
Je ne me mêle jamais de politique ou presque, du moins jamais en ce qui a trait aux élus; j’ai trop de respect pour ce métier ingrat et j’aimerais ne pas devenir cynique. Les gens qui profèrent des banalités patoisantes comme « ils sont tous pourris » m’énervent au plus haut point, j’ai l’impression qu’ils avouent indirectement qu’ils sont aussi pourris que ceux qu’ils dénoncent.
Depuis quelques mois la politique québécoise bat en brèche le cynisme, elle vit un véritable renouveau alimenté entre autres choses par :
- un fond de contestation mondiale revendiquant un partage plus juste des richesses
- une crise et un débat sur le rôle, le statut et le coût de l’éducation dans les pays riches
- une dénonciation des rapprochements entre les politiciens et les acteurs économiques licites et interlopes .
Pour revenir sur ce dernier point, depuis 2 ans maintenant La Presse et Radio Canada multiplient les enquêtes de terrain qui mettent à mal la crédibilité et la probité du Parti Libéral du Québéco. Hier, l’Émission Enquête anéantissait définitivement toute chance du parti libéral d’être réélu pour un 4e mandat en révélant qu’une filature de la SQ impliquant Eddy Brandone, un ancien dirigeant de la FTQ-Construction proche du PLQ, aurait été suspendue après que ce dernier ait rencontré Jean Charest en mars 2009. Rien de concret, simplement des insinuations, mais en périodes d’élections et dans ce contexte de suspicion généralisée, les insinuations ont valeur de preuve.
Depuis deux ans donc, les histoires salissent la réputation du PLQ et les membres du parti tentent par tous les moyens de s’éloigner des fréquentations trop gênantes. Toutefois, si l’on remonte dans le temps et que l’on épluche la presse locale, on peut tomber sur des perles que le PLQ n’aimerait pas trop que l’on ressorte des archives.
Ainsi dans The Suburban, en date du 20 novembre 2008, une photo prise lors du lancement de la campagne du candidat Martin Cossette montre ce dernier entouré des « poids lourds » du parti libéral : Mr et Me Brandone, Monique Jerome Forget (députée libérale) , Toni Tomassi (qui a été exclu du caucus du Parti libéral parce qu’il avait fait des dépenses personnelles avec une carte de crédit d’une compagnie privée alors qu’il était ministre) et Lisa Accurso.
Et le coup de grâce à la fin de l’article….
Ça n’a rien à voir, j’avoue, mais les amateurs de complots apprécieront.

Je ne dois pas être suffisamment éveillé, mais je ne parviens pas à saisir le lien entre l’incendie au bureau de Martin Cossette et le reste de votre billet.
En quoi est-ce un coup de grâce ?
Un coup de grâce pour le lecteur suspicieux qui ne peut s’empêcher de soupçonner ( surement à tord ) un quelconque lien de cause à effet. Le mot est peut-être mal choisit, vous avez raison.
Haha! Quand ça va mal.
La pire nouvelle pour Johnny c’est quand même la démission de Gabriel, après avoir réussi à le démoniser autant, qu’il quitte en plein milieu de la campagne sans qu’il puisse s’en servir comme ennemi public #1 jusqu’au scrutin… Ouch!
Ce n’est pas la sympathique Jeanne Reynolds qui pourra faire office d’épouvantail. Les gens ne sont pas (si) dupes.
Pas pour publier,
c’est seulement pour vous dire M. Loszach que l’on écrit « tort » et non « tord » du verbe tordre. je sais pas pourquoi mais c’est une faute que je vois souvent.
vous avez raison Damien, merci, je fais tout le temps cette erreur.
Bonjours à tous,si vous avez remarqué les démissions ministériels peu avant le déclenchement des élections sont d’après moi un aveu flagrant de proximité avec le monde merveilleux de la mandoline. Je remarque aussi que Charest ne présente presque aucun de ses nouveaux candidats qui prendrons la place de tous ces démissionnaires et qui plus est nous ne voyons aucunement Fournier et Dutil sur l’enjeu majeur qu’est la corruption j’aimerais bien connaitre leurs avis respectifs sur le sujet on t’ils d’autres préoccupations?Tirez en vos propres conclusions.