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Une journée de campagne comme les autres au PLQ (en 2008)

 

Je ne me mêle jamais de politique ou presque, du moins jamais en ce qui a trait aux élus; j’ai trop de respect pour ce métier ingrat et j’aimerais ne pas devenir cynique. Les gens qui profèrent des banalités patoisantes comme « ils sont tous pourris » m’énervent au plus haut point, j’ai l’impression qu’ils avouent indirectement qu’ils sont aussi pourris que ceux qu’ils dénoncent.

Depuis quelques mois la politique québécoise bat en brèche le cynisme, elle vit un véritable renouveau alimenté entre autres choses par :

  • un fond de contestation mondiale revendiquant un partage plus juste des richesses
  • une crise et un débat sur le rôle, le statut et le coût de l’éducation dans les pays riches
  • une dénonciation des rapprochements entre les politiciens et les acteurs économiques licites et interlopes .

Pour revenir sur ce dernier point, depuis 2 ans maintenant La Presse et Radio Canada multiplient les enquêtes de terrain qui mettent à mal la crédibilité et la probité du Parti Libéral du Québéco. Hier, l’Émission Enquête anéantissait définitivement toute chance du parti libéral d’être réélu pour un 4e mandat en révélant qu’une filature de la SQ impliquant Eddy Brandone, un ancien dirigeant de la FTQ-Construction proche du PLQ, aurait été suspendue après que  ce dernier ait rencontré Jean Charest en mars 2009. Rien de concret, simplement des insinuations, mais en périodes d’élections et dans ce contexte de suspicion généralisée, les insinuations ont valeur de preuve.

Depuis deux ans donc, les histoires salissent la réputation du PLQ et les membres du parti tentent par tous les moyens de s’éloigner des fréquentations trop gênantes. Toutefois, si l’on remonte dans le temps et que l’on épluche la presse locale, on peut tomber sur des perles que le PLQ n’aimerait pas trop que l’on ressorte des archives.

Ainsi dans The Suburban, en date du 20 novembre 2008, une photo prise lors du lancement de la campagne du candidat Martin Cossette montre ce dernier entouré des « poids lourds » du parti libéral : Mr et Me Brandone, Monique Jerome Forget (députée libérale) , Toni Tomassi (qui a été exclu du caucus du Parti libéral parce qu’il avait fait des dépenses personnelles avec une carte de crédit d’une compagnie privée alors qu’il était ministre) et Lisa Accurso.

Et le coup de grâce à la fin de l’article….

Ça n’a rien à voir, j’avoue, mais les amateurs de complots apprécieront.