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«Redevenir» l’alternative…

Menacé sur sa droite par la montée de François Legault et sur sa gauche, par Québec Solidaire – mais surtout, portant encore les cicatrices d’une crise interne majeure -, le Parti québécois se prépare à tenter, pour reprendre l’expression de Pauline Marois, de «redevenir» l’alternative au gouvernement Charest.

Ce qui explique l’activisme auquel il se livre depuis quelques jours sur plusieurs dossiers: question linguistique, infrastructures (dont l’échangeur Turcot), économie, familles, Plan Nord, reprise de la demande pour une commission d’enquête sur la corruption et la collusion, etc…

Les points de presse se multiplient et les critiques fusent contre le gouvernement Charest.

Bref, le caucus péquiste et sa chef tentent d’amorcer la nouvelle session parlementaire prévue pour le 20 septembre avec une besace remplie de dossiers chauds.

Or, le fantôme du projet de loi 204 sur l’amphithéâtre de Québec – lequel aurait ouvert la porte à la démission choc des Curzi, Lapointe et Beaudoin en juin dernier -, revient aussi hanter le caucus.

Il sera donc très, très intéressant d’observer la «dynamique» qui s’installera rapidement entre le gouvernement et l’opposition officielle dès la rentrée parlementaire…

Pour le PQ, aux prises avec des sondages désastreux et des désaccords importants sur des questions de fond au sein de ses troupes de même que dans le mouvement souverainiste dans son ensemble, sa capacité ou non à se réimposer dans le paysage comme une opposition officielle efficace sera donc un facteur important à surveiller.

Surtout si, par hasard, le premier ministre devait être tenté d’aller en élections dès le printemps prochain…