Arcade Fire : On a vu juste
Équipe de rédaction Voir
Le 25 septembre 2003, quelques jours avant que le groupe se produise en première partie de l’horrible Hawksley Workman au Club Soda, Arcade Fire était la formation à voir lors de la deuxième édition du festival Pop Montréal selon la chronique Scène locale d’Olivier Robillard Laveaux. "Coup de foudre underground, Arcade Fire donne dans une magnifique pop orchestrale", écrivait-il. Un an plus tard, la troupe de Win Butler lançait Funeral, un disque qui allait propulser la scène montréalaise au coeur d’un engouement planétaire dont nous ressentons toujours les effets.
Vous avez surtout vu un groupe qui fait de la musique aussi expressive qu’une table basse en acajou tout à sa place dans un intérieur bobo en mal d’authenticité. Que vous vous permettiez de vous moquer d’un type comme Hawksley Workman (pétri de défauts certes, mais sûrement pas dénué de talent, surtout en 2003) en dit long sur votre amour des artistes à mèches sans charisme que vous appelez underground.
Et réécoutez donc Treeful of Starling avant de raconter n’import quoi.