Mon billet de ce jeudi – «Une bouteille à la mer» – portait sur la déclaration récente du Nouveau Mouvement pour le Québec sur l’indépendance. Elle-même faisant état du 30e anniversaire du rapatriement unilatéral de la constitution du 17 avril 1982.
Aujourd’hui, je fais suite à mon billet en abordant le sujet «tabou» des Québécois face à la question constitutionnelle… Un beau sujet, avouons-le, pour un vendredi saint…
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Alors que Thomas Mulcair, le nouveau chef du NPD, fera inévitablement face, un jour ou l’autre, à la fameuse «question» de la place du Québec au Canada, un nouveau sondage confirmait, une fois de plus, qu’une majorité des Québécois rejette ce qu’on appelle le «statu quo constitutionnel».
Au point où ce même sondage – réalisé par Léger Marketing dans le cadre du colloque «30 ans après le rapatriement», qui aura lieu à l’UQAM les 12-14 avril -, montre que 71% des répondants souhaitent que le gouvernement du Québec initie lui-même une série de demandes constitutionnelles.
Et 71%, c’est vraiment beaucoup de monde…
Mais, en même temps, cela n’a rien de très nouveau.
Notons toutefois que si le sondage porte sur les effets politiques du rapatriement de la constitution canadienne par Pierre Trudeau en 1981-82 sans l’assentiment de l’Assemblée nationale, il reste que selon ce sondage, ‘une personne sur deux au Québec ne sait même pas «que la conférence constitutionnelle de 1981 à Ottawa portait sur le rapatriement»… Une question d’âge, d’intérêt ou de connaissances historiques et politiques?…
Qui plus est, à la question posée à l’effet que s’il «s’avérait impossible de changer la Constitution de manière satisfaisante pour la majorité des Québécois», un peu plus de 44 % des répondants croient que le Québec devrait se retirer de la fédération canadienne pour devenir un pays indépendant.
Nul besoin de préciser qu’on ne retrouve aucunement au Canada anglais le même appétit pour ouvrir à nouveau des discussions constitutionnelles..
Or, ces constats n’ont rien de si nouveau.
En fait, depuis ces derniers trente ans – avec une pointe impressionnante à l’époque de l’Accord du Lac Meech dont l’objectif était justement de réparer l’affront de 1982 – les Québécois favorisant le «statu quo» demeurent invariablement minoritaires.
C’est d’ailleurs, comme je l’ai écrit à quelques reprises dans les derniers mois, ce qui explique l‘erreur magistrale qu’auront commis François Legault et Charles Sirois en fondant leur Coalition Avenir Québec (CAQ).
Lorsqu’ils ont choisi de tourner le dos à la question nationale, sous toutes ses formes, ils ont alors pris une position opposée à celle d’une majorité impressionnante de Québécois. Et avec le temps, de plus en plus d’électeurs eux-mêmes le comprennent. (Ce matin, un énième sondage confirme d’ailleurs la chute constance de la CAQ dans les intentions de vote…)
Sur cette même question constitutionnelle, un sondage Léger Marketing/L’Actualité publié dans son édition du 1er novembre, montrait, une fois de plus, que 70% des répondants appuyaient soit l’indépendance du Québec; soit d’aller chercher plus de pouvoirs à Ottawa; soit de renégocier la Constitution.
Mais la vaste majorité des Québécois a beau dire «non» au statu quo depuis des lustres, une autre constante demeure. Celle-là depuis les échecs cuisants des accords de Meech et de Charlottetown en 1990 et 1992. Cette constante est un Canada qui répond «non, non, non, non, non»…
Résultat: chez les élites politiques fédéralistes, que ce soit au Québec, à Ottawa ou au Canada anglais, il n’y a aucune intention – pas la moindre – de tenter à nouveau d’ouvrir la constitution pour «satisfaire» le Québec.
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Et ce, essentiellement pour deux raisons.
1) L’opinion publique hors Québec s’y opposerait autant, sinon encore plus, qu’elle le fit dans les derniers mois avant l’échec de Meech.
2) Les élites politiques fédéralistes n’ont aucune intention de tenter le diable, si l’on peut dire. Dans la mesure où tout nouvel échec alimenterait instantanément ici l’appui pour la souveraineté tout comme ce fut le cas après la mort de Meech en 1990.
Une chose est sûre: ayant passé à un cheveux de perdre lors du référendum de 1995, aucun leader fédéraliste, quel qu’il soit, n’oserait prendre un tel risque une autre fois. Même le nouveau chef du NPD, Thomas Mulcair, a cru bon préciser dans son premier point de presse qu’il croyait pouvoir répondre au Québec sans passer par la voie constitutionnelle…
Lorsque les leaders fédéralistes, au Québec et au Canada, répètent depuis des années que «le fuit n’est pas mûr», c’est précisément à cette peur fondée des conséquences négatives pour le Canada qu’aurait un nouvel échec constitutionnel que cet euphémisme fait référence… Car dans les faits, le fruit constitutionnel n’est pas mûr, il est carrément enterré…
Et ici?
Ce silence sur le renforcement des pouvoirs du Québec et sa reconnaissance officielle comme nation par voie constitutionnelle, il est aussi retentissant au Québec. Et ce, pour la même raison.
Silence au Parti libéral du Québec. Et silence à la CAQ de François Legault.
Paradoxalement, seul le Parti québécois s’aventure sur ce terrain. C’est même un des principaux piliers de l’approche Marois sur la question nationale: soit de proposer de négocier avec Ottawa le rapatriement d’un certain nombre de pouvoirs pour le Québec.
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Le «principe de réalité»
Mais comme l’opération est vouée d’avance à l’échec – encore une fois pour cause de désintérêt évident et d’un traumatisme post-Meech profond dans le reste du pays -, certains voient dans cette approche Marois une manière de fouetter à nouveau le même «sentiment de rejet» chez les Québécois qu’en 1990.
D’autres y voient plutôt un manque de clarté, une espèce de retour à l’«affirmation nationale» autonomiste d’un Pierre-Marc Johnson. Bref, une autre raison pour le PQ de ne pas s’engager à tenir de référendum s’il prend le pouvoir.
Or, au-delà de toutes les analyses, les hypothèses et les sondages possibles, le rejet du statu quo par une vaste majorité de Québecois est irrémédiablement condamné à frapper le mur du refus du reste du pays d’«ouvrir» à nouveau une constitution canadienne devenue, au fil des ans, une dangereuse boîte de Pandore politique…
C’est ce qu’on appelle le «principe de réalité».
D’ailleurs, questionnés sur le sondage effectué pour le colloque, autant le premier ministre Charest que son ministre des Affaires intergouvernementales ont répété, encore une fois, que d’initier des pourparlers avec Ottawa n’est PAS une priorité…
Et comme d’habitude, on avance que LES Québécois sont ailleurs; qu’ils ont d’AUTRES priorités; que l’ÉCONOMIE est leur vraie priorité;, et bla, et bla, et bla…
Bref, le même discours que Jean Chrétien tenait, que François Legault tient, etc., etc., etc.
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Sur ce, je vous souhaite à toutes et tous de très Joyeuses Pâques!
« montre que 71% des répondants souhaitent que le gouvernement du Québec initie lui-même une série de demandes constitutionnelles. »
puis:
« charest avance que LES Québécois sont ailleurs »
le mec est franchement déconnecté.
Deux choses.
Avec les libéraux de l’invertébré Jean Chares à sa têtet au pouvoir, le Canada anglais n’a rien eut à craindre des souverainistes dernièrement; une petite rencontre annuelle des premiers ministres provinciaux du Conseil de la fédération faisant valeur d’épouvantail à moineau sans rien déterminer une fois la séance levée n’a jamais changer grand chose.
Par-contre, s’il faut l’impossible consentement de la majorité des provinces canadiennes pour satisfaire un minimum de revendications québécoises autonomistes, que dire des fédéralistes comme Stephen Harper incapable de transformer le Sénat pour les mêmes raisons en trois élections successives?
L’immobilité politique est impossible; force est d’avancer avec l’intelligence humaine.
Chateaubriand. Mémoires d’outre-tombe.
Serait-il logique de proposer :
– Des états généraux pour que les citoyens québécois disent ce qu’ils voudraient voir dans une nouvelle constitution canadienne;
– L’identification d’une équipe de négociateurs représentative dont la mission serait de négocier avec le ROC et Ottawa;
– Exiger l’ouverture d’une négociation entre le Québec, le ROC et Ottawa sur la base des demandes et attentes identifiées;
– Présenter le résultat des négociations et tenir au Québec un référendum avec une question du style : «Acceptez-vous la nouvelle constitution issue des dernières négociations ?»
Je fais remarquer que chaque étape a son dynamisme propre et pourrait faire émerger des tableaux très instructifs sur l’état de situation réel au Canada et au Québec. Mais qui aurait le courage de prendre la responsabilité d’accueillir les résultats.
Et tant qu’à faire pourquoi le ROC ne ferait-il pas le même exercice ?
Si on demandait aux Québécois : Est-ce que vous voulez que le Canada consentent des faveurs à l’Alberta ou à une autre province ? La réponse serait NON aussi.
Par contre, si on demandait aux Québécois. Si les Albertains votaient, par référendum, majoritairement pour sortir leur province de la fédération canadienne actuelle, est-ce que vous seriez d’accord ? Nous pouvons gager que nous voterions OUI, qu’ils partent avec leur pétrole si ça leur chante. Même chose pour Terre-Neuve ou une autre province.
Le problème n’est pas dans le refus possible de LA solution québécoise par le ROC mais le fait que les Québécois ne veulent pas voter OUI à la séparation même s’ils sont mal à l’aise dans l’actuelle fédération. Les Québécois ont même voté majoritairement NON à la souveraineté-association et à la souveraineté-partenariat, même si c’était par une faible marge dans ce dernier cas.
Fait que, faut pas trop se fier à ce genre de sondages piégés qui ne veut rien dire. Se défendre que le ROC ne voudra pas pendant que nous ne savons même pas ce que nous voulons au Québec francophone, ça fait pissou.
Commençons par trouver NOTRE solution québécoise, solidement majoritaire, le reste viendra par surcroît Amen.
Le P.Q. ne s’engage pas à ne pas tenir un référendum, il propose d’attendre la volonté du peuple québécois pour en tenir un (Ce qui est plus habile car ce n’est pas tellement avisé d’aller au combat en dévoilant sa stratégie). De plus, Mulcair ne pourra pas respecter ses promesses envers les Québécois, s’il veut accéder au pouvoir, car le R.O.C. va le rejeter et l’empêcher d’accéder au pouvoir (Même s’il faisait élire 75 députés du N.P.D. du Québec). Enfin le 44% pour la Souveraineté est encourageant, car, avant le référendum de1995, seulement 38% la voulait (Et le oui l’aurait remporter si les Fédéralistes n’avaient pas ignoblement triché).
Le dernier référendum, celui tenu la veille de l’Halloween 1995, avait pour question:
«Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l’avenir du Québec et de l’entente signée le 12 juin 1995?»
La réponse a été un retentissant «NOUI».
Par contre, la réponse aurait très possiblement été un NON très clair si cela n’avait été de deux facteurs, soit l’intempestif Love-In s’étant tenu à Montréal quelques jours avant le scrutin et que tenants du OUI ainsi que tenants du NON n’ont aucunement apprécié, et dont le plus probable effet aura été de faire perdre des appuis au camp du NON, et le deuxième facteur qui aurait empêché un NON solide tient à la question référendaire elle-même.
Ainsi, des sondages menés – après le vote – auprès de personnes ayant voté OUI ont révélé que quelque 30% de celles-ci n’auraient voté OUI que parce qu’elles ont cru que cette fameuse «entente signée le 12 juin 1995» indiquait que les négociations proposées avec le Canada progressaient déjà.
Mais l’inclusion (dans la question) de la référence à ce qui était dans les faits une «entente partisane» entre le PQ, le Bloc et l’ADQ (trois partenaires du camp souverainiste à ce moment) avait fort probablement pour but inavoué de confondre celles et ceux ne suivant pas de très près les développements politiques pour une variété de raisons. En laissant presque entendre que les négociations avançaient, du point de vue de la perception de celles et ceux moins au fait, cela pouvait inciter à voter OUI car cela avait un effet rassurant. Et 30% des répondants votèrent donc OUI, selon les sondages, car effectivement rassurés par la mention officielle qu’il y avait déjà eu une «entente signée».
Ça, j’appelle ça un leurre. Et un leurre s’apparentant beaucoup avec la célèbre «cage à homards».
Tout ceci pour dire, en espérant ne plus jamais ressentir le besoin de revenir sur la question, que je ne considère aucunement que le camp du NON ait «triché». Au contraire, il a été plutôt balourd et maladroit. Et il a presque coulé en n’empêchant pas la tenue de ce grotesque Love-In à Montréal .
En ce qui concerne le camp du OUI, je laisserai aux autres le soin de dire ce qu’il faut penser de la référence à une «entente signée» dans la question.
@claude
« Tout ceci pour dire, en espérant ne plus jamais ressentir le besoin de revenir sur la question, que je ne considère aucunement que le camp du NON ait «triché». »
tu n’es visiblement pas au parfum, claude, de ces faits:
http://tinyurl.com/86v6lrp
Vigile?
Ah, oui, ce sont de vrais faits ça, bien objectifs, hein?
C’est sûr que c’est la vérité…
@jean trudel
c’est pas « vigile », c’est robin philpot, résumé par germain bataille. vigile n’écrit rien, jean, ce n’est qu’un site web, tu sais. je ne te connais pas, mais j’ose espérer que tu puisses apprécier la nuance.
et jean trudel, c’est que le sujet, ici, c’est l’ampleur de la fraude dont fut coupable le camp du non. si vraiment tu désires contribuer à la discussion, je te conseille de démontrer que les faits rapportés dans l’article cité sont soit faux, soit mal interprétés.
je te rappelle qu’il suffit qu’un seul des arguments de l’article soit vrai pour contredire le bon claude, qui « ne considère aucunement que le camp du NON ait triché ».
salut!
»je te conseille de démontrer que les faits rapportés dans l’article cité sont soit faux, soit mal interprétés ». -Calinours
Tiens, juste un exemple pour toi Calinours, tiré de ton lien à Vigile:
‘5. L’arroseur arrosé : Les citoyens instantanés
Le terroriste du 11 septembre, Al Rauf Al-Jiddi, a obtenu sa citoyenneté canadienne… en octobre 1995 ! Comme au moins 14 000 autres immigrants, du processus de naturalisation accéléré. L’état canadien, sous les instructions du gouvernement libéral, s’est volontairement transformé en passoire en 1995 dans le but de grossir le nombre de votes pour le NON.
Mais qu’est-ce qui dit que cette gang de nouveaux arrivants a nécéssairement voté non? Tu le sais? Tu étais dans l’isoloir? Non.
Pendant que Jean Charest brandissait son passeport canadien devant les 100 000 personnes du love-in, à cinq minutes de marche, au complexe Guy-Favreau, à Montréal, la fabrique de citoyens instantanés avait fonctionné à plein régime, contournant les règles et procédures et faisant passer de neuf mois à quelques jours, les délais de vérification habituels.
Malheureusement pour toi, tu n’aimeras pas ça, mais c’est pas illégal de raccourcir les délais… Ils ont le droit de le faire…
Au complexe Guy Favreau on naturalisait par tranche de 150 personnes à la fois. Toutes ensemble, elles jurent leur allégeance à la reine Élisabeth II en levant leur bras droit. Après le serment, ils chantent le Ô Canada et un monsieur se promène en disant : « Maintenant que vous êtes citoyens du Canada, vous savez pour qui voter ».
»Et un monsieur se promène en disant… »
Eille! Un monsieur se promenait! Eh ben!!!
La direction de l’opération se faisait à partir d’Ottawa. Les fonctionnaires faisaient des heures supplémentaires, travaillant même la fin de semaine pour naturaliser un maximum de citoyens. Pendant le seul mois précédant le 20 octobre, le Canada a naturalisé 11 500 personnes au Québec. En tout 42 375 personnes ont obtenu le droit de vote prématurément.
Définis »prématurément », Calinours…
Ca ne veut pas dire qu’ils ont voté NON automatiquement, Calinours, je relance…
Je me fous que tout ça ait été écrit par Philpot… Ca reste transmis par Vigile. Je prend ça avec un grain de sel, c’est tout… J’ai pas dit que c’était faux, ce qui était écrit en passant… Juste que c’est filtré à travers une lunette souverainiste. Je ne peux pas prendre ça pour du »cash »…
P.S. On a gagné avec quoi finalement? A peu près 50000 votes? Et si ça avait été l’inverse? Est-ce qu’on fait un pays avec 50000 votes, Calinours?
Non, le status quo l’aurait emporté…
Le Canada aura joué dur, c’est sûr, je dirais… Mais c’est la vie…
Vous essayez de nous peindre en tricheurs, vous avez le droit…
Bonne chance pareil, nous on passe à autre chose.
Zut, j’aurais dû dire:
»Vous pouvez nous traiter de tricheurs, si vous chante, on est une démocratie, vous avez le droit: »
Le reste est pareil.
@jean trudel
bon, le but ici est d’établir si le camp du non a triché ou pas.
pour ceux qui prétendent que le camp du non n’a pas triché, tels claude perrier et toi, jean trudel, il ne s’agit pas de donner « juste un exemple », comme tu le fais, mais de démonter tous les exemples de triche détaillés par robin philpot et autres analystes.
revenons tout de même à l’exemple que tu as choisi.
deux faiblesses majeures de ta démonstration:
1. tu écris, et répètes, que l’on ne sait pas ce que les immigrants fraichement canadiennisés ont voté. peut-etre ont-ils voté majoritairement pour le oui, insinues-tu? franchement, jean. des arguments fondé sur la mauvaise foi n’ont jamais fait long feu.
2. tu écris que la fabrique à néo-canadiens ne fut pas une stratégie illégale. franchement, jean! la question, je te le rappelle, n’est pas de vérifier la légalité des moyens utilisés par le camp du non, mais bien leur valeur morale. par exemple, il n’est pas illégal de mentir. est-ce que mentir à la population peut être considéré comme de la triche? évidemment!
« Juste que (vigile.net) c’est filtré à travers une lunette souverainiste… »
et alors?je vois toujours pas le problème, surtout que les textes de pratte et cie sont aussi publiés sur vigile!
« le canada aura joué dur… »
qu’est-ce que tu veux dire, au juste?
« On a gagné avec quoi finalement? A peu près 50000 votes? Et si ça avait été l’inverse? Est-ce qu’on fait un pays avec 50000 votes, Calinours? »
regarde ces chiffres, page 22:
http://tinyurl.com/89nww6c
advenant un oui serré, c’est 70% de la population du québec qui se rallierait à l’idée. alors oui, je crois qu’on peut faire un pays dans ces conditions. pas toi, jean?
Raccourcir un délai n’est pas un acte criminel. Accorder la citoyenneté à quelqu’un qui ne rencontre pas les critères établis l’est. Aucun immigrant n’a obtenu sa citoyenneté sans en avoir le droit selon les critères établis. les gens comme Philpot et les souverainistes qui crient à la tricherie ne comprennent tout simplement pas ou , pire encore, sont des innocents.
Comme le dit si bien M. Perrier, la question était alambiquée au point où 30% des OUI croyaient qu’ils votaient OUI à un accord déjà signé avec le CANADA, et non pas entre le PQ, le Bloc et L’ADQ. Et ces mêmes innocents crient à la tricherie depuis !
Le plus drôle dans toute cette histoire c’est que la Cour Suprême du Canada a statué que le Canada aurait l’obligation de négocier la sécession avec le Québec advenant un vote clair et majoritaire des Québécois eux-mêmes. Un simple vote à une simple question et vlan un nouveau pays. Rares sont les peuples qui ont cette chance, mais chez nos nationaleux c’est toujours l’injustice, le martyr. Le peuple a toujours tort pour eux, trop »colonisé », trop mou, trop indifférent, jamais ils ne remettent en cause leur projet, projet que le bon peuple, qu’ils disent vouloir défendre, rejette majoritairement. On préfère attendre que »Harpeur » fasse la job à leur place.
Je vais être obligé de te contredire Calinours…
Je ne suis pas obligé de passer au peigne fin tous les arguments de Philpot pour savoir qu’ils sont biaisés.
Tu dis:
1. tu écris, et répètes, que l’on ne sait pas ce que les immigrants fraichement canadiennisés ont voté. peut-etre ont-ils voté majoritairement pour le oui, insinues-tu? franchement, jean. des arguments fondé sur la mauvaise foi n’ont jamais fait long feu.
Mais c’est rien que ton opinion ça Calinours! Pourquoi ça serait de la mauvaise foi? Et assumer que les immigrants ont voté massivement NON et les blâmer publiquement comme Parizeau l’a fait c’est pas de la mauvaise foi? Non?
2. tu écris que la fabrique à néo-canadiens ne fut pas une stratégie illégale. franchement, jean! la question, je te le rappelle, n’est pas de vérifier la légalité des moyens utilisés par le camp du non, mais bien leur valeur morale. par exemple, il n’est pas illégal de mentir. est-ce que mentir à la population peut être considéré comme de la triche? évidemment!
Tu me parle de valeur morale? Ca vaut quoi ça? Tu crois peut-être que vendre l’idée du »complot fédéraliste » ou de vendre l’idée qu’on sera beaucoup plus prospère dans un Québec pays est plus »morale » peut-être? À chacun sa morale, on dirait…
Et Calinours, trouves-tu ça moral de créer de la discorde volontairement pour enflammer les esprits et quand la bataille est bien prise, de glisser un p’tit référendum, pour que les gens votent OUI? Moi je ne trouve pas, Calinours. On ne parle pas de morale, veux-tu?
« Juste que (vigile.net) c’est filtré à travers une lunette souverainiste… »
et alors?je vois toujours pas le problème, surtout que les textes de pratte et cie sont aussi publiés sur vigile!
C’est pas à cause qu’ils publient des liens aux textes de Pratte qu’ils sont objectifs, rien à voir… Ça reste du déchirage de chemise, qu’il faut prendre avec un grain de sel, pas pour des saintes paroles…
»advenant un oui serré, c’est 70% de la population du québec qui se rallierait à l’idée. »
Ton chiffre de la page 22: Tu mélanges des choses, Calinours. Tu confonds le désir d’être à L’ONU avec un référendum reconnu gagnant. Ce n’est pas la même chose… Tu mélanges pommes et patates. Si le OUI passe, il est parfaitement normal de vouloir entrer à L’ONU, d’où ton chiffre, mais ça n’a rien à voir avec la notion d’une majorité claire ou de transformer un vote serré en victoire élargie, ce que tu semblais dire, à moins que je en me trompe. A 50000 de différence, le débat sera certainement pas autour de vouloir rentrer à l’ONU, mais plutôt de voir si on conteste les résultats. Grosse nuance. D’ailleurs, ta gang semble contester encore ceux de 95 on dirait…
50000 NON, C’est le status quo qui l’emporte. Selon l’article de Philpot, il y aurait eu à peu près 45000 nouveaux arrivants qui auraient contribués. Même si tu les enlèves on a gagne à 5000. Status quo, désolé…
Pour ce qui est de la tricherie, je vais te laisser courir. C’est fini aujourd’hui.
Tes arguments sonts biaisés, Calinours.
T’es pas d’accord avec ça? Eh bien, tant pis pour toi et grand bien te fasse.
@trudel
mon gras, ou bien tu sais vraiment pas argumenter ou bien tu crois que je suis un imbécile que tu peux faire recroqueviller grâce à quelques sophismes écrit sur un ton convaincant. évidemment, dans les deux cas, ça donne ce que ça donne.
récapitulons.
le bon clude perrier écrit « je ne considère aucunement que le camp du NON ait «triché». »
robin philpot lui répond, par mon entremise, en détaillant une quinzaine de stratégies qui sont chacune suffisante pour contredire sèchement l’énormité citée ci-haut.
je m’attendais à ce que tu comprenne que pour t’en prendre sérieusement à la réplique de robin, il te faut réfuter chacun des points, avec des arguments valables.
pourtant, tu n’as choisi de défendre qu’une seule des stratégies frauduleuses du camp du nom et ce, bien maladroitement.
premièrement tu t’en es pris sauvagement à un intermédiaire sans lien avec la discussion, soit l’agrégateur de nouvelles et d’opinions souverainistes vigile.net. mauvais argument.
ensuite, après avoir choisi une stratégie douteuse du camp du non, soit l’augmentation de la cadence d’émission de passeports canadiens aux immigrants résidents du québec, tu fais preuve de mauvaise foi en supposant qu’ils ont peut-etre voté oui. c’est me prendre pour un imbécile et donc, aussi, un mauvais argument.
puis, à ceux qui prétende que cette pratique est un exemple de triche, tu réponds que c’est légal. pourtant, il est évident que que l’on peut tricher légalement. tu tentes de faire dévier la discussion sur une question parallèle, soit la légalité de l’opération. un troisième mauvais argument.
puis, dans ton dernier commentaire, tu rétorques que le camp du oui a lui aussi menti, entre autre en affirmant que le pays du québec serait plus prospère que la province du québec. on pourrait en discuter, mais encore une fois ça serait quitter le sujet qui nous intéresse, à savoir si le camp du non a triché ou pas. les mauvaises pratiques de l’un n’annulent pas les mauvaises pratiquent de l’autre. l’argument « oui mais eux font pareil » est mauvais lui aussi, jean. très mauvais.
« Je ne suis pas obligé de passer au peigne fin tous les arguments de Philpot pour savoir qu’ils sont biaisés. »
pourtant c’est le seul moyen à ta disposition pour prouver que le camp du non n’a pas triché.
p.s. tu auras remarqué que je n’ai pas répondu aux questions connexes que tu as soulevé chemin faisant, soit le « biais » de vigile.net, la possibilité de faire un pays à partir d’une mince majorité de oui, etc. c’est pour t’aider à rester concentré sur la question de départ.
@victor
« Raccourcir un délai n’est pas un acte criminel. »
à qui réponds-tu, victor? quelqu’un a affirmé une telle sottise? non.
par contre, toi, victor, tu es coupable de ce tout petit crime:
http://tinyurl.com/3umvh3d
@caliours
Les tenants du référendum volé radotent sur la supposée tricherie en invoquant les délais raccourcis pour l’obtention de la citoyenneté. Comment permettre à ceux qui ont le droit de vote de participer au processus électoral peut-être considéré comme de la tricherie? Seuls les souverainistes acharnés en sont convaincus.
Par contre, une question bien alambiquée qui porte à confusion pour une partie importante de l’électorat, cela serait de l’honnêteté intellectuelle et au dessus de tout soupçon partisan ?
C’est qu’il y a deux poids deux mesures pour les tenants du OUI. Incapables d’accepter la défaite, c-à-d le rejet de leur projet par la population québécoise, ils s’inventent une espèce de »victoire morale » en invoquant le vol du référendum. Ça leur permet de se réconforter dans leur conviction de toujours avoir raison et de repousser aux calendes grecques la remise en question de projet lui-même. Et après ils se questionnent sur pourquoi l’appui à la souveraineté stagne depuis 40 ans et commandent une »autre étude de faisabilité » pour faire le point sur les centaines d’études précédentes.
@victor
bon, posons la question autrement.
pourquoi, selon toi, victor, le gouvernement canadien a-t-il accéléré la naturalisation des immigrants dans les mois qui ont précédé le référendum?
sous-question: le gouvernement canadien aurait-il agit de même s’il avait soupçonné que les néo-canadiens voteraient oui?
Monsieur Bousquet !
Votre voeux le plus profond , soit que le projet de faire du Québec un pays soit définitivement mort , vous empêche d’ avoir un discours cohérent et sincère .
Quand vous dites que » les québécois ont votés MAJORITAIREMENT NON au dernier référendum » vous oubliez ( SIC ) que nous avons perdu ce référendum par la peau des dents et avec la malhonnêteté du camp adverse et vous faites encore dans la démagogie . J’ ai jamais vu un péquiste avoir aussi peur du projet souverainiste que vous !
Le billet de madame Legault nous démontre clairement que les moitiés-moitiés qui rêvent ENCORE de négocier un semblant de Meech avec le ROC sont de plus en plus naïfs , ou peut-être très conscients de l’impossibilité de la chose tout en étant fort aise avec cette probabilité !
Concernant les sondages qui ne font pas votre affaire évidemment qu’ ils ne sont pas sérieux , par contre celles donnant Pauline en avance actuellement sont EUX de vrais sondages des plus crédibles ! Pourtant n’ êtes vous pas un groupie de Léger Marketing , la maison de sondage de Québecor ?
Mme Legault,
Il faut ajouter un autre élément au principe de réalité : La formule d’amendement qui rends impossible à toute fin pratique un changement à la constitution de 1982. Auxquels s’ajoutent les dispositions que certaines provinces ont prisent et qui rendent encore plus difficile l’exercice d’un ajustement de jure à une situation qui existe de fait.
Nous sommes dans un statut quo de jure mais ,comme je l’expliquais dans la chronique précédente, nous ne sommes plus dans le statut quo dans les faits. Le Canada de Trudeau n’existe plus. Le pouvoir du gouvernement centrale est passé dans les mains de l’Alberta (qui vit dans un confédération de facto alors que nous on nous impose un État unitaire).
Donc l’Alberta est maitre du jeux et définit donc la nouvelle doctrine politique du Canada. Or quelle est la nature cette nouvelle doctrine qui repose sur le postulat : Alberta first .
Elle a été défini par Preston Manning : Les négociations sur les changement dans la fédération ne passeront pas par la révision de la Constitution, mais plutôt par des ajustements de facto. Lesquels seront le fait des provinces, alors que le fédéral se contentera de jouer le rôle de spectateur.
C’est cela la nouvelle doctrine politique du Canada.
Elle sera mise à l’épreuve bientôt puisque la péréquation devra être négocier d’ici 2014. La position de l’Alberta (Alberta’s agenda) est d’éliminer la péréquation ; en contre partie (Quebec dialogue) des points d’impôts seront transférés au Québec (position de Danielle Smith, Chef du Wildrose Pary et futur première ministre. Qu’elle a confirmé à Patrick Lagacé au printemps 2011).
Oubliez Ottawa et le statut quo constitutionnel et concentrer vous sur l’Alberta first . C’est de là que va venir le changement.
Mme Marois elle-même , alors qu’elle était ministre, a fait amender la constitution du Canada de façon très pratique, pour remplacer les commissions scolaires confessionnelles par des linguistiques.
Dans un Québec indépendant, tous les points d’impôts seraient transférés, il n’y aurait plus de péréquation. Les Québécois ont quand-même compris que leur proportion de la population du Canada étant bien inférieure à leur proportion du PNB (23,6 %, vs 19,2%) il est donc impossible mathématiquement de rapatrier plus d’argent q’ils envoient à Ottawa sans couper drastiquement dans les programmes et services actuels.
Le désorde, c’est l’ordre moins le pouvoir.
http://www.dailymotion.com/video/xifma_jethro-tull-locomotive-breath_news
Pas seulement l’ Alberta mais tout l’ Ouest.
La Saskatchewan et le BC auront un gros mot à dire
Wake Up ils ont l’ argent, les ressources et n’ ont pas peur de les exploiter.. leurs populations augmentent à vue d oeil et leurs immigrants sont des diplomés plusieurs d’ici que nous avons éduqués. Ya plus d’ ingénieurs en Alberta qu’
au Texas. Faudrait tu se réveiller un maudit jour. On a eu le gros bout du baton pendant ben des années..fini. L’ ontario on en parle même plus, sont pires que nous autres..
Un volcan tranquille, comme qui dirait l’autre.
http://www.youtube.com/watch?v=Oc4qi03QgOg
Le monde québécois francophone sait ce qu’il ne veut pas mais a bien de la misère à savoir ce qu’il veut exactement sauf, Deschamps l’avait bien compris, même en humour qui exprime souvent mieux la réalité :« Un Québec souverain dans un Canada uni ». Une question, avec cet objectif, devrait aller chercher 70 % de OUI…minimum.
Le beurre et l’argent du beurre, le travail pas trop fatigant, la fortune sans trop se forcer, le beau temps à l’année, pas trop de chicanes, moins d’hiver sauf pour les propriétaires de pentes de ski et le paradis francophone à la fin de nos jours. S’il ne l’est pas, on devrait leur organiser un référendum sur le sujet parce que l’éternité anglophone, ça ne nous tente pas tellement, nous, Québécois francophones.
Vous avez dit « Statu quo »?
On tue la nuit (encore)
Le fruit n’est peut-¸etre pas mûr mais l’idéologie dévastatrice culturelle conservatrice est bel et bien à l’oeuvre. J’ai appris avec stupéfaction la fin prochaine de La nuit qui bat avec l’animateur Bernard Faucher à Radio-Canada, avec des chroniques, des revues de presse et des entrevues, ainsi que des extraits d’émissions diffusées sur les différentes plateformes de Radio-Canada. Grâce aux tribunes téléphoniques qui ponctuent l’émission, le forum web et les réseaux sociaux, La nuit qui bat est le rendez-vous des couche-tard, des lève-tôt et autres oiseaux de nuit.
Dans les coupures très vagues que vient d’annoncer Radio-Canada, une seule est concrète et bien nommée: abolition des émissions de nuit à la Première Chaîne.
L’excellent Faucher devrait donc écoper.
Les boss, vous coupez à la mauvaise place.
La radio est un service essentiel, et comme tout ce qui est essentiel, c’est 24H par jour.
Enlevez des boss et des petits boss, n’enlevez pas des heures d’antenne !
La nuit fait partie de la vie de vos auditeurs.
Vous n’avez pas le droit de les abandonner.
Si ça se trouve, j’ai plus besoin de la radio de Radio-Canada à une heure du matin qu’à 8H du soir, quand tout le monde regarde la télé ou son ordi.
En espérant que le privé ne suivra pas l’exemple du public.
Où peut-on déclarer Fabi, monument historique, pour que personne ne puisse y toucher ?
Stéphane Laporte
http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/2012/04/04/on-tue-la-nuit-encore/
Alors que les radio-poubelles s’en donnent à coeur-joie avec leur épouventable joual et commerciaux débilitants, je suggère aux auditeurs passionnés comme moi de prendre le temps de savourer quelques bonnes émissions humoristiques et enrichissantes qui sont de vrais bijoux d’excellance comme à Radio-Canada :
Le spornographe
La tête ailleurs, avec Jacques Bertrand : Un magazine ludique et encyclopédique.
Note
En cette fête de Pâques, le péché mortel suprême, il va y avoir bientôt des annonces commerciales à radio-canada.
Monsieur Perrier, je réitère que le clan du Non a ignoblement triché, ne serait-ce qu’en jouissant de 10 X plus d’argent que le clan Oui (Les recherches du regretté Gérald Godin le démontrent). De plus, que faites-vous des 10zaines de milliers d’électeurs, soi-disant anciennement citoyens du Québec, qui ont voté en s’inscrivant à de fausses adresses (L’enquête le prouvant fut faite par le D.G.E. du Québec)?
Le passé est fini, le présent on le vit mais le futur est à bâtir.
Relevez vos manches et arrêtez de blâmer les autres.
On est pas plus caves que les autres, paresseux mais pas caves.
Nous sommes les seuls qui puissent faire un pays, et ce n est pas avec le PQ que ça se fera. DONC….cherchons ailleurs. Si on veut que les jeunes prennent les guides faut leur laisser les guides. Y a une graine de nationaliste qui monte avec les étudiants ,mais ]a touche leurs poches, maintenant monteront ils aux barricades pour autre chose??
Monsieur Lemay, je me suis senti interpellé, peut-être à tort, par votre commentaire. Ça fait 45 ans que je m’efforce de convaincre les Québécois *mous* de la nécessité pour le peuple québécois de faire du Québec un pays et de pouvoir ainsi s’asseoir à la même « table que tous les autres peuples qui ont un pays ». Ce n’est pas en multipliant les Partis souverainistes que nous y arriverons car il faut d’abord accéder au pouvoir dans le système actuel. Quand je dénonce la tricherie des Canadians, je ne fais pas que « blâmer les autres », je signale l’hypocrisie des Canadians et ainsi convaincre les Québécois *mous* de cesser « d’être les dindons de la farce »…
Un bon point de départ pour les nouvelles négociations : Les Accords de Meech avant le sabotage du rapport Charest. Meech, première cuvée. C’est là où il faut reprendre.
Mais avant de négocier il serait sage de changer la formule d’amendements qui présentement paralyse, interdit, tout changement à cette constitution. Sans ces changements, toute négociation est vouée à l’échec, comme on l’a vu la première fois.
Cueillir un fruit avant qu’il ne soit mûr n’est pas sage. Quand sera-t-il mûr? Sais pas!
Joyeuses Pâques? Si vous êtes zen.
Monsieur Perrier, vous oubliez la manufacture de nouveaux citoyens canadiens, on avaient du importer des juges d’autres provinces pour satisfaire a la demande de nouvelles citoyenneté canadienne, en n’oubliant pas of course de leur suggérer de voter de bon coté lors du référendum. Se serais-ce déroulé en Ouganda que j’aurais compris, mais au Canada une des nations des plus démocratiquement mature au monde???
Mme Legault, votre billet évoque très bien le jeu dangereux de l’autruche des Rocanadians et fédos du Québec depuis l’impasse constitutionnelle créée suite aux échecs fédéralistes en Meech Lake et Charlottetown.
L’imbroglio constitutionnel très distinctement fédoquébéco-rocanadian est volontairement entretenu chez les adversaires de la décolonisation du Québec.
Après 30 ans de régime néo-colonialiste rocanadian je crois quel ce jeu politique dangereux mené par le Rocanada et ses pro-colonialistes résidant au Québec n’a pour but que d’exacerber les tensions jusqu’à ce que le couvercle du presto constitutionnel nous saute tous en pleine face, tentant ainsi par la bande venir délibérément troubler la paix et l’ordre social ayant toujours prévalus au Québec.
N’est-ce pas là une transposition en temps modernes d’un concept impérial romain visant à maintenir la domination de Rome sur son empire, tactique clairement exprimée en la célèbre phrase « Si vis pacem, para bellum » (Si tu veux la paix, prépare la guerre) ?
Jean Pelletier, ancien maire de Québec, peu connu pour son amour de la démocratie et ancien conseiller du Premier ministre canadien a bien affirmé, haut et fort, que c’était la guerre. Et à la guerre on ne fait pas de quartiers, malgré les conventions internationales et autres ententes négociées en temps de paix. Seuls les perdants s’y réfèrent et c’est ce que nous avons été.
Lors du premier référendum, le fédéral a fait comme bon lui semblait, et toutes les informations sur les agissements du fédéral ont été détruites, sur ordre expresse du bureau du premier ministre. Pas de preuves pas de crimes. De toute façon, les fédéralistes se sont toujours perçus comme non assujetis à des lois provinciales. Exemple, la Loi 101 pour les ministères fédéraux oeuvrant au Québec.
Tant qu’il n’y aura pas une vague de fond inendiguable en faveur de la sécession on pourra toujours déchirer notre chemise, le ROC s’en battra l’oeil. Cause toujours! nous diront-ils.
Bonjour à tous et toutes,
Voilà, je suis nouveau à m’exprimer ici. J’ai cependant pris un certain moment pour bien comprendre la culture de ce blog.
Les opinions sont très intéressantes. Je remarque cependant qu’on ne se gène pas pour rappeler à l’ordre les auteurs de certaines opinions émises.
Ne voulant pas être négatifs je passera sous silence mes impressions concenant en particulier un commentateur particulièrement assidu dont les sophismes sont le mode habituel de sa pensée.
Je note cependant qu’il est tout à fait compréhensible que Charest et son gouvernement ne veulent pas initier un échange avec Ottawa car eux-mêmes ont perdu tout contact réel avec la population québécoise.
On aura beau, comme des imbéciles parler du beurre et de l’argent du beurre, ça n’y changera rien. Le Québec n’a pas adhéré à la constitution canadienne et n’eut été de la court Suprême d’un pays que le Québec n’a pas reconnu, rien ne pourra changer cette réalité objective.
La seconde partie qui ne s’adresse pas à vos yeux mais à l’oreille, comme le petit doigt.
http://www.youtube.com/watch?v=VRPZIhEcfcM&feature=related
Joyeuses Pâques
A Dessine-moi un dimanche (Radio-Canada) ce matin avecFranco Nuevo, le secret des oreilles de Christ enfin révélé.
Lors de la cuisson, elles crissent…
Le vent fait tomber les flocons de neige que le printemps porte dans ces cheveux.
Chateaubriand
Partir, c’est mourir un peu, mais mourir, c’est partir beaucoup.
L’ex-Cynique Serge Grenier n’est plus
« J’ai toujours aimé chez Serge cet esprit caustique. Que ce gars-là soit capable de dire des énormités aussi incroyables avec une face pince-sans-rire. […] Avec lui, ça passait à cause de son petit air angélique. » — André Dubois
http://www.youtube.com/watch?v=wbSqzEq3Jy4
J’ai toujours aimé Serge Grenier, peut-être parce qu’il était de ma taille. C’était mon préféré. J’appréciais les autres aussi. Mais, comme dans une famille, il y a des préférés.
Les cyniques : ça s’était la belle époque. Notre avenir était devant nous et nous y croyions. Aujourd’hui, après deux référendum ratés… Il y a de la morosité dans l’air.
C’est bien jeune pour mourir, 73 ans.