Comme on avait été sage et qu’on n’avait pas trop abusé la vieille, on arriva au Parc Jean Drapeau frais et dispo, et fin prêts à recevoir dans les tympans du décibel bien métallique jusqu’à plus soif lors de ce premier et fort ensoleillé jour d’Heavy Montreal. Passé les problèmes techniques de l’accueil reliés aux bracelets (munis de puces électroniques) donnant accès au site, on dût malheureusement manquer Eagle Tears afin d’aller chercher notre accréditation photo, afin d’avoir accès aux multiples pits à photographes (4 scènes cette année).
Afin de pouvoir avoir de jolis clichés pour vous de la sensation web Babymetal (car on déteste ce genre de produits formatés pour des clicks), on se dépêcha d’aller se positionner à l’avant-scène, où on ne put endurer plus de deux de leurs pièces ultra-sucrées (on a normalement droit à trois chansons dans le pit).
Marrant phénomène, on vous l’accorde, bien qu’on n’entendra vraisemblablement plus parler d’eux/elles dans quelques mois.
Reste que ce trio d’ados japonaises font des photos superbes, même si leur J-pop peut irriter plus d’un festivalier lorsque superposé au métal bien brutal livré par son backing-band bien maquillé. Passons.
Ensuite, on aller du côté des petits scènes pour attraper Mass Hysteria (la dernière fois, c’était probablement au Polliwog), pour rapidement réaliser que leur nü metal avait plutôt mal vieilli (et pas du tout évolué depuis). Next.
On entendit quelques mesures du thrash metal de la vieille école de cers chers Overkill en passant à la tente VIP (où médias, invités et artistes peuvent trinquer et bouffer à peu de frais – or, ces derniers ont tout à volonté dans l’espace qui leur est réservé) se prendre ramasser une bière pas chère avant de retourner à la scène de l’Apocalypse (l’une des petites) revoir nos chers Municipal Waste.
Quel groupe. Bien qu’ils ne réinventent en rien la roue (leur new school crossover thrash est à mi-chemin entre Nuclear Assault et D.R.I. – non, on n’est pas encore remis de l’Annulation de ces derniers…), on ne peut nier qu’ils sont d’une efficacité redoutable.
Du métal pour les vrais de vrais.
En particulier en concert, où l’énergie brute côté d’innombrables riffs incisif, rythmes hyperactifs et un vocal au vitriol (!).
Yessir madame, la bande à Ryan Waste (guitare), « Land » Phil Hall (basse, voix), Dave Witte (batterie) et Tony Foresta (le plus intense, marrant et cool leader vu hier) nous en a foutu toute une. Sérieux, leur performance fut la plus intense de toute la journée.
Et que dire de Foresta (sympathique bonhomme qu’on n’a pas arrêté de croiser toute la journée) qui, entre deux tounes, déconnait abondamment dans le micro, incitant ses fans à faire du tree-diving (comme des chimpanzés, yeah!), avant de les sommer, avant la fortiche Wrong Answer de partir deux circle-pit autour des deux arbres situés près de la scène… drôlement magique!
Klimbo et votre scribe ont dû manquer la performance apparemment sympathique (quoiqu’amateur) d’Unlocking the Truth, alors qu’on attendait en vain de pouvoir interviewer les gars d’Anthrax, qui ont finalement décidé d’annuler TOUTES leurs entrevues. Tant pis, on alla ensuite voir Whores. qui ont soufflé les spectateurs de la scène de la Forêt.
Un son à la Rage Against the Machine avec un trip (en particulier au niveau vocal) assez près de celui de l’Helmet d’antan, ça rend heureux. Solide.
On a trouvé beaucoup trop gentil le son des Dropkicks Murphys, et ce, même s’ils nous ont offert un cool cover de TNT d’AC/DC, en attendant Voïvod devant la scène voisine. La bande à Denis « Snake » Bélanger (qui fêtait ses 50 balais ce soir-là) étrennait leur nouveau bassiste Dominic « Rocky » Laroche, qui s’est fort bien défendu.
Fidèle à leur habitude, le groupe de Michel « Away » Langevin a livré la marchandise, en jouant tous les classiques (incluant évidemment Tribal Convictions et Astronomy Domine), honorant la mémoire du regretté Denis « Piggy » D’Amour (1982-2005).
Toujours aussi impressionnant ce maitre ès six-cordes Daniel « Chewy » Mongrain.
Que dire d’Anthrax, sinon qu’ils n’ont pas volé leur place dans le Big 4 du thrash (avec Metallica, Slayer et Megadeth). Évidemment, on eut droit à une bonne prestation du combo New-Yorkais, qui ont joué plusieurs classiques (Caught in a Mosh, I Am the Law, Among the Living, Got the Time…) ainsi que plusieurs titres de leur plus récent, Worship Music.
Oh yeah.
Même si Joey Belladonna a pris un peu trop de place (mais c’était quoi c’est histoire de faire le bacon sur la passerelle, hein?), la bande à Frank Bello (basse), Charlie Benante (batterie), Scott Ian (guitare, voix) et la recrue Jonathan Donais (efficace mais très discret – tellement que Belladonna alla le taquiner pour le déniaiser plus d’une fois durant le concert) a assuré, comme d’habitude.
Tous les métalleux qui se respectent on une relation d’amour-haine envers Metallica, après la « trahison » du groupe au tournant des années 90 avec l’album éponyme, aux penchants commerciaux assumés. Cependant, hier soir, avec ce concert « by request » (où les fans votaient pour leur chanson préféré), ils en ont soufflé plus d’un. Qui plus est, ils ont du coup confirmé leur statut de plus grand groupe metal de l’histoire, rien de moins. Un setlist (presque sans faille), où d’emblée on nous balançant un trio de tounes de feu (Blackened, Master of Puppets, Ride the Lightning), suivi d’innombrables et indémodables titres tirés des 4 premiers du groupe (ainsi que tout plein du Black Album… pas le choix), durant leur concert fleuve de 2h30. MERCI les gars, vraiment fort!
JOUR 2, ON EST PRÊT. \m/
PHOTOS : KRISTOF G.
—bien qu’on n’entendra vraisemblablement plus parler d’eux/elles dans quelques mois—-
Nous pouvons voir ici que l’auteur ici ne connait rien au sujet du phénomène BABYMETAL et de ce qu’elle est entrain de créer… Le groupe existe depuis 4 ans et ne fait que grossir depuis ce temps. C’est filles, si Amuse Inc et Kobametal- tirent les bonne ficelles vont aller au sommet du stardom international. L,auteur ne devait surtout pas être au courant que ces filles ont même ouvert pour Lady gaga et font salle comble partout ou elles passent.
Gros talk shit sur BABYMETAL, informe toi sur les musiciens avant de dire nimporte quoi.
On se calme le ponpon, les filles. Que Babymetal ait ouvert pour Lady Gaga (et du coup qu’il se retrouve sur le line up du Heavy Montreal 2014) ne prouve qu’une chose : que le groupe est présentement populaire. C’est un phénomène. That’s it. Tirer des ficelles pour jouer partout, tant mieux pour eux/elles (et pour vous, du coup). Reste que tant qu’à ça, moi je préfère personnellement les gimmick shock rock à la Ghost, dans le registre ‘spectaculaire / original’. Vous avez le droit d’aimer la J-pop métallisée (y’en avait beaucoup des comme vous sur le site — tant mieux), et on est des légions à trouver ça ridicule et/ou insupportable. Si c’est pertinent ou même interessant musicalement, pas convaincu. Anyway, doit-on vraiment rapeller qu’une critique, c’est subjectif, étant donné que tous les goûts sont dans la nature.
N’en déplaise à LadyGaga, Babymetal sera aussi pertinent à l’histoire du Métal que Jordy l’a été à celui du Hardcore Français. Whores., voilà un nom à retenir.
L’histoire du Bacon sur la scène à Anthrax 🙂 Le chanteur l’a dit par la suite, y’avais une méchante crampe! Je l’ai trouvé bien drôle.
POur moi le vrai métal est composé de guitarists, bassist, drum pis chanteur, du bon bite de malade, des rifes de fou pis ben de la distorssion!!! La cohégraphie c pour le pop comme Spice Girls…pour moi Baby Metal sa n’embarque pas dans le l’histoire du métal, j’appel ça moi du pop-métal sté….remarque si on enlève les filles pis qu’on garde le reste du band, sa serait encore meilleur pcq honnêtement, leur bite est écoeurant MAis les filles….sa fait weird!! Vive les bon vieux band comme Slayer, Anthrax, METALICA, IRoN Medden avec les cheveux long, t-shirt pis des jeans troué!!
Ben d’accord. Sauf que SVP écrit BEAT au lieu de BITE, car ça n’a VRAIMENT pas le même signification.
Hahah les gars leur bite est écœurant ça fait ma soirée…!