et » xénophobie » mais vos » contorsions » pour en parler quand même sont remarquables !
Je pense qu’on devrait remplacer »Canadian Tire » par »Québec Pneu »…
Histoire à décanadienniser le Québec un peu plus… Ca serait important aussi de ne pas pousser la traduction à »Pneus Québecois » car on pourrait en oublier l’origine et l’effet »tiens, on les eu les maudits », si cher à certains, serait perdu…
Je rigole ici, mais c’est pas drôle dans le fond…
lol Simon… tu es un Québécois brillant.
J’aimerais revenir sur l’histoire du genocide culturel que vous evoquez, je vois bien que vous voulez commenter davantage.
« Ils ont sans doute peu à voir avec le complot canadien qu’il qualifie, avec d’autres, de « génocide culturel » depuis quelques années… »
Etes vous en desaccord avec ces elements factuels ?
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cnd_antifranco.htm
Ile du prince edouard
« 1876 la province de l’Île-du-Prince-Édouard aurait adopté une Official Language Act («Loi sur la langue officielle»). Celle-ci aurait fait de l’anglais la seule langue des registres, de la publication des journaux et lois de la Législature, ainsi que dans les tribunaux. »
La nouvelle ecosse
« Déjà, en 1864, la Nouvelle-Écosse avait adopté une loi sur les écoles publiques, l’Education Act, dite loi Tupper, qui faisait de l’anglais la seule langue d’enseignement. »
Ontario
« Quant à la province de l’Ontario, elle se rendit célèbre par son Règlement 17 qui interdisait l’enseignement en français au-delà des deux premières années du niveau primaire dans les écoles de la province. »
Manitoba
« 1890 avec l’adoption de la fameuse Official Language Act (ou Loi sur la langue officielle), qui fit de l’anglais la seule langue des registres, des procès-verbaux et des lois du gouvernement manitobain. L’anglais devenait aussi la seule langue permise dans toutes les activités judiciaires. »
Alberta
« La loi scolaire de l’Alberta, l’Alberta School Act adoptée en 1905, imposa l’anglais comme seule langue d’enseignement, tout en autorisant un certain usage du français dans les classes primaires. »
Saskatchewan
« En 1929, une troisième loi de la Saskatchewan abolissait encore le français dans les écoles; cette loi reprenait et explicitait celle de 1918. En 1931, une modification à la Loi scolaire imposait l’anglais comme unique langue d’enseignement dans les écoles publiques de la province. Le français étant interdit durant les heures normales de classes, mais il était permis d’offrir des cours de français après la classe. »
Territoire du Nord Ouest
» Une ordonnance de 1892 fit de l’anglais la seule langue possible dans les écoles et les tribunaux. »
Bon ca ferait une tres bonne minute du patrimoine vous trouvez pas ?
Mario »Nice place » Beaulieu et la SSJB semble être un lobby comme les autres. Je tiens quand même à féliciter Xavier Dolan pour son prix pour »Laurence de toute facon » bientot en vente chez MurMart.
Theme : Meme argument a l’infini …
« Ca serait important aussi de ne pas pousser la traduction à « Pneus Québecois » »
« tu es un Québécois brillant »
« « Laurence de toute facon » bientot en vente chez MurMart. »
wow le meme argument repete a l’infini … Bravo …
Je pensais qu’on etait dans un journal culturel avec du monde avec un peu plus d’inspiration et d’imagination que cela. Avec un peu plus de respect pour une demarche creatrice et qu’on irait au dela de la traduction litterale.Il me semble que des createurs c’est ca qu’ils feraient.
Dans le fond c’est quoi le point de tout ces commentaires que le francais est insuffisant pour exprimer certaines idees ?
Dans le fond il suffit d’avoir de l’imgaination et de l’audace …
—
Theme : La mediocrite
Pour moi la mediocrite c’est ceux qui voit comme une tache impossible d’exprimer en francais certaines idees ou raisons sociales, alors que la langue francaise ne comporte pas de tels obstacles.
Je dirais en terminant que c’est pas avec ce genre de gens sans imagination que tu te rends sur la lune, que tu fais de nouvelles decouvertes, …
Et j’aurais tendance a me dire que c’est pas ce genre de gens que je voudrais pour discuter langue, art et culture.
De l’imagination? Ca en a pris pas mal d’imagination à l’apparition de la loi 101 de tenter de tout traduire en francais alors que bon nombre de mot anglo sont très souvent d’origine francaise. Traduire »Stop » par »Arrêt » ou encore »toast » par »rotie » alors que le mot francais est »tartine » et existait bien avant la loi 101, c’est devenu risible.
Oui, on en a suffisament d’imagination au Québec tellement que ce n’est plus la lune mais Mars la prochaine destination.
La culture et l’identité c’est ce qu’il y a de solide dans l’ADN d’un individu. Mettre une date d’expiration sur notre langue c’est abdsurde. Notre culture n’est pas »probiotique ».
Si la tendance actuelle se maintient, c-à-d l’étalement urbain avec sa fuite vers les banlieues de 20 000 jeunes francophones par année et leur remplacement par autant sinon plus d’immigrants fraîchement descendus de partout, le visage francophone de Montréal sera celui d’un village potemkin. On aura l’obligation d’afficher mais la langue commune sera quoi au juste si les francophones quittent en si grand nombre ? Avec qui les immigrants pourront-ils vivre en français ?
Que proposent les nationalistes pour freiner cet exode ? Rien, car le 450 est le château fort du PQ qui est très à l’écoute du lobby du bungalow pas cher. On aime mieux forcer la francisation des petits commerces familiaux, franciser les raisons sociales des multinationales et se plaindre qu’il y a trop de langue maternelle non française à Montréal. C’est pitoyable comme effort et comme réflexe de défense sans issu et rétrograde.
On nous cite tous les mauvais coups du passé faits par les Anglais dominateurs sur les Français , c’est vrai et c’est triste mais quelle conclusion l’auteur voudrait-il en tirer ? Que nous devrions agir comme eux l’ont déjà fait ? Pauvre Ian, il ne reste qu’à peine 8 % d’anglos au Québec, eux qui ont déjà formé presque 20 % de la population autrefois. Il fut un temps ou la ville de Montréal était majoritairement peuplée par des anglophones. Pour ces gens, le français est toujours sur le point de disparaître peu importe parce que c’est leur tout dernier argument pour l’indépendance, sauver le français d’une disparition certaine au sein du Canada.
Moi je crois que toutes ces mesures proposées par les Mario Beaulieu de ce monde n’ont effet que sur les nationalistes bien pensants qui croient qu’une action gouvernementale musclée, peu importe son efficacité, son coût ou ses effets non prévus, envoie un message psychologique de dominateurs vs dominés qui les consolent mais qui n’avancent en rien la cause du français. C’est ce que je trouve de si triste.
Mon nom est Jacques and I speak English…Yoopeee!!!!!!!
Tu m,as pas eu Pauline.