Par voie de communiqué de presse, le Parti québécois vient de rendre cette lettre publique.
Datée du 8 novembre, elle est de Gilles Duceppe à Pauline Marois.
À inscrire dans la foulée d’un sondage Léger Marketing qui, publié le 30 octobre dernier, avançait que, pour le moment, un PQ dirigé par Gilles Duceppe récolterait 37% d’appuis face à un François Legault dont les appuis chuteraient à 25%.
Mais à inscrire aussi dans la foulée d’un Conseil national dû pour le 4 décembre et reporté à la fin janvier.
Également après l’entrevue de Pauline Marois donnée vendredi dernier à LCN où elle faisait état de son intention ferme de ne pas démissionner; où elle encourageait ses critiques au sein de ses troupes à quitter eux-même; et où elle qualifiait de «niaiseries» des débats amenés sur la place publique par son parti.
Cette lettre tend aussi à montrer que malgré les appels à prendre la direction du PQ, le camp Duceppe entend se faire plus discret dans un avenir immédiat.
Mais elle confirme aussi que M. Duceppe avait déjà informé Mme Marois en privé qu’il n’était pas encore prêt à se joindre à elle au PQ.
Ce qui soulève une question: dans ce cas, pourquoi la semaine dernière, la chef du PQ a-t-elle invité M. Duceppe publiquement à le faire? Si ce n’est surtout pour tenter de contrer l’onde de choc qu’avait créée le sondage Léger Marketing du 30 octobre? Et tenter de dissiper l’image d’une chef obligée de compter avec un successeur potentiel alors que son parti ne cesse de chuter dans les sondages?
Bref, cette lettre – même si elle affirme un appui fort de l’ancien chef bloquiste à Mme Marois, fera sûrement beaucoup jaser dans les rangs souverainistes…
Mais aussi, on y lit un appui signalé très publiquement à quelques jours de la création du nouveau parti de François Legault et Charles Sirois. Un appui aussi signalé alors que le PQ traverse la pire tempête de son histoire au point d’en être menacé de disparition. Car si cela devait s’avérer lors de la prochaine élection générale, il n’y aurait plus de parti à diriger pour qui que ce soit… de toute manière.
***
En voici donc le texte:
« Montréal, le 8 novembre 2011
Chère Pauline,
Je te remercie encore une fois de l’invitation que tu m’as faite de me joindre au Parti Québécois. Cette invitation ayant pris une tournure publique, je me sens l’obligation de lever toute ambiguïté.
Comme je te l’ai dit en privé, je n’exclus pas de me joindre à toi et au Parti Québécois dans l’avenir, mais je ne me sens pas prêt, actuellement, à replonger dans la vie politique active.
Cela ne signifie nullement, comme certains l’ont affirmé, que je me tienne en « réserve de la république ». Je n’ai aucune velléité de prendre la place de qui que ce soit. Je ne cautionne ni n’encourage aucune contestation de ton leadership.
Au contraire, comme je l’ai affirmé à maintes reprises en privé et en public, je souhaite que tu mènes le Parti Québécois à la victoire aux prochaines élections.
Personne n’est mieux préparé que toi. Tu as toute la légitimité, l’expérience et la détermination pour y arriver. Au cours des derniers mois, tu as fait preuve d’un courage exceptionnel, une qualité fondamentale pour qui aspire à diriger le Québec et le mener vers sa pleine liberté politique.
À travers cette lettre, je réitère un message adressé à tous les souverainistes : laissons travailler Pauline Marois et le Parti Québécois. Cessons de nous diviser. C’est de cette façon seulement que nous arriverons à convaincre les Québécois de nous faire confiance.
En toute amitié,
Gilles Duceppe
P.-S. – Je te prierais de rendre cette lettre publique par les moyens habituels. »»
***
À force de vous compliquer l’existence a lire et relire entre les lignes et retourner de gauche à droite, changer les virgules pour des points, la traduire du français en anglais, ce que dit Duceppe est bien expliqué, laissé Pauline Marois travailler a prendre le pouvoir, c’est simple comme bonjour.
Une lettre de convenance de Gilles à Pauline Une politesse toute naturelle à rendre à un membre de la famille autonomiste par celui souverainiste. Entre temps les évènements politiques et préparatifs pour des élections se bousculent au Québec, tous partis confondus: la fusion CAQ-ADQ, l’élection partielle de Bonaventure du 5 décembre, la multiplication des demandes de démission adressées à Mme Marois par les exécutifs péquistes locaux et régionaux, etc.
Gille Duceppe prépare selon moi son élection à la tête du PQ pour le printemps prochain, lorsqu’en janvier ou février prochain Mme Marois, alias «Kadhafi», se fera couper la tête à la chefferie par ses propres «amazones» aujourd’hui loyales, dixit VLB.
Parions qu’il y aura encore des sceptiques pour percevoir un manque de clarté ou de conviction politique dans ce message… Il y en aura pour tous les goûts jusqu’à ce que le prochain sondage ramène tout ce beau monde sur terre.
Personnellement, je n’y vois qu’un message : arrêtez de vous lancer des pinottes parce que vous manquez une maudite bonne « game » sur le terrain.
Autrement dit, serrez-vous les fesses ou les coudes et desserrez les dents. Rassemblez-vous et mettez-y du cœur à l’ouvrage!
Bref, il faut avoir de l’imagination et une forte dose de reconnaissance envers Pauline Marois pour VOIR ici un premier véritable signe d’encouragement depuis des mois pour le PQ.
Heureusement que M. Duceppe n’a pas embarqué dans cette petite manipulation même pas subtile de Pauline Marois et ses acolytes. M. Duceppe sait très bien que le PQ de madame Marois (elle et ses disciples) veut essayer d’atténuer ses ambitions de devenir chef face aux résultats du dernier sondage et de le manipuler enfin de se servir de lui pour la « grande « cause du parti !
Pauline Marois se démène comme un diable dans l’eau bénite et ses derniers coups de collier n’auront rien de nobles .
Je le répète encore. Je trouve aberrant que les mêmes qui ont tassés Duceppe pour donner la chefferie a Pauline Marois sans course digne de ce nom veulent maintenant déstabiliser le même homme suite au sondage des plus significatif concernant le peu d’attrait de Pauline Marois dans la population !
La meilleur chose à faire pour Duceppe est simplement attendre que Pauline Marois s’enfarge a nouveau ce qui ne devrait se faire dans peu de temps !
Comme disait Aznavour, il faut savoir quitter la table……………Alléluia !
Je trouve que la fin de l’épitre à Pauline est particulièrement intéressant.
Quand GD écrit : «laissons travailler Pauline Marois et le Parti Québécois.» Subtilement, l’auteur introduit une obligation de résultat et ceci dans un certain laps de temps. On laisse la pâte lever; on laisse la glace prendre, la magie opérer.
Donc on pourrait penser que M. Duceppe s’attend à ce qu’un processus spécifique opère et qu’à terme, un résultat soit observé. Il attribut tout de go cette responsabilité de résultat tant à Mme Marois qu’au PQ. C’est donc une responsabilité conjointe, voire solidaire.
Enfin, M. Duceppe, indique bien qu’il s’attend à ce que les divisions cessent et que ceux qui les perpétuent n’ont plus leur place au PQ.
«Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.»
[ Martin Luther King ]
Je pense que tous ces «jeux» font partie de la société dite du spectacle. Et ces jeux ont souvent comme conséquence le camouflage ou l’oubli des enjeux et des idées. C’est comme une partie de hockey (ou d’un autre sport). Le spectateur (ou le fan) suppute les chances de telle équipe (ou option) de gagner ou de perdre contre telle autre équipe (ou option).
Qu’il y ait un côté «jeu spectaculaire» dans la politique, cela est au diapason de notre société et je l’accepte.
Mais cela ferait du bien de voir, parfois, surgir des idées, des réflexions, des perspectives, des visions. Pour le moment tout cela n’est pas absent mais cela occupe la deuxième (ou la troisième) place.
Enfin, peut-être faut-il vivre avec son temps, avec son époque!
Je me résigne et, ne le dites à personne, je m’indigne.
JSB
Tout à fait d’accord avec votre façon de voir, Monsieur Baribeau!
Le monde politique, que ce soit ici au Québec, ou même ailleurs en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, me fait l’impression de traverser en ce moment un grand «vacuum».
Plus rien ne paraît cliquer.
Des manifestants campent en rouspétant. Des chefs de gouvernements tombent. Et personne n’a la moindre réponse utile à quoi que ce soit.
Malgré tout, ce qui continue à bien aller et ce qui va de travers continuera demain à bien aller et à aller de travers…
J’ai pris l’habitude, sûrement discutable, de prétendre que notre société a tendance à être caractérisée par UN TROP-PLEIN DE VIDE. D’ailleurs, de nombreux livres, dans le champ des sciences humaines, ont été écrits pour analyser ce qu’un sociologue français appelle L’ÈRE DU VIDE.
Quant aux «occupants», je manifesterais à leur endroit une indulgence prudente. Je pense qu’avec toutes les «catastrophes» financières et économiques, nous entrons aussi dans L’ÈRE DE L’INDIGNATION. Moi-même je suis éminemment indigné et dégoûté. Les multimilliardaires et les «maîtres du monde» jouent avec notre pognon et, éventuellement, nous ruinent. Pendant ce temps-là ces «crosseurs», sauf quelques exceptions, s’en sortent allégrement.
Si je reviens à Duceppe et Marois, j’aimerais bien savoir s’ils partagent la même vision ou s’il y a de substantielles différences entre leurs rêves et visions. Moins de show et plus de substance, cela me conviendrait et me ravirait.
Enfin nous aurons l’occasion d’en reparler.
JSB
Cette lettre qu’écris GD n’a rien d »étonnant.
Gilles D répond avec discernement.Pauline ne démissionnera pas et Gilles Duceppe n’est pas son valet.
En ce qui concerne le show ce n’est sûrement pas Gilles Duceppe qui est le comédien !
C’est là qu’on voit toute la grandeur de Gilles Duceppe, qui n’est pas du type à poignarder un Chef dans le dos. Le message est clair: « Laissez Mme Marois travailler, nous ne sommes pas dans le même contexte que Pierre-Marc Johnson, qui lui, était plus près de Legault (Et des *Caq*uetages caquetistes) face à l’avenir du Québec. » Mme Marois a elle-même déclarer qu’elle s’en irait si elle constate qu’elle mène le P.Q. à sa mort…
N’oubliez jamais que, jusqu’au jour où Dieu daignera dévoiler l’avenir de l’homme, toute la sagesse humaine sera dans ces deux mots:
Attendre et espérer!
Le comte de Monte-Cristo
Dumas
M Verreault .
Votre commentaire est très adéquat .
Gilles Duceppe a une grandeur d’âme . Et cet homme n’a pas fini de nous épater.
C’est vraiment rendu de l’acharnement et rien d’autre.
Acharnement dans quel sens Madame Daigle ?
À première vue, Gilles Duceppe donne du temps au temps accorde une chance décisive à P.Marois de redevenir crédible. Ceci affirmé, devant des sondages durables négatifs, un décrochage citoyen progressif, des jeunes qui ne croient plus qu’aux enjeux internationaux sur la puissance financière et qui ne votent pas.
Le PQ paradoxalement moins à droite que la CAQ risque d’être réduit au statut de l’ADQ actuel. Si plusieurs ne pleureront pas sur le PQ, le bipartisme à l’ Assemblée nationale risque d’accaparer les 3/4 des sièges entre le CAQ et le PLQ. QS au mieux dans cette élection pourrait prendre les 4 sièges envisagés au PQ qui pourrait finir dans le zéro députés ou encore conserver Mercier seulement.
Je crois que si P.Marois démissionne ou qu’elle est expulsée force majeure, G.Duceppe a des chances d’être disponible en sachant toutefois que dans une possible lutte à trois entre caquistes, libéraux et péquistes. Une chance sur trois seulement existe pour qu’il y ait un gouvernement péquiste et possiblement minoritaire.
Duceppe doit savoir que chef péquiste ce serait une rude bataille qu’il l’attendrait.
M.Bouchard
Comme gérant d’estrade et bien que le sujet commence à m’exaspérer au plus haut point, il ne faut pas oublier tous les députés bloquistes défaits le 2 mai dernier prêts à sauter dans l’arène politique québécoise en compagnie de Gilles Duceppe.
Rien de rassurant pour l’establishement péquiste…
Présentement, seul François Legault attire de nouvelles recrues des vieux partis fédéralistes sur le déclin cependant, attirées par l’odeur du miel.
Elle est là la condition de survie de madame Marois, lequel des deux entre elle et M.Duceppe réussira à faire le plein de sang neuf de candidats vedettes pour damer le pion à ceux qui croient que la souveraineté n’est plus en vogue?
Faites vos jeux!
» Il y a plus à perdre en reculant qu’en avançant ».
Don Quichotte
Cervantes
J’ajoute que bien que Madame Marois agit plutôt comme un épouvantail à moineaux. De guerre lasse, elle mérite une dernière tentative de remontée dans les sondages d’ici à la fin janvier 2012. puisque le nouveau parti de M.Legault ressemble de plus en plus à un vieux ramassis d’anciens fédéralistes opportunistes plus proche des libéraux de Jean Charest.
Si elle ne réusssit pas à tirer son épingle du jeu avec en plus un gouvernement totalitaire conservateur à Ottawa; échec et mat.
Je penses que M Duceppe a convenu d’une entente avec Mme Marois. Il n’allait pas particper à des manoeuvres pour brusquer sa sortie et lui laisser le temps de tirer ses propres conclusions en temps opportun.
Il a été probablement convenu que Mme Marois lui ferait une invitation. Un geste de bonne foi et de solidarité dans le contexte.
M Duceppe ne pouvait accepter pour la simple raison qu’il aurait été ciblé par la médiacratie fédéraliste (Gescanada et Quebecor Media) pendant un bon moment dans une position de faiblesse, n’étant pas en contrôle de l’agenda avec sa propre équipe.
Donc Duceppe attend le printemps, moment où L’ADQ va avoir formaliser sa fusion dans le CAQ (entente déjà scellée). À ce moment là le CAQ se présentera comme une cible plus claire avec un programme plus précis.
Si le PQ n’arrive pas à préciser le véritable enjeu de la prochaine élection: Le Pillage systématique de l’État par les libéraux qui va se poursuivre sous le CAQ, alors ce parti est dans le trouble. Et le Québec encore plus.
J.C.Pomerleau. Et si Charest déclenche une élection suicide le 6 avril 2012?
Le CAQ se débrouillant, le PLQ cherchant à se faufiler et le PQ toujours piégé par sa cheffe Marois.
M.Goyette, un chef politique faible qui gagne par l’usure ou la plus grande faiblesse de son adversaire principal cela donne la victoire de J.J.Charest en 2003 contre Bernard Landry. Idem contre Dumont en 2007 qui s’égosille dans les médias populistes maintenant et de même contre Pauline Marois en 2008.
Lorsque les chevaux de course ne sont plus dans la course, plus personne ne parie dessus. Pauline ne fera pas de miracles et surtout comme femme politique de décisions, nous savons ses gaffes, sa hauteur de vue des enjeux assez quelconque.
Je reproduis ce texte ici sur l’élection de Bonaventure convaincu qu’une victoire du PQ le 5 décembre ne voudra rien dire.
Souhaiter une victoire libérale dans Bonaventure tout à fait. (….)
Pour revenir à Bonaventure, une victoire péquiste dans le compté ne voudrait rien dire. Tout simplement parce que Legault n’aura pas déniché de candidat malgré que le CAQ soit enregistré au DGÉ depuis le début novembre! Une victoire du PQ Marois serait artificielle parce que le favori des sondages n’aura pas envoyé un candidat pour qu’il soit élu. D’autant plus important alors pour que les électeurs souverainistes de Bonaventure restent à la maison le 5 décembre malgré la honte que représente l’élection du candidat libéral. Parce que c’est l’élection générale qui importe et seul un autre chef péquiste Duceppe probablement pourra redonner un moteur au PQ devant l’alternative entre deux partis fédéralistes.
Et si Charest déclenche des élections en avril ?
Charest et le PLQ sont morts, troisième dans les comtés francophones. Donc il va pousuivre sa politique de terre brulé (Accord libre échange Canada Europe, Plan Nord, etc) et se retirer gras la mission laminage d’État du Québec accomplie.
Celui qui a le pouvoir de déclencher des élections c’est Legault qui a débauché quelques députés du PLQ. Ce qui lui permettra de tirer la plogue si les sondges favorables se manitiennent. Si non il va être complice de Charest pour des raisons de petite politique. De toute manière c’est le pion des mêmex réseaux.
M Pomerleau.
Je respecte votre opinion mais serais surprise d’une entente entre Pauline Marois.
Gilles Duceppe a vécu une défaite je ne vous l’apprends pas mais il ne portera pas sur lui un parti déchiré.
Gilles Duceppe ne se lancera pas dans un contexte hasardeux .
S’il avait eu son émission comme on lui avait proposé il aurait été très compétent,
Curieusement 2 jours plus tard , on retrouvait un supposé écrit exigeant 2 ans de retrait.On sait que Harper a mis des interdictions!
À moins que Gilles Duceppe ait une certaine inclination pour le masochisme, il devrait être plutôt réticent à la perspective de devenir le prochain dompteur de l’indomptable Parti Québécois…
Après la magistrale gifle qu’il vient à peine d’essuyer, aux dernières élections fédérales, comment pourrait-il reluquer la peu avenante perspective d’aller à son tour se faire bouffer tout cru par l’insatiable bête péquiste? À l’instar de tous le dompteurs précédents, ou presque.
À moins que l’idée d’aller tenter de domestiquer des fauves et d’apprendre à danser le menuet à des ours n’exerce chez lui un assez incompréhensible attrait, il pourrait plus raisonnablement refuser l’honneur d’être le prochain «immolé» sur l’autel…
Mais de spéculations en raisonnements, tout demeure encore et toujours complètement flou. Attendons, donc. Attendons.
Traduction française: » je ne serai certainement pas celui qui te plantera le couteau dans le dos chère Pauline. Je serai quand-même disponible lorsque cela sera fait, d’ici là bonne chance ! » »
La langue française peut parfois devenir précise; merci Victor de nous l’avoir rappeler.
Je ne comprend pas ceux qui laissent sous entendre que les québécois ne sont pas prêt pour une femme première ministre. Le problème avec mme Marois est simplement qu’elle est opportuniste et incompétente. Avec elle la cause dominante du PQ est réduite à sa carrière: pouvoir dire qu’elle est la première femme première ministre.
Gilles Duceppe quant à lui montre qu’il manque de courage et est aussi un opportuniste (ou un idiot qui laisserait passer une opportunité). Il serait peut être celui qui pourrait être le chef légitimement élu, mais le courage semble lui manquer (un autre qui veut être couronner sans course à la chefferie).
Le PQ pourrait-il redevenir ce qu’il était: un partie dont les causes ne sont pas des agendas personnelles; et un parti dont le ou la chef est choisi(e) suite à une course à la chefferie en bonne et due forme.
Je pense que le geste d’affirmation de Mme Marois était nécessaire.C’est du positionnement alors que bientôt il y aura un fractionnement du vote gauche-droite ainsi que du vote souverainiste.J’ai de plus en plus l’impression que la prochaine élection sera juste l’occasion de voter pour le programme le moins brouillon et qui inspirera confiance.Peut-être auront nous enfin un débat d’idée.
M.Duceppe aussi se positionne et il attend, comme aussi attendent bon nombre de bonzes du PQ pour donner le coup de grace à Mme Marois.Ils n’auront pas la patience qu’ils ont eu avec M.Boisclair.Bien sûr que cela est tributaire du maintien de la vague en faveur de la CAQ suite à la publication du plan stratégique et de la création officiel du parti de M.Legault le 14 novembre prochain.
Avec l’ON de M. Aussant, pour les séparatistes purs, durs et pressés, Québec solidaire pour les souverainistes mous mais solidement à gauche, de Madame David et de M. Khadir, et la CAQ de M. Legault, pour les centristes, portés sur l’économie et mous de la constitution, le PQ risque d’en manger toute une à la prochaine élection générale de 2012 ou 2013 avec tous ces partis qui lui soutirent des votes.
Si M. Duceppe, après sa déconfiture personnelle et celle du Bloc du 2 mai dernier, succède à Mme Marois, avant cette prochaine élection, il se fait replanter avec ce parti provincial, le PQ, ça serait une sorte de record unique mondial. M. Duceppe doit bien en rêver la nuit : Se faire plante, de manière électorale, des 2 côtés d’une fédération, en dedans de 2 ans.
M. Duceppe a bien joué ses cartes. S’inscrire trop ouvertement aux côtés de Mme Marois, comme l’ont si bien dit MM. Pomerleau et Perrier serait prêter le flanc prématurément à la critique acerbe, mensongère et trop souvent malhonnête des ennemis du PQ.
Le jeu de M. Duceppe, comme on l’a déjà écrit, est d’attendre la mort politique de Mme Marois. Ceci le plus tard possible près des prochaines élections.
Et oui, il faut souhaiter l’élection d’un péquiste à Bonaventure afin de réduire d’avantage la majorité déjà mince de M. Charest. Souhaiter le contraire est indéfendable.
Le risque à rendre le PLQ minoritaire est que M. Charest profite de la confusion actuelle pour déclencher une élection générale et se faire réélire. Le risque est grand. Ce qui nous ramènerait à la case départ, c’est-à-dire, exactement là où nous sommes présentement : un gouvernement majoritaire, libre de faire tout ce qu’il veut. Quoique on ait vu M. Harper faire ce que bon lui semblait en pareilles circonstances, l’opposition étant trop faible pour risquer une élection où les risques de perdre d’avantage étaient énormes.
Non! Y en aura pas de faciles. 🙁
Si ce que vous dites se réalise, et rien nous dit que c’est impossible, on comprend bien pourquoi Charest doit être heureux ces jours-ci.
En effet, le PLQ corrompu de Charest, à cause de la division des votes, voit ses chances d’être reporté au pouvoir significativement accrues. Alors la corruption, la collusion et le financement douteux des partis politiques seraient possiblement reportés au pouvoir.
Ça pourrait aussi expliquer pourquoi Charest ne bougera pas concernant la commission Charbonneau. Telle qu’elle est, cette commission émasculée ne pourra pas lui nuire et comme il serait reporté au pouvoir, jamais toute la lumière sera faite. Mort de rire notre premier ministre, et nous, les citoyens continueront à payer des milliards de plus pour la corruption.
Alors, je reviens à la charge avec l’idée que j’ai déjà émise : la nécessité de faire une coalition ponctuelle de tous les partis de l’opposition afin de s’assurer que le PLQ corrompu et de son chef corrupteur ne soient pas réélus et qu’on s’en débarrasse pour un bon bout de temps.
Merci M. Bousquet, vous faites la preuve de la validité d’une de mes idées.
« Le bonheur ça ne se trouve pas en lingot mais en petite monnaie. » [Benabar]
Il serait temps en effet que l’opposition forme une coalition temporaire contre la réélection du PLQ. Mais ça, ca prend l’esprit de sacrifice, de l’abnégation, que l’on rerouve rarement chez les politiciens.
Ce serait intelligent mais peu probable.
Oui, M. Charest peut sourire de toutes ses dents. Pour lui et le PLQ, l’affaire est Ketchup.
La vita e bella!
Bon là on a pas fini de parler de Pauline et de Gilles,le Pape Denis Lessard de la presse vient de sortir que c’est Gilles Duceppe lui-même qui est derrière le putch de Pauline.Si le pape le dit c’est que ça doit être vrai.Je savais que la politique c’est sale et ça fait longtemps qu’on sait ça mais là se sont les gens qui ont la langue sale et très sale.J’ajouterai même que c’est le parti libéral qui est sale en ce moment alors pourquoi certaine gens s’acharne-ils sur le P.Q et Pauline Marois.C’est à rien comprendre et c’est le monde à l’envers.
Mme Daigle, est-ce propre à un parti politique d’aller volontairement et solidairement à l’abattoir lors d’élections générales ? La politique n’est pas « sale », elle est impitoyable pour les adeptes de l’angélisme.
Madame Daigle.
Vous appuyez Pauline inconditionnellement et dans un sens je vous trouve honnête de le faire car Pauline est très bouscoulée .Madame Marois n’est pas mon idole mais si les médias s’acharnent que pensez-vous des députés dans son parti qui espèrent son départ.
En ce qui concerne Gilles D a-t-il le choix de ne pas appuyer Pauline,à mon avis ce serait manquer de respect mais M Duceppe n’ira pas dans ce Titanic.
Mme Daigle, où est-ce que vous avez appris cette nouvelle de M. Lessard ? Je ne la trouve pas sur Cyberpresse ?
Voici la copie d’un courriel qu’un ami adressa aujourd’hui à la Chef du PQ,au Chef de l’ADQ, de QS et des députés indépendants.
*************
«Mesdames,
Messieurs,
Je ne veux pas commenter les décisions récentes de certaines personnes ou groupes. Mais j’entrevois de fâcheuses répercussions lors des prochaines élections générales si la situation politique québécoise devait évoluer dans le sens que nous pouvons raisonnablement imaginer aujourd’hui.
L’une de ces répercussions qui, en tant que citoyen, vient le plus me chercher c’est la très plausible possibilité que le présent parti au pouvoir, profitant d’une réelle division des votes entre les partis de l’opposition, PQ, CAQ, ON, ADQ, puisse de nouveau être amené à former le gouvernement.
J’estime que reporter le présent gouvernement au pouvoir serait, pour la société québécoise, une réelle catastrophe. Évidemment les principales raisons de mon opinion tournent autour du climat de corruption et de collusion qui sévit au Québec et l’absence évidente de volonté de faire toute la lumière sur ce triste phénomène. Je ne crois pas devoir insister sur le sujet ni apporter plus de détails.
Il convient donc de faire en sorte que le présent gouvernement ne soit pas reporté au pouvoir. Je tiens à souligner que ma principale motivation est essentiellement d’ordre civique et elle ne s’appuie pas sur une démarche partisane.
À cette fin, je vous soumets que toutes les forces politiques s’opposant, pour des raisons non-partisanes au retour du présent gouvernement au pouvoir, devraient se coaliser, faire front commun, pour éviter que cette catastrophe se produise. Ça pourrait aller jusqu’à créer un parti unique ad hoc composé de représentants de tous les éléments formant l’opposition avec une promesse électorale principale : création d’une commission d’enquête publique pour faire toute l’éclairage sur la corruption, la collusion et le financement inapproprié.
Accessoirement, ce parti unique et temporaire s’engagerait à gérer le Québec sans prendre de nouvelles orientations ou décisions qui ne seraient pas nécessaires pour une saine gestion des affaires de l’État, au jour le jour. On pourrait par exemple s’inspirer de ce qui se fait en Belgique présentement où une crise politique fait obstacle à la mise en place d’un gouvernement digne de ce nom depuis plus de dix-huit mois.
Cette coalition aurait une durée de vie prédéterminée à fixer en fonction de l’atteinte du principal objectif évoqué plus haut. Ça pourrait être 12 mois ou 18 mois ou …
Rendu au terme de sa vie, par exemple quand on peut être raisonnablement assuré que la commission d’enquête publique sur la corruption et la collusion est bien lancée et que toutes les conditions pour que ses travaux puissent se poursuivre avec indépendance et diligence sont assurées, la coalition se sabordera tel que prévu et décrètera des élections générales selon les règles normales habituelles.
Je crains énormément que si rien n’est fait, le parti politique présentement au pouvoir profite de la division des votes pour se maintenir au pouvoir et qu’il fasse en sorte que jamais les citoyens connaissent toute la vérité sur le mal qui ronge présentement notre société.
J’espère que vous constatez que ma démarche n’est pas partisane mais qu’elle s’appuie essentiellement sur mon espoir de mettre fin à une situation intolérable pour des citoyens comme moi qui pensent qu’il encore possible de croire en une vie politique saine et orientée vers le plus grand bien de notre société.
Une telle façon de faire exige une bonne dose de courage et de vision. Mais j’estime que la situation est grave au Québec et que le danger est réel que cette situation persiste au-delà des prochaines élections générales.
Je vous exhorte donc à accueillir ma proposition et de vous en inspirer pour le plus grand bien du Québec.
Citoyennement vôtre,
[…] »
***************
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
Une coalition serait souhaitable mais je doute qu’on y adhère!
Si vous êtes d’accord avec ce texte, reprenez-le en signant de votre nom et expédiez-le. Je l’ai fait.
Vous aurez alors fait quelque chose de CONCRET pour faire valoir votre opinion. C’est bien beau de jouer les gérants d’estrade mais c’est peut-être plus efficace d’aller au bâton.
«Ce sont toujours ceux qui posent des questions qui sont les plus dangereux. Répondre, ce n’est pas si compromettant. Une seule question peut être plus explosive que mille réponses.»
[Jostein Gaarder]
Je viens juste de trouver la surprenante nouvelle de M. Denis Lessard, référée plus haut par Mme Daigle, à l’adresse Internet suivante :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-au-pq/201111/09/01-4466107-armistice-ou-treve-au-pq.php
Ayoye ! Si c’est vrai.
Et voilà ! Charest repart en marche arrière.
Ça aura pris 33 mois à Charest pour se rendre aux arguments quasiment unanimes du Québec en faveur de l’instauration d’une commission d’enquête publique. Qu’avait-il donc à cacher ?
Trente-trois mois de perdu et d’énergie gaspillée en pure perte pour les citoyens du Québec.
Trente-trois mois pour les magouilleurs, les corrupteurs et les corrompus pour mettre de l’ordre dans leurs affaires. Merci M. Charest, lui diront-ils. Ils lui auront sûrement promis un retour d’ascenseur pour leur avoir permis de gagner tout ce temps et les milliards qui viennent avec.
Encore une fois le gouvernement Charest se démarque par son extraordinaire aptitude à faire marche arrière, à reculer.
Encore une fois, tous ses béni-oui-oui de députés se feront un devoir de sanctifier leur champion de la marche arrière. Comment répondront-ils à leurs commettants qui leur demanderont pourquoi il a fallu attendre près de trois ans avant que leur gouvernement se rende aux arguments d’une vaste majorité de la population ? Comment tous les béni-oui-oui libéraux justifieront-ils ce virage à 180 degré ?
Jean Charest et son gouvernement passeront à l’histoire pour avoir détruit la confiance que les citoyens envers leurs institutions politiques. Ils seront reconnus comme étant ceux ayant le plus contribué à construire le cynisme que les citoyens ont envers les politiciens.
Une des conséquences de la volonté constante du gouvernement Charest de ne pas faire la lumière sur cette triste histoire du Québec est que l’actuel ministre de la Justice et procureur général du Québec ne peut plus revendiquer avoir la confiance ni des citoyens ni des officiers du ministère de la justice du Québec, lui qui s’est fait rabrouer voir même humilier par toutes ces personnes. Aussi le premier ministre du Québec devrait accepter la démission de M. Fournier. Mais selon la tradition de ce gouvernement sans honneur et corrompu, le premier ministre s’y résoudra sans doute uniquement après qu’une avalanche de demandes de démission du ministre de la justice aura déferlée. M. Fournier devra payer le prix d’avoir soutenu l’insoutenable. Il aurait pu démissionner avec honneur. Maintenant il partira dans le déshonneur.
Maintenant que la juge Charbonneau pourra se prévaloir de tous les pouvoirs prévus par la loi sur les commissions d’enquêtes, nous devons nous demander quelle autre astuce trouvera Charest, le stipendié, pour nuire aux travaux de la commission Charbonneau ?
«Malheureusement, nos politiciens sont soit incompétents, soit corrompus. Quelquefois les deux en même temps, le même jour.»
[Woody Allen]
Vous faites le procès de Libéraux, c’est bien… Vous devez vous sentir mieux.
Mais le problème reste le même: On remplace par quoi? Juste rappeler en passant que la corruption, ça existait avant…
Alors, on remplace par quoi? Des souverainistes? 😉
Excellent commentaire M. Drouin, j’endosse votre description du modus vivendi du chef de la grande famille Liberal, John James. Je crois également que la suite de cette saga Liberal ne peut, comme depuis maintenant plus de 2 ans, que continuer dans un même esprit tordu liberal protégeant, autant que faire se peut, tous les acteurs de l’industrie de la corruption au Québec.
Mr Bousquet,vous trouverez sur cyberpresse en haut à droite,vous verrez une photo de Gilles D,et le titre « Armistice ou trève au P.Q.
Mme Daigle & M. Bousquet,
J’ai lu l’article en question.
Cet article est un simple billet d’opinion.
Ce qui y est écrit n’a de crédibilité que celle qu’on reconnait à celui qui l’a écrit. Quant à moi, les mercenaires ont très peu de crédibilité.
Alors, même s’il est vrai que le média rapportant les opinions de cette personne à un taux de « readership » élevé, il ne m’impressionne pas.
Je dirais que ceux qui s’acharne à taper sur ce clou ont sans doute un intérêt inavoué à le publiciser. Faudrait qu’ils aient l’honnêteté de préciser où ils/elles crêches. Autrement …. !
«La poule qui chante le plus haut n’est pas celle qui pond le mieux.»
[Thomas Fuller]
A vous lire M Bertrand on devrait revenir à vos amis et les appuyer.
Jean Charest vous a-t-il engagé avec son sourire ?
M Drouin.
Moi non plus je ne crois pas à cet article, une photo vaut mille mots et cet écrit est de la provocation voire du spectacle .
Vous savez Mme. Thibaudeau, ce ne sont pas mes amis. Mon point fondamental est qu’il faut se méfier de ce genre de jugement qui est si facile à faire; C’est cette notion que ‘tout est noir ou blanc et que si vous n’êtes pas avec moi vous avez donc tort’ qui me fait répliquer.
La réalité est une nuance de couleurs, pas juste de blanc ou noir… Et c’est toujours cette idée qui me fera dénoncer de tels propos, propos qui se prétendent objectifs, mais qui sont en fait d’une partisanerie déplorable et insipide.
M Bertrand
Je vais nuancer quand vous nuancerez.
M. Michel Bertrand
Nous le savons, car vous l’avez écrit noir sur blanc, vous préférez voir se maintenir la corruption au détriment d’une saine gestion démocratique. Vous préférez les mafieux ! Vous l’avez écrit. Alors on remplace par quoi dites-vous ? je vous répond : à peu près tout sera mieux qu’un PLQ inféodé à la corruption, à la mafia et à tout ce qui grenouille alentour.
Votre amour des nuances de couleurs ne sert qu’à dissimuler votre indécrottable idéologie fédéraliste qui vous fait préférer la criminalité à ce qui ne correspond pas à votre stupide et ridicule idéologie fédéraliste.
Ma seule partisanerie est celle du respect des citoyens payeurs de taxes qui revendiquent le droit de ne pas avoir à payer des milliards de dollars supplémentaires uniquement pour graisser les p’tits z’amis du pouvoir, du PLQ, c’est à dire de Charest. Avez-vous quelque chose contre ma partisanerie monsieur Michel Bertrand ?
«La pensée idéologique est toujours contre quelqu’un. Elle est toujours un instrument de violence. Elle en est imprégnée, empoisonnée.»
[Francesco Alberoni]
»Votre amour des nuances de couleurs ne sert qu’à dissimuler votre indécrottable idéologie fédéraliste qui vous fait préférer la criminalité à ce qui ne correspond pas à votre stupide et ridicule idéologie fédéraliste. » D.Drouin
Ëtre fédéraliste signifie automatiquement être en faveur de la corruption, des magouilles, de la tricherie, de la destruction de la langue française etc alors qu’être souverainiste signifie être vertueux, patriote, moralement supérieur.
Voilà ce que radote D. Drouin sur presque tous ses billets. Son aveuglement partisan le rend incapable de débattre en adulte et il doit trop souvent se servir d’insultes personnels et de procès d’intentions. Est-ce par manque d’arguments cohérents, par militantisme morbide ou par frustration de voir le mouvement souverainiste sombrer dans l’obscurité intellectuelle sous des chefs de plus en plus carriéristes, peu importe.
Il est évident qu’aucune discussion intelligente n’est possible avec lui dès que l’interlocuteur ne souscrit pas d’avance à ses idées reçues. Il se veut le grand défenseur des citoyens payeurs de taxes, quelle farce plate. Il va jusqu’à citer Alberoni pour condamner sa propre pensée idéologique !
M. Beauchesne, votre sommaire de la vision de D. Drouin semble correspondre à ce qu’est le PLQ depuis longtemps (depuis M. Bourassa).
Quant au PQ, depuis M. Landry c’est devenu le parti de la vieille garde carriériste et des agendas personnels, des chefs couronnés sans être élus, et des idées, s’il y en a, qui sont adaptées aux sondages.
À croire que ce parti n’a rien de mieux à offrir comme chef qu’un perdant et une carriériste sans vision ni contenu (e.g. son ignorance du domaine des finances alors qu’elle a été ministre des finances), Il doit bien avoir des péquistes capables de leadership basé sur une vision et un projet collectif. Tant qu’à y être pourquoi pas aussi revenir à la démocratie des courses à la chefferie et des débats d’idées.
Mon point est que la plus part des commentaires se limites à spéculer sur deux personnes pouvant être chef du PQ sans une légitime élection à la chefferie; laissant de côté la fondamentale nécessité d’avoir un chef qui a du leadership, une vision et qui à été élu suite à une course à la chefferie.
Vous vous portez à la défense de M. Michel Bertrand. C’est votre droit le plus stricte.
Devons-nous alors conclure que vous adhérez vous aussi au principe qu’il vaut mieux avoir un gouvernement inféodé à la criminalité pourvu qu’il soit fédéraliste, qu’un gouvernement prônant la souveraineté ? C’est à vous de répondre.
Si vous êtes d’accord avec Michel Bertrand, alors à mes yeux, vous ne valez pas mieux que ce triste sir.
Je tiens à préciser que je n’ai jamais affirmé qu’ «Ëtre [sic] fédéraliste signifie automatiquement être en faveur de la corruption, des magouilles, de la tricherie, de la destruction de la langue française etc alors qu’être souverainiste signifie être vertueux, patriote, moralement supérieur.]
Je suis en mesure, et je l’ai fait (relisez les participations antérieures), de prouver que Michel Bertrand à bien écrit qu’il préférait garder un gouvernement lié à la criminalité si ce gouvernement était fédéraliste, que d’envisager la présence d’un gouvernement souverainiste. Il a même écrit que c’était le devoir des « backbenchers » libéraux à s’en assurer. Je n’ai rien inventé, contrairement à vous qui me mettez des paroles dans la bouche. Évidement vous choisissez des paroles qui justifient votre propre turpitude.
Alors, si vous considérez que prendre le parti des citoyens plutôt que des criminels est une farce plate, je comprends alors que vous vous associez à ce triste sir.
«Le léopard ne se déplace pas sans ses taches.»
[Proverbe nigritien]