Je disais hier que la CLASSE devait se réunir d’urgence pour adopter une résolution qui condamne les actes de vandalisme survenus récemment. Cela dans le seul but d’accéder à la table de négociation pour sauver la session en cours et exercer un contrôle plus direct sur l’administration et le financement de nos universités. On ne peut rien espérer de mieux de ce gouvernement de toute façon.
Je crois qu’il est maintenant nécessaire que le gouvernement Charest condamne la violence policière, particulièrement celle qui a court depuis deux jours à l’Université du Québec en Outaouais. Un prof de l’université a été arrêté hier. Un collègue à moi, solidaire des étudiants en grève vient de se faire arrêter. C’est une injonction ordonnant la reprise des cours qui a mis le feu aux poudres là-bas. Et comme le gouvernement Charest a laissé se judiciariser le conflit, en refusant de le régler politiquement comme ce devait être le cas, Charest et sa ministre sont responsables de cette énorme dérive. Ils doivent condamner la violence et le refus du dialogue dont ils sont les premiers responsables. Y a-t-il quelque chose de plus pathétique que de refuser de dialoguer avec le milieu universitaire, temple de la discussion rationnelle?
Imaginez si la CLASSE condamne la «violence» survenue contre les bureaux des ministres… Le gouvernement Charest aura alors toute la pression sur lui: il n’y aura plus d’obstacles à la négociation et à une solution politique.
Tellement vrai. Et dire que les résultats de l’obstination de ce gouvernement étaient prédits depuis longtemps.
Laisser pourrir les dossiers: la spécialité de Charest et ses béni-oui-oui.
Vous avez partiellement raison, je suis d’Accord que Charest devrait lui aussi condamner la violence policière faite aux enseignents et etudiants durant le conflit.
Mais sur le fait de condamner le refus de dialoguer, je ne suis pas d’accord sur ce point. Le gouvernement même avant que ce conflit commence, a été ouvert à la discussion. Avant le conflit, ils ont invités les associations étudiants à discuter et ils ont refusés, il y a deux semaines, encore une fois, le gouvernement leurs offres une chance de discutions et encore une fois parce que le sujet était pas à leur avantage, ils ont décliné. Finalement, une troisième offre de discution est offertes aux étudiants. LA FEUQ et LA FECQ veulent l’accepter mais à cause de la tête de cochon des membres de LA CLASSE et son porte parole Gabriel Nadeau-dubois, ils ne sont pas capable de l’Accepter. Tous le monde leur disent de se plier aux condition du gouvernement. LA FEUQ, LA FECQ et la CSN lui disent d’Accepter la condition du gouvernement.
Donc oui, je suis d’Accord que, ils y a eu de la violence policière dans certains cas et que Charest devrait condamner ses actes, mais pour ce qui est du refus de discuter, la blame reposse surtout sur Gabriel nadeau-dubois et les membres de LA Classe car c’est erux qui n’ont pas accepter les offres de discussions et ont forcé plusieurs étudiants à avoir recours à la justice pour pouvoir finir leur sessions.
« Si le gouvernement abdique sa responsabilité aux tribunaux et recourt essentiellement à la matraque, cela veut dire qu’il n’a plus d’argument, qu’il n’est plus capable de débattre de manière rationnelle avec les étudiants, les profs et avec la société et qu’il a perdu toute légitimité et toute crédibilité ».
Pierre-Alain (Perig) Gouanvic, professeur arrêté le 17 avril.
Charest a 2 personnalités.
Il peut être charmant – ou sembler l’être- lors, disons, de l’ouverture d »une session, avec Lucien, Bernard ou Pauline…Mais- dans une situation conflictuelle – ce politicien retors peut devenir méprisant et vicieux .
Il a le profil frappant d’un gars de pouvoir.un tantinet machiavélique.
Beaucoup de ce qui a été écrit, et notamment sur ce site de Voir, autant par des chroniqueurs que dans des tas de commentaires, revient essentiellement à dire au gouvernement d’abdiquer ses responsabilités en renonçant à sa préoccupation de veiller au mieux-être de l’ensemble de la société.
On réclame que le gouvernement ne fasse rien pour tenter de soulager même minimalement les contribuables qui se tapent déjà quelque 87% de la note de frais universitaires et en viennent, d’ici cinq ans, à étouffer un peu moins avec une part collective ramenée à 83%. Ce qui demeurera malgré tout une part très substantielle.
Indéniablement, il faut que nous encouragions nos jeunes à faire des études supérieures. Ce avec quoi l’ensemble de la société, ou à tout le moins la grande majorité de celle-ci, paraît d’accord. Et, conséquemment, la société se montre très généreuse à l’égard de ces jeunes. De ces jeunes qui ont choisi de poursuivre des études plutôt que de décrocher.
Mais voilà qu’une grogne tonitruante s’est soudain élevée du côté de ces étudiants pourtant fortement épaulés. Presque du jour au lendemain, la société s’est retrouvée en plein cauchemar surréaliste. Infliger à la société le maximum d’inconvénients semblait être le mot d’ordre. Manifestations, blocus, occupations de locaux, et dans certains cas du vandalisme.
Que certains étudiants soient véritablement outrés, que certains soient embarqués dans un mouvement de révolte sans trop se poser de questions, cela n’a rien d’étonnant. Peu importe de quoi il pourrait s’agir, il y aura toujours du mécontentement. Mais que tous les étudiants puissent à ce point être aussi fâchés?
Indubitablement, même avec le pif le plus bouché qui soit, on sentait que quelque chose clochait. Et c’est là que le chat est sorti du sac.
Dans leurs propres rangs – en est-on enfin venu à apprendre – il y avait beaucoup de dissensions. Pourtant, presque partout, des grèves avaient été déclenchées à mains levées lors d’assemblées houleuses. Des assemblées lors desquelles l’expression de la démocratie a été foulée et piétinée. Les droits des opposants ou des modérés ont été cavalièrement bafoués. Les tenants de la ligne dure ont monopolisé le débat et imposé leurs discours et ripostes à l’encontre du reste de la société.
Rues bouchées, ponts bloqués, accès à des édifices empêchés, ne négligeons aucune nuisance possible. Et surtout pas de votes secrets! Trop compliqués à organiser… Sans négliger le fait qu’il y aurait un fort risque que la majorité étudiante bascule alors dans le camp des opposants à la grève.
Si ce n’était que pour la seule raison que cette grève a été décrétée et reconduite avec un si flagrant mépris de la démocratie, du droit fondamental de chacun de pouvoir exprimer son opinion dans un isoloir, on ne peut que conclure à sa non-légitimité.
Nos jeunes étudiants méritent notre appui. Et voilà pourquoi il faut dénoncer sans relâche le fait que trop de ceux-ci aient été honteusement pris en otages en étant empêchés de faire démocratiquement valoir leur point de vue. Sans oublier leurs sessions en péril, leurs jobs d’été perdues, leurs projets de voyage foutus. Quel abominable gâchis.
« On réclame que le gouvernement ne fasse rien pour tenter de soulager même minimalement les contribuables qui se tapent déjà quelque 87% de la note de frais universitaires et en viennent, d’ici cinq ans, à étouffer un peu moins avec une part collective ramenée à 83%. Ce qui demeurera malgré tout une part très substantielle »
(a)
Pourquoi vous continuez de faire comme si dans le 83% il n’y avait pas universitaires ou d’ex universitaire…
J’ai lu que 30% des gens ont un diplome universitaire. Si on dit qu’il gagne plus en moyenne … ils doivent donc fournir une bonne partie de ce 83 % egalement …
Un etudiant universitaire va payer beaucoup d’impot et faire justement sa juste part.
Je l’ai deja evoque mais pour le 70% qui ont un autre diplome … il y a aussi des cout associe a ses diplomes (DEP, DEC) et les universitaires paient une bonne partie de ces couts.
C’est quoi le cout d’un DEP en mecanique industriel vs le cout d’un baccalaureat en travail social …
Pour l’investissement , c’est quoi l’investissement pour quelqu’un qui fait une formation dans un des nombreux et metier de la construction ( le PLQ a besoin de votre soutient en passant …), il me semble que l’investissement dans une formation pour etre plombier est interessant … paye-t-il sa juste part des couts de sa formation ?
Tant qu’a faire dans la desolidarisation … pourquoi comme universitaire je devrais payer pour une formation tres courte de quelqu’un qui va faire le double de salaire par exemple ?
(b)
Ensuite pour le « etouffer » il me semblait que les impots c’etait progressif et en regard de sa capacite de payer ?
Moi une famille qui fait des week end dans le nord, week end spa, qui a une maison en banlieu trop dispendieuse, paye l’ecole prive, voyage dans le sud et qui va se plaindre d’etre etouffer … je trouve ca tordu
@claude
« beaucoup de ce qui a été écrit, (…) revient essentiellement à dire au gouvernement d’abdiquer ses responsabilités »
euh non c’est pas ça claude. considérer les revendications d’une foule de deux cent mille universitaires, ce n’est pas « abdiquer ses responsabilités ».
« les contribuables qui se tapent déjà quelque 87% de la note de frais universitaires… »
mais, les contribuables et les étudiants… c’est pas un peu le même monde, ça, claude?
« …et en viennent, d’ici cinq ans, à étouffer un peu moins avec une part collective ramenée à 83%. »
ah? une baisse d’impôt a été annoncée? bizarre j’aurais annoncé ça en grande pompe, me semble, si j’étais charaie.
« la société se montre très généreuse à l’égard de ces jeunes. »
euh.. non, le mot juste serait « moins ».
« la société s’est retrouvée en plein cauchemar surréaliste »
ben oui, rêver de la fin du gaspillage et de son corollaire, le surtaxage, tout un cauchemar, ça, claude!
« Manifestations, blocus, occupations de locaux,… »
ah oui, scuse, c’est effectivement cauchemardesque, tout ça, claude……….
« Mais que tous les étudiants puissent à ce point être aussi fâchés? »
ben oui, claude, les gens sont fâchés. on en veut pas de la société d’ignorants que nous mijote le parti libéral.
« Des assemblées lors desquelles l’expression de la démocratie a été foulée et piétinée. Les droits des opposants ou des modérés ont été cavalièrement bafoués. Les tenants de la ligne dure ont monopolisé le débat et imposé leurs discours et ripostes à l’encontre du reste de la société. »
c’est grave, ça claude. pleins de mots lourds de sens, dans ce paragraphe. j’imagine que c’est pas un lapin que tu nous sors de ton chapeau, là. tu n’oserais quand même pas exagérer sur ce point essentiel, hein? alors, ça sort d’où, tout ça? martineau écrivait la même chose en fait. t’as pas copié ça de chez martineau, claude?? vraiment? chez les populistes? toi, un de nos derniers esprits libres?
« du droit fondamental de chacun de pouvoir exprimer son opinion dans un isoloir, »
ah? une assemblée me semble plus approprié, comme lieu où exprimer son opinion. l’isoloir, pourquoi pas? pour les gens qui aiment bien s’écouter parler, ou se lire écrire…
« trop de ceux-ci aient été honteusement pris en otages en étant empêchés de faire démocratiquement valoir leur point de vue »
sur quelle étude bases-tu cette pompeuse affirmation, clude?
comme dirait mon voisin :
» merci. Au suivant . »
» Et comme le gouvernement Charest a laissé se judiciariser le conflit, en refusant de le régler politiquement comme ce devait être le cas, Charest et sa ministre sont responsables de cette énorme dérive. Ils doivent condamner la violence et le refus du dialogue dont ils sont les premiers responsables. »
Ca c’est comme croire au pere noel …
La realite c’est que je pense que des gens pensent faire des gains electoraux avec ca.
L’idee c’est que pour prendre le pouvoir on a pas besoin de 50+1% de 100% des voteurs.
30% et quelques dans une lutte a trois, du 60% qui irait ou meme 50% (encore mieux) est suffisant.
Et donc l’important c’est que ta base vote et milite.
L’idee c’est que pour faire sortir ta base faut lui faire un peu plaisir. Et cette fermete fait plaisir a la base militante du PLQ.
On l’a vu avec la ministre du travail que la presse disait qu’elle avait des couilles, dans un autre article on disait de Line qu’elle etait l’autre dame de beton et ca plait a la base militante du PLQ.
En plus qu’on evoquait que Marois etait la dame de beton dernierement et qu’on sait que Legault se positionne comme un homme fort … le PLQ doit donc se positionner.
Il y a meme un courant de pense qui pense qu’il faudrait donner une lecon aux etudiants et faire en sorte que leur session soit annule. En plus ca enleverait l’argument qu’aucune session n’a ete annule et sa disciplinerait un peu ces recalcitrants.
Pour
« Y a-t-il quelque chose de plus pathétique que de refuser de dialoguer avec le milieu universitaire, temple de la discussion rationnelle? »
Pourquoi vous pensez qu’il y a eu une rencontre d’une journee sur l’education ?
Pas pour discuter les enjeux de l’education. c’etait un pour donner l’apparence qu’on discute ( la base militante du PLQ aime ben ca).
Ensuite dans la mesure ou les mecontent restent a la fin, on peut dire vous voyez vous y etiez et c’est cela qui est ressorti.
Si les mecontents quittent en disant que c’est une mascarade tu peux ensuite dire, ben voila ils ont quitte et c’est de leur faute.
Si on arrêtait de faire de la sémantique, si on cessait d’écrire de longs épitres vaseux,.. et si on prenait le temps d’écouter et de réécouter ce jeune homme de 3 ans mon ainé, Monsieur Claude Casrtonguay qui vient de donner une léçon de civisme à notre PM,..qui- par ses commentaires de ce matin à L’Assemblée Nationale démontre un mépris insupportable vis-à–vis ses adversaires..
MLONSIEUR Castonguay n’est pas un ancien ministre PQiste…il fut un des grands ministres sous Robert Bourassa.
ps – M. Castonguay a fait ses déclarations à RDI vers 19H30 ce soir.
» Face aux grands périls, le salut n’est que dans la grandeur »
Non, ce n’est pas une citation de Charest.
Il nous faut un De Gaulle
Lisez ce billet de mon collègue M-A Cyr:
http://voir.ca/marc-andre-cyr/2012/04/19/de-la-violence/
Je suis d’accord avec le fait que la réelle violence provient du gouvernement, des corps policiers et des firmes de sécurités privées engagées pour faire respecter ces injonctions dangereuses, mais il me semble que la CLASSE joue le jeu du gouvernement en refusant de condamner les actes de vandalisme… Cela permet au gouvernement d’avoir son alibi pour évacuer la CLASSE de la table de négo; cela permet au gouvernement de maintenir l’escalade de la violence qui sévit dramatiquement avec les injonctions et la présence policière dans les Cégeps et universités (Y a-t-il quelque chose de plus triste qui soit survenu au Québec depuis le 6 décembre 1989 que ce refus du dialogue, cette volonté d’écraser dans la violence la démocratie étudiante?); cela permet au gouvernement de ne pas gérer la crise politiquement alors que c’est la seule façon de la faire. Il me semble que la CLASSE pourrait très bien jouer stratégiquement et condamner ces gestes de vandalisme, cela mettrait toute la pression sur le gouvernement pour que les négos commencent… La question est: les gens de la CLASSE veulent-ils aller à la table de négo? Il est faux de prétendre que la ministre cherchera un autre prétexte pour exclure la classe: le gouvernement, dans l’urgence du moment, n’a plus d’autres alibis que celui-là: enlevez-le lui bon Dieu !
« Je suis d’accord avec le fait que la réelle violence provient du gouvernement, des corps policiers et des firmes de sécurités privées engagées pour faire respecter ces injonctions dangereuses »
Il me semble que votre message aurait pu s’arreter la … mais ca sert de truc rhetorique pour faire passer ce qui va suivre … c’est connu comme procede les politiciens font ca …
a)
« Cela permet au gouvernement d’avoir son alibi pour évacuer la CLASSE de la table de négo; »
Pour des alibis un gouvernement sait etre inventif … Jean Charest peut vous sortir 4-5 en meme 5 minutes …
b)
« mais il me semble que la CLASSE joue le jeu du gouvernement en refusant de condamner les actes de vandalisme… »
Vous pensez pas que vous jouez le jeu du gouvernement ? Avec ces niaiseries de se dissocier c’est pas comdamner ?
dans le fond la pression vous la mettez vous meme sur les etudiants …
c)
« Il est faux de prétendre que la ministre cherchera un autre prétexte pour exclure la classe »
Faux mais pourquoi? en quoi ca peut pas arriver ?
Si le gouvernement refuserait encore de les rencontre vous ferez quoi dans le fond ?
Bougonner sur votre propre blogue avec un texte ?
d)
« cela mettrait toute la pression sur le gouvernement pour que les négos commencent »
Au fait la pression est pas deja sur le gouvernement qu’est-ce qui changerait alors ?
e)
Je veux pas vous enlever vos illusions mais je pense que vous regardez le tout avec une belle naivete. Est-ce que vous comprenez bien les interlocuteurs au niveau du gouvernement ?
Je vous invite a regarder pas la periode de questions, mais les travaux des commissions parlementaires pour constater jusqu’ou la mauvaise foi peut aller et a quel type d’interlocuteur vous avez affaire.
Exemple projet de loi 104, en commission la ministre passait l’essentiel de son temps de parole a questionner la legitimite des groupes qui venait pour defendre la vision qu’on « achete des droits » ( pour des gens payer l’ecole prive 1 ou 3 ans pour donner le droit au jeune, ses freres et soeurs et descendants de pouvoir aller a l’ecole publique en anglais revient en gros a ca).
On sentait une fermeture a discuter du fond du sujet et on repetait quelques lignes, et que sur le fond la discussion etait pour la forme car rien n’a change …
Et on est dans un truc public … imaginez dans une negociation derriere des portes closes …
f)
Moi en ce qui me concerne je sais pas ce que negociation veut dire ici … vous imaginez quoi ?
Si la ministre decide de qui elle veut comme groupe va-t-elle aussi decider de l’ensemble de la maniere dont se fait la negociation ?
La ministre sera-t-elle avec toute sa menagerie … sous ministre, leur ajoints, chef de cabinet, d’autres monde la pour la forme qui font semblant de prendre des notes ou de faire quelque chose et au bout d’une grande table les deux valeureux leader tout seul avec des portrait de grand homme ici et la ?
@ Ian:
au commentaire c) ça fait une semiane que la ministre dit que si elle ne négocie pas avec la CLASSE, c’est pcq ceux-ci ne condamnent pas les gestes de violence. Je crois que c’est le dernier argument disponible pour évacuer la CLASSE. Imaginez si la CLASSE condamnent (elle peut le faire habilement et exiger que le gouvernement condamne lui aussi la violence et les arrestations dans les institutions d’enseignement… Mais reste que «condamner» est bien peu payer pour mettre toute la pression sur le gouvernement. (LA question demeure: est-ce que les gens de la CLASSE veulent aller à la table? Je doute que vous le souhaitiez vous-mêmes).
au commentaire d) «Au fait la pression est pas deja sur le gouvernement qu’est-ce qui changerait alors ? »
Non Ian, la pression la plus dure est sur les étudiants qui se font tabasser et arrêter, qui risquent de perdre une session, elle est aussi sur les profs qui se font arrêter… Si on commence des négos, on diminue la période pendant laquelle cette violence se perpétuera.
ce soir, RC rendra hommage à Raymond Levesque,…
On me dit- c’est une rumeur…-que notre PM Charest participe à cette émission et chante en duo- avec la ministre » Sourire » -:
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maudit,j’écris comme un étudiant en grève:(sic)
» sont accompagnés » avec un s…
J’ai depuis longtemps honte de ce premier ministre, cet opportuniste à la gueule de bois mais je n’aurais jamais cru qu’il puisse aller aussi loin… dans un moment «d’égarement» , j’espère. Il a oublié sa fonction et ses responsabilités et… il s’est comporté en agitateur. À partir de ce moment il s’est imposé comme premier responsable de la violence subséquente au lieu d’être le temporisateur qu’il se devait d’être et d’en appeler au calme. Ajoutant au mépris, il se comporte maintenant en lâche: il prétend être cité hors contexte et affirme que les gens présents ont bien compris le message… il était le premier à rire de ses stupidités et la pluspart, j’espère pas tous, ont enchaîné à sa suite. J’ai mal à mon Québec…