Pour la premières fois en quatre décennies, les grands patrons du jour des Canadiens de Montréal ont nommé un anglophone unilingue comme entraîneur (*) – Randy Cunneyworth.
Nul besoin de revenir sur les situations similaires qui s’accumulent au Québec dans de très hauts postes de responsabilité, autant dans le privé qu’à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Nul besoin de répéter les arguments justifiant les critiques qui fusent contre la nomination de M. Cunneyworth, comme celle-ci.
Plus étonnant encore – quoique son corollaire – est le retour d’une excuse ridicule que nous n’aurions pas cru entendre à nouveau aussi souvent. Soit que la langue française serait tellement plus compliquée à apprendre que l’anglais (!) que l’on devrait comprendre ceux qui peinent à le faire ou refusent de le faire… Incluant ceux qui peuvent se payer les meilleurs tuteurs privés! (Lorsqu’on voit de plus en plus de jeunes apprendre le mandarin, le russe, l’allemand, l’espagnol, etc. – l’excuse devient tout simplement risible…)
Le manque d’intérêt et/ou de nécessité semble être pourtant une explication nettement plus plausible… Ce qui se passe à Montréal en sert une démonstration assez parlante, merci. Bref, que de maîtriser la langue française redevient moins nécessaire.
Comme quoi, un glissement se fait lentement de l’ancien «Sorry, I don’t speak French» à quelque chose comme «Sorry, I don’t need French»…
Ne pas parler la langue de la population au sein de laquelle on habite et/ou travaille est pourtant une bien étrange vision de ce qu’est la vie en société…
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Plusieurs remarquent qu’à l’opposé, l’embauche hors Québec de francophones unilingues dans des postes allant des moins payés aux plus influents serait impossible. En effet! Et c’est peu dire.
Pourquoi? Parce que la chose serait tout simplement impensable.
Et pourquoi serait-elle impensable? Parce que hors Québec – à quelques exceptions près -, la langue française existe de moins en moins en tant quelangue de culture, de communication, d’affichage, de travail, de commerce, etc…
Aussi, parce que le pourcentage d’anglophones bilingues (angl.-fr.) hors Québec demeure ridiculement bas.
Tandis qu’au Québec – surtout dans les régions de Montréal et d’Outaouais -, c’est la langue anglaise qui progresse. Comme langue de culture, de communication, d’affichage, de travail, de commerce, etc… Incluant dans l’Administration publique québécoise où le bilinguisme institutionnel s’installe à nouveau confortablement depuis près de vingt ans déjà.
Aussi, parce que les francophones du Québec, contrairement aux anglophones hors Québec, deviennent de plus en plus bilingues. Et que l’on confond de plus en plus ce bilinguisme individuel croissant – une bonne chose en soi -, avec un bilinguisme institutionnel et d’affaires apte à précariser le français face au pouvoir d’attraction inégalé de la langue anglaise.
Et pourtant, on entend encore que d’affirmer l’importance de protéger le français serait quelque chose comme une troublante manifestation de réflexes ringards, folkloriques, voire frôlant l’anglophobie…
Puisque, dit-on, cette réanglicisation ne serait dûe qu’à la «mondialisation».
Vraiment?
Or, pour qui a étudié la question linguistique au Québec de manière plus fouillée, la mondialisation est certes un élément à considérer. Ici, comme ailleurs. Mais il ressemble aussi de plus en plus à un prétexte fort accommodant.
Cette lettre parue récemment dans Le Devoir – offre un tout autre son de cloche auquel l’Office québécois de la langue française devrait s’intéresser un peu plus.
Intitulée «Sous la pointe, l’iceberg», elle disait ceci: «Il y a pire dans notre ville que quelques cadres supérieurs qui ne parlent pas français: on y pratique la discrimination linguistique en masse.
Je travaille comme recruteur à Montréal. Je suis au premier plan pour vous assurer que pour 80 % des postes pour lesquels on exige l’anglais, celui-ci ne sert qu’à discuter qu’avec les anglophones de Montréal. Cette exigence de bilinguisme n’a rien à voir avec l’anglais langue internationale des affaires. Il ne faut d’ailleurs pas confondre langue internationale d’affaires et langue de travail. Il ne faut pas oublier que nous sommes au Québec, que le rejet d’une candidature unilingue francophone est un acte de discrimination selon la Charte des droits et libertés et la Charte de la langue française. Sous le faux couvert d’une langue des affaires, le marché de l’emploi redevient soumis à la bonne vieille discrimination socio-ethnique. Il faut arrêter de parler de bilinguisation de la main-d’oeuvre. Ce qu’il faut, c’est assurer un environnement de travail en français.
Chaque jour, les agences de placement de Montréal discriminent systématiquement des candidats sur la base linguistique, et cela, au grand mépris de la loi. Cette discrimination s’effectue à grande échelle. […]»
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Preuve que le phénomène n’est pas isolé et que le gouvernement Charest – à quelques mois peut-être d’une élection -, est inquiet de la réaction des francophones, voilà que MÊME la ministre de la Culture, autrement connue pour sa capacité exceptionnelle à faire du surplace entêté sur la question linguistique – dénonce la nomination de cet entraîneur unilingue anglophone… Marquez cette date d’une pierre blanche…
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Et pendant ce temps, dans le Globe and Mail de ce matin, le chroniqueur Neil Reynolds se réjouit du règne «suprême» qu’exercerait de plus en plus l’«anglosphère» sur la planète…
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(*) Nommer un entraîneur par intérim ne justifiant en rien le choix d’une personne incapable de s’exprimer en français.
Faut bien nous rendre compte que nous, Québécois francophones, que nous devenions ou non séparé du Canada, nous devrons ramer à contre-courant anglophone qui tente de nous englober comme c’est le cas dans le ROC, en Louisiane et en Nouvelle-Angleterre. Seulement la force du nombre suffit quand 98 % de notre entourage est anglophone et souvent anglophile. L’anglophilie est même présente en France.
La preuve une fois de plus que sans puissance, sans poids économique, une culture, un groupe, une société ne vaut pas grand chose dans le grand ordre mondial.
Nos gouvernements successifs, PQ comme Libéraux, ont été plus que timorés dans la défense de notre culture, notre langue, nos intérêts à long terme. On récolte ce que l’on sème et nos gouvernants n’ont rien semé.
Lorsque l’on se méprise sois-même, ce que nous avons fait en 1980, à 60 % près, il ne faut pas s’étonner que les autres en fasse autant.
M. Gingras, avoir voté NON à 2 reprises ne veut pas dire que nous nous méprisons. Ça veut juste dire que nous avons placé plus de poids sur notre stabilité économique que sur le danger linguistique et culturel.
Le PQ, par ses politiques et ses lois dont la loi 101, a conforté les Québécois francophones dans le Canada, ce qui a contribué, malgré lui, aux victoires du NON en 1980 et en 1995.
Améliorer le Québec, pendant qu’il est dans le Canada, n’encourage pas les Québécois à en sortir. C’est une simple vérité humaine, facile à comprendre.
Le «cas» de l’entraîneur par intérim Randy Cunneyworth qui serait un anglophone unilingue est vraiment un «cas»…
Tout d’abord, parce que cela n’a pas été l’idée du siècle de la part de la direction du club de placer derrière le banc un anglophone unilingue. Certains sont invraisemblablement déconnectés de ce côté. Une nomination tenant probablement bien davantage de la bêtise que de la malice…
Ensuite, puisqu’il est question d’un anglophone unilingue au Québec, et s’il ne fréquente dans ses temps libres que d’autres anglophones unilingues, eh bien Mr Cunneyworth ne doit pas fréquenter grand monde, je suis tenté d’ajouter. Parce que cela fait des années à présent que (sauf quelques cas bornés ou situations particulières) la plupart des anglophones d’ici parlent ou au moins baragouinent un peu le français. Un aspect de la question linguistique qui mériterait qu’on s’y attarde, mais une prochaine fois.
Enfin, puisque le poste d’entraîneur des Glorieux s’apparente à s’installer sur un siège éjectable, cela pourrait peut-être expliquer – au moins en partie – pourquoi Mr Cunneyworth s’en est tenu à l’anglais. Quand il va se retrouver au New Jersey ou au Colorado avant longtemps, on ne voudra pas savoir s’il sait lire un menu de restaurant en français mais plutôt combien de push-ups il exige de ses joueurs après une défaite.
Honte,honte et honte à vous les Molson, si la tendance se maintient la nation québécoise est décidément à l’agonie. C’est la goute qui a fait déborder le vase du fait francais au québec en 2011,Encore une raison de plus d’être ce que je suis « un séparatiste bien trempé «
Sur bien des blogs et à la radio les gens sont plus préocuppés par Le Canadien va tu gagner la coupe!!ils veulent un gagnant dans n’importe quelle langue..voila la réalité du kockey à Montréal.
Drôle d’argument quand même. M. Cunneyworth est un entraîneur qui n’a pas fait ses preuves dans la LNH. Comment prétendre qu’il sera gagnant, puisqu’il n’a pas d’expérience? Et n’y a-t-il pas d’entraîneur maîtrisant le français et une fiche gagnante prêt à reprendre l’équipe?
Le travail d’un entraîneur de la Sainte-Flanelle ne se limite pas à jouer avec les trios. Il est l’homme le plus médiatisé du Québec après le premier ministre. Influence Communication nous rappelait que le CH est 25 fois plus médiatisé qu’Hydro-Québec l’entreprise la plus visible dans les médias québécois!
Bonjour
Je préfère la manière franche du Club Canadien d’aborder sans détours le fait que la langue française n’a plus sa place à Montréal plutôt que Stephen Harper qui choisit la langue de Molière au début de chacun de ses points de presse mais qui n’accorde rien au Québec des contrats de 33 milliards des navires fédéraux.
En Français & Other Languages
Oui nous irons à Old Orchard c’t été!!!
Congédier l’entraineur est la réponse classique face à une équipe qui n’a plus rien à voir avec le Canadien des années 40, 50, 60, et 70. Toutes les équippes font ce geste. Pourtant, le problème est sur la glace, pas derrière le banc.
Mais revenons à nos moutons : le respect du fait français au Québec. Il y a belle lurette que ce respect est érodé. Par notre faute.
Des partisants l’ont dit : On s’en fout qu’il ne parle pas français. Ce que l’on veut c’est la coupe.
Ce que je souhaite mais n’y crois pas est une équipe de la ligue nationale composée uniquement de francophones et de francophiles du Québec et du Canada-français. Il règnerait alors dans le vestiaire et sur la glace un esprit d’équipe sans égale dans la ligue nationale. La coupe reviendrait à Montréal pour y rester, jusqu’à ce que l’on change le règlement. Ce règlement interdirait à une équipe de gagner la coupe plus d’une fois en dix ans afin de donner la chance aux autres équipe d’y accéder. Je souris.
Pour répondre à M. Bousquet.
En 1980, la question et l’enjeu était de renégocier une nouvelle constitution dans l’espoir d’obtenir un meilleur sort pour le Québec. Le Oui aurait donné au Parti Québécois la responsabilité de négocier avec les autres provinces du Canada. 60 % ont dit Non! merci. Il est assez difficile d’être plus niaseux.
En 1980 on ne s’est pas tiré dans le pied avec un calibre 22 mais bien avec un 12. Ça, c’est mortel. Et nous sommes en train de mourir à petit feu, année après année.
L’heure est grave et les abonnés absents. J’entends déjà le Libera et les grandes orgues à l’horizon.
Nous sommes pitoyables.
Les Québécois attendent un sauveur, un grand sauveur qui ne viendra pas.
Donc désarroi.
Pas intéressé par le hockey, assimilant le Canadien à la famille Molson, des milliers de Québécois ont tout au moins ont compris depuis longtemps que le Canadien n’a été un symbole de résistance canadien français que par la sur représentation des joueurs franco dans l’équipe des années 40 jusqu’aux années 80 pendant que la direction jusqu’à la nomination de Serge Savard à été anglophone. Il suffit de voir le film Maurice Richard avec Roy Dupuis pour en obtenir toute l’information par le biais de la fiction sur ce phénomène.
Le Canadien est adoré majoritairement par les Québécois mais entre la passion et la réalité peut exister un énorme contresens car le Canadien sans le souvenir des Richard, Béliveau et Lafleur ce n’est plus qu’une coquille vide. Et là dans le contexte de Montréal en voie d’anglicisation c’est le retour à la -normale- pour le Canadien avec cet engagement d’un entraîneur unilingue. Reste à évaluer la durée d’une certaine indignation, le doute reposant sur un peuple qui maintenant ne résiste plus guère.
Extrait d’un texte écrit pour un autre tribune sur la bilinguisation anglophile dans l’affichage au centre Bell:
(….) lorsque le Centre Bell en plein centre ville se permet des affiches publicitaires unilingues anglaises du genre: -pizza, alway is hot, alway is fresh- de la part d’une chaîne de pizzeria à ne pas identifier dans la section Desjardins en plus!
Lorsque au mieux le Centre Bell offre un affichage bilingue anglais-français au traitement strict sur ses grands panneaux électroniques au dessus de la patinoire sans respect de la loi sur l’affichage des années 80 qui devait assurer une prédominance au français pour l’affichage bilingue. Jetez un coup d’oeil sur ses panneaux géants, dont l’un des commanditaires est The Gazette, 50% de cet affichage est unilingue anglais. C’est sûr que cet exemple provenant du Temple du Canadien prouve à lui seul qu’à Montréal: le français n’est ni langue commune d’adoption spontanée ni non plus même langue prédominante et ouverte aux autres puisque l’anglais à Montréal est en essor et commence une reconquête de la métropole du Québec. (…)
Il m’arrive de me rendre une fois au centre Bell à tous les 16 mois dû à des billets donnés.
Pas intéressé par le hockey, assimilant le Canadien à la famille Molson. Des milliers de Québécois ont tout au moins compris depuis longtemps que le Canadien n’a été un symbole de résistance canadien français que par la sur représentation des joueurs franco dans l’équipe des années 40 jusqu’aux années 80….
Correction de texte.
La loi 101 « ne s’applique pas à la publicité véhiculée par des organes d’information diffusant dans une langue autre que le français »
Donc elle ne s’applique pas aux publicités de médias comme The Gazette ou CTV.
Certains parleront du primat de la compétence comme si ce critère dans une terre de hockey comme la nôtre pouvait être prédominant. Patrick Roy par exemple en quoi serait t’il comme entraîneur plus incompétent que ce monsieur engagé il y a deux jours. Il a gagné une coupe dans le hockey junior canadien, a gagné 4 coupes de la LNH comme joueur et gardien de but. Nous ne sommes pas si cons face aux arguments de Québécois de service qui agissent en colonisés. Idem pour la question du français bien parlé bien écrit qui devrait selon certains être le premier critère de la défense du français. Évidemment que le français au Québec souffre d’un respect de sa substance syntaxique et autre, ce ne serait pas par hasard principalement le résultat d’une condition minoritaire des francophones Québécois dans le -Canada- fabuleux des rêveurs?
Cette affaire d’instructeur risque de nous instruire encore du complexe de colonisé qui persiste magistralement ici dans le Québec de la fatalité.
Madame Legault,
Tout le Canada en entier nous a vu refuser de se prendre en main à deux occasions, soit en 1980 et en 1995.
Comment voulez-vous que les autres nous respectent quand nous agissons comme un peuple entretenu tant au niveau économique, constitutionnel que culturel.
Je n’écris pas ces choses avec gaieté de cœur, croyez-moi.
Mais lorsque nous laissons le ROC agir pour nous, à notre place, il y a un prix à payer.
Et c’est ce prix que nous ressentons de plus en plus lourdement.
S’il y a des changements d’attitude chez-nous, qui doivent s’effectuer c’est en commençant par nous-mêmes, individuellement.
Demander au gouvernement provincial et fédéral de nous défendre par des lois c’est de la foutaise.
Commençons par nous respecter et à être solidaires envers les nôtres au lieu d’être divisés ( la classe dirigeante anglophone et francophone a réussi à nous diviser pour régner) et c’est seulement là que nous aurons le respect des autres.
Dommage mais les discours partisans des différents factions québécoises n’ont rien donner.
Comme on dit: on est dans le trouble… et la solution commence dans chacun de nous.
M. Gingras, le PQ nous a sorti de notre état de nègre-blanc. Où est-ce que nous sommes à mourir à petit feu ? La langue à Montréal ? Le visage de Montréal était bien plus anglophone avant la prise du pouvoir du PQ en 1976.
Nous avons un gouvernement provincial où nous sommes majoritaires à 80 % avec nos richesses naturelles qui nous appartiennent. Libre à nous de voir à notre affaire incluant l’amélioration de notre système de santé et de l’éducation, autres responsabilités québécoises, à la place d’élire un gouvernement de magouilleurs anglophiles.
La pleutrerie et la putasserie chez la majorité de nos élites québécoises sont sans bornes.
Nos élites québécoises francophones détenant un pouvoir d’autorité et/ou financierr dans toutes les sphères d’activités de notre collectivité nous implorent sans relâche d’abandonner notre langue et notre identité nationales dans un marchandage qui s’apparente, sur le plan moral, à la traite des blanches ou plus anciennement au commerce d’esclaves. Tant que le peuple québécois ne sera pas propriétaire de son pays, qu’il ne sera qu’un peuple de locataires de son propre territoire, il en sera ainsi, jusqu’à épuisement des marchandises.
Quelle honte !!! Nommez-moi un seul autre peuple, une seule autre nation qui se conduit de la sorte ?
M. Gascon, vous devriez féliciter votre bon peuple québécois qui a résisté à l’envahissement, à la colonisation, à l’anglicisation avec nos grands-mères qui se sont forcé le…q…uébécois pour enfanter, sous les conseils de nos curés et avec l’aide de leurs maris, des 16 et 17 enfants par famille afin de contrer l’immigration de masse anglophone qui nous rentrait à pleins bateaux, d’Europe.
Nous devrions prendre exemple sur le peuple juif qui en mène plus large aux États-Unis et au Canada qu’en Israël, même s’ils sont encore plus minoritaires que nous, au Québec. S’agit juste à nous abonner à la caisse électorale des partis au pouvoir au fédéral et au provincial. Pas besoin de nous séparer pour y arriver, juste…donner en masse.
« S’agit juste à nous abonner à la caisse électorale des partis au pouvoir au fédéral et au provincial. Pas besoin de nous séparer pour y arriver, juste…donner en masse. »
Mais comment qualifier cette logique ? Réfléchissez-vous à l’aide du fric M. Bousquet ou à l’aide de vos neurones ? Résonnez-vous au lieu de raisonner ?
Vous voulez verser une aumône, de vos revenus tirés du marchandage de votre langue et de votre identité, aux acheteurs de votre marchandise ?
Ma foi, êtes-vous un idiot ?
Faut-il se surprendre de la part de l’organisation du Canadian of Montreal ! La grande majorité des fefans des ex-Glorieux en ont rien a foutre du fait français chez cette équipe , « pourvu ka gagne « le reste ce n’est pas important. Ce n’est certainement pas les amateurs de Ronnnnn Fournier qui feront une bataille linguistique au Québec. La direction du Canadian le sait très bien, les billets se vendent en masse, les chandails et autres gugusses itou et a des prix astronomique. Les peupas pis les meumans du Québec vont continuer de se faire voler par cette organisation qui ne les respecte même pas. Les « kids « vont continuer de jouer au hockey avec des chandails au nom de Price et de Subban et les pères de ces « kids « vont continuer de former des trios avec Ronnnnnn au 98.5 FM après les matchs eavec une douzaine de bières dans le corps !
Com on Ronnnnn ! Let’s Go Habs !!!!!! Whe are the champion !!!!!!
Champion de quoi ? De rien depuis que ce club s’est vidé de ses francophones après la dernière Coupe Stanley en 1993 avec Serge Savard et Ronald Corey !
M. Gascon, vous n’êtes pas bien préparé pour réussir comme minorité ethnique, ça vous prendrait des cours de minorité et d’humour et de politesse élémentaire et de caisse électorale itou,
À force de déchirer votre chemise à l’année, de catastrophe en catastrophe québécoise, vous allez finir en sans chemise, ce qui n’est pas conseillé, principalement, en hiver, au Québec. Fa frette.
Le CH… Le Club de Hockey Canadien. Un club formé par des proprios anglos pour exploiter des francos afin d’augmenter le nombre de fans dans les gradins et développer un rivalité avec le club déjà existant constitué d’anglos de bonne famille tout sorti des clubs athlétiques qui ne gagnaient pas trop souvent leur bons vieux bol à salade offert par le lord Stanley.
Le hockey, un sport élitiste offert en pâture à la plèbe enragée des canadiens-français afin d’engager la foule dans le théâtre de la grande société montréalaise, en particulier, et la grande société canadienne, en général.
D’après ce que j’ai compris, dans nos belles lignes ouvertes, malgré le film sur Maurice Richard, on oublie un peu vite le grillage emprunté au cage à poules de nos fermes pour séparer le bon grain de l’ivraie au défunt Forum.
On oublie bien vite cette ségrégation affichée et typiquement montréalaise et ouvrière au sein de laquelle les francophones étaient de leur côté de la barrière et de leur côté de la patinoire.
Les uns et les autres participant du spectacle de leur point de vue respectif. La foule francophone pour acheter des tickets et savourer la victoire par procuration. Les joueurs pour gagner un misérable salaire qui demeurera tout de même longtemps un salaire plus élevé que n’importe quel salarié francophone de l’époque.
Certains diront qu’il y avait aussi des pauvres anglophones. Certains oublieront aussi de dire que les riches francophones n’étaient pas légion à l’époque, par contre.
Bref, tout ça pour dire que le français, en tant que langue, est devenu objet de discrimination courante et ouverte comme jadis les gens qui la parlait, cette langue, ce joual ouvrier, l’était eux, en tant qu’ouvrier corvéable et exploitable à merci l’était.
Aujourd’hui, le CH n’arrive plus à s’offrir de mercenaires francophones pour satisfaire son public gagner d’avance, peu importe la qualité du club présenté devant eux? Eh bien, maintenant, nouveauté extrême, on ne se soucie même plus de leur donner un porte-étendard, un porte-parole et un guide parlant la langue de l’occupé divertit.
Intéressant glissement qui ne correspond pourtant qu’à une seule réalité étendue dans le temps: le français dérange lorsqu’il n’est plus nécessaire à la réussite.
Le français n’est plus une langue au Québec, c’est un accident de parcours historique, pour certains.
Une anomalie que l’on finira bien par faire passer à la trappe, petit à petit.
À force de mépris déguiser en critère de performance, on rendra le français aussi ridicule et risible que ce club de hockey qui n’arrive plus à générer de la fierté que chez des gens qui, au bout du compte, seraient prêts à tout pour être heureux d’être contents… sans se rendre compte qu’ils sont les dindons d’une farce plate qui a pourtant assez durée, perdurée et assez endurée.
Évidemment, tout cela est anti-partisan, anti-patriotique presque, il faut aimer le club de hockey Canadien sinon… sinon, quoi? Il nous faudrait une équipe de hockey plus nordique… un genre de club de hockey à et du Québec afin de… de quoi? Rétablir l’équilibre en appliquant la même logique du colonisé en réfléchissant le problème à l’envers? C’est-à-dire en jouant le jeu au lieu de remettre en question la partie qui se joue de nous et devant nous à la fois?
Sommes-nous donc si bêtes? Si étourdis qu’il nous soit sans cesse requis de suivre une rondelle glisser sur une glace afin de nous sentir fier et Habitant de ce pays qui refuse toujours de naître, pris dans les glaces de notre divertissement excessif et poussif?
Avons-nous encore besoin tant que ça d’un sport pour sortir de la misère ambiante et d’un manque flagrant de fierté et de respect de soi et de ce qui nous détermine depuis plus de 400 ans?
Avons-nous oublier pourquoi et comment nous sommes parvenus en terre d’Amérique? Pour échanger une coupe Stanley contre un héritage quatre fois centenaire et une culture encore plus riche en termes d’ouvrages et d’années d’existence?
J’avoue que, parfois, le Québec m’étonne profondément. Dans le mauvais sens du terme, bien sûr.
Dans le sens par lequel il se perd comme il perd sa langue et la maîtrise de celle-ci, à l’ombre d’un sport qui n’est plus que l’ombre de lui-même depuis le départ de Gretzky et qui devient le symbole de notre défaite et de notre abandon culturel le plus grave: la honte de ne pas comprendre le prix d’une telle absence de fierté collective.
Une fierté qui ne pourra pas éternellement passer par le trou de serrure du coffre-fort d’un quelconque Molson afin de s’exprimer librement.
(soupir)
Comprendrons-nous, un jour, que la fierté est un sentiment noble uniquement si ceux qui la ressente peuvent comprendre qu’il y a un moment dans la vie durant lequel la honte s’y substitue par manque de motifs de courage, de valeur et de justesse envers ce qui nous détermine depuis des siècles avec bien plus de justesse qu’un bâton de hockey et une rondelle qui glisse derrière la ligne rouge de notre démission collective accablante?
Je peine à imaginer la tête de René Lévesque, Pierre Bourgault, Pierre Falardeau et autres Michel Chartrand devant une telle marque d’abrutissement de notre part. De cette génuflexion permanente devant un club qui ne représente plus qu’un sport-spectacle comme un autre qui ne nous renvoie plus l’image de ce que nous sommes ou de ce que nous aspirons à devenir.
Gagner un prix ou un championnat, c’est bien beau. Mais gagner sa vie dans sa langue maternelle sans être obligé de présenté une langue seconde (très jolie et très belle et très riche) comme permis de travail, dans la métropole de notre Belle Province, ça devient quand même totalement ridicule, non?
Bravo ! Votre envolée sur la fierté nationale est toute naturelle et normale chez les peuples assumant toutes les responsabilités que demande une maîtrise entière de leur destinée.
Tant que les Québécois laisseront la maîtrise de leur propre destinée entre les mains d’un autre peuple, ils devront sans relâche marchander leur langue et identité nationales, sur leur territoire, La Belle Province of Kwibek, cette maison qui est leur et que pour y demeurer doivent verser annuellement un tribut à leur maître Ottawa, tribut en taxes et impôts s’élevant à $60 milliards en 2010-2011.
Entre-temps, tolérer au Québec ce qui est naturellement pas toléré chez les autres nations
est un manque de respect éhonté de notre part de ce que nous sommes. Le respect de notre langue et de notre identité ne doit faire l’objet d’aucun marchandage, la pleutrerie et la putasserie chez tous les peuples ne méritent que du mépris.
tiré d’une lettre à La Presse en guise de réponse à votre nationalisme exagéré:
Celine Cooper
Habitant au Québec, l’auteure est candidate au doctorat en sociologie et études d’équité à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario, à l’Université de Toronto.
Selon l’Institut de la statistique du Québec, la population du Québec franchira le cap des huit millions d’habitants avant la fin de l’année. Les faits saillants de ce bilan démographique brossent le portrait d’une société en plein processus d’évolution et de diversification.
Pourtant, nous nous trouvons ces jours-ci au plus fort d’un «crise» linguistique, caractérisée par une chasse aux anglophones dans la sphère publique, qui rappelle étrangement les années 70.
Le problème n’est pas que les Québécois de façon générale ne parlent pas ou n’apprennent pas le français. Nous le parlons et l’apprenons de plus en plus, comme le démontrent les données du recensement.
La minorité militante est préoccupée par le fait qu’une grande nombre de Québécois ne le parlent pas exclusivement dans la sphère publique des affaires, de l’éducation, des médias, de la santé et de la politique. Ces Québécois sont bilingues ou multilingues.
Lorsque ce sont les francophones qui osent contester le discours nationaliste dominant ou qui en soulignent les contradictions, soit par leurs mots soit par leurs pratiques langagières, cela entraîne un véritable branle-bas de combat. À mon avis, ce débat révèle l’échec cuisant de l’idéologie nationaliste du Québec, idéologie selon laquelle il doit y avoir «une langue, une culture, une nation» même à l’heure de la mondialisation.
Comme la grande majorité des Québécois, je m’identifie fortement et fièrement à la langue française. Je défends sans équivoque l’importance d’apprendre le français au Canada. Je soutiens également le rôle de la langue française comme facteur d’unité linguistique au Québec. Mais je suis aussi fièrement bilingue et je considère la connaissance d’autres langues comme un atout précieux dans la vie.
Il y en a parmi nous (et avec ce « nous », je tiens à souligner que j’englobe les francophones, les anglophones et les allophones, Québécois de souche et néo-Québécois) qui se sentent partie de la société mondiale sans pour autant craindre une perte de leur identité ou de leur lien avec la langue française ou avec le Québec. Par conséquent, une nouvelle façon dynamique d’imaginer la société québécoise semble apparaître dans la sphère publique. D’où la «crise» pour ceux qui imaginent toujours les Québécois comme une peuple colonisé, perpétuellement menacé.
Les entreprises québécoises comme Bombardier, la Banque Nationale, la Caisse de dépôt et CGI fonctionnent dans un contexte mondialisé. Cela vaut pour d’autres milieux. Les cinéastes, musiciens, acteurs, créateurs de mode, écrivains, artistes de cirque et comédiens québécois sont en demande partout sur la planète.
Alors que le monde se transforme, il devient de plus en plus difficile de justifier une approche unilingue militante relativement à la langue française. Malheureusement, il y en aura toujours qui continueront de voir des ennemis à l’extérieur et des traîtres à l’intérieur. Leur stratégie d’un blocage linguistique apparaît de plus en plus désuète: purger le paysage urbain de toute trace de la langue anglaise, se moquer ou se plaindre des accents non-francophones, refuser de parler ou interdire d’autres langues dans la sphère publique, n’embaucher que des francophones, parler des anglophones unilingues comme d’une «ethnie» montréalaise.
Quel message est-ce que ce type de prescriptions linguistiques envoie aux gens qui regardent le Québec? Ne l’oublions pas: notre population vieillit et l’accroissement démographique naturel diminue. Notre croissance démographique dépend de notre capacité à attirer et à retenir des immigrants. Dans ce contexte, la langue française devrait-elle être présentée comme un atout désirable ou comme un emblème d’intolérance et de domination?
Bien entendu que le nationalisme rocanadian de Céline Cooper, un nationalisme impérialiste royalement anglo-saxon, bilinguisant que tout ce qui n’est pas anglophone, est le modèle de nationalisme à suivre n’est-ce pas ?
Le multilinguisme dans tous les pays ailleurs dans le monde est un choix fait sur une base individuelle, le peuple québécois mérite le respect de sa langue nationale et doit faire respecter sa langue commune dans ses institutions et dans tout espace et domaines publics.
Ce qui n’est pas tolérable chez tous les autres peuples devrait l’être au Québec selon vous ? Never over our dead body !!! We will never let this hapen !!! Est-ce assez clair ?
Mon dernier commentaire devait se lire comme suit:
Bien entendu que le nationalisme rocanadian de Céline Cooper inspiré d’un nationalisme impérialiste royalement anglo-saxon, bilinguisant que tout ce qui n’est pas anglophone, est le modèle nationaliste à suivre, n’est-ce pas ? Une mondialisation de l’anglo-saxon pour l’anglo-saxon ? Je lui laisse son rêve et c’est son droit. Ce n’est pas le mien et c’est mon droit.
Le multilinguisme ou le bilinguisme partout ailleurs dans le monde est un choix fait sur une base individuelle. Le peuple québécois mérite le respect de sa langue nationale et doit faire respecter cette langue commune, le français, dans ses institutions et espaces relevant du domaine publique, comme c’est la règle pour l’anglais au Rocanada ( On, CB, Alb, Sask, Man, NB, NSc, NF, PEI ). Partout de par le monde, chez toutes les nations, on fait respecter la langue nationale qui est la langue commune de communication dans les institutions et espaces du domaine publique.
Ce qui est la règle toute naturelle partout au monde ne devrait pas l’être au Québec selon vous ? Never over our dead body !!! We will never let this hapen !!! Est-ce assez clair ?
Je vous soumets un exemple tiré d’une conversation que j’ai eue avec un de mes étudiants. Je lui demandais pourquoi il ne parlais pas français en dehors de la salle de classe. Il m’a répondu ceci : « Je ne veux pas passer pour un looser. » Conclusion facile à tirer : parler français au Québec serait un signe de disgrâce. La situation est grave. Il ne faut pas compter sur le gouvernement Charest pour en assurer la promotion de notre langue. Il permet que les hauts dirigeants des affaires de l’État soient des unilingues anglais même si, devant les caméras, il clame que c’est inacepptable.
Par ailleurs, je me demande pourquoi les unilingues anglais ne refusent pas les postes qu’on leur offre quand ils savent pertinemment qu’ils auront à oeuvrer dans un milieu français. Ceux qui sont à blâmer, ce sont surtout ceux qui se moquent éperdument de ne pas connaître le français pour travailler auprès d’une population de francophones. C’est honteux dans ce contexte d’accepter une telle tâche.
Le hockey a Montréal ne sera jamais plus ce qu il fut dans les grandes années. Trop de villes américaines se battent avec nous pour LA COUPE…des salaires de fous et simplement Big Business maintenant. Nous ne vivons pas en vase clos et l’ adversaire défonce les portes ouvertes de notre sport national. Les autres équipes canadiennes font face au même problème, gagner est tout sinon nous sommes rien en amérique. Une équipe complètement québécoise ??? too late. Tout est question d ‘argent. Les anglais ne nous enlèvent rien, nous donnons avec joie as long as we have a winning team.
Une petite anecdote au sujet du bilinguisme à Montréal:un de mes amis est allé passer un entrevue pour etre »vidangeur » et on exigait de lui qu’il soit bilingue???? Mon ami lui a demandé pourquoi?Le responsable lui a tout simplement répondu: »Parce que c’est comme ça…! »Sans plus d’explications que ça.Tant qu’à pousser l’absurdité du »bilinguisme ».J’aime ça de meme! Dans le fond,je crois que l’idée la plus simple c’est qu’on devrait exiger le bilinguisme au travail seulement a ceux qui fond affaire avec les clients en visite ou de l’extérieur du Québec. Logiquement ça devrait etre comme ça mais la logique est souvent beaucoup trop simple ou simpliste aux yeux des bureaucrates et fonctionnaires.
Pour résumer l’idée de base du sport national du Canadien-français, devenu Québécois francophone est de : Shooter le puck dans le net, en anglais ou en français avec une bière Molson sur le pouf du salon.
Complément de réponse : Afin de scorer.
Monsieur Bousquet, je vous ferai remarquer que le peuple Juif que vous donnez en exemple possède une force de frappe monétaire remarquable. Aux USA, où ils ne sont que six millions, les partis politiques américains les courtisent et les craignent, les lobbies juifs, uniquement parce qu’ils ont des sous.
Avant l’arrivée d’Israël sur la scène internationale, mais surtout américaine, dans les années 60, les Juifs Américains étaient haïs, méprisés aux USA. Ils étaient victimes de racisme, dans les clubs privés, dans les Hôtels. Ce n’est que depuis la formation des lobbies juifs que leur poid a augmenté.
Au Québec, malgré les progrès cités par vous, nous n’avons pas su nous imposer de façon certaine. Nous avons dû nous réfugier derrière la Loi 101 pour imposer notre volonté. Et malgré cela, on nous piétine impunément. Le mot clé ici, est impunément. Si nous avions le courage de faire payer très cher toute forme de mépris à notre endroit, ce mépris serait absent de la scène. Mais nos dirigeants sont des poltrons et la masse des gens est indifférente.
La preuve. Combien de francophones et de francophiles au Québec ont repris leurs billes de chez la Banque Nationale? Pourquoi cet ancient fleuron de notre francophonie d’affaire n’a-t-il pas encore déclaré faillite depuis l’annonce de son mépris du fait français chez-lui?
Il y aurait dû y avoir une ruée assassine, financièrement parlant, aux guichets de cette banque, pour lui faire comprendre que ce qu’elle a fait ne se fait pas. Mais non. Il ne se passe rien. Une autre claque en pleine face, autoadministrée par l’un des nôtres, passe comme une lettre à la poste.
Si on a dit Non en 1980, ce n’était pas pour protéger nos emplois. Même M. Trudeau avait compris la question : Vous en voulez une nouvelle constitution? Votez Non et je vais vous en donner une, moi. On connaît la suite.
Chaque jour qui passe me tue d’avantage quand j’observe, je constate que nous manquons de soldats volontaires pour défendre la cause. Parler français hors de la classe fait perdant » looser » disait cet élève inculte. Quel reflet de notre pauvre situation. Etre perçu comme perdant dans sa propre maison…
C’est quand la fin du monde?
Nous pouvons constater ici que l’argent est le nerf de la guerre. Si nous, Québécois francophones, avions eut assez d’argent pour acheter le CH, nous n’aurions pas à quémander des joueurs et une direction francophones.
Si nous sommes séparés mais pauvres, il va nous arriver la même chose que fédérés et pauvres. La différence est la richesse contrôlée par les francophones d’ici. Ç’est déjà mieux depuis 1976 mais il nous en manque encore un bon bout.
Continuons donc à progresser à l’intérieur ou à l’extérieur du Canada.
En plus, un Québécois francophone, P.K. Péladeau s’est fait mettre des bois dans les roues, par d’autres Québécois francophones, dans l’affaire de l’amphithéâtre de Québec qui mène à la propriété d’un club de la LNH, qui a des chances d’être pas mal plus francophone que celui du CH de Montréal.
Nous ne pouvons donc pas supporter de voir un des nôtres, propriétaire d’un club de hockey au Québec ?
Vivant en Ontario depuis dix ans je continue a croire qu’ a moins d’ un poid demograhique majoritaire le Francais ne pourra survivre que par des lois.
Si on a mis des bois dans les roues du maire Labeaume et de PKP ce n’est pas parce qu’ils étaient francophones, c’est parce qu’ils n’ont pas respecté la procédure normale. Ces Messieurs étaient pressés.
Je serais fort étonné que les propriétaires du club de hockey de Québec favorisent les joueurs francophones à tout prix. PKP préfère l’argent à tout autre chose. Il fera donc des choix qui rapportent au guichet, peu importe la langue du joueur. A talent égale, peut-être. Mais si le non francophone est un meilleur joueur, il sera sur la glace du Colisée, le francophone dans une autre équipe.
Ça paraît que vous avez soit oublié ou soit jamais connu ce que c’était le hockey lorsqu’il n’y avait que 6 équipes. La ligue était composée de joueurs anglophones canadiens à 65 % et francophones canadiens à 35 % avec moins de 1 % d’américains et d’européens. En plus le CH avait droit de choisir en primeur les deux meilleurs joueurs québécois. Pas difficile de former un club majoritairement francophone.
Aujourd’hui il y a 30 équipes, 5 fois plus qu’en 1966 et les joueurs américaines sont environ 20 % , européens 30 %, canadiens anglais 40 % et québécois à moins de 10 %. Cinq fois plus d’équipes qui se font concurrence pour 3 fois moins de joueurs québécois.
Me semble que les nationaleux ne savent vraiment pas compter.
Cunneyworth est un geste de panique le temps que Gauthier perde son job. Mais nos nationaleux voient un complot sombre. Ça paraît qu’ils ne savent ni compter ni se sortir de leur petit monde de peuple martyrisé. Quelle honte.
Je suis en désaccord avec M.Gingras sur le degré de nationalisme québécois de M. P.K. Péladeau. Son Journal de Montréal montre tellement plus d’ouvertures au nationalisme et aux chroniqueurs souverainistes que la grosse Presse de Power.
Les propriétaires de médias québécois ne peuvent pas faire totalement abstraction du fait qu’ils ont besoin de publicité pour vivre et même survivre. La très grande majorité des riches annonceurs sont FÉDÉRALISTES. C’est la raison qui fait qu’aucun média important peut se permettre d’être totalement séparatiste. Il crèverait comme le quotidien, le Journal LE JOUR a fait.
Dans le cas du CH, à talent égal, les propriétaires, systématiquement, choisissent d’autres joueurs que les Québécois francophones. Pas difficile à prouver. Les chandails des Nordiques étaient bleus et décorés de fleurs de lys. Ça devrait probablement revenir.
Ces messieurs étaient pressés et nous aussi. Ce n’est pas les critiqueux qui vont remplacer M. Péladeau, ils se contentent tenter de détruire ce projet, en jouant les vierges très offensées…minimum.
Quels beaux articles!
Que l’entraîneur intérimaire du Canadien parle français ou pas, ça ne change à peu près rien, car plusieurs joueurs ne parlent pas français, cessons de faire l’autruche, croyez-vous réellement que l’ancien entraîneur parlait français à ses joueurs anglais et français? Bien non, je gage qu’ils parlaient tous en anglais : plus facile, moins de temps à perdre, plus efficient, etc. Je perçois ça comme de l’hypocrisie!
Plus on évolue, plus on retourne « comme avant » : Fin des années 70, je travaillais chez Eaton, à Montréal, seuls quelques vieux employés parlaient uniquement anglais, ainsi que la majorité des patrons, par contre, les 2000 ou 3000 employés devaient tous parler anglais! Alors que tous les francophones étaient bilingues : est-ce une preuve d’intelligence supérieure ou encore de survie? De plus, on nous demandait de parler anglais entre nous et aux clients. Lorsqu’il n’y avait pas de patron, nous ne le faisions pas et nous disions aux clients francophones : vous pouvez nous parler en français, nous sommes francophones! C’était une époque plus nationaliste, où le personnel était soit courageux ou encore, soit fou, car notre langue nous l’aimions!
Aujourd’hui, c’est le bilinguisme à tout prix, on fait rire de nous à cause de notre accent français! Est-ce si nécessaire d’être bilingue? Si oui, alors pourquoi les Étatsuniens ne parlent-ils pas d’autres langues que l’anglais, pourquoi exigent-ils des employés des entreprises qu’ils achètent qu’ils parlent anglais? Il en est de même pour les Ontariens. Nous avons eu un bel exemple cette semaine Meridian qui a acheté les Crédits Unions de Desjardins, ne donne plus de service en français à sa clientèle. Maintenant, les Franco-Ontariens sont devenus des « second class Citizen ».
Ce n’est pas mieux ailleurs au Québec, à Sillery, il y a une communauté d’anglophones qui engueulent les serveurs qui ne parlent pas assez bien l’anglais et ils demandent aux entraîneurs de leur parler anglais! Bien oui, le cours de yoga ou de natation va devoir être en anglais, car il y a deux Anglos, sur un groupe de 20 personnes. Donc 2 personnes qui régissent la vie des autres!
Le reste du Canada est à peu près unilingue anglais, essayer de manger en français à Toronto, à Vancouver, Sudbury et même à Saint-Boniface? Vous devrez commander de la pizza ou des hamburgers! Où trouverons-nous une juste mesure : faut-il forcer tout le monde à apprendre les deux langues, planifier des stages d’immersion dans une autre province? Rendre les restos français à la mode et faire que tous les gens bien doivent commander en français! En conclusion, la bataille linguistique n’est pas gagnée, mais faudrait-il songer à la commencer?
Est-ce que les propriétaires du CH évitent systématiquement d’engager des directeurs et des joueurs pour éviter de mousser le nationalisme des « séparatistes » québécois ? Avec des joueurs de toutes provenances, ils voudraient démontrer que le multiculturalisme, c’est super ?
Difficile d’apprendre une langue? Voyons donc! J’ai appris l’espagnol, à coups de quelques « deux semaines à forfait, espacées (D’un an à quatre mois) » à Cuba… Ça me rappelle le « Vieux Smith » à Arvida qui a réussi l’exploit (?) de vire 50 ans dans cette ville du Saguenay sans apprendre le français, mais en utilisant cette fameuse soi-disant difficulté d’apprendre le français…
Bien sûr il manque un « v » à viVre… Excusez-la.
J’arrive de chez IGA à Aylmer. Deux employés dialogaient. Au début en anglais, mais au bout de quelques secondes l’un des deux décida de passer au français, l’autre en est resté à l’anglais. A la caisse voisine, la conversation était bilingue entre les deux employés. C’est une nette amélioration. Il y a peu, je n’entendais que de l’anglais entre les employés. Pourtant, tous parlent français sans accent lorsqu’ils nous servent.
Drôle de monde.