Bon. Ça y est. C’est fait. Thomas Mulcair succède à Jack Layton comme chef du NPD.
Bref, le très déterminé député d’Outremont a eu raison de l’establishment du parti, lequel appuyait plutôt, et fortement, Brian Topp.
Toute une ironie, quand on y pense.
À l’heure où les transfuges se multiplient, si Bob Rae finit par devenir le chef permanent de son parti, nous aurons alors un ex-ministre libéral provincial comme nouveau chef du NPD et un ex-premier ministre néo-démocrate de l’Ontario comme chef du Parti libéral (1)…
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L’homme de la situation
En octobre, je décrivais M. Mulcair comme un «marathonien» et non une sprinteur. Eh bien. Il vient de terminer en lion son marathon de six mois de cette très, très longue campagne au leadership.
La victoire de Thomas Mulcair est surtout un coup de tonnerre dans le ciel politique canadien et québécois.
Le 6 mars, il se présentait lui-même comme le «pire cauchemar de Harper».
En effet, c’est l’homme que le premier ministre ne voulait pas voir, ou entendre, à la tête de l’opposition officielle.
De fait, Thomas Mulcair, de par son expérience parlementaire, mais surtout de par sa personnalité de combattant, ses talents redoutables de communicateur, autant en français qu’en anglais, présentera à Stephen Harper, son deuxième chef de l’opposition officielle coriace depuis la première victoire des conservateurs en 2006. Le premier ayant été Jack Layton lui-même.
Car une chose est certaine: si Stephen Harper est un stratège habile et obsédé par la conquête et la conservation du pouvoir, il aura aussi grandement profité de la faiblesse désolante des trois chefs de l’opposition officielle libérale successifs qui ont succédé à Jean Chrétien: Paul Martin, Stéphane Dion et Michael Ignatieff.
Disons que, face à Stephen Harper, Thomas Mulcair a de meilleures chances d’être l«’homme de la situation».
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De la compétition sérieuse
C’est pourquoi, pour les libéraux, c’est également une mauvaise nouvelle. Surtout au moment où, sous le leadership de Bob Rae, ils commencent à peine à se reconstruire.
Face à un NPD devenu invisible et inaudible depuis la mort de Jack Layton et pendant la course à la chefferie, le PLC faisait même figure au parlement de véritable opposition officielle.
La nouvelle de l’élection de Thomas Mulcair à la tête du NPD sera aussi fort mal reçue au Bloc québécois alors qu’au début mars, pour la première fois depuis l’élection fédérale, un sondage Léger Marketing/QMI plaçait les bloquistes en avance du NPD au Québec, avec 31% et 27% d’appuis respectivemeent.
Car s’il était moins «connu» au Canada anglais avant sa candidature à la chefferie, les racines québécoises de la notoriété de Thomas Mulcair au Québec pourraient refaire du NPD un adversaire de taille pour un Bloc décapité à la dernière élection.
Et si le Bloc aura de quoi à s’inquiéter dans les prochains mois, c’est que le PQ, aussi, aura à faire avec un chef néo-démocrate québécois. Un chef qui connaît la politique québécoise et connaît aussi, depuis de longues années, autant les forces et les faiblesses du PQ que celles du PLQ.
Surtout, un nouveau chef qui, connaissant l’immense impopularité du gouvernement Harper au Québec viendra concurrencer, comme l’avait fait Jack Layton, autant le Bloc et que le PQ, dans le département du discours politique anti-harpérien.
Même Jean Charest, dont l’inimitié entre lui et M. Mulcair – son ancien ministre de l’Environnement – est légendaire, risque de ne pas la trouver très drôle. De quoi le premier ministre aura-t-il l’air lorsque le nouveau chef du NPD tiendra tête à M. Harper d’une manière beaucoup plus appuyée que lui?
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Un risque calculé?
Pour le NPD, lequel doit littéralement son statut d’opposition officielle à un vote massif des Québécois le 2 mai 2011, s’ouvre maintenant la possibilité d’au moins tenter de consolider des appuis au Québec qui, dans les faits, reposaient beaucoup sur un rejet du Bloc.
Lorsqu’il a présenté sa candidature, Thomas Mulcair a risqué gros.
En fait, il a pris deux énormes risques.
Le premier était de devoir tenir tête à l’establishment néo-démocrate tout en évitant de créer des rancunes aptes à déchirer le parti s’il devait gagner.
Le second était de se positionner auprès des membres du NPD comme celui, par opposé entre autres à Brian Topp, entendait déplacer le parti, idéologiquement parlant, vers le centre-gauche. Et ce, même si, dans les faits, ce mouvement avait été clairement enclenché par Jack Layton lui-même depuis quelques années.
Rappelons aussi que Thomas Mulcair a démissionné du gouvernement Charest et qu’il y était un ministre de l’Environnement qui «dérangeait» passablement ce dernier dans certains dossiers sensibles par son refus d’«obéir» à la ligne du bureau du premier ministre.
Bref, le «saut» plus ou moins idéologique qu’il a fait en allant au NPD n’était pas si grand que cela.
Il reste néanmoins que ce deuxième risque lui vaudra d’être surveillé de près par ses propres troupes.
Bref, le premier vrai défi de Thomas Mulcair sera de rallier ceux et celles qui ont vu en lui, peut-être à tort, le candidat du «centre».
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Et le Québec?
Un bémol: que le NPD se donne un chef du Québec n’enlèvera rien au fait que face au Canada anglais, ce parti aura une marge de manoeuvre très mince sur la question de la place du Québec au Canada.
Très mince…
Depuis les échecs de Meech et Chalottetown en 1990 et 92, le mur de l’opposition profonde du Canada anglais à tout traitement de faveur au Québec demeure impossible à faire tomber.
À ce chapitre, rappelons les chroniques et les éditoriaux qui, au Canada anglais, dès les jours après l’élection du 2 mai dernier, servaient un sérieux avertissement à Jack Layton. Lequel, après tout, devait son statut d’opposition officielle au Québec.
Cet avertissement était clairement de se calmer le pompon sur la question du Québec.
Dès le 3 mai, par exemple, le Globe and Mail se fendait d’un éditorial on ne peut plus clair enjoignant M. Layton de travailler en collaboration avec Stephen Harper à renforcer l’«unité nationale» en ne cédant rien, rien, rien au Québec… Le prix pour préserver l’unité nationale, de leur point de vue. Mais surtout, pour le NPD, le prix à payer pour gagner de nouveaux appuis hors Québec.
On verra bien si le message au successeur de Jack Layton sera rigoureusement le même…
Et on verra bien, éventuellement, si M. Mulcair saura ou non trouver le moyen de concilier des intérêts aussi opposés.
Tout comme on verra comment évolueront, ou non, les rapports entre le NPD et le PLC d’ici la prochaine élection générale de 2015…
Bref, les défis ne manqueront pas à Thomas Mulcair s’il entend avoir la moindre chance de défaire un jour la puissante et richissime machine bleue des conservateurs de Stephen Harper. C’est le moins que l’on puisse dire.
Mais une chose qu’il a su démontrer au cours de sa carrière politique aussi étonnante que déterminée, est que de le sous-estimer est souvent une erreur.
Et 2015, c’est encore très, très, très loin…
Pour le moment, les hostilités ont déjà commencé du côté des conservateurs. Leur premier «spin»: Thomas Mulcair est un «opportuniste» et un politicien «divisif» /sic/.
Or, dans les faits, les conservateurs de Stephen Harper qui accusent un autre chef de parti d’être «divisif» /sic/, c’est un peu comme un voleur qui vous traite de voleur…
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(1) Côté «transfuges» vedettes, il faut aussi dire qu’ils n’ont pas manqué en politique canadienne et québécoise ces dernières décennies. À Bob Rae, ajoutons,, entre autres, Jean Charest lui-même, passé en un clin d’oeil de chef du Parti Progressiste Conservateur à chef du Parti libéral du Québec. Ou, encore, Lucien Bouchard, passé d’ambassadeur du Canada et ministre conservateur à chef du Bloc puis à chef du PQ…
La barbe du chef du NPD devrait se faire battre par celle du chef du Bloc, au Québec, à la prochaine élection générale canadienne.
Faudrait juste que Messieurs Harper et Trudeau se fassent pousser la barbe pour que la mode envahisse la Canada…au complet, ce qui devrait nous rapprocher des Musulmans en ce monde multiethnique…canadien…barbu.
La longue marche sur les oeufs de Thomas Mulcair.
On a pas fini d’entendre des discours différents de la part du nouveau chef canadien de l’unité nationale selon qu’il se trouve à Québec ou à Toronto. Hier- soir, après avoir effleuré la question constitutinnelle (en français) pendant quelques instants où la tension était palpable dans la salle bigarée et quelque peu claisemée, Thomas Mulcair a « swithé » rapidement sur le système de santé canadien comme quoi la souveraineté québécoise, ça peut se soigner comme une maladie honteuse.
Les poteaux québécois demeureront bien en ligne, c’est souhaitable pour eux car M.Mulcair n’apprécie pas les divergences d’opinion, à ce qui parait.
Avec un ancien chef conservateur maintenant premier ministre québécois, un ancien chef du NPD chef du parti libéral canadien et maintenant un ancien ministre libéral devenu chef du NPD, on voit bien que les partis fédéralistes sont les faces d’une même pièce qui se retrouvent dans la même famille quand vient le temps de faire prendre son trou au Québec.
Le Mordor Gandalf, c’est à gauche ou à droite ?
Le seigneur des anneaux : la communauté de l’anneau, Frodon.
La comparaison est toujours odieuse.
» On ne peut pas se permettre d’avoir une qualité de vie inférieure à celle de nos parents. » Thoma Mulcair
Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais, mais j’aime moins la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez !
Le seigneur des anneaux : la communauté de l’anneau, Bilbon
Il y a une division monstre dans le NDP, Mulcair est bouillant son sang irlandais lui fera faire des colères. Chose certaine le Bloc et les libéraux sont finis au Québec avec lui, mais si il devient trop nationaliste québécois il perdra le reste du Canada.
Du pain sur la planche et un cours de anger management. Mme Marois ne doit pas être très heureuse, deux partis fédéralistes forts sijamais elle ose déchancher un référendum.
C’est une vraie chaise musicale.
Thomas Mulcair libéral rendu NPD.Bob Rae NPD libéral . Jean Charest conservateur libéral déguisé .
Harper faux conservateur .Le comble serait la conversion de Pauline Marois qui irait à Québec solidaire.
Tant que le Québec ne sera pas un pays normal, qu’il demeurera dans le carcan constitutionnel du Rocanada, il sera payant aux partis nationaux rocanadians d’élire un Québécois à leur tête. Un bon Québécois de service comme chef est l’assurance du Rocanada de pouvoir au besoin mettre le Québec et sa colonie de vers de terre dans sa p’tite poche. Trudeau, Chrétien, Mulroney, Dion, Mulcair…tous du pareil au même, des mercenaires au profit du régime monarchique colonialiste rocanadian.
Monsieur Gascon, vous avez bien raison et je veux souligner aussi que Mulcair est un ancien de l’équipe rhodésienne d’Alliance-Québec, que le N.P.D. s’est « enfargé » sur la question du 50%+1 et que Mme Turmel a renié ses amitiés souverainistes le lendemain même des élections du 2 mai 2011… Le N.P.D. est encore plus centralisateur que le P.L.C. et le P.(Réformiste)C.C.
ca fait cheap un peu jean-pierre de copier-coller tes commentaires d’un blog à l’autre…
@ chasseur épais
Merci de m’informer de la publication de mon dernier propos sur un autre blogue sur le même sujet.
Euh …très perspicaces et respectueuses sont vos interventions sous un pseudonyme tutoyant tous et toutes comme si déjà vous aviez tenu une porcherie avec tout un chacun sur ce blogue.
Le pire est arrivé : Un autre Québécois à la tête d’un parti fédéral. Ça va saigner pour le Québec. Jamais M. Mulcaire ne fera passer les intérêts fondamentaux du Québec avant les désidératas du Canada. Ça s’est toujours passé comme ça. Et le seul premier ministre canadien d’origine québécoise qui a osé faire passer le Québec en premier, Brian Mulroney, s’en est modu les pouces pour le reste de sa carrière.
M. Mulcaire suivra les ornières et le Bloc remontera en force. C’est écrit d’avance.
Je ne crois pas que la victoire de Mulcair soit une bonne chose pour le Québec. D’ abord ce type est un politicien de carrière avec des qualités indéniables. Le NPD avait besoin d’un homme capable d’affronter Harper, comme Duceppe qui en avait la stature. Maintenant le mouvement souverainiste est représenté a Ottawa par un Bloc miniature et dont le chef du parti nouvellement élu, Daniel Paillé, devra chausser de grands souliers pour affronter éventuellement ET Harper ET Mulcair ! Pas sûr que ce type a de la graine de guerrier !
Le PQ et le Bloc ont à leur tête respective des gens qui pourraient facilement se faire brasser par les Mulcair et Harper !
Par contrer Mulcair hérite d’un job que je ne voudrais pas avoir pour tout l’or du monde. Chef d’ un parti fédéraliste des plus centralisateur dont la députation est majoritairement québécoise et peu expérimenté ( je m’ arrête là pour respecter la nétiquette ) et dont le ROC surveille de près la moindre petite faveur que le NPD pourrait vouloir obtenir pour le Québec avec beaucoup d’ intérêts et malheureusement pour Mulcair et le NPD , ils auront grandement besoin d’ appui hors Québec . Voila l’aide extérieur que les souverainiste pourrait avoir faute de guerriers digne de ce nom actuellement !
Mulcair est un politicien redoutable dont l’objectif ultime est toujours en fonction de SA carrière et de SA réussite et cela fait de lui un adversaire coriace. Mais n’ est-ce pas les nouvelles valeurs de plus en plus répandu des politiciens de carrières qui se multiplient dangereusement !
Les québécois francophones qui voient en Mulcair un grand défenseur de la culture et de la langue du Québec sont présentement sous hypnose et très bine controlé par l’hynoptiseur lui-même , Mulcair , un grand canadian » coast to coast » il va s’ en dire .
Mulcair vise le Canada et non le Québec et pour gagner le Canada et il devra éventullement faire les yeux doux au ROC tout en évitant de favoriser le Québec dans différends dossier . Opportuniste d’ envergure il fera TOUT pour ce rendre au GRAND jour de la victoire !
C’est vrai que bien des défis attendent Thomas Mulcair et pas seulement la place du Québec au Canada. Comme fervent environnementaliste, il aura à se dépêtrer dans le dossier des sables bitumineux sans offusquer l’ouest. Idem pour des dossiers chauds comme le registre des armes à feu, etc. Mais je crois en ses capacités de communicateur et j’espère qu’il saura réveiller la fibre progressiste des canadiens pour les rallier dans un mouvement anti-Harper!
Quel registre?
Questionné au sujet de la remontée du Bloc Québécois et de la souveraineté au Québec avec Pauline Marois, M. Mulcair a dit ne pas s’en faire car on évoque très peu le sujet présentement au Québec.
Après le fruit n’est pas mûr, il dort sur la glace (printannière) maintenant.
Ou autrement dit, quand on en parle, ça fait de la chicane. Quand on en parle pas, c’est préférable…
Comique ou pas…y a des gens en BC sur des blogs qui voient Mulcair comme premier président du Québec, ils le voient swtcher encore une fois. Je ne sais pas si ce serait avec le PQ, un autre parti séparatiste ou un NDP provincial.
D’après les commentaires, on comprend que Brian Topp s’il avait été élu aurait collaboré à rayer de la carte l’avenir du NPD au Québec mais renforcer son parti dans le ROC. Mulcair élu, c’est inversement proportionnel.
Instrumentaliser le vote québécois des francophones voilà ce qu’à va prouver l’élection de Mulclair pour le NPD. Comme hier le Parti Libéral de Laurier à Trudeau, le NPD va jouer la carte francophone pour pouvoir former le gouvernement considérant la fidélité dogmatique de l’Ouest pour les conservateurs empêchant le NPD de percer en Alberta et Saskatchewan. Par l’Ontario et le Québec comme pièce principale, le NPD Mulclair tentera certainement de devenir le gouvernement du Canada par contre devoir faire de l’acrobatie entre la déclaration de Sherbrooke, la confusion par l’appui à la loi sur la clarté et l’acceptation du 50 plus un pour un référendum et cette volonté pour un gouvernement fédéral fort dont l’Ontario restera la référence. Le NPD ne pourra étouffer ses contradictions longtemps d’autant que le caractère bouillant de Mulclair devra faire avec ses contradictions que les conservateurs et les libéraux ne pourront tolérer.
Le NPD ne s’est pas suicidé appuyé en plus par la couverture fédérale de Radio Canada O Canada mais en répétant les patterns, les faux espoirs des libéraux fédéraux depuis Laurier dont les Canadiens français d’hier ont connu la recette amère; le NPD ne fera rien de mieux pour les Québécois que ce que les libéraux ont faits.
Quant aux Québécois tentés de voter rouge à Ottawa et bleu à Québec, pour le PQ de Lévesque et le PLC de Trudeau on a vu à l’époque ce qu’à donné cette voie normande du -peut être que oui, peut être que non- ou on pari sur deux chevaux à la fois sans se soucier de leur complémentarité. Voter demain orange NPD à Ottawa et caquiste ou péquiste à Québec n’arrangerait pas la réputation des Québécois quant à leur cohérence électorale faible!
Une embellie palpable dans les sondages attend Mulclair et le NPD, la chance au coureur classique dit ton reste que les autres partis y compris le Bloc voire les Verts canadiens ne laisseront pas toute la couverture au NPD. D’autant que le recentrement du NPD ne plaira pas à sa gauche qui réagira peut être au fil des mois face à une évolution peut être régressive du parti.
Les souverainistes sérieux eux ne croiront pas au mirage du NPD tout comme sur le plan populaire T.Mulclair ne sera jamais un clone de J.Lawton.
Mulclair est davantage dans la ligne des Trudeau, Chrétien que Mulroney comme chef de parti fédéral venant du Québec.
N’est t-il pas en provenance d’Alliance Québec, sa carrière politique il l’a oui commencé dans le PLQ en lutte contre le gouvernement péquiste.
Mulclair est un Canadien sur le plan identitaire d’abord Québécois anglophone en dernier qui en politique aspire suite à sa course réussie à devenir premier ministre du Canada après avoir combattu les séparatistes, la loi 101 et après avoir été un libéral provincial dont la référence libérale est un rappel et de la force passée du PLC et résiliente, de la force des partis libéraux provinciaux en Ontario et au Québec.
T.Mulclair sera par ses références et actes passés et pratiquement probablement le chef du NPD fédéral le plus à droite de l’histoire.
Mulclair un chef libéral pour le NPD tout comme hier effectivement Charest a été un conservateur progressiste qui est devenu libéral.
Moi ce que je retiens c’est la force de la filière libérale en politique canadienne et québécoise. Reste à voir si popularité des conservateurs sera assez forte dans deux ans pour forcer une fusion PLC-NPD? Qui avalera l’autre? Le parti qui produit la filière libérale?
Le sort du Bloc est jouable peut être davantage que l’on en croit si les contradictions des néodémocrates sautent aux visages des Québécois.
Parce qu’au final ce que le NPD propose aux Québécois sur papier n’en déplaise aux responsables canadianistes de Radio Canada qui se sont passionnés pour la course du NPD c’est d’être mieux traité comme minorité francophone canadienne point barre!
L’arrivée comme chef d’opposition de Thomas Mulclair est une bonne nouvelle.
Il devra se confronter aux autres provinces et démontrer que même si la majorité des députés viennent du Québec , il ne pourra prioriser ces derniers.
C’est un homme très ambitieux qui veut devenir premier ministre du Canada.
Il n’a pas de représentants forts particulièrement au Québec.
Cependant il sera capable de se confronter à Harper et dénoncera les magouilles.
Le québec est gagnant car son but est de gagner ailleurs dans les autres provinces.
Ce qui forcément donnera de l’élan au bloc.
Pour Harper Thomas Mulclair est redoutable.Mais penser que le NPD RENVERSERA les conservateurs est une illusion.
Qui a dit que M.Mulcair est un «fervent environnementaliste»? Quand il était ministre de l’Environnement dans le gouvernement Charest, M.Mulcair s’est fait l’ardent promoteur du prolongement de l’autoroute 25 entre Laval et Montréal, à l’encontre de l’administration municipale de l’époque et d’un grand nombre de groupes environnementaux pour qui cette autoroute urbaine favoriserait l’étalement urbain, la perte de terres agricoles et l’augmentation des gaz à effet de serre. Par dérision, on voulait baptiser le futur pont du nom du ministre.
Est-ce que M.Mulcair fera aussi bon marché des valeurs néo-démocrates?
Bien que souverainiste, je me rejouis de l’élection de M.Mulcair.Il pourra confronter M.Harper et montrer qu’il est possible de gouverner ce pays ailleurs qu’à droite et pas uniquement dans le sens des intérêts des États Unis. En matière environnementale, j’ai de grandes attentes face au NPD de M.Mulcair afin que respecter Kioto.
On verra bien qu’elle genre de discours il tendra au Canada Anglais au sujet de la fameuse déclaration de Sherbrooke ainsi que de la reconnaissance du 50%+1. J’imagine que le PC de M.Harper se chargera d’ y faire penser.
Quant à Mme Marois, la partie sera juste un point moins facile. Il faudra bien qu’elle explique un peu ce qu’elle entend par le principe d’affirmation nationale et la récupération de compétences. Bien sûr qu’actuellement, elle n’a même pas besoin de s’exprimer étant la seule à porter le flambeau. Il faudra qu’elle s’exprime pour qu’on puisse voir où se positionne le nouveau NPD de M.Mulcair. Si tu veux occuper de l’espace sur la patinoire, il faut que tu te lances à l’attaque sinon le jeu défensif est très ennuyant.. La performance du bloc dépendra grandement de ce que fera ou ne fera pas Mme Marois.
@avancons
Vous préférez un Canada de centre-gauche c est votre droit !
Moi je préfère un Québec souverain et ce n’ est sûrement pas avec Mulcair que les aspirations nationalistes des québécois se réaliseront !
Un polticien canadien qui rêve d’ êtrer le PM de ce Canada ne pourra jamais faire avancer le Québec dans ce Canada sans créer des étincelles . Et un canadien rêvant de devenir le PM du Canda devra être canadien a 100 % !
Avec le retour de Kyoto ou sans le Québec restera une province comme les autres dans un Canada gouverné par le NPD !
A un news flash a Radio Canada…l’ Alberta s’ en va en élections et ils élirons une femme Premier Ministre. . Deux femmes se feront une lutte à finir.
Victoire bien méritée pour T. Mulcair.
Mais le plus grand danger qui le guette sera de vraiment rallier l’establishment du NPD. Il se pourrait bien que les perceptions soient très différentes selon qu’on soit Québécois et francophones ou citoyens du ROC. N’oublions pas que le NPD, d’ue certaine façon, est aussi idéologique que le PC de Harper. Et quand l’idéologie prend le dessus, la raison perd sa place.
Par contre je me demande si le NPD ne serait pas un parti fédéraliste plus centralisateur que l’est le PC. Pour ce dernier, le but ultime à atteindre demeure la réduction du rôle de l’État, de l’État fédéral faut-il dire. Alors que pour le NPD c’est plutôt le contraire.
À suivre …
Chasseur d’épais: il faut vraiment que j’explique que je parle des données de feu le registre que les québécois voudraient bien récupérer ???? Vous n’avez rien d’autre à dire???