Nos pires jeux de mots : 25 ans de Voir

Messie beaucoup

Après un fort éclairant récapitulatif de l’histoire du célèbre oratorio de Händel, le 11 décembre 1986, Carol Bergeron félicite Charles Dutoit de revenir aux sources du Messiedans une présentation plus modeste que celles offertes à d’autres époques affectées par une fièvre de « gigantisme ».

Chouchou de Bruxelles

Le 28 novembre 1991, le journaliste Félix Légaré dit grand bien de la formation Sttellla, elle-même férue de calembours, la qualifiant de « chose la plus originale que nous ait envoyée la Belgique depuis les choux de Bruxelles« .

Peter pantoute

Qualifiant, dans sa critique parue le 12 décembre 1991, de « grosse machine qui tourne à vide » Hook de Steven Spielberg, où le « sobre » Robin Williams campe Peter Pan adulte, Éric Fourlantyn’a certes pas apprécié le sort réservé au héros de J.M. Barrie.

Le Chinois thaï sa place

Ainsi était titré l’article consacré par Lucie Ménard, le 13 février 1992, au nouveau resto Le Chinois, avenue Laurier, qui venait alors d’ouvrir ses portes. Il les a d’ailleurs fermées depuis, ses propriétaires ayant choisi, épuisés, de lancer la ser-viet.

Kafka fait là?

À lire ce titre, on croirait que Georges Privet n’a pas du tout aimé le deuxième film de Steven Soderbergh, l' »inégal, inégalement mené » Kafka. Publiée le 19 mars 1992, il s’agit pourtant d’une captivante entrevue avec le réalisateur à propos de ce thriller qui « mêle la comédie policière et le film d’horreur, l’oeuvre de Kafka et la vie de l’auteur« .

Délearant

Le 6 mai 1992, Marie Labrecque titre « Délearant » sa critique du Roi Lear présenté au TNM. Le metteur en scène Jean Asselin « ajoute à la pièce une touche futuriste à la manière d’un space opera métaphysique« , explique-t-elle. Agacée par cette rencontre improbable entre Shakespeare et George Lucas, la journaliste n’a visiblement pas apprécié le dérapage du grand classique.