Nos pires jeux de mots : 25 ans de Voir

Ping punk

Des jeux de mots avec « punk », nous en avons compté pas mal. Si un « punk pas les nerfs » fait tout de même référence au côté colérique du genre, l’absence de lien est assez flagrante dans ce titre utilisé par Laurent Saulnier pour un article sur The Offspring en 1997. Quoique, à l’époque, le chanteur du groupe, Greg K, lançait la balle aux chroniqueurs musique. « Ce sont encore les mêmes qui ont créé l’événement de la prétendue renaissance du punk il y a trois ou quatre ans, et ils se donnent maintenant le droit de décréter que c’en est fini…«

Yabada Badu

Gageons qu’après 15 ans de carrière, Erykah Badu doit être tannée de la blague, mais en 1997, notre journaliste Eric Parazellidevait se frotter les mains en écrivant ce titre. À l’époque, charmé par le tout premier disque de l’Américaine, le journaliste nous présentait l’artiste R&B en la comparant à Billie Holiday, une chanteuse que ne doit pas connaître Fred Caillou.

Les comblés d’Inde

Au chapitre des jeux de mots gastronomiques, Pierre Poirier remporte sûrement la palme le 19 octobre 1989, après s’être largement sustenté dans un restaurant indien « 100% authentique« . Le Woodlands a beau avoir un « décor discutable » et un menu bourré de fautes où les « saignets ou aux légumes » rivalisent avec le « gari de chourfeur« , la qualité et l’abondance de la nourriture auront su contenter les mangeurs.

Le père rimé

Pour évoquer la forme en vers et l’intrigue autour du père du classique de Corneille, Sylvain Campeau trouve ces mots, le 8 juin 1989, bien que Le Cid mis en scène par Gérard Desarthe n’ait rien de démodé. Au contraire, le metteur en scène « a délibérément brusqué le classique pour qu’il revive et respire« , humanisant Rodrigue et faisant de Chimène une femme libérée.

Rocky Harel Picture Show

Groupe formé de membres de Corbeau et d’Offenbach, le nom Corbach était déjà un jeu de mots à part entière, mais il a fallu qu’on en rajoute avec ce titre coiffant une entrevue avec le rockeur Pierre Harel. À la défense du journaliste Laurent Saulnier (encore lui!), l’article portait sur une projection spéciale du film Bulldozerde Harel, en 1995.

Tout le kilt

Voilà comment la journaliste Louise Dugas avait titré sa critique du film Braveheart (1995), un long métrage réalisé par Mel Gibson qui y tient aussi le rôle principal, celui d’un guerrier écossais. « Décapitations, mutilations, empalements, égorgements, tous les moyens sont bons pour faire durer le plaisir. Et ça dure… Pendant trois heures… Je ne sais pas trop s’il faut crier au narcissisme ou applaudir un réalisateur qui sait autant mettre son acteur principal en valeur…«