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Questions aux supérieurs de la 728

Vous avez sans doute pris connaissance de la nouvelle frasque de cette multirécidiviste qu’est la policière 728.  Comme je suis généralement réfractaire à ce qu’on divulgue le nom des tueurs en série ou de ces tireurs fous qui sévissent trop régulièrement à notre époque, j’hésite à nommer cette dangereuse personne armée avec l’autorisation de l’État…

En me joignant à tous ceux qui veulent mettre fin à cette culture de l’impunité qui existe au sein de nos corps policiers, je réclame la mise en place d’une unité d’enquête indépendante et permanente de nos corps policiers, au sein de laquelle siégeraient des citoyens et des représentants d’organismes communautaires. Cette unité serait apte à mener au congédiement de récidivistes ou de policiers inaptes à exercer leurs fonctions.

Car en connaissant quelque peu le parcours «professionnel» de cette personne (?!), on aurait au moins dû assurer un suivi minimum de ses interventions… Mais non, le SPVM a préfèré lui adjoindre une recrue, un nouveau policier qui apprendra des méthodes de travail de cette folle à lier (ça y est, il fallait que ça sorte…) qui n’exerce en rien son métier de protectrice de l’ordre public, mais qui est au contraire en guerre contre les «rats»,«les osties de carrés rouges», «les artistes», «les mangeux d’marde»…

Quelques questions aux supérieurs de la policière 728:

– Comment expliquer que l’on ne sente jamais poindre un minimum de remontrances de la part des collègues et supérieurs qui entendent la 728 relater le «fil des événements». Ces gens-là trouvent-ils normal un tel langage? Y a-t-il une culture du mépris et de la haine au sein de nos corps policiers qui valorise un tel langage et une telle violence? La police est-elle sur le sentier de la guerre?

– Est-ce une décision avisée de joindre une recrue de l’école de police travailler en équipe (donc se faire former sur le terrain) avec une policière au parcours si problématique (condamnée à plusieurs reprises pour ses agissements) ?

– Combien de temps s’écoulera avant qu’elle ne soit réintégrée dans son «travail»?

– Que faudra-t-il de plus pour que la 728 soit congédiée ?

– Enfin, une dernière question qui les résume toutes: Quand mettrez-vous fin à cette culture de l’impunité qui existe au sein de nos corps policiers ?

Car en plus de la guerre contre les crottés de carrés rouges et les artistes, notre police n’a pas de conséquences trop graves lorsqu’elle commet une faute professionnelle grave: mauvaise utilisation de l’équipement (ex: on vise délibérément le visage avec du matériel conçu pour exploser en altitude et on finit par crever les yeux d’un manifestant pacifique); utilisation abusive de la violence (verbale ou physique), non respect des procédures officielles, ou encore, comme l’a fait la 728, monopolisation des forces policières à mauvais escient – combien de voitures accourues en appui à cette hooligan qui cherche le trouble ? etc.

Qu’arrive-t-il en effet lorsqu’il y a «enquête» à l’égard de certaines dérives policières? Généralement, le policier est déplacé à des tâches administratives pour une brève période avant de réintégrer sa tâche normale ou «pire», il est suspendu avec salaire…

Et vous? Quelles questions poseriez-vous aux supérieurs de la 728?