25 ans de Voir : Nos pires jeux de mots

Le patriote tique

Ne croyez pas que le titre de cette critique de Born on the Fourth of July d’Oliver Stone, inspiré de la vie du vétéran du Vietnam Ron Kovic, que signait Éric Fourlanty le 11 janvier 1990, signifie qu’il n’a pas aimé le film. Au contraire, le critique y saluait ce film « puissant, émouvant et ambigu » de même que le jeu de Tom Cruise: « le beau gosse de Risky Business est devenu un acteur« .

Du film à retordre

À lire ce qu’écrivait Geneviève Picard le 19 mars 1992, loin de nous l’idée de sortir des boules à mites Masala de Srinivas Krishna: « le scénario de Masala fait songer à ces tissus indiens aux motifs originaux et merveilleusement colorés, dont les bords s’effrangent parce qu’on n’en a pas arrêté le fil« .

Rita Vinaigrette

Le 1er juin 1989, Laurent Saulnier parle avec enthousiasme de la formation Too Many Cooks et de son « joli hit en puissance« , Rita, une « petite ritournelle indélogeable une fois qu’elle a trouvé sa place dans le coin supérieur de l’hémisphère gauche de votre cerveau« . Il rappelle que la chanson a d’abord été jouée dans le métro de Montréal. Quant au groupe, qu’il juge « prometteur« , Saulnier rappelle que « trop de cuisiniers ne gâchent pas nécessairement la sauce« …

Dansons zoo contre zoo

Dans un spécial « Été frais » publié le 15 juin 1989, le journaliste Stéphane Trudel encourage les Montréalais à aller visiter un des deux zoos de la région, prétextant qu' »observer les moeurs des animaux peut nous apprendre beaucoup à nous autres, qui sommes parfois bien bêtes« . Les zoos de Granby et Angrignon s’étant unis pour éduquer les gens sur les problèmes d’extinction des espèces, le journaliste les fait valser côte à côte.

Folk: l’or

Impressionné par l’immense succès que connaît Melissa Etheridge à Montréal, Laurent Saulnier écrit le 22 juin 1989 qu’on « aime ses chansons bien bâties avec des riffs implacables« . Il s’étonne que « ce folk (pour la présence de la guitare acoustique) – rock (pour les rythmes, les arrangements) qui a fait la joie des années 1970 émerge comme point fort de cette fin de décennie« . Le genre a la cote, Etheridge en est la preuve!

Fait ce que doigt

Félix Légaré

aura ce jeu de mots le 21 septembre 1989, alors que Robert Charlebois, après avoir subi plusieurs critiques, lance un nouveau spectacle, Dense, où il parle d’environnement. Un peu amer, le chanteur lance: « Que ceux qui sont pas capables de me suivre mangent de la marde!« , accompagné d’un bras d’honneur qu’il exhibe fièrement sur la photo.