Ça grouille et scribouille beaucoup ces temps-ci à Québec.
Le sujet: sous la pression qui monte sans cesse, Jean Charest s’apprêterait-il à instituer une forme ou autre de commission d’enquête?
Dans La Presse de ce matin, on annonce que oui: http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201110/05/01-4454656-charest-sapprete-a-declencher-une-commission-denquete.php
Une des raisons: comme j’en faisais état dans ma chronique mise en ligne et hier (1), même des Libéraux notoires en ont ras-le-pompon du blocage de leur chef sur une question qui provoque depuis presque trois ans, une colère sans nom au sein de la population.
Pendant qu’au gouvernement – en chemin vers le congrès du PLQ -, ça lance des ballons et des bulles à gauche à droite, non par hasard, in abstentia d’un premier ministre en voyage officiel dans les vieux pays, voilà que ce dernier s’amuse, lui aussi, à émettre des bulles sybillines.
Donc, ouvertes à toutes les interprétations possibles.
Et M. Charest de dire ceci à Paris: «Le gouvernement va prendre le temps de mesurer chaque choix, mais le simple fait que dans ces derniers jours on ait une meilleure idée, tout le monde, des conséquences qu’une enquête publique ou privée a sur des enquêtes policières ça devrait nous aider à mieux comprendre le sens de chaque chose».
Bref, le premier ministre ne «nie pas» y songer, mais ne le «confirme pas» non plus. Un grand classique.
Traduction: le gouvernement cherche désespérément à trouver un moyen, n’importe lequel, pour calmer la population.
Mais attention. Ce sera sûrement sans aller pour autant jusqu’à créer une commission d’enquête publique et indépendante.
Pour tout dire, si jamais il y avait une espèce de commission d’enquête ou autre formule – ce qui demeure un très gros «si» – il faut s’attendre à ce que la chose se passerait essentiellement à huis clos. Et donc, derrière des portes closes.
Sans compter que le gouvernement chercherait à «baliser» fortement son mandat, son fonctionnement… et son président.
Bizarre comment des souvenirs de la commission Bastarache remontent tout à coup à la surface…
Ce qui serait, bien entendu, une «solution» inacceptable dans un contexte où, après tout, c’est d’un détournement massif de fonds publics, depuis plusieurs années, dont il est question.
Après tout, si un simple programme des commandites valait une commission publique au fédéral, sûrement que des centaines de millions, voire des milliards de dollars des contribuables québécois engloutis au fil des ans grâce à des pratiques douteuses ou carrément illégales, valent bien aujourd’hui une commission véritablement publique et indépendante.
Or, sur cette question, le gouvernement a fait son lit. Clairement.
Et ce, depuis 30 mois déjà…
Bref, même si, en théorie, tout est possible en politique, force est de constater que ce gouvernement et ce premier ministre ne voulaient PAS, ne veulent PAS et ne voudront PAS d’une commission d’enquête publique et indépendante.
Point.
Et ce, avec ou sans élections générales d’ici quelques mois…
Autre «dommage collatéral» d’un air du temps politique empoisonné
Ce soir, à 21h00, sur les ondes de Télé-Québec, l’ancien premier ministre Jacques Parizeau sera de l’émission Bazzo.TV.
Le Devoir de ce matin en rapportait quelques brefs extraits, dont celui-ci: «Quand les Québécois commencent à se dire que peut-être ils sont des « pas bons », il est temps qu’ils changent de gouvernement, de leader».
Cette observation est fondamentale en ce qu’elle fait état de l’effet de contagion au sein même de la population de cette accumulation d’histoires de collusion, de corruption, de favoritisme, d’usage de prête-noms pour financier illégalement les partis politiques, de dilapidation de fonds publics, d’infiltration de la construction par la mafia, etc….
C’est ainsi qu’une atmosphère du «tout est pourri» s’est installée.
Une accumulation telle que, face à l’inaction continue du gouvernement, combien de Québécois, en plus de critiquer avec raison leurs élites politiques, se mettent également à se dénigrer eux-mêmes, collectivement?
De toute évidence, l’observation de M. Parizeau participe d’une toute autre vision du leadership politique.
Soit celle d’un leadership dont l’objectif est plutôt de tenter d’insuffler à une population suffisamment de confiance en elle-même pour qu’elle se sache capable de faire de grandes choses…
(1) https://voir.ca/chroniques/voix-publique/2011/10/05/les-indignes-de-la-grande-allee/
Bonjour madame Legault. Le plus irritant dans toutes les contorsions intellectuelles de Charest c’est de constater que tout d’un coup (éclair de génie, révélation divine, que sais-je?) il croit utile d’y penser. Qu’il a une meilleure idée de la situation. Imaginé, trois ans pour se faire une certaine idée d’un problème de fond. Je me souviens d’un certain slogan: « Nous sommes prêts »…mais prêt à quoi…à l’inertie. Même son parti le ramène sur le plancher des vaches. Heureusement, les militants ont encore un peu d’influence sur leur chef.
L’imagination en magouillage et diversion chez les pleutres est intarissable.
Une suggestion de ce jour venant de G. Larose pourrait alimenter, si tant est possible, le « jase jase » du prochain congrès liberal à l’item varia de son ordre du jour, Cause toujours d’enquête publique mon lapin.
http://www.branchez-vous.com/info/opinions/gerald-larose/2011/10/insouciance.html
M. Charest est un grenouilleux de première et M. Parizeau itou avec sa tentative de déstabilisation de Mme Marois en juin dernier quand il a accompagné Mme Lapointe, son épouse qui en avait profité pour donner un coup dans le dos à la chef du PQ en démissionnant.
Faut dire que M. Parizeau avait de l’expérience quand il a fait le coup, pour des raisons semblables à celles reprochées à Mme Marois « pas assez séparatiste pressé » à M. Lévesque en démissionnant comme ministre des finances en 1984, ce qui a fait partir M. Lévesque en 1985, qui est mort en 1987 à 65 ans.
Mme Bazeau passe son temps, à la radio ou à la télé, à dire qu’elle ne vote plus parce qu’elle ne trouve pas de partis politiques assez à son goût. Bel exemple pour nos jeunes !
M. Parizeau est certainement un des personnages ayant le plus fait progresser le Québec. Que ce soit en tant que haut fonctionnaire, que ministre des finances et même comme premier ministre, je connais peu de personnes qui ont eu, pour le Québec, une influence aussi marquante que lui.
Alors quand M. Parizeau parle, bien que je tienne à conserver mon droit à la critique, je me dois de l’écouter. Avant de le planter comme le fait notre ami Bousquet qui, il faut bien le reconnaitre tire sur tout ce qui bouge, très souvent, ridiculement, à blanc juste pour faire du bruit, je vais donc me faire un devoir d’écouter ce qu’il a à dire.
Quoiqu’il en soit, je l’ai déjà écrit et je le répète, je n’ai absolument aucune confiance en Charest et en sa gang de ministres putréfiés pour assainir et purifier le climat social et politique au Québec.
La seule compétence que je reconnais à Charest est celle de mettre en place des écrans de fumées et des mesures dilatoires. La commission Bastarache, comme l’écrit Mme Legault en est un bel exemple.
Et même s’il advenait qu’il se rende aux souhaits de la population et de la plupart des experts et analystes et qu’il acceptait la création d’une authentique et sérieuse commission d’enquête, je ne lui pardonnerai jamais de nous avoir fait perdre près de trois en refus et tergiversations et des milliards de dollars engloutis dans la corruption et la collusion et d’en arriver là où nous devions aller de toute façon.
Charest n’a aucun honneur. Je crois même qu’il ne comprend absolument pas le sens même de ce mot. C’est un virus malicieux et la société québécoise doit impérativement s’en débarrasser si elle ne veut pas succomber à ses toxines et sombrer la putride fange où il se vautre avec les loques nauséabondes avec qui il gouverne le Québec.
«La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler !»
[Coluche]
Que Jean Charest ne soit pas un «modèle» à applaudir à certains égards, j’en conviens sans réserve.
Mais que Jacques Parizeau se pointe pour (possiblement) venir nous dire comment nous devrions agir, ça je ne le prends absolument pas. Sa feuille de route de ce côté est assez éloquente pour servir d’exemple probant de ce qui est un comportement le plus souvent uniquement tourné vers soi-même – et au diable les autres.
Laissons la place à des personnes effectivement crédibles plutôt qu’à un ancien politicien manifestement aigri et probablement obnubilé par la grandeur de sa propre personne…
Votre ingratitude, ou n’est-ce qu’une mesquine manifestation de « mange canayen » de votre part envers l’un des grands bâtisseurs du Québec moderne, me sidère.
Votre aveuglement volontaire, une ignorance feinte des ouvrages titanesques accomplis par Jacques Parizeau, figure de proue de la modernisation de l’État du Québec et de l’économie québécoise, entièrement dévoué au mieux-être de son peuple, service rendu en toute abnégation d’une carrière d’érudit en économie qu’il pouvait menée dans des organisations internationales prestigieuses, ne relève que de la petitesse d’esprit.
Je le regrette, Monsieur Gascon, mais sauf lors des toutes premières années au pouvoir du PQ (années 70), alors que Jacques Parizeau me fascinait quelque peu lorsque je l’observais déballer son budget à la télé, dans son costume trois pièces et son air du gros docteur des Belles histoires des pays d’en haut, celui-ci me déplaît souverainement.
Pour la raison principale qu’il semble se balancer complètement de la Cause qu’il prétend défendre. Il ne paraît n’être vraiment préoccupé que par lui-même, et dirait-on aujourd’hui bien amer de n’avoir pu réaliser son ambition de devenir le gros poisson dans une petite mare, plutôt qu’un poisson parmi d’autres dans une grande mare.
Bien sûr que Jacques Parizeau a des talents et, qu’à une certaine époque, il a pu contribuer à faire avancer des choses. Mais cette époque est depuis longtemps révolue. Soit qu’il ait changé avec les années, soit que sa vraie nature ait finalement remonté à la surface.
Enfin, celui-ci pourrait bien être dans un tout autre domaine que la politique que cela ne changerait absolument rien à mon appréciation d’un individu qui n’est pas un joueur d’équipe – mais apparemment d’abord et avant tout là pour sa propre gloriole…
Le dénigrement par l’image est une spécialité « d’experts » en communication.
On lit toute l’importance que vous accordez à l’image de Jacques Parizeau plutôt qu’à ses réalisations. Et ses défauts de grand leader se retrouvent chez bien des dirigeants. La perfection n’est pas de ce monde, n’est-ce pas ?
Premièrement les démissionnaires ou les démissionnés du PLQ ne sont pas des gens de convictions et ils préfèrent se fermer la trappe pour que leur carrière dans le privé ne soit pas entachée. Souvenons-nous des Couillard, Séguin, Normandeau et autres ex-ministres qui ont sagement laissés leurs fonctions en ne faisant aucuns remous. Faut dire que pour beaucoup de libéraux la politique est un moyen de SE servir plutôt que de servir la population.
Le seul libéral qui a osé lâcher la job dernièrement en évocant le refus de Charest face a une Commission publique n’était qu’un faiseux de discours sans grande importance et son geste n’aura pas beaucoup d’effet dans la population. Un libéral au l PLQ est un politicien soumis au chef et même si ce libéral a une conscience sociale et est épris de justice il préférera se la fermer plutôt que de se mettre a dos le Parrain !
Monsieur Bousquet de ce blogue aurait beaucoup aimé que les démissionnaires du PQ se rangent dans le camp des silencieux et se ferment la trappe quand Pauline a fait ses gaffes !
Le plan de match est simple et compliqué en même temps pour Charest. Il devra faire une Commission d’enquête avant les prochaines élections pour pouvoir faire une campagne électorale en toute tranquillité et pour se faire il ne faudra SURTOUT pas que cette Commission soit indépendante et complètement publique. Ce qu’il est en train de nous concocter c’est un Commission bidon présidé par des amis libéraux en s’assurant que lui et son entourage ne seront pas touché tout en sacrifiant quelques petits poissons et peut-être un ou deux de grosseur moyenne pour faire plus « vrai « comme ont dit !!!!! Le problème étant le niveau d’écœurement de la population et jusqu’ ou il pourra se permettre d’aller dans l’élaboration d’une Commission bidon sans que les citoyens voient très bien dans son jeu. La Commission Bastarache aura été assez difficile pour Charest car même si elle était pas mal arrangée avec le gars des vues la population s’est toujours rangée majoritairement du côté de Bellemare !
M Drouin explique très bien ce qu’est Jean Charest.
Il n’a aucun honneur .Il aime bien faire ses voyages , parler de son plan Nord mais n’a plus de crédibilité même , à mon avis dans le parti libéral.
Son départ est plus que souhaitable !
Bonjour
Les jours de Jean Charest sont comptés, Kadhafi en Libye a plus de chance de survivre que cette poule pas de tête qui ne sait plus où se garocher.
Sa décision hier de vouloir plus d’artistes francophones au festival d’été du Québec fût très mal accueillie dans la région de Québec, ils chantent en anglais de toute manière comme Céline Dion.
L’approche de Lucien Bouchard avec ses PPP dans l’explopitation des gaz de schiste a fait long feu en France.
Il y a un précédent historique dans la manière de Jean charest de gouverner, L’attaque de Pearl Arbor en 1945, les japonnais ont eu le temps de tout démolir malgré les avertissements répétés des agences de contre-espionnage américains.
Jean Charest ne pense qu’au parti libéral, la population l’indiffère totalement et ses fidèles moutons commencent à penser à se trouver un berger un peu moins aveugle.
M. Drouin écrit : «M. Parizeau est certainement un des personnages ayant le plus fait progresser le Québec. Que ce soit en tant que haut fonctionnaire, que ministre des finances et même comme Premier ministre, je connais peu de personnes qui ont eu, pour le Québec, une influence aussi marquante que lui.»
D’accord avec lui quand il mentionne que M. Parizeau a fait avancer le Québec « et j’ajouterais, les Québécois » en tant que fonctionnaire et ministre des finances. Ça fait toujours ça de pris, mais, pas comme Premier-ministre parce qu’il a simplement perdu le référendum qui a fait reculer le Québec même s’il a eu recours à Messieurs Bouchard et Dumont pour le grimper de 40 % dans les sondages, à plus de 49 % de OUI avec leur apporte et l’ajout du partenariat à la souveraineté. Comme il exigeait que Mme Marois passe par le même chemin d’un référendum rapide et qu’elle n’a pas voulu, il lui a tapé dessus solidement s’en s’occuper du mal fait au PQ..
Il faut aussi se souvenir, et surtout ne pas oublier, que M. Charest a été un Conservateur presque toute sa vie, et surtout qu`il s`est laissé acheter par les Libéraux fédéraux de M. Chrétien, pour servir sa cause fédéraliste au Québec,car il croyait que les leaders libéraux provinciaux, n`étaient tout simplement assez fédéralistes à son goût. À $75,000/an, ça nous donne une petite idée de ses réelles valeurs morales.
La mode au Québec est de dire entres autres voilà le Macleans avait raison il y a un an de proclamer: Quebec: The most corrupt province.
Et avec la fatalité pour le statu quo qui est en vogue au Québec en optant paradoxalement pour des partis nouveaux CAQ ou oubliés hier comme le NPD, le découragement devant le Québec et sa résignation politique est presque impossible à éviter.
La mode toujours elle consistant à dire que la souveraineté, la question du Québec tout ça doit être gelé ou dépassé l’un ou l’autre c’est selon. Les contributions d’opinions plutôt ordinaires justement d’une décrocheuse de la politique comme Bazzo devant les énormités proclamés d’un Dumont au 98fm de Montréal vont toutes dans le même sens: encourager la fin de l’indépendantisme au Québec et de fait vouer le Québec à la médiocrité.
Tout comme un J.F.Lépine, eh oui surfant sur la vague (contre son devoir de réserve de journaliste radio canadien) allant en entrevue à la radio de Ville Marie jusqu’à dire que la voie de la souveraineté québécoise est un luxe de riches, de sociétés riches et que l’idée d’un pays possible pour le Québec est une FUTILITÉ.
Voilà l’esprit de l’époque au Québec sur la question nationale, Josée Legault. Nous ne pouvons espérer semble t-il que quelques mesures pour la loi 101 et encore que..
Le sentiment d’échec collectif québécois s’impose aux consciences et pas seulement à celles des -séparatistes- honnis et déborde du marécage de la corruption libérale au gouvernement.
À voir ce texte de Louis Cornellier.
http://www.laction.com/Opinion/Louis-Cornellier/2011-10-05/article-2765869/Elvis-est-vivant%21/1
Quant au projet de sa seigneurie de Charest d’une enquête trafiquée, j’ai déjà dit ce qu’il en est.
M. Asselin écrit : «Monsieur Bousquet de ce blogue aurait beaucoup aimé que les démissionnaires du PQ se rangent dans le camp des silencieux et se ferment la trappe quand Pauline a fait ses gaffes ! »
Non, non, ils ont bien fait, ça va séparer les séparatistes des nationalistes souverainistes qui, depuis M. René Lévesque, ne veulent pas sortir complètement le Canada du Québec mais veulent une association, au moins économique avec le ROC. Ça s’est encore confirmé en février dernier, à Radio-Québec, quand M. Jean-Marc Léger est venu dire au programme Huis clos de Mme Claire Lamarche, que, du 40 % de souverainistes déclarés dans les sondages, 67 % veulent rester dans le Canada.
Ce qui précède, explique pourquoi Mme Marois ne reçoit pas tous les votes des Libéraux écœurés. Les fédéralistes ne veulent pas virer séparatistes parce que M. Charest les déçoit et les souverainistes mous, ceux qui veulent rester dans le Canada, 25 % d’eux souhaitent voter pour la CAQ de Messieurs Legault et Sirois.
Mme Marois avait absolument raison de vouloir aider la venue d’un club de la LNH à Québec en protégeant la location de l’amphithéâtre. Il y a eu plein de précédents de la sorte sans que les démissionnaires du PQ déchirent leurs chemises en public.
@Gilles Bousquet
Vous êtes comme Charest ! Quand on vous chauffe un peu trop le c** vous faites diversion.
Bousquet ! Vous êtes hors sujet.
B.C.
Laval
La citation de M. Benoit Carré avait été omise, alors la voila :
«Alors lâchez-nous les baskets avec l’argument des pauvres innocents qui n’ont rien à se reprocher. Foutaise que je voue dit Messieurs et mesdames les pusillanimes, les trouillards.»
B.C.
Laval
Charest lorsqu’il redevient nationaliste (festival d’Été et chanson française rarissime) c’est parce qu’il veut grimper dans les sondages.
Ce politicien est un notable de la politique, encourager des entreprises à créer de l’emploi c’est en soi pour ces politiciens l’équivalent de 99% de ce que doit être le bien commun. Des politiciens comme Charest sont des libéraux en économie et des conservateurs en politique point! Politiquement Jean Charest est l’antithèse d’un René Lévesque qui lui est entré en politique en 1960 tout comme plus tard un Jacques Parizeau ou un Camille Laurin pour apporter la plénitude sociale et politique aux Canadiens Français devenus des Québécois afin qu’ils puissent pouvoir vraiment exister.
Les Lévesque, Laurin et Parizeau ont lutté contre le sentiment d’infériorité des francophones du Québec, la gouvernance Charest elle la fait renaître. On ne peut s’imaginer encore toute la part de pathologie contenue dans le gouvernement Charest, toutes ses manigances économiques, son hypocrisie morbide, sa complaisance pour un Québec de jobs d’extraction minière dans le Nord comme partout d’une façon. Son refus idéologique de s’occuper du français à Montréal, etc..
Enquête dans le placard avec documents scellés pour deux générations c’est ce que nous réserve la commission d’enquête du PM? Tenir bon la marmite de l’opinion publique, gagner du temps pour les libéraux en attendant une élection de l’implosion politique avec 6 ou 7 partis voilà la stratégie libérale de Charest.
Rien d’autre.
M Bousquet.
Je constate que chaque commentaire des blogueurs sont pour vous des motifs pour avoir de l’attention en cherchant à contredire tous et chacun.
C’est perdre votre temps.
@ Mario Goyette
» L’attaque de Pearl Arbor en 1945, » Franchement! 🙂
Décembre 1941. 🙂
Plus sérieusement. M. Charest trouvera peut-être encore le moyen de noyer le poisson en nous pondant une enquête mi figues mi raisains qui sera un bon paquet de poudre aux yeux. Abracadabra! Passez muscade! Et hop! Ni vu ni connu.
Je me méfie. Le passé étant garant de l’avenir… Ne nous berçons pas d’illusions.
Merci M.Gingras pour la petite correction.
Un jours, au lieu de dire:
Menteur comme un arracheur de dents.
On dira:
Menteur comme Jean Charest.
Pour faire face à ce qui se passe d’horreurs au Québec je me permet de lancer une idée. Pourquoi ne pas demander à ce qu’un parti politique, quel qu’il soit, mette dans son programme le projet d’étudier et de promouvoirr, advenant qu’il vienne au pouvoir, une procédure légale de destitution d’un premier ministre qui n’aurait plus l’éthique nécessaire et la confiance de la population qui en découle. Une forme de destitution possible avec certaines conditions comme un référendum demandé par la population, par exemple 200,000 personnes pourraient demander un référendum sur la destitution du premier ministre. cela améliorerait la belle démocratie que nous avons.
Monsieur Métivier le pouvoir est une drogue et tout les partis politique carburent a cette drogue . Pensez-vous qu’un parti politique qui se bat pour prendre le pouvoir se mettra volontairement a la merci de l’humeur citoyenne de cette façon ?
Imaginez-vous comment l’opposition pourrait jouer avec cette nouvelle procédure !
Non, mais quand est-ce qu’on va réagir à notre gouvernement. ? On se croirait en Italie ou dans tout autre pays aussi officiellement reconnu corumpu ? Nous, on discute et on distute… Je n ‘en crois pas ce que je lis…
correction: nous on discute et on discute, et on se dispute….
Décidément les libéraux de la gagne à Charest ont une épatante capacité de non-expression. Je recommande aux personnes que cela intéresse d’aller sur le site du DEVOIR et de lire le texte d’Antoine Robitaille, lequel nous présente de «brillants» propos du ministre Serge Simard, lesquels brillants propos brillent par leur insignifiance (dans le sens littéral du terme).
Chapelet de simarderies en forme de passe
Antoine Robitaille 29 septembre 2011 14h30
Mots et maux de la politique
La lecture de ce texte m’a amené à rédiger le court texte que voici:
*****DE LA NOVLANGUE DE 1984 À LA «NON-LANGUE» D’UN MINISTRE LIBÉRAL
Monsieur Simard pratique-t-il la langue de bois? Peut-être. Mais moi je dirais que cet homme ne parle aucune langue. C’est quasiment le degré zéro de la signification et du sens.
Dans certains pays d’Europe de l’Est on parlait d’une langue «herbeuse». Cela conviendrait bien à la non-langue de Simard. Je parlerais aussi d’une langue marécageuse. Simard, à l’instar des grenouilles et des crapauds, coasse, ce qui lui permet de ne plus parler.*****
Si tous et toutes, vous avez déjà pris connaissance de ces propos de cet homme de grande culture, oubliez ma suggestion!
JSB
Voilà près d’une vingtaine d’années, mon père me faisait part d’une petite blague qui courait alors à propos de Jean Chrétien:
« Le premier ministre qui ne sait parler aucune des deux langues officielles de son pays… »
En 1998, peu avant l’arrivée de l’actuel PM en politique provinciale, feu Pierre Bourgault y allait, un bon matin sur Radio-Canada 95.1 (MF Bazzo), de ce commentaire: <>. C’était, comme le disait Yes Michaud, l’époque du « jeunisme ». Aujourd’hui on doit reconnaître une certaine justesse au commentaire car, qu’on se le dise, comme arriviste, incapable, faire semblant et brouillon Jean Charest est une pure, imbattable et dangereuse merveille. Question: Comment peut-il diriger une population qui le déteste tant? Il faut croire qu’à son arrivée, l’époque était au ‘Bleu-Business’. Résultat des vents soufflants surtout du sud de la frontière. Il fut et est une pâle et faible copie des Reagan, Bush(s) et autres ‘Conservateurs’ que le Québec se devait à tout prix d’essayer, juste pour voir. C’est fait; Veni Vici et c’est compris j’espère, parceque plus vide que ça… Et surtout après avoir ‘goûté’ du René Lévesque et du Jacques Parizeau qui eux étaient d’une tout autre trempe que notre actuel ‘junior’. Il me semble qu’on devrait savoir oû positionner la barre.
Maintenant il faudra bien le remplacer le gaillard de Sherbrooke. La palette des candidats de remplacement n’étant pas des mieux garnies, il faudra probablement mettre de l’eau dans le vin et faire un choix du style: Entre le pire et l’imparfait, on prend l’imparfait. Ce qui peut aider, c’est que le pire, on connait. À qui le tour?