Je reviendrai ultérieurement sur l’analyse du contexte et des stratégies politiques qui sous-tendent l’«entente» à laquelle sont arrivés hier, in extremis, le gouvernement du Québec et quatre associations étudiantes – la FEUQ, la FECQ, la TACEQ et l’ASSE (mieux connue dans l’actualité sous le nom de CLASSE).
Cette entente devra être soumise pour vote aux assemblées générales de ces associations.
Pour le moment, jetons un coup d’oeil, de plus près, sur le texte de cette entente dire de principe intitulée: «Entente concernant le Conseil provisoire des universités». Vous le trouverez in extenso ici.
Ce coup d’oeil, jetons-le tout en prenant en compte que les leaders étudiants ont sûrement tenté, de bonne foi, d’obtenir la meilleure entente possible dans les circonstances. Or, il reste que, comme c’est souvent le cas dans ce genre de blitz de négos aussi politique que médiatisé, le diable se cache invariablement quelque part dans les détails…
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Un conseil provisoire aux pouvoirs déterminants
Cette «entente» vise principalement à préciser les paramètres de la mise en place, «par décret», d’«un Conseil provisoire des universités québécoises afin de notamment faire des recommandations à la ministre de l’Education, du Loisir et du Sport pour la création, par loi, d’un Conseil permanent des universités».
Son mandat est de «faire des recommandations à la ministre de l’Education, du Loisir et du Sport d’ici le 31 décembre 2012, relativement au mandat, à la composition d’un conseil permanent des universités, à être crée par loi».
Traduction: ce conseil provisoire jouera un rôle extrêmement important, voire déterminant, pour la suite des choses, dans la mesure où il fera des recommandations à la ministre quant au mandat et la composition même d’un éventuel conseil permanent.
Or, sur ce conseil provisoire, les représentants étudiants désignés par la FEUQ, la FECQ, la TACEQ et l’ASSE, ne compteront en fait que pour quatre membres sur dix-neuf (incluant la ou le président).
Il y aura donc six recteurs (ou leurs représentants); quatre représentants étudiants; quatre représentants du milieu syndical (CSN, CSQ, FTQ et FQPPU); deux représentants des milieux d’affaires désignés directement par la ministre; un représentant des cégeps (Fédération des cégeps); un représentant du ministère désigné par la ministre; et enfin, une ou un président également désigné par la ministre.
Avec quatre membres seulement sur dix-neuf, le risque est que les représentants étudiants peinent à y faire avancer les intérêts de leurs membres. Considérant l’importance du mandat donné au conseil provisoire, ce «détail» n’est pas anodin.
Non seulement le Conseil provisoire fera ses recommandations à la ministre quant au mandat et la composition du futur conseil permanent, mais il aura aussi le pouvoir d’«examiner la pertinence d’inclure les sujets suivants à l’intérieur du mandat du Conseil permanent: l’abolition et la création de programmes; l’internationalisation; les partenariats entre les universités et les milieux; la formation continue; la qualité de la formation, la recherche, le soutien; et les instances universitaires».
Traduction: «examiner la pertinence» veut aussi dire que le conseil provisoire aura le pouvoir, s’il en juge ainsi, de ne pas reconnaître la «pertinence» d’un ou plus de ces items.
Le conseil provisoire a également comme mandat d’«évaluer, à la lumière des meilleures pratiques, les hypothèses d’utilisation optimale des ressources financières des universités et de démontrer, le cas échéant, les économies récurrentes pouvant être dégagées». Le tout, pour recommandations à la ministre d’ici le 31 décembre 2012.
Ici, chaque mot compte.
Ainsi, le conseil provisoire (avec 4 représentants étudiants sur 19 membres) sera à même de juger si des économies récurrentes pourraient être dégagées, ou non, des budgets des universités.
Traduction: ce seront les représentants étudiants qui, sans nul doute, auront le fardeau de la preuve lorsque viendra le moment de faire cette «démonstration» – une «démonstration» qui risque fort d’envoyer aux recteurs le même message d’une gestion problématique qu’ils ne veulent pas tout à fait entendre.
Comment cela se passera-t-il vraiment autour de la table du conseil provisoire où les représentants étudiants y seront fortement minoritaires? Bien malin qui pourrait le deviner d’avance…
D’autant que les items qui relèveront de cette évaluation faite par le conseil provisoire couvrent des sujets cruciaux et complexes pour l’avenir et l’accessibilité aux études supérieures, lesquels, dans les faits, auraient dû relever d’États généraux larges et indépendants. Mais cela, semble-t-il, serait devenu une autre histoire…
Or, cette évaluation relèvera dorénavant d’un conseil (provisoire, puis ensuite, permanent), dont le président ou la présidente sera nommé au bon vouloir de la ministre. Et donc, pour tout dire, à celui du premier ministre.
Bref, dans les faits, cette évaluation sera encadrée par le gouvernement lui-même.
Ces items d’évaluation étant: la délocalisation des campus; les dépenses de publicité; les enjeux à l’égard du parc immobilier; le personnel de gérance; la reddition des comptes; et les transferts entre les fonds.
Des items dont certains, dans les faits, comptent pour des sommes magistrales en fonds publics et qui font surtout l’objet d’une forte concurrence entre les universités elles-mêmes…
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Et nous voilà arrivés à la formule qu’a trouvée le gouvernement (entre autre sous conseils, semble-t-il, de sources extérieures) (1) pour ne PAS reculer sur la hausse des frais de scolarité de 82%, ou de 1778$, étalée sur les prochains sept ans.
Dans l’entente, on peut lire ce passage-clé:
«Les recommandations à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport relativement à l’optimisation des ressources financières prévue à l’article 3, seront utilisées, à l’automne 2012 de la façon suivante: les économies ainsi dégagées seront appliquées en réduction des frais institutionnels obligatoires (FIO), selon des modalités à être convenues entre le gouvernement, les associations étudiantes et la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). A titre de mesure temporaire pour le trimestre d’automne 2012, le paiement d’une somme de 125$ par étudiant à temps complet, à titre de FIO, sera différé jusqu’à dépôt des recommandations à la ministre de l’Éducation, du loisir et du sport, permettant ainsi de déterminer les montants générés, le cas échéant, par les économies récurrentes et applicables en réduction des FIO».
Traduction: la hausse des frais de scolarité sera appliquée telle quelle en échange de quoi les représentants étudiants devront faire la démonstration d’«économies» pouvant être possiblement dégagées dans la gestion des institutions, lesquelles sommes, le cas échéant, seraient en quelque sorte retournées aux étudiants sous forme d’une diminution de leurs frais afférents – lesquels varient déjà eux-mêmes d’une institution à l’autre. Ouf…
Bref, cela fait vraiment beaucoup de «si».
Surtout dans le contexte d’un jeu aussi politique que comptable, dont les résultats sont proprement imprévisibles pour le moment.
Cela fait également beaucoup de «si» dans la mesure où le fardeau de la démonstration de ces dites économies reposera dans les faits sur les épaules de représentants qui ne compteront que pour quatre membres sur dix-neuf sur ce conseil provisoire.
Pas étonnant que, selon ce que rapporte La Presse, les députés libéraux aient reçu de leur parti un courriel leur rappelant que «le gouvernement maintient intégralement les hausses» (…)Il est faux de prétendre que l’augmentation des frais de scolarité sera obligatoirement compensée par la baisse des frais», y écrit-on aussi». Source ici.
Pas étonnant non plus que le «si» soit autant repris, et avec insistance, par les ministres.
Incluant par la ministre de l’Éducation, la présidente du Conseil du trésor et même par le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac: «s‘il peut y avoir des économies dégagées, ces économies seront appliquées à une réduction des frais institutionnels. Il faudra qu’ils identifient des pistes d’optimisation» (…) J’ai lu l’entente de principe, les économies ne sont pas automatiques... On espère que le comité pourra identifier des économies, mais ce n’est pas automatique».
Or, nul autre n’aura été aussi clair sur le caractère aléatoire et imprévisible de tout cet exercice que Line Beauchamp elle-même, la ministre de l’Éducation, qui, en entrevue aux Coulisses du pouvoir, observait que «c’est difficile au moment où on se parle de dire s’il y a des gains qui seront versés aux étudiants. C’est un peu la mécanique que nous avons trouvée. Donc, il peut y avoir des gains pour les étudiants, mais ils ne sont pas garantis. Ils sont encore à chiffrer. Et c’est l’ensemble des partenaires – et les recteurs et les étudiants et les syndicats et les gens d’affaires -, qui vont devoir établir, nous démontrer ces gains-là et les chiffrer.»
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Bref, cette entente de principe fut négociée dans une atmosphère marquée surtout par l’urgence de trouver une «sortie de crise».
Une atmosphère où les représentants étudiants, subissant de surcroît la pression d’annulations possibles de sessions, se sont aussi retrouvés face à trois ministres; des leaders syndicaux dont le rôle de certains ressemblait, en bout de piste, à chaperonner d’une manière ou d’une autre les leaders étudiants; de même qu’aux représentants des recteurs.
Le tout dans un blitz intense de négos sans sommeil pour près de 24 heures et d’où, en toute fin, chaque partie est sortie épuisée, mais persuadée, à tort pour les uns et à raison pour les autres, d’avoir tiré le maximum d’une joute de négociation conviée in extremis par un gouvernement dont le but aussi partisan qu’évident était surtout de fermer son conseil général avec une «entente» et la fin annoncée d’un conflit social majeur qui dure déjà depuis plus de trois mois.
Un but que le gouvernement aura atteint. Du moins, en ce qui concerne l’entente de principe. Puisque pour le reste, cette même entente doit maintenant être soumise au vote des assemblées générales des associations étudiantes. Et qui sait ce qu’il en adviendra lors de ces votes.
À suivre.
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Addendum: Voici d’ailleurs, au lendemain de la publication de ce billet, ce que rapporte La Presse ce matin : http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/07/01-4522605-les-negociateurs-de-la-classe-crient-a-larnaque.php
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(1) Quant à cette suggestion faite aux leaders étudiants de troquer l’acceptation de la hausse des frais contre une possible mais incertaine réduction des frais afférents, le Globe & Mail rapporte que l’idée serait plutôt venue de l’ex-chef du Bloc lui-même, lequel, à son tour, l’avait déjà communiquée au président de la FTQ présent aux dites négos: «I made the proposal to Quebec Federation of Labour leader Michel Arseneau and it seems it made its way to the talks», Mr. Duceppe said Sunday. «But I don’t want to comment further until the students have voted on the agreement.»
Je ne crois pas que les leaders étudiants étaient « face aux leaders syndicaux » mais à leur côté. N’avaint-ils pas été invités JUSTEMENT pour soutenir les étudiants? Ne portaint-ils pas (à une exception) le carré rouge eux aussi?
Après avoir demandé des négos pendant des semaines, on trouve le moyen d’insinuer que les leaders étudiants ont été contraints de signer cette offre? Que les forces en présence n’étaient pas égales?
Pourquoi alors auraient-ils dit oui à l’invitation si l’excercice promettait d’être si injuste?
Les leader syndicaux étaient là en appui aux étudiants. C’est une farce que vous avez écrit? Vous n’avez pas vu suffisamment d’entourloupettes de ces leader syndicaux? Bon, ils avaient un carré rouge; donc pour vous c’est évident qu’ils étaient sur le côté des étudiants. Voyez-vous, ces temps-ci ils sont dans la roue de la justice (forcément), ça fait juste 2 à 3 ans que les citoyens demandent une enquête pour la collusion et les affliations du gouvernement avec la pègre et le syndicat de la construction. You Hou! réveillons-nous. Ça n’est pas contre la plupart des petits syndicats, ça n’est pas eux qui s’enrichissent, mais les grosses têtes de certaines centrales syndicales et je crois qu’il y a des risques que ça soit eux qui sont assis supposément à côté des étudiants. Vous ne voyez rien? avec tous ces si et tous ces membres de pouvoir qui devront être nommés par la ministre (pour ne pas dire james john charest) vous les croyez encore? Réveillez-vous, ils vont vous enlever le pain de la bouche et vous direz merci? La belle affaire.
Bonjour Mne Legault
Petit détail, l’émeute vendredi-soir à Victoriaville d’une rare violence n’a sûrement pas détendu l’atmosphère de crise entretenue par le gouvernement à des fins bassement partisannes aidées par Gesca et Québecor qui ont lâché leurs pit-bull toute gueule grande ouverte.
Victoriaville, où se tenait le Conseil libéral déménagé en toute hâte par les stratèges libéraux toujours aussi efficaces, on peut se demander ce qui serait arrivé s’il avait fallu qu’Il se tienne à Montréal comme prévu.
Comme vous le dites, la Ministre Beauchand rappelle à qui veut l’entendre que le gouvernement n’a pas reculé, la Ministre Courchesne savoure la victoire sans modestie comme si les libéraux n,avaient rien appris de leurs erreurs triomphalistes à deux sous, ça valait bien quelques nezs et dents cassés de vouloir ainsi s’attaquer au pouvoir démocratique du Québeeec, comme le dit si mal Charest.
Enfin, cette entente n’est pas une, les étudiants n’ont plus le choix d’accepter sans se faire hara-hiri.
Reprise des hostilités cet automne, le temps est au BBQ et à la sangria sur les terrasses pour le moment.
Martineau, tu devras retourner tapochersur tes Taliban, arabes musulman en tous genres pour faire les paiements de ta grosse cabane à Outremont.
Vous savez, ce qui m’apparaît urgent, c’est de mettre nos jeunes à l’abri. L’idée d’en voir un autre blessé ou pire, d’en perdre un, m’apparaît insupportable. Charest ne cesse de répéter que la violence (des autres) ne doit pas mener notre société démocratique…Pourtant.
Bien que les fondements de cette guerre en cours soient nobles et justifiés, ce n’est pas, ce n’est plus une raison pour se faire mal. Le retranchement est parfois une étape essentielle à la victoire. La prochaine bataille à gagner est la défaite du parti Libéral aux prochaines élections.Ensuite, le débat de société, intelligent et respectueux, tant réclamé par de nombreux citoyens pourra avoir lieu.
Une maman inquiète et en colère
Une chose est certaine. Les étudiants ont affirmé plusieurs fois que des millions sont « trouvables ». Donc il faut admettre que le Gouvernement a écouté cette phrase là, et en plus , (comme on dit , le gouvernement leur met le nez dedans) pour une fois que les étudiants sont pris aux mots et à la lettre et doivent apporter des preuves.
Bravo aux étudiants et au gouvernement: gagnant gagnant
Le 125$, à l’automne 2012, sera différé. Donc, il sera facturé, à tous les étudiants, mais payable ultérieurement. Sauf si les étudiants trouvent qu’il y a des économies possibles à faire dans le budget des universités ce qui entrainera une évaluation de la teneur de la diminution des frais afférents.
Il n’y a aucun remboursement dans cette offre et les étudiants payeront quand même le plein prix. Ils se sont faits avoir sur toute la ligne. Une aussi longue grève, pour un résultat aussi douteux. L’avenir du Québec n’est pas rose surtout quand on commence à se foutre de sa jeunesse. Je crois que le Québec perd le Nord avec ce gouvernement qui divise les familles québécoises pour masquer son bilan désastreux des dernières années.
Aucun progrès social que des déchirements sur la place publique. L’économie d’abord (slogan 2008) et le peuple sera servi après que le buffet soit vide de tous les condiments.
Ce n’est pas le résultat final de la grève; c’est une offre. Offre qui n’a encore été accepté par personne. Les représentant étudiants ont décidé de la présenter aux associations, mais avec tous les jeux sur le vocabulaire (et le fait que les étudiants savent compter), je doute qu’elle soit acceptée.
Les étudiants ne se sont pas fait avoir. Il ne faudrait pas penser que le conflit est régler.
Le nouveau site du Réseau pour la justice fiscale Québec offre beaucoup d’information sur un sujet trop négligé par les médias. Abonnez-vous et partagez avec vos contacts. Merci!
http://rjfqc.net/
Je crois que les leaders étudiants sont malheureusement coinçé…Ils ont plusieurs ennemis a affronter: Le gouv., les représents du patronat, un peu plus de la moitiée leurs membres ( qui ne connaissent pas le sens du mot « solidarité » ) et un pourcentage trop élevé de citoyens(es) qui ne voient la situation qu’à travers les lunettes d’une fausse démocratie au service d’un bien-être fragile et temporaire…..Cette lutte ne fait que commencer….Dès septembre prochain, elle se poursuivra de plus belle….Nous arrivons enfin à ce qui commence….
Quand bien même les étudiants réussissaient à démontrer qu’une meilleure gestion permettrait d’économiser jusqu’à l’ensemble des FIO, le maximum qui pourrait ainsi être atteint est de 800 $ (avec tous les « si » mentionnés). La hausse est du double. Alors le 125$ qui donne une bonne impression sur une année puisque comparé à 325 (ou même moins) est risible au regard de la hausse totale puisqu’il n’est pas cumulatif, lui. Si on parvient à dégager 100$ par année, ce sera encore 100$ dans 5 ans tandis que les frais de scolarité auront augmenté de 1625$ par année, eux.
Je suis d’accord que l’on veuille mettre les jeunes à l’abri mais si !
Si ces jeunes se faisaient niaiser , la trêve serait de courte durée.
Ils sont très éveillés ces étudiants et ne laisseront rien passer.
Jean Charest nous dit qu’il trouve lamentable la violence faite à Victoriaville.
Qui sème le vent récolte la tempête et si la proposition était refusée car tout est possible que feront ces ministres sans moral.
Un ministre a dit : cette crise a trop duré.Il s’est fait mettre au pas.
A Paul-W parent
Je ne trouve pas que le gouvernement soit gagnant .
Le toquage de Jean Charest et ses valets est un enjeu politique.
On ne parlait plus de magouille, de mafia mais des étudiants les méchants étudiants.
Jean Charest se voulait ferme et à mon avis ces amis douteux pouvaient en profiter pour faire disparaître bien des preuves avant la Commission Charbonneau.
C’est tout de même intéressant, cette idée de conseil qui permettrait de trouver où couper pour réduire les frais de scolarité. Il faudrait cependant que le conseil soit plus crédible et que l’on ne réduise pas que les FIO, et que l’on ait une assurance que les frais totaux ne monteront pas, et que la non marchandisation de l’éducation soit reconnue.
Et il faudrait surtout se débarrasser de ce gouvernement.
Sur ce que le premier ministre a dit au sortir de son conseil général:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/05/20120506-153338.html
C’est épouvantable d’apprendre que le gouvernement Charest se pête encore les bretelles! sur le dos des représentants des étudiants et pire encore d’imaginer qu’il sera réélu,,,je donnerai toujours raison aux étudiants, qui eux se battent à mains nues, c’est-à-dire, sans armes politiques…et qu’en plus certains libéraux se complaisent à féliciter le travail des policiers! Quand est-ce que les jeunes auront le droit de témoigner d’une société morbide??? Je souhaite qu’ils aient les appuis des
parents, des grands-parents, et des artistes qui ont à coeur un monde juste et transparent…je suis peut-être naïve d’y croire encore…Merci Josée Legault de votre recherche…
Et l’entrevue qu’il accordait à l’émission Larocque-Lapierre:
http://tvanouvelles.ca/video/en-vedette/les-dernieres-nouvelles/8805187001/jean-charest-en-entrevue-a-larocque-lapierre-partie-1/1624860961001
Les stratèges étudiants ont commis l’erreur d’abonder au dictat du « coût nul » de Jean Charest en proposant de contrer la libérale privatisation forcée de l’éducation nationale par la seule correction de la sur&mal-administration universitaires « récurrente » ( noter bien « récurrente » la circonstancielle n’est pas considérée ).
Il aurait plutôt fallu parler de faire payer les diplômé,es, et non pas TOUS les contribuables. Ce ne sont pas les étudiant,es qui font de gros salaires, mais les diplômé,es.
« Coût nul » pour les non-diplômé,es… d’accord, mais « coût nul » pour les diplômé,es… pas d’accord, d’autant que la majorité des diplômé,es n’ont pas eu à subir de hausse.
Et… Il se trouve que via l’impôt le 45% qui paient 110% de la facture contribuable des Québécois,es ( 55% des contribuables ne paient pas d’impôts ), se trouvent à être diplômé,es, comme l’a bien démontré Michel Girard dans La Presse du 2 avril -Combien ça rapporte, un diplômé ? – http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201204/02/01-4511564-combien-ca-rapporte-un-diplome.php
La sortie de crise
REJETER l’offre mais suspendre la grève en retournant en classe. Les opposant,es à la privatisation forcée gagnent sur toute la ligne SANS perdre la session. Le problème reste entier ! Le gouvernement ne peut plus prétendre avoir tenu tête aux étudiant,es. Et, la lutte à la privatisation forcée peut continuer.
En septembre si le gouvernement Jean Charest est toujours là, s’il tient à imposer encore la privatisation forcée sans mandat électoral, il sera toujours temps de faire grève à nouveau pour cette fois la gratuité scolaire. La gratuité contribuable est un leurre libéral. On ne peut investir sans coût. Il y a un coût à la gratuité contribuable des diplômé,es, c’est la sous-scolarisation des Québécois,es.
Et… Si 0,50$/jour/étudiant,es c’est peu, pourquoi 0,07$/jour/diplômé,es c’est trop !?
400 000 étudiants VS 2,8M de diplômé,es
400 000 étudiants x 0,50$ = 200 000$/jour
200 000$/jour / 2,8M de diplômé,es = 0,07$/jour/diplômé,e
VOIR aussi à ce propos : Éducation nationale | Le coût du « coût nul » !
http://www.facebook.com/notes/luc-archambault/%C3%A9ducation-nationale-le-co%C3%BBt-du-co%C3%BBt-nul-/10150692238177434
Je trouve excellente votre idée du rejet de l’offre assorti d’un retour en classe, sans avoir obtenu de règlement pour le moment et de reprendre les moyens de pression au mois d’août. Cela mettrait le gouvernement Charest dans l’embarras le plus total (l’actualité s’attarderait à ses magouille et à son échec pour régler le conflit étudiant) et le mettrait en position de perdre ses élections.
Il serait intéressant que cette idée fasse son chemin dans les mouvements étudiants, diffusons la.
@ Élyse Arcand – 7 mai 2012 · 08h46 – Cette idée fera peut-être son chemin… Mais pour l’instant, il semble que ce soit et le REJET de l’offre et la continuation de la grève… faut voir, pour la suite… Mais nous sommes d’accord, la suspension de la grève une fois l’offre rejetée, laisse entier le problème qui ne pourra que resurgir en septembre… avec des étudiant,es frais et dispos… qui n’auront pas perdu leur cession… mobilisé,es avec d’autres… contre la privatisation forcée de l’éducation nationale des québécois,es… il y aura victoire quand les syndicats, les partis politiques, la rue seront vraiment rassemblé,es pour bloquer cette privatisation forcée, pour l’instant… les étudiant,es sont seul,es à manifester et se commettre… Pire, les syndicats se sont mis du côté du gouvernement…
Pour les Arabes la conjonction si est synonyme de diable. Dans le cas de cette proposition gouvernementale l’analogie est frappante.
De grâce grévistes réfléchissez avant d’accepter cette empoisonnée.
Les 6 recteurs, 1 représentant des CÉGEPS, 2 représentants du patronat, 1 représentant de la ministre et le président nommé par la misnistre et dans une certaine mesure les 4 représentants syndicaux sont des obstacles à la démocratie au sein de ce conseil.
Voyez-vous un recteur dire qu’il a trop d’argent pour ses voyages au Brésil ou ailleurs? Certainement pas. Et les autres…
Réfléchissez! 3 mois de luttes pour rien. Réfléchissez!
J’ajoute, que le mandat d’examiner la sur&mal-administration des universités devrait être confié au Vérificateur général… sur signalement étudiant ou autre, les associations étudiantes n’auraient pas seule à assumer le fardeau de la preuve…
Bravo , très bonne idée ! ….Il ne faudrait pas non plus oublier de tenir compte des COMPTES DE DÉPENSES des recteurs , etc leurs subalternes aussi ( peut-être ) qui sont aussi élevés que leurs salaires !!!!!!!!!
De plus, parlez à la population des » Dons planifiés » que certains anciens diplomés lèguent à leur alma mater , à leur décès …..+++ les levées de fonds faits par téléphone ……ça non plus , ces montants ne sont jamais divulgués ……….POURQUOI ce mutisme ! Nous avons le droit de savoir ! Ce sont nos sous ! Voilà !
C’est sûr qu’avec les informations que nous avons et la complexité de l’entente négocier a Victoriaville ont se doit de rester un peu sur notre faim . Comme vous le dites madame Legault il y’a tellement de « SI « dans cette entente qu’une chatte en perdrait ses chatons !
Par conte , ou je vois une victoire importante pour les étudiants c’est d’ avoir forcé se gouvernement narcissique a regrouper tout les gens concernés par le problème a la même table et d’avoir obligé la mise sur pied d’un comité permanent sur la surveillance des dépenses et de l ‘administration de nos universités . Bien sûr les petits Recteurs a 300 ,000 $ par année voudront sûrement jouer du coude dans ce comité mais au moins ils seront surveillés , ce qui ne doit pas être une chose agréable pour eux , habitués a faire leurs petites choses alors que le gouvernement Charest était lui aussi occupés a faire d,autres « petites choses « bien entendu !
Après avoir vu évoluer les leaders des groupes étudiants je suis confiant qu’ils ne se laisseront pas intimider par les « plus grands « et qu’ils feront en sorte de les surveiller de près. Et espérons qu’après les prochaines élections le gouvernement en place ne sera pas celui qui a fait monter cette escalade de violence par son irresponsabilité et de sa gigantesque obsession des appuis dans les sondages !
Ce que cela démontre aussi c’est qu’ ayant été incapable de surveiller les abus et l’ incompétence de certains dirigeants de ces universités voila que notre bon gouvernement est obligé de confier SA responsabilité a un comité ! Pas fort !
Ottawa veut sévir contre les manifestants masqués
Le gouvernement Harper appuie un projet de loi d’initiative parlementaire visant à donner à la police le pouvoir d’arrêter toute personne se cachant le visage durant une manifestation ou un attroupement illégal.
On se laissera pas faire.
Le concombre masqué.
Les aventures potagères du concombre masqué.
http://www.leconcombre.com/bio/potage/potage-preface.html
L’agresseur masqué dans ce conflit est l’agent de l’escouade anti-émeute. Sans nom, sans matricule, un homme sans identité qui a tous les droits sur notre intégrité physique. Ceci est matière à débat, non?
De nouvelles informations contenues dans le compte-rendu des négociations par la Classe suggèrent que les dés étaient pipés, comme on s’en doute:http://www.facebook.com/notes/antoine-bouchard/la-classe-retourne-aux-n%C3%A9gos-bilan-complet-du-comit%C3%A9-de-n%C3%A9gociation-des-discusio/10150777382773457
à perdre la tête en tentant de sauver la fasse on risque tout. La suite est évidente, niaisage sur les économies, niaisage sur l’allocation des économies indéniables, grève, niaisage sémantique et aussi longue crise qui ne poura finir qu’à la défaite des libéraux
Félicitations à cette personne de L.A.C.L.A.S.S.E., qui a rédigé ce rapport des 22 heures de concertation ce vendredi et ce samedi, 5 et 6 mai 2012. C’est d’une clarté exceptionnelle, professionnelle sauf que je déplore l’ORDRE DU JOUR DE LA MINISTRE!
Selon mon opinion personnelle, cette table de concertation devait au moins respecter, l’agenda du congrès des Libéraux. J’affirme de trois périodes de discussions de 3/hrs par jour – pauses – et nuit de sommeil complète et de rafraichissement – telle qu’un curriculum d’une journée de travail avec surtemps. Tous étaient payés avec l’argent des fonds publiques sauf les étudiants. Les membres d’un jury sont mieux payé lors d’un procès! Je propose que ce surtemps, soit payé aux étudiants, au salaire du ministre et/ou des enseignants. Voir temps de périodes de cours en salle de classe dans les collèges et les universités.
Ce que j’entends et je comprends de ces deux journées de négos intensives, avec ces étudiants, a jamais été imposé aux détenus dans aucune des prisons provinciales, fédérales et internationales. C’est effectivement de la torture, de la cruauté mentale et physique de la part d’un gouvernement d’imposer 22/hrs de concentration à ses citoyens étudiants et nos enfants. A titre de mère et grandmère, si j’avais imposé 22 heures de concentration à mes enfants, les ‘Services de la protection de la jeunesse’ m’aurait appréhendée immédiatement. A cause de votre titre de ministre celà vous est permit et par qui dites-le moi?
J’ai souvent entendu que l’on ne dois pas incarcérer un jeune adulte avec les détenus expérimentés car c’est l’école de la mafias, de la corruption et de la révolte. Je sais que vous etes également ministre des sports et je comprends pourquoi, qu’il n’y ait pas de loi contre la violence au hockey et les autres sports. Vous vous nourrissez de violence! Ces étudiants avaient fait un long trajet pour répondre à votre invitation. Tous étaient invités par la ministre et selon son expérience politique et démocratique, elle savait très bien que cette table de négos ne pouvait durer que qq heures.
« Madame la ministre, sachez que pour qu’un mariage soit valide, les deux personnes doivent etre totalement libre de prononcer leur « OUI JE LE/LA VEUT!! Autrement, cette union n’est pas valide. La condition dans laquelle vous avez reçu et maintenu ces porte-paroles des Associations étudiantes démontrait aucune liberté de corps et d’esprit. C’est totalement de l’abus aux droits humains! Cette procédure d’assemblée reflétait-elle le Code Morin?
C’est une autre preuve que la ministre n’est pas organisée, vingt-deux heures sans dormir c’est du somnembuliste au travail, et elle doit démissionnée immédiatement.
Grand-maman
Avec la bande libérale, nous sommes tous perdants, sauf la mafia leurs associés, et le Capital!
Tout ça pour en arriver « las… » quel épouvantable gâchis!
C’est presque aussi catastrophique qu’un référendum perdu qui débouche sur un coup-d’État. Ou encore un référendum volé, encaissé sans même avoir été contesté.
En somme, nous n’en finissons plus de ne pas naître à ce que nous sommes.
Un État-Nation.
Les négociateurs de la CLASSE crient à l’arnaque
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/07/01-4522605-les-negociateurs-de-la-classe-crient-a-larnaque.php
Ce conseil provisoire aurait-t-il pu nous éviter l’ilot voyageur?
Voici ce que rapporte La Presse de ce matin:
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/07/01-4522605-les-negociateurs-de-la-classe-crient-a-larnaque.php
Retour sur Victoriaville et la couverture de Quebecor Media .
Le Journal de Montréal dans son édition de samedi a publié en première page une photo choc qui vient renforcer sa ligne éditoriale contre les étudiants :
On voit un manifestant un bloc de pavé (ou brique) à la main,sur le point de le lancer en direction des “forces de l’ordre”.
Or cette photo a été truqué grossièrement selon un prof en infographie, le pavé a été ajouté (photo shop) pour créer un effet dramatique afin de manipuler l’opinion publique.
Si cette manipulation s’avère, Quebecor Media, ce cirque ambulant de l’information, aura perdu le peu de crédibilité qu’il lui reste dans la couverture de cette grève.
Quebecor Media se défends d’avoir truqué la photo (qui n’est pas de son QMI) :
…
Photo truquée ? Bien sûr que non !
Par ailleurs, une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux, dimanche, à l’effet que la photo de l’agence Reuters utilisée en page Une du Journal de samedi était truquée.
« Regardez bien la « supposée » brique dans les mains de l’étudiant… un simple trucage Photoshop très mal fait », a-t-on insinué…
Cela est, bien sûr, absolument faux. D’ailleurs, la même photo, signée Christinna Muschi, a été utilisée par plusieurs autres médias et elle est partout identique.
http://www.journaldemontreal.com/2012/05/06/qui-est-ce-casseur-au-drapeau-
….
La seule manière de tirer l’affaire au clair est de soumettre cette photo à une expertise. Si non le doute sera justifié.
Et encore ceci dans Le Devoir:
http://www.ledevoir.com/societe/education/349435/beauchamp-accusee-de-saboter-l-entente
Victoriaville : Prise de vue montrant des policiers qui circulent sans protection autour de manifestants qui s’occupent de blessés graves.
Et le type d’armes utilisées contre les manifestants. On comprends mieux qu’il y ait eu des blessés graves :
http://www.youtube.com/watch?v=9YhS1WzPJIk
Un gouvernement après trois mandats , de nombreux soupçons de corruptions et de collusions avec la mafia , avec des ministres qui nous mentent en pleine face sur leurs non-connaissances de gros contributeurs à la caisse du part(La ministre Beauchamps qui fait »son innocente devant les caméras…) est très capable de »rouler » ses petites quantitées négligeables que sont les étudiants! Pour conclure le conseil général du parti en »beauté » après avoir laissé pourrir un conflit pour pouvoir remonter dans les sondages. C’est vraiment minable, mais que peut-on s’attendre d’autres ?Peut-etre l’embauche de casseurs pour infiltrer les manifestations étudiantes pour ensuite dénoncer la »violence »?Sait-on jamais?
Je remarque deux choses, très dangereuses à moyen terme pour les étudiants et leurs parents:
1) Rien, à ma connaissance, ne permet aux universités d’augmenter en septembre, comme à chaque année, leurs frais afférents. Du coup, une partie de la hausse « différée » serait amortie.
(Et, ultimement, les étudiants et leurs parents se retrouveraient à payer en décembre plus qu’ils ne l’auraient peut-être fait sans cette « offre »).
2) Non seulement, les étudiants seront minoritaires dans ce comité, mais le bloc en faveur de la hausse de sfrais de scolarité et totalement opposés à toute réforme de la gestion des universités, sera majoritaire:
Sur 19 membres:
– 6 recteurs
– 2 représentants du milieu des « affaires »
– 1 représentant du ministère
– 1 président, nommé par la ministre
donc 10 personnes.
Or, c’est justement ce bloc (recteurs, gens « d’affaires » et gouvernement Charest) qui, l’année dernière, avait fait front commun pour décider de la hausse des frais de scolarité, et sans discussion possible.
Et aucun de ces 3 groupes n’a intérêt non plus à une vérification de la gestion des universités:
– les recteurs (on devine pourquoi quand on voit leurs augmentations constantes de salaire, pension, primes et bonus en tous genres, sans compter les condos de luxe financés par l’université et autres mesures s’apparentant à des détournements de fond)
– les milieux d’affaires (parce que ceux qui vont être représentés seront certainement ceux qui sont des « partenaires » des universités, étant désignés par le ministère): ces « partenaires » privés ayant des intérêts directs dans la gestion actuelle des universités: brevets, spéculation immobilière (Ilot Voyageur, 1420 Mont-Royal, etc.), contrats d’achat et autres (TÉLUQ, etc.).
– le gouvernement Charest qui n’a strictement rien à gagner (et aucun intérêt) à ce qu’on regarde d’un peu trop près la gestion publique, même s’il n’est pas directement concerné
À mon avis les journalistes comme vous seront probablement les mieux placés comme chien de garde de la démocratie et du respect des droits pour la suite de cette histoire. Je crois bien que les étudiants n’ont plus le choix d’accepter cette entente même si comme vous, ils vont très vite comprendre que cette entente n’est pas un réel gain. Mais ils devaient au moins avancer un peu avant de se soumettre. Ils ont du moins un pied dans la porte et j’espère que quand viendra le temps de dévoiler les failles du système universitaire, les journaliste répondront à l’appel pour les appuyer ou du moins transmettre l’information au grand public.
Je ne veux pas jouer les méchantes sorcières, Madame Guénette, en fait je souhaiterais que les choses se déroulent comme vous le désirez. Mais ce sont les médias qui, en grande partie, ont fait grimper à 68% l’appui au gouvernement dans cette histoire. Rares sont les journalistes qui ont soutenu les étudiants. Au contraire, ils ont dépeint, et certains de façon très hystérique, le jeune GND comme Belzébuth. Ni plus ni moins. Faisant par là l’affaire du gouvernement.
L’arnaque de « Line la pas fine » envers les étudiants est une insulte à la démocratie , Déchirons nos chemises ,sortons dans la rue , manifestons avec les étudiants et demandons à la Marois » la colonne de jello » d’être avec les étudiants a 100 % et non pas du bout des lèvres comme à son habitude ,et quelle propose si elle devient PM une entente de gratuitée scolaire » d’ici 5 ans « en rapport avec le résulat d’une nouvelle gestion des universités . Le PQ doit se prononcer haut et fort. On ne pouvait s,attendre à autre chose de la ministre , quand on sait qu’elle et son chef sont atteint de la maladie de « L’honnêteté à géométrie variable » elle qui dans son jeune temps a fuit dans la nuit pour ne pas payer son loyer à la COOP de son condo
Voici une «entente» qui a déjà, ici et là, dérapé dans un certain babélisme…
Au hasard, quelques mots glanés exprimant des perceptions aux antipodes les unes des autres:
«Les étudiants ont gagné, le gouvernement a perdu.»
«Les intérêts des contribuables sont encore une fois mis à la poubelle.»
«Manifestez et vous gagnerez.»
«Cette entente sent le coup fourré à plein nez.»
«Le gouvernement a acheté la paix avec ceux qui se croient plus fort que la démocratie.»
«Cette «offre» démontre bien l’immense mépris que le PLQ a pour l’intelligence des Québécois.»
«Les seuls qui ne perdent rien sont les professeurs de cégep qui ont poussé leurs élèves dans cette aventure.»
«C’est un pari de dupes.»
Comme depuis le tout début de ce conflit surréaliste, les mêmes éléments donnent lieu à des interprétations incompatibles entre elles.
À mon avis, nous en sommes péniblement arrivés – après trois longs mois de dommages moraux, physiques et matériels – à une drôle de résolution dégageant des relents de type «perdant / perdant».
Aucun gagnant.
Des citoyens méprisés, bousculés, empêchés de mener leurs affaires dans le calme et la sécurité – et toujours coincés avec la très grosse part de la note des frais universitaire, plus la note pour les dégâts récents, plus les pertes et les manques à gagner ayant résulté de la pagaille continuelle des derniers mois.
Des étudiants dont la session sera perdue, ou peut-être prolongée, plus la perte d’un job d’été ou des projets de voyage et autres foutus. Ce qui, à la rigueur – dans le cas des «carrés rouges» de plein gré – sera malheureux mais néanmoins la conséquence d’un choix. Alors que, pour ce qui s’avère probablement une majorité d’étudiants empêchés malgré eux d’assister à leurs cours, l’injustice à leur égard perdurera.
Si quelqu’un pouvait – de façon crédible! – faire valoir qu’un gagnant émergerait de cette bizarre «entente» entre le gouvernement et les associations étudiantes, voilà certes une argumentation qui serait fort intéressante à lire…
M. Perrier, c’est une bonne de chose de se poser des questions. Mais j’ose espérer que vous essaierez aussi de trouver des réponses. Devant ce tableau navrant que vous brossez, il serait approprié d’identifier qui est responsable de ce bordel.
Quant à moi c’est évident que le premier et principal responsable est Charest qui a créer de toutes pièces ce conflit pour des fins strictement électoralistes.
Je suis incapable d’imaginer qu’avec tous les spécialistes sur lesquels peut compter le gouvernement, la ministre de l’Éducation n’aurait pas pu imaginer d’autres façons de faire que de décréter les hausses qui ont mis le feu aux poudres. Nul besoin d’une boule de cristal pour comprendre que jamais les étudiants n’accepteraient de se faire imposer cette décision unilatérale.
Ce conflit a été planifié et sa gestion a été organisée pour en arriver à un maximum de dommages. Encore une fois avec toute une armée de spécialistes le gouvernement a tout de même attendu 12 semaines avant de faire une ouverture. C’est complètement incompréhensible.
En plus, voici que Charest et sa ministre de l’Éducation se mettent maintenant à faire des déclarations qui sont autant de torpilles pour couler la dite entente. Quelle attitude édifiante de la part d’une supposé chef d’État.
Je suis las d’analyser les points positifs et les points négatifs qui jalonnent ce conflit. Il est plus que temps qu’on identifie les vrais responsables de cette désastreuse situation. Les vrais responsables sont de toute évidence Charest et son gouvernement. Ce sont eux qui ont toute l’autorité pour choisir le jeu qui sera pratiqué. Les étudiants doivent nécessairement obtempérer. Ils n’ont pas beaucoup à dire sur ça.
Merci, Monsieur Drouin, de vous être un moment intéressé à ce que je raconte. Et même si c’est là énième fois que je repasse le même mauvais pli…
Il y a une différence entre être «responsable» et être «blâmable».
Une situation – dommageable à divers égards – perdurait depuis trop longtemps du côté de l’enseignement supérieur au Québec. Une situation qui ne pouvait demeurer ignorée ad vitam aeternam pour cause de malversations ou de grossières incompétences détectées ici ou là.
Qu’une poignée de profiteurs ait pu se servir immodérément à même la platée commune est condamnable – mais cela ne change en rien le problème de fond en ce qui concerne le domaine de l’Éducation.
Malgré que la chose ait été relevée et décriée à maintes reprises, nos universités ont continué à être chroniquement sous-financées au fil des années.
Alors que nous ne pouvons aucunement espérer arriver à tirer favorablement notre épingle du jeu en matière de production manufacturière (coûts non-concurrentiels versus coûts de diverses économies émergentes), nous devons résolument et très urgemment veiller à rehausser le niveau de nos établissements scolaires. De la petite école au faîte de la connaissance académique.
Investir dans notre avenir.
Mais équitablement répartir les contributions exigées des uns et des autres, ce faisant. Or, que l’ensemble des contribuables doive financer (à hauteur de 87%!) la note des frais universitaires, c’est clairement imposer un fardeau indu aux uns à l’égard de ce qui profitera principalement aux autres.
Bien sûr, personne n’apprécie payer davantage. Même minimalement davantage.
Ainsi, vouloir faire graduellement passer la «part étudiante» de 13% à 17%, tout en veillant à ce que l’accessibilité aux études supérieures ne soit nullement compromise (bonifications apportées aux régimes d’aide financière, étalement modulé des remboursements, critères de qualification revus et plus favorables) et du coup apporter un petit soulagement à l’ensemble des contribuables (qui continuent néanmoins à se taper la très grosse part de la note), eh bien cela a invraisemblablement déclenché une furie incontrôlable tout autant qu’injustifiable chez certains.
Avoir voulu ramener un tout petit peu d’équité, de justice sociale dans le domaine de l’enseignement, tout en préservant l’accessibilité aux études supérieures (sinon même en améliorant cette accessibilité par quelques mesures favorables aux étudiants), voilà de quoi le gouvernement aura été «responsable». De s’être acquitté de son rôle de répartiteur respectueux des uns et des autres. De continuer à aider les uns tout en soulageant un peu les autres.
Et cela serait «blâmable»?
Alors selon vous, la différence entre 17 % et 13 % (en admettant la véracité de ces chiffres) mérite, aux yeux du gouvernement de ruiner une session complète de plusieurs milliers d’étudiants ? Tenez-vous en compte les coûts additionnels issus de la gestion de cette crise provoquée, les coûts additionnels pour gérer l’entrée des prochaines cohortes, etc. etc. ?
Je trouve abjecte la décision gouvernementale de vaincre à tout prix. Je trouve scandaleux que pour des sommes, anecdotiques au départ, à comparer avec le budget gouvernemental global, que Charest aie volontairement choisi la voie de l’affrontement dévastateur.
Si le gouvernement Charest n’a pas été capable d’identifier d’autres avenues pour améliorer le financement des universités, c’est que ce gouvernement est totalement incompétent. Je crois par contre que cette décision a été prise pour dans un autre objectif, soit celui de créer littéralement ce conflit en invoquant des principes comme ceux que vous évoquez. N’est-ce pas là l’art du fourbe qui ne cherche qu’à tromper pour parvenir à ses fins tout en oubliant complètement tous les drames qui seront ainsi créés ?
Les leaders des groupes étudants ont fait un très bon travail et c’ est maintenant aux membres de décider ! Avis a nos petits démagogues des médias et des petits ministres comme Dutil qui ont essayer de nous faire passer Gabriel-Dubois Nadeau pour un chef terroriste qui manipulait la volonté de ses membres . GDN a TOUJOURS répété qu’ il était le porte-parole de son organisation et non le GOUROU .
Les trois leaders étudiants ont négociés une entente avec une pression énorme sur les épaules . L’ hystérie comme propagande des médias importants et leurs nombreux chroniqueurs qui sont au service des patrons de ces médias aura été majeur dans la montée du chaos social avec un gouvernement pourri qui utilise la situation anxiogène pour se faire du capital politique !
Les trois leaders poposent et les membres disposent ! J’espère que nos langues de vipères de la petite droite libertarienne se calmeront le ponpon dans la diabolisation systématique envers les leaders et porte -parole si les MEMBRES refusent en bloc l’entente négocié dans un climat médiatique des plus malsain pour les carrés rouges !
Plus je lis la dessus, plus je suis découragé pour les groupes étudiants qui ont milité tout ce temps pour de la bien petite pitence et des miettes.
En plus de lire que c’est sur une suggestion de M.Duceppe que l’idée d’ appliquer sur les frais afférents, les »économies possibles » que le deal c’est fait, mettons que la gorgé passe mal. Le gouvernement va être redevable à la FTQ pour cette idée.
Devant cette ultimatum des fins de sessions compromises, la marge est mince pour les associations étudiantes. À moins qu’ une contre proposition conjointe vienne des assemblées générales, les carottes me semblent cuites. Peut-être faudra-t-il se rabattre sur les prochaines élections générales pour que les étudiants expriment, par leur vote, leurs choix.
Cette grève étudiante ressemble étrangement à la finale du film: on achève bien les chevaux.
Comme l »écrit( avançons) les carrottes sont cuites….
QUÉBEC: Victoriaville, – Répression, État policier, chaos vs détresse, blessures et rage
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30727
Témoignage touchant de Brigitte Faivre-Duboz, Professeure de littérature au Cégep de Saint-Laurent :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30726
Personne n’a le droit de saccager la vie de la jeunesse de cette manière. Le gouvernement Charest s’est fait silencieux sur les violences policières, son silence le rend criminellement responsable.
Face à toute situation d’agression injustifiée, on a le devoir d’intervenir, ce qui n’a pas été fait par le gouvernement Charest contre les corps policiers qu’il a instrumentalisé.
Jean Charest et Line Beauchamp ne présenteront jamais des excuses. Honte à vous!
Est-ce que des négociations marathon durant 22 heures peuvent êtres considérées comme légitimes et légales? Ce genre de négociation sous pression peut s’apparenter à de la contrainte, et nul ne peut signer un contrat sous cette forme de contrainte, je crois.
« Comme il semble y avoir eu certaines irrégularités dans le processus de négociation, nous parlerons ici d’une offre gouvernementale plutôt que d’une entente négociée. »
Source : Institut de recherche et d’informations socio-économiques
http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/la-derniere-«-offre-»-du-gouvernement/
John James Charest a fait ce que ses amis lui on recommandé .
» Faire une offre que l’ont ne peut pas refuser ! » Avec l’accent sicilien en plus !
En espérant que les leaders étudiant ne retrouveront pas une tête de cheval dans leur lit !
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore compris le litige, le prochain référendum sur la souveraineté est déjà enclenché.
Les forces du mal pour le NON sont à l’oeuvre, le récent conflit étudiant a servi de tremplin à ce qui va suivre dans les prochains mois.
Voyez-vous mêmes les titres de Richard Martineau sur son blogue pour vous en convaincre:
Le mors aux dents
Les brutes
Belle jeunesse…
Un climat de terreur
Les radio-poubelle de Québec sont maintenent associées à Québecor, même démagogie anti-syndicale, mêmes sophismes d’extrème -droite, silence complet sur les basses-ouevres libérales à qui on pardonne tout depuis le prêt de 200 millions de Charest à Québecor pour la construction du nouvel amphithéatre.
@Mario Goyette
Cétivident !
Difficile de manquer ça.
http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://4.bp.blogspot.com/_2OGCKoTykxw/TI1ZDjn3j0I/AAAAAAAABzM/JDhJ2uPoeks/s1600/maxime_bernier_julie-couillard.jpg&imgrefurl=http://nodogsoranglophones.blogspot.com/2010/09/maxime-berniers-sweet-revenge.html&h=500&w=400&sz=119&tbnid=FzWsOQku75tcuM:&tbnh=99&tbnw=79&prev=/search%3Fq%3Dmaxime%2Bbernier%2Bscandale%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=maxime+bernier+scandale&docid=06V4UDVhrpwxCM&hl=fr&sa=X&ei=izqoT-KeJMWX6QGEk82dDQ&sqi=2&ved=0CHEQ9QEwBA&dur=73
Comme Mario Goyette ,,je pense que les forces obscures placent leurs pions actuellement ,ils n’ont plus le choix ,,de plus en plus de gens s’éveillent et la Matrice est percu dans son ensemble « systémique » le coté obscure de la Force rapatrie ses ti-diables qui se débattent dans les eaux bénites sachant que leur fin est proche ,,il nous faudra être vigilant nous guerriers de la lumière ,parce que le pouvoir hypnotisant des Mages Noirs font de plus en plus d’adeptes « La Masse » par l’hypnose collective des média-médiums , Ces bouffons sans âmes mais combiens puissants savent pertinement que le « temps des bouffons » est fini ,Leurs seul but est de mettre des batons dans les roues de la démarche du KébeK – ,,puisque dans un KébeK souverain chaques âme découvre son propre pouvoir, donc c’est dans un québec indépendant que les énergies économiques se manifesterons ,,,et non le contraire ,,,quand on sera un pays la création économique suivra ,,,autonomie égale autonomie économique
Le Mordor Gandalf, c’est à gauche ou à droite ? Le seigneur des anneaux : la communauté de l’anneau
Hausse, gel ou gratuité?
http://www.youtube.com/watch?v=UKN1cFpRuBQ&feature=youtu.be
Madame Legault,
Je crois qu’il serait temps de rappeler comment que le gouv Charest a procédé, récemment, dans les négos avec ses procureurs,……..Entente de principe et puis: OUFF! Ils sont d’ailleurs en conflit ouvert et juridique avec le gouvernement (avocats, notaires)
Ils ne participent pas au débat étudiant pcq ils doivent avoir une certain devoir de réserve……. mais GOD! ce qu’ils doivent avoir à dire………
Ce gouvernement a vraiment une façon « perverse » de négocier.
Je suis avec les étudiants depuis de début; une ancienne prof retraitée de l’UQAR……
Je ne comprend pas l’attitude des centrales syndicales. Elle indique qu’il n’ont pas intervenu ou chaperonné le mouvement étudiant. Quelle farce.
J’ai de plus en plus l’impression que le gouvernement a utilisé le mouvement syndical comme un moyen de pression afin que les étudiants signent. Pourquoi les centrales n’ont pas dit étudiants aller vous coucher un peu et nous allons réfléchir un peu sur l’entente à signer? Ont-ils placé les étudiants devant une situation où il fallait signer car on il compris qu’il ne pouvait obtenir plus? Ont-ils agit en bon père de famille ou plutôt en collaborateurs passifs et indifférents aux propositions offertes? Veulent-ils accumuler de bonne graces gouvernementales pour services rendus?
Je trouve assez hasardeux et nettement tendancieux, l’attitude paternaniste des centrales. On dit oui devant les caméras et non derrière les rideaux. Puisque leurs membres n’en tire aucun avantage à court terme, peut-être que oui à long terme. Et les étudiants eux obtiennent des miettes.
Le texte d’un bilan des négos par le comité de négociations de la CLASSE:
http://www.aessuqam.org/IMG/pdf/La_CLASSE_retourne_aux_negos_-_bilan_5_mai_2012.pdf
En prenant connaissance du compte rendu de la CLASSE, j’ai une impression et aussi une certitude: Les syndicats voulaient que ça se règle rapidement peut importe le contenu. Je trouve aussi que les chefs syndicaux n’ont pas agit avec diligence afin d’éviter que les représentants étudiants ne tombent dans le piège du dirigisme du négociateur en chef, M.Pilote. Ils sont restés passifs et assez neutre la dedans, au delà des revendications traditionnelles (la gratuité pour la CSN).
Les chefs syndicaux n’ont pas, adéquatement, informé et guidé les étudiants dans ce jeu de qui perd-gagne. En plus, ils ont joué le jeu gouvernemental de chercher à isoler et épuiser les représentants étudiants.Pas fort.
Comment saboter une entente, cours 101.
Elémentaire, efficace.
Bravo! le PLQ
Intéressant ça, Monsieur Gingras.
Malheureusement, le «cours 101» en question n’a pu être donné – pour le cas où ce cours aurait été au programme – depuis une bonne douzaine de semaines, dans bon nombre d’établissements scolaires…
Zut alors.
Vous avez bien raison. Au contraire de M. Perrier qui est obnubilé par l’autorité, vous avez très bien compris que le saboteur, le Premier ministre du Québec lui-même, accompagné de sa ministre de l’Éducation, ce n’est pas en classe qu’il a donné sa classe de maître sur le sabotage. On a pu l’entendre et le lire dans différents médias.
M. Charest a réclamé à maintes reprises que les votes des asso étudiantes soient plus démocratiques. Il s’offusquait des votes à main levée, comme à l’Assemblée nationale faut-il dire. Il s’offisquait également des tactiques visant à empêcher l’expression des opposants, comme le bâillon, encore à l’Assemblée nationale. Or, ce même preux chevalier s’offusquait également en fin de semaine que les représentants des associations étudiantes soumettent à leurs commettants l’entente de principe. Et là Charest leur reprochait donc leur sens de la démocratie. Trop de démocratie ou pas assez de démocratie ? Il faudrait qu’il se fasse une idée le p’tit monsieur !
Jean Charest devra présenter à la population les coûts de cette grève étudiante.La facture sera salée et c’est la polulation qui paiera la note sous de fausse représentation.
Les étudiants devraient aussi faire le calcul ainsi que les parents et ces derniers devraient exiger un remboursement pour pertes injustifiables.
Mais jamais Jean Charest ne remboursera .
« L’entente de principe » intervenue le weekend dernier entre le gouvernement et les représentants des étudiants est un traquenard, un coup-fourré de John James.
Les sondages bidons commandités par les TIZAMIS de John James et la désinformation des médias de masse pendant trois mois auront fait leur oeuvre de braquer la population contre notre jeunesse estudiantine. Le développement durable de la paresse et du vide abyssal intellectuel chez notre colonie de vers de terre est en forte croissance au Québec.
Ceci en dit très long sur ce qu’on pense des étudiants grévistes dans certains cercles de nos élites…
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/08/01-4523269-les-leaders-etudiants-ont-echappe-le-ballon-dit-le-depute-reid.php
Pierre Reid a ajouté : « Ce n’est pas facile d’être un gouvernement quand on a en face de soi des intervenants qui ne sont pas crédibles ».
Allons un peu d’ honnêteté !
La fronde anti-syndicaliste de certains commentaires commence a ressembler aux arguments hystériques des Richard Martineau , Eric Duhaime et Joanne Marcotte .
En entrevue avec Paul Arcand ce matin au 98.5 FM chacun des trois chefs des centrales syndicales ont été très transparent et très intéressant !
Quand l’un d’ eux a mentionné que Charest après l’entente signée lors des négociations avec les goupes étudiants a été incapable de se retenir en affirmant le lendemain lors du Conseil Général que le gouvernement n’ avait RIEN DONNÉ aux étudiants , avec grande fierté , le PM s’ est comporté comme un AMATEUR et si les étudiants en grève refuse majoritairement l’ entente c’ est probablement a cause de cette affirmation iridicule du chef du PLQ !
Personnellement je trouve tout a fait correct que des syndicalistes d’expérience soient venu en aide aux étudiants ! Avec une population manipulée grandement par les deux empires médiatiques qui s’en donnent a coeur joie depuis le début avec leurs petits chroniqueurs de service qui font constamment la » belle » devant le patron et la ligne dur envers les » terroristes » en grève et les méchants syndicats il en faut des gens pour contredire cette manipulation crasse du pouvoir des médias aux services de ce gouvernement de pleutres et de magouilleurs !
Merci beaucoup, Mme Boileau, pour votre travail d’information. J’apprécie énormément votre manière d’analyser les situations. Je tiens cependant à mettre en relief un travers dans lequel tombent souvent la plupart des journalistes, y compris vous-mêmes: celui de définir l’opinion publique. Jeudi dernier 3 mai, dans votre chronique imprimée dans Voir, vous affirmiez, en gros, que l’opinion publique était favorable au gouvernement Charest. J’imagine que vous vous appuyez, pour ce dire, sur les sondages, car entre les élections, il n’y aucune manière de qualifier l’opinion publique globale, si ce n’est ainsi.
Or, la méthodologie de ces sondages me fait souvent bondir. Par exemple, celui de La Presse du vendredi 4 mai, illustré d’une photographie d’un Jean Charest souriant et sympathique. Grâce aux 800 personnes qui ont rempli un questionnaire sur un panel web, on se permet de proclamer, dans le dossier de la hausse des droits de scolarité, un « Appui massif pour Québec » à la une. C’est une manipulation flagrante de données, et par le fait même, une tentative de manipulation de cette fameuse opinion publique que beaucoup de commentateurs se vantent de connaître, on ne sait trop par quel miracle. Bref, je commence à espérer une sérieuse remise en question de l’industrie des sondages. Quel journaliste s’y mettra?
J’en profite pour espérer aussi un bilan des interventions policières depuis le début de la grève étudiante, pour mettre en relief leurs méthodes de travail pour « encadrer » les manifestations. Beaucoup d’entre nous soupçonnent les forces policières de ne pas hésiter à employer la manière brutale, sans véritable nécessité, malgré la présence de civils pacifiques en grand nombre; les témoignages à chaud s’accumulent en ce sens. C’est à désespérer de nos artisans de l’information, s’ils ne creusent pas la question. Autre carence de taille: qui nous renseignera, par une enquête en profondeur, sur les casseurs dont on parle si abondamment?
Bonjour Mme Sicotte. Merci pour vos bons mots (mais, moi, c’est Josée Legault. Ma collègue Josée Boileau est au Devoir, mais nous avons l’habitude, heureuse par ailleurs, d’avoir chacune des lecteurs qui confondent, sans le savoir, nos deux noms de famille! On le comprend très bien. Les Josée ne sont pas nombreuses en journalisme 😉
– Sur les sondages, en fait, et je comprends que vous ne le sachiez pas, mais étant politologue de formation, j’en connais et comprends bien les diverses méthodologies. J’ai déjà soulevé sur mon blogue, à plus d’une reprise, les problèmes associés à la méthode non probabiliste. Un ex. ici: http://voir.ca/josee-legault/2011/12/16/grandeurs-et-miseres-des-sondages/
Or, lorsque je fais référence aux appuis au gouvernement Charest dans le dossier de la hausse des frais de scolarité, je fais toujours référence à l’appui majoritaire, et croissant, à la position du gouvernement sur cette hausse. Mais aussi, aux intentions de vote qui ont augmenté, légèrement pour le PLQ, en réaction.
Considérant les limites de la méthode non probabiliste, je dois par conséquent porter particulièrement attention aux tendances qui s’en dégagent, plus qu’aux chiffres eux-mêmes. Et la tendance est ce qu’elle est depuis le début du conflit.
– Pour ce qui est des actions des escouades anti-émeute pendant les manifs, j’ai en parlé sur mon fil twitter (on ne peut pas tout dire sur un blogue…), en donnant en référence certains données récentes à l’effet que de l’aveu même de la SQ, cette dernière aurait usé, vendredi soir à Victo, de balles de plastique nettement plus dangereuses que les balles de caoutchouc.
D’ailleurs, aujourd’hui, le ministre de la Sécurité publique fut questionné là-dessus par un journaliste et il a répondu qu’il n’était pas au courant.
Et sur cette question, il serait également sage de ne pas confondre les «méthodes» de répression de l’anti-émeute de la police de Montréal avec celles de la SQ.
J’ai même rapporté ici, en plus, ce qu’en disait Amnistie Internationale – section canadien francophone: http://voir.ca/josee-legault/2012/04/24/greve-etudiante-amnistie-internationale-sinquiete/
Bref, c’est une histoire à suivre.
Et on vient aussi d’apprendre que demain matin, le député de Québec solidaire, Amir Khadir, tiendra une conférence de presse où il demandera une enquête indépendante sur les blessés lors de l’émeute de vendredi soir à Victoriaville.
Retournez en classe les étudiants qu’on puissent dire que la révolte est mâtée une fois pour toute et nous faire monter dans les sondages grâce à Jean Charest et Line Bachand.
C’est quand même drôle que vous soyez aussi rebêche à débourser une petite augmentation de frais de cours de 70% dans les universités, la majorité silencieuse accepte n’importe quoi pourtant, bande de syndicaleux gauchistes.
Rappellez-vous les permis de conduire qu’on payait une fois tous les deux ans, on les a pas augmenté, vous le payez une fois l’an maintenant, la TPS réduite au fédéral, on vous l’a refilé à la TVQ , pas de ticket modérateur pour les visites chez le médecin pas de famille, on se sert directement à même votre rapport d’impôt sans vous en rendre compte, c’est t’y pas beau ça!
Encore trompé avec Beauchand -Bachand, désolé.
Jamais deux sans trois.
Laissez-moi vous suggérer comme 3e «Legault-Boileau» 😉
Comment pourrait-on penser une seconde que le gouvernement John James puisse veiller aux intérêts de la jeunesse et du peuple québécois alors que son dessein est de les écraser pour mieux les soumettre aux pouvoirs étrangers ?
Le dernier Conseil libéral à Victoriaville éclipsé par le conflit étudiant et toutes les dernières annonces libérales de subvention visant à redorer l’image de Charest reléguées aux oubliettes subito presto à cause des manifestations étudiantes.
La danse du bacon, ce sont les ministres libéraux qui commencent à l’avoir.
Une idée GÉNIALE …du moins , je l espère !
À force de penser , je vais devenir pensue !!!!! !lol lol
Pourquoi ne pas instaurer un PARRAINAGE auquel serait invités à participer tous ceux dont les revenus affichés au Rapport d’impôts ……..à partir de 300,000 $ par année et plus , genre ; médecins , avocats , sénateurs , recteurs d’Universités , dentistes , physiothérapeuthes , comptables etc…..et tous les cadres du québec à payer les études de 1 ou plusieurs étudiants ……. COOL , mon idée ! On pourrait même leur remettre une réduction d’impôt !
Pensez au Parainnage civique ,aux Grands Frères et Grandes soeurs …..
Ça fonctionne et ça aide !
L’idée est LANCÉE et SURTOUT volez-là moi !!!!!
Une fille de solutions !!!!!!!!!!
Dans une chronique, Mathieu Bocck Coté réagit au chahutage des étudiants devant la demeure de M Martineau. La corruption généralisée dans l’État, pas assez pour faire réagir l’intellectuel
J’ai fais ce petit commentaire qui a été censuré (blogue de Martineau) :
…
On peut très bien ne pas écouter la radio poubelle ou lire les chroniques poubelles, mais il se trouve que ces commentateurs qui donnent dans la démagogie crasse pour se rendre intéressant, ne peuvent ignorer qu’ils participent ainsi à pourrir le climat et brouiller le débat.
De quoi s’agit il.
Charest a délibérément manipulé la crise à des fins politique pour faire oublier qu’il est le gouvernement le plus corrompu de notre histoire (il est là le manque à gagner du gouvernement). Martineau ne peut l’ignorer même s’il vit dans un cubicule idéologique où le monde est réduit à une grossière caricature par son esprit simplet.
….
Je me demande ce qui justifiait la censure de ce commentaire sur le blogue du Franc tireur
En lisant Martineau ce matin dans le JdQ, « Carton rouge au PQ », le poubelliste y va d’une affirmation qui est n’y plus n’y moins qu’un autre de ces sophismes douteux prouvant qu’il est déconnecté de la réalité, il débute sa chronique ainsi:
« Avez-vous lu la chronique de Joseph Facal sur Pauline Marois, hier ?
Je suis sûr que mon confrère a longtemps hésité avant de l’écrire, et que chaque mot qu’il couchait sur papier lui arrachait le cœur. »
WOW!
Joseph Facal s’arache le coeur pour s’en prendre à Pauline Marois…
Sacrement, Facal est devenu un caquiste depuis belle lurette et est le pérroquet attitré de Lucien Bouchard le lucide du gaz de schiste.
Et les gens qui lisent ça avalent ça parce que c’est écrit dans le tabloïd d’occupation double.
Dans le tapage médiatique que l’on fait autour des jeunes porte-parole et négociateurs des grévistes, on oublie trop souvent justement que ce sont des jeunes. Ils n’ont aucune expérience pertinente aux négociations, ce sont des novices forcément. Ils apprennent de leurs erreurs, comme tous les jeunes. Et on les traite comme s’ils devaient être aussi aguerris que les syndicalistes de longue date, et autres négociateurs gouvernementaux. Il faudrait peut-être avoir le sens de la mesure!
Et puis rappelons-nous que tout ce beau monde expérimenté du gouvernement, des syndicats, des universités (recteurs), des médias, sont tous rémunérés, alors que ce n’est pas le cas de ces jeunes militants.
J’en ai donc marre de voir que l’on fait du rentre-dedans à ces jeunes, qui sont pourtant pleins de la fougue et de l’espoir propres à la jeunesse.
Je suis fière d’eux.
Et vlan! Bien trouvé, Madame Grogières. En quelque sorte l’élusif «chaînon manquant», une explication permettant de mieux comprendre pourquoi ça fait des semaines et des semaines que le mouvement des «carrés rouges» fait les cent pas dans un cul-de-sac!
Les mots-clé: «ce sont des novices».
Tout le Québec s’est enlisé au fond d’une impasse sous la gouverne de «novices». Pas étonnant que la stratégie n’ait pas abouti à grand-chose de probant. La route de l’aventure avec, au volant, des apprenti-conducteurs!
Espérons que s’«ils apprennent de leurs erreurs», tous les autres en feront autant.
C’est un trop gros risque de confier une importante étape dans son parcours de vie à des «novices» peu familiers avec tous les aléas que comporte nécessairement tout trajet.
Monsieur Perrier, vous êtes de mauvaise foi. Bien sûr qu’ils sont des novices, ces jeunes! Est-ce que je viens de vous apprendre quelque chose? Étiez-vous autrement à leur âge? Ils sont encore aux études, ce ne sont pas des professionnels accomplis. Pas encore. Des professionnels en devenir, avec un énorme potentiel, c’est devenu évident aux yeux de tous.
Mais en tant qu’étudiants, ils ont besoin qu’on les soutienne, mais surtout d’être écoutés, ce que le gouvernement n’a pas fait. Il les a ignorés, demeurant sourd à leurs revendications, et a cherché à tirer profit de leur désespoir. Il a tenté de les pousser à bout, dans leurs derniers retranchements. Finalement, il ne les a pas considérés comme des adultes avec qui il valait la peine d’échanger, il les a méprisés.
Si le gouvernement avait exercé son leadership, avec un minimum de sens de l’État, et non avec un PM converti en peddler du Plan Nord, il y a longtemps que cette question serait réglée. Le sort du Québec ne réside pas entre les mains des étudiants mais bien entre celles du gouvernement, ne vous trompez pas.
S’il y a encore un problème, c’est que le gouvernement n’a pas fait son travail correctement.
J’oserais dire que dans ce cas, le gouvernement n’a pas fait « sa juste part »!
Je trouve votre commentaire fort judicieux. D’autant pertinent que lors d’une négociation de la sorte, normalement, les représentants syndicaux auraient servis de rampart au jeu de tordage de bras. L’Ont-ils faits? J’en doute selon ce que lis du procès verbal du représentant de la CLASSE.
C’est pas évident de se retrouver autour d’une table où une telle pression ambiante existe. Je trouve que les représentants étudiants ont fait leur possible mais n’ont pas été d’une rationalité exemplaire. Le support syndical aurait pu être certainement plus judicieux.
Mais bien sûr que je suis de «mauvaise foi» dans ce que je suis allé piger de votre intervention, Madame Grogières! Et tout à fait intentionnellement, de surcroît!
Question de voir la réaction que cette approche susciterait, de voir si vous tempéreriez quelque peu votre position consistant à excuser la situation en mettant l’explication sur le facteur de l’inexpérience d’élèves au volant…
Pas vraiment concluant, cette tentative de ma part, néanmoins. Vous persistez à prendre la «défense» des jeunes, des étudiants – quoique vous vous rangez manifestement du côté des «carrés rouges» exclusivement. Possiblement sans effectivement vous en douter.
Pour ma part, je me range – depuis le tout début de ce conflit ayant pris des proportions surréalistes – du côté des TOUS les jeunes, de TOUS les étudiants, sans oublier la société entière. Pas seulement du côté des «carrés rouges».
Aussi longtemps que les intérêts et doléances de TOUT le monde n’auront pas été équitablement pris en considération, ce conflit ne connaîtra aucune résolution. Que des «accommodements» boiteux.
JC Pomerleau
Je suis censuré plus souvent qu’ a mon tour sur le blogue de Martineau mais je continue quand même a » bloguer » ne serait-ce que pour contredire son troupeau de fefans excités . Un plaisir que je ne saurais me passer !
Dans le post de Martineau d’aujourd’hui, » La citation du jours » un commentaire m’a fait sourire:
elvince dit :
8 mai 2012 à 17 05 35 05355
@opinion publique: Martineau est payé du post sur son blog. C’est pour ça qu’il fait 3 posts qui disent la même chose. C’est 3 fois plus payant. Et c’est pas long de copier des quotes de ministres ou de Boisvert. Ça doit lui prendre environ 2 minutes pour gagner sa paye.
http://blogues.journaldemontreal.com/martineau/franc-parler/la-citation-du-jour-2/#comments
Je ne comprends pas Harper qui vient mettre davantage du feu.
Mettre en prison pour 5 ans les contestaires, exiger aucun foulard .
Je pense que les étudiants avec pareil verdict vont avoir la chienne car avoir un dossier criminel ayoye.
Monsieur Perrier !
Le » novice » par excellence aura été Charest lui-même avec son empressement a dire que le gouvernement n’ a RIEN donné aux étudiants .. Du coup il a donnez le coup d’envoi pour que les étudiants refusent l’entente !
Les étudiants sont des jeunes qui apprennent la science de la négociation tandis que Charest est le PM du Québec !
M Perrier.
A mon avis on est tous des novices car si l’on commence une carrière, une nouvelle expérience etc , on apprend .
On fait des erreurs et on recommence
Vous êtes musicien.Si je vous appreniez à jouer du saxophone à un niveau supérieur , vous seriez novice vous aussi car ça prend beaucoup d’expérience.
Jean Charest EST NOVICE.Il fait des erreurs mais ne se remets JAMAIS en question.
Négocier avec des pros pas évident pour ces étudiants.
SUITE à M Perrier
On recommence et on s’améliore .
Le gouvernement Charest a tout fait pour maintenir le conflit étudiant au ras des paquerettes, rappellons-nous les interventions des anciens ministres libéraux Claude Gastonguay et Jean Cournoyer en effort de médiation qui pourtant ne cherchaient pas à envenimer le débat. Même Louise Ottis, une exceptionnelle spécialiste en médiation ne se saurait pas fait prier trop longtemps si seulement le clan Charest lui en avait fait la demande. On a préférer le soutien de l’escouade anti-émeute et des radio-poubelle de Québec qui ne s’adressent pas à l’intelligence.
http://www.louiseotis.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=7&Itemid=10&lang=fr&limitstart=12
Pas juste les radios poubelles de Québec mais aussi quelques animateurs et chroniqueurs hystériques de Montréal !
Si on s’était contenté d’informer les étudiants que désormais les frais suivraient le cours de l’inflation, sans corrections préalables, il n’y aurait pas eu de crise, à mon avis.
Comment peut-on s’indigner de suivre l’inflation? Surtout après un gel aussi long.
L’idée, généreuse, de geler les frais n’était pas l’idée du siècle. Cadeau empoisonné s’il en fut. Une bonne intention n’est pas forcément une bonne idée.
Evidemment, la fiscalité a sérieusement dérapée entre temps. Si l’idée se défendait à l’époque, il en est est tout autrement maintenant.
Cela dit, je soutiens toujours la scolarité gratuite grâce à une meilleure et plus juste fiscalité. Pas le PLQ.
Bon point M. Goyette.
Il n’y a pire sourd…
Le PLQ n’est pas médicalement sourd. Il est pire que bouché. Il est déterminé. Déterminé à quoi? Rien d’honnête, c’est certain.
Le conseil provisoire/permanent aura deux représentants des milieux d’affaires. Qu’est-ce que ces intrus font là?
Un étudiant blessé gravement : Le floue médiatique: et la version d’un des nombreux témoins de la scène
…
Cyberpresse :
(…)
Plusieurs croient que ce sont ces engins, de 37 mm de diamètre et 110 mm de longueur, selon la SQ, qui sont responsables des blessures de Maxence Valade et d’Alexandre Allard, toujours hospitalisés à Trois-Rivières. Selon leurs médecins, ils auraient aussi pu être blessés par des projectiles lancés par les manifestants, comme des boules de billard et des pierres. (…)
(qui est ce médecin ?)
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/08/01-4523401-les-balles-pleuvaient-a-victoriaville.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3
….
Un témoin de la scène :
(…)
Le drame surviendra alors que Joé et Alexandre marchaient en direction Est sur la route 116, de l’autre côté de la rue. Quatre voies les séparaient des policiers, a expliqué Joé Habel. «À peine quelques manifestants, tenant une banderole, se trouvaient entre nous et les policiers. Soudainement, j’ai vu Alexandre recevoir une balle de caoutchouc sur le côté de la tête, près de la tempe», a-t-il souligné.
(…)
Alexandre sera finalement conduit à l’hôpital à Victoriaville, puis transféré au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières. Joé Habel, lui, retournera à la maison.
En regardant la télévision, le jeune Victoriavillois ne sait plus s’il doit rire ou pleurer en entendant un officier de la SQ insinuer qu’Alexandre a probablement été touché par un manifestant. «Ces mêmes manifestants, responsables, certes, d’une partie de la violence, ont fort possiblement sauvé la vie d’Alexandre», a-t-il fait remarquer
(…)
http://www.lanouvelle.net/Actualites/Faits-divers/2012-05-08/article-2974263/Emeute-a-Victo-%3A-des-citoyens-indignes-de-la-brutalite-policiere/1
….
Comment expliquer ce floue des médias, si non par démission.
On attaque la crédibilité des représentants des étudiants. Mais, les représentants on évolué sous la contrainte, et le Code civil est très clair dans ce sens : toute entente signée sous la contrainte n’est pas valide. Une négociation marathon de 22 h est en soi une énorme contrainte dans le contexte où elle se faisait.
Les étudiants ont été manipulés avec une technique de double contrainte que j’expliquerai plus bas en commentaire.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/349521/les-dirigeants-etudiants-manquent-de-credibilite-dit-pierre-reid
Commentaire d’une intervenante, tiré du lien dans Le Devoir :
«Si les représentants n’avaient pas signé l’entente, on aurait dit d’eux qu’ils ne font pas confiance et qu’ils ne veulent pas régler. Maintenant qu’ils ont fait preuve de bonne foi et ont fait confiance à ce gouvernement de mauvaise foi comme ils n’auraient certes pas dû, semblerait-il, M. Reid ose dire qu’ils ne sont pas crédibles.»
Ma réponse :
Lorsqu’on a lu le livre « Les manipulateurs sont parmi nous » écrit par Isabelle Nazare-Aga, on comprend la technique de la double contrainte où quoi qu’on fasse on est toujours fautif! Si on fait quelque chose on trouve une manière de dénigrer la personne, et si on ne fait rien on trouve aussi une manière de dénigrer cette personne. Le but recherché est flagrant : détruire l’intégrité et la légitimité de la personne. C’est très violent!
La technique de la double contrainte pousse les gens à l’épuisement. C’est une manière de noyer le poisson.
Autrement dit :
La technique de manipulation de la double contrainte est très efficace par celui qui la fait subir à un autre, car il pose les conditions de base a priori défavorables à celui qui subit la manipulation, où finalement l’action ou l’inaction amène au même résultat : la destruction de celui qui la subit.
C’est le summum de la non-reconnaissance de l’autre.
M Perrier
Ça vous donne quoi de provoquer ?
Ne trouvez-vous pas que vous exagérez en vérifiant les positions de Nathalie Grogière.
Il ne faut pas référer à une entente de principe mais à une proposition du gouvernement. Laquelle est rejetée par l’instance décisionnelle de la contrepartie étudiante.
Le reste c’est du spin dans lequel le régime Charest nous montre qu’il manipule la grève à des fins politique. La preuve en est, les 3 déclarations ministérielles qui visaient à braquer les positions, dont la concordance démontre qu’il s’agissait bien d’une « ligne » issue du caucus.
Un autre problème non négligeable est l’horaire des professeurs.
Un étudiant du cegep de Sherbrooke me disait que la reprise des cours se ferait le soir de 9 heures jusqu »à 11 heures .
C’est maintenant le syndicat des professeurs qui négociera.
Plusieurs professeurs ont planifié leurs vacances etc.
Donc Jean Charest a d’autres négociations à prévoir
M.Perrier ne provoque pas .puisque M.Perrier est toujours de mauvaise foi ,donc incapable d’une synthèse philosophique ,il est un adorateur de JJC, Un inconditionel de la sacro-sainte pensée linéaire ,,,regardez son jeu ,pas trop subtil parfois ,,,il fait parfois une tite remontrance envers les libéraux mais toujours accompané d’un « Oui mais » Il essaie toujours de détourner la Joute en faveur du Parrain JJC ,et ma foi il est convaincu que sa stratégie fonctionne,,franchement M.Perrier vous ête démasqué depuis belle lurette ,,la plupart de vos interventions sourire les bloqueurs
M Poeti est sorti en dommage contrôle pour couvrir la SQ aujord’hui. Quelle crédibilité a t il ? Voici le témoignage de Daniel Breton qui fut victime des balles en plastiques au Sommet des Amériques et du cover up de M Poeti :
Témoignage de Daniel Breton :
…..
LE RETOUR DES BALLES DE PLASTIQUE !
Au Sommet des Amériques, je me suis fait blesser par 4 balles de plastique par des policiers de la GRC alors que je sortais d’un
resto avec Vincent François et Richard Savignac qui se sont aussi fait tirer dessus. Ils nous ont tiré dessus DE FAÇON TOUT À
FAIT GRATUITE. Nous étions à au moins 1/2 kilomètre de toute manifestation et ne les provoquions d’aucune manière! Ils nous
ont tiré dessus à bout portant (très proche des parties…) et ont ensuite pris soin d’enlever leurs masques pour nous traiter de
« fu… frogs! »
Questionné par un journaliste de la SRC, le sergent Poëti avait alors dit à notre sujet qu’on venait de lancer des cocktails Molotov!
Nous avons porté plainte… et la réponse des autorités fut qu’ils n’avaient rien vu de mal dans le comportement des policiers dans
leurs vidéos. Ah oui? Si vous avez des vidéos, vous savez donc qu’on a jamais lancé de cocktails Molotov!
C’est pourquoi je me méfie de ce que la police dit.
Un tel événement, un tel mépris et de tels mensonges, ça ne s’oublie pas.
……
Daniel Breton
A Michel Asselin
Vous avez raison.
M Perrier a la même stratégie que Jean Charest.
Oui mais ..
En effet il se démasque lui-même étant libéral.
C’est son droit .Cependant il pourrait affirmer ses positions au lieu de valser.
@ Claire thibeaudeau
Voyez vous, la différence entre les hommes » et femmes » de bonne volonté et les adeptes de la sacro-sainte pensée du blanc et du noir est que les premiers sont intuitifs « la pensée circulaire » et les seconds sont encore esclaves d’une pensée Linéaire, Pour eux entre le blanc et le noir il n’y a que le gris ,,et pour nous entre le blanc et le noir il y a toute les gammes des couleurs ,,,alors pour eux, Charest représente L’avator de leurs propres survies d’un film en noir et blanc
Qui d’entre nous tous peut croire que le gouvernement Charest n’a jamais imaginé que les étudiants accepteraient les fameuses hausses béatement sans ne rien dire ? Peut-on croire que ce gouvernement est à ce point incompétent qu’il n’a pas cru bon envisager les conséquences de ses décisions ?
Ayant sous la main toute une armée de hauts-fonctionnaires, de spécialistes en communication, en finances, etc., je ne peux qu’être convaincu que c’est en toute connaissance de cause que le gouvernement Charest a décidé d’imposer les hausses en questions.
Si le gouvernement Charest n’avait pas voulu provoquer la crise que nous connaissons aujourd’hui, d’autres moyens pour améliorer le financement des universités auraient pu être identifiés et proposés. Ce qui n’a pas été fait de toutes évidences.
Je reste convaincu que le gouvernement Charest a volontairement provoqué la présente crise. Il a volontairement mis le feu aux poudres. Et maintenant que la session est à toute fin perdue, les risques d’aggravation des réactions sont nettement à la hausse. Je soutiens que le gouvernement Charest est directement responsable de cette crise sociale qui sans doute s’étendra encore et provoquera encore plus de perturbations.
Je vois beaucoup d’aveuglement dans les commentaires qui évaluent d’une façon ou d’une autre la valeur des interventions policières. Mais reconnaissons que ce faisant, nous portons notre attention et nos énergies sur les conséquences des décisions perfides du gouvernement. Certes quand la maison est en feu il importe d’appeler les pompiers.
Mais dans le cas du présent conflit avec les étudiants, le gouvernement joue les pompiers pyromanes en s’octroyant la gloire de travailler à éteindre le feu qu’il a lui-même allumé. Nous aurons beau essayer de démontrer que si la maison brûle c’est à cause du bois dont elle est construite, il serait tout de même important d’identifier les boutefeux responsables du présent incendie criminel qui ravage la société québécoise.
Il y a six autres articles qui suivent le déroulement de l’affrontement entre les étudiants et le Gouvernement du Québec. Je vous invite à en prendre connaissance
Printemps Québécois? Grèves étudiantes(VII)
Jeudi le 10 mai 2012
Quel gâchis? Quelle mauvaise foi?
La dernière négociation vient de se terminer en queue de poisson, alors que les manifestants des derniers jours, retournés crier leur désarroi, encaissent de plus en plus de coups de matraques. Voilà que maintenant quelques bonnes âmes s’avisent de remarquer qu’en fin de compte, puisque les manifestations se font sous le signe incontestable de la légalité et surtout de la légitimité, qu’il y a lieu de s’émouvoir de tous ces »dommages collatéraux » qui sont les conséquences directes de cette dérive populaire tout à fait remarquable.
Je me disais que depuis quelques années les policiers du Québec étaient moins sauvages que leurs confrères des temps anciens, où des brutes épaisses pas du tout scolarisées…à moins d’avoir une 7e année…tapaient dans le tas des manifestants à matraque rabattue (on se souvient entre autres événements d’un certain Samedi de la Matraque à Québec) sans vraiment se soucier des ecchymoses, des bras cassés, des yeux pochés, des lacérations infligées, bref de la pagaille épouvantable que ces occasions malsaines de se défouler (pour des flics) entrainaient.
Je me disais comme tant d’autres que de nos jours les policiers ont au moins un Bac, qu’ils ont été formés dans des instituts où on leur enseigne les bases de la psychologie et du droit élémentaire. Bref que l’ancien temps des gros épais à casquette était terminé.
À voir ce qui se passe dans nos rues depuis 3 mois il est bien évident que si on a expurgé des rangs de la Police les éléments les plus mongols, les barbares à gros bras, on n’a pas pour autant éliminés les recours les plus crasseux à la bonne vieille violence, afin de mâter ces citoyens qui ne sont pas d’accord, et qui veulent se faire entendre.
Pendant ce temps-là les édiles gouvernementaux ont exigé et exigent, je dis bien exigent encore et encore de la part des associations étudiantes, et plus particulièrement de la C.L.A.S.S.E. et de son représentant Gabriel Nadeau Dubois (qu’on a diabolisé comme s’il était Méphistophélès en personne) de dénoncer vertement toute violence.
Qu’on se le dise, s’il doit y avoir une quelconque violence, elle appartiendra uniquement aux policiers qui agiront avec un mandat précis et légal de brutalité bien ordonnée, ah mais!
Faut-il en tenir une couche (d’épaisseur) pour se permettre, simplement parce qu’on en reçoit l’ordre, d’accepter de balancer dans une foule comme à Victoriaville lors du Congrès du Parti Libéral du Québec, des grenades lacrymogènes, des bombes assourdissantes, pour en fin de compte entourer les manifestants, les isoler, les assommer, les bousculer sans retenue, les enfourner par paquets de dix dans des paniers à salade, et sans se préoccuper que dans ce rassemblement il y avait des enfants en poussettes, des jeunes, des personnes âgées, et surtout des citoyens pas armés, des étudiants chahuteurs sans doute, mais pas du tout des enragés qui veulent tout casser !
Oui, oui, des casseurs il y en a, et la Police se défend en insistant pour dire que de son coté, ses effectifs ont eux aussi reçu des pierres (hon…mais qu’est-ce qu’ils font ces braves gens dans la Police, alors qu’ils pourraient faire de l’animation sociale chez les scouts et les guides ?) et ils ont des blessés. Il est bien évident qu’à entendre les émissaires des corps policiers, lorsque ce sont des leurs qui sont blessés c’est autrement plus grave que lorsque ce sont des citoyens. Un citoyen ce n’est quand même pas comparable à un agent de la force constabulaire hein!
Maintenant à l’époque des téléphones cellulaires qui peuvent tout enregistrer, la propagande mensongère des ‘’autorités’’ (je parle de celles qui sont dévoyées de leur mandat social et politique qui est de protéger les populations) a plus de difficulté à s’imposer.
À voir on voit bien ce qui se passe. Ces policiers sont ceux de l’antiémeute, alors qu’il n’y a d’émeute que lorsqu’ils se présentent bardés comme des gladiateurs, et provoquent par leur seule présence les débordements qu’ils ont pour mission d’éviter, ou à tout le moins de tâcher d’en contenir les effets les plus néfastes. Or ces escouades antiémeutes, loin d’être une solution au problème du contrôle des foules, en sont l’élément le plus perturbateur. Ceux qui les utilisent à si mauvais escient n’ont donc rien appris en 30 ans?
Lors de la fête de la Terre ces dernières semaines, il y avait 300,000 manifestants dans les rues et il n’y a pas eu de désordre. À Victoriaville il y en avait 2000, et ça c’est terminé dans le sang et les bosses? Pourquoi ? Parce que c’était un quelconque congrès de Libéraux? Tiens tiens!
Cette Police des pouvoirs, appelons les choses par leur nom, revient toujours à la bonne vieille formule du ‘’taper dans le tas’’ qui est en somme l’expression finale de leur patience et de leur dévouement envers leurs semblables. Ça valait donc tant que ça la peine d’aller étudier à l’Université au temps du gel des frais, pour se décrocher un Bac en psychologie, et finalement descendre un jour ou l’autre dans la rue pour y assommer d’autres étudiants qui eux aussi sont à l’Université?
Pour en arriver à quoi en bout de ligne?
À rien du tout! Le problème reste entier! La mauvaise foi des Line Beauchamp, des Jean Charest et de ceux et celles qui les appuient, même en les critiquant, n’a bien évidemment pas fait avancer le dossier des revendications étudiantes. Tout est à faire et à refaire. Des dizaines (des centaines??) d’étudiants cette année vont probablement abandonner leurs études pour ne plus jamais y revenir. Les tribunaux seront encombrés pendant des mois et des années au sujet de jugements à rendre sur qui est, ou n’est pas, responsable.
Il faudra distribuer les amendes, monter des dossiers criminels, punir (ah ça oui !) les fauteurs de troubles, mais on ne les cherchera pas du coté des politiciens ou des policiers. Surement pas du coté des autorités universitaires qui de plus en plus s’insurgent sottement devant ces allégations au sujet de leur mauvaise gestion, que les associations étudiantes ont l’outrecuidance de vouloir remettre en question.
Sacrilège!
Ce seront les étudiants et leurs familles, donc les citoyens, qui vont écoper.
Toute une classe politique totalement discréditée par ses magouilles, ses infamies gestionnaires, ses manquements à la plus élémentaire déontologie sociale, qui vient ici nous faire la leçon à nous les citoyens, et qui nous parle de Loi et d’Ordre, d’autorité légitimement élue (vraiment?) et qui vient nous admonester au nom du Droit Général qu’ils bafouent depuis une génération!
Je trouve que dans l’ensemble ces associations étudiantes nous ont fait faire collectivement en ce printemps Québécois de 2012, un remarquable travail de prise de conscience, et que ce sont ces mêmes associations qui ont fait preuve de respect envers le citoyen, de responsabilité dans leur démarche politique, et que cela augure assez bien d’un éventuel remplacement des classes dirigeantes. Ces étudiants ont droit à l’essai. Dans dix ans ‘’on verra’’, comme dit l’Autre qui ne voit rien pour le moment.
Maintenant on fait quoi ?
On se retrouve à la Fête Nationale le 24 juin prochain.
Ce sera chaud!
Addendum: Il faut féliciter ici Mme Josée Legault pour la pertinence et surtout la profondeur de ses analyses. Dans le tapage médiatique actuel sa voix sonne bien.
Julien Maréchal
Je suis tout à fait d’accord avec les deux dernières interventions ; soit celle de M.Drouin et celle de M. Maréchal .
Il existe quelques pays comme : la France ,la Finlande , la Norvège et la Scandinavie ou les études sont tout à fait GRATUITES ; elles sont payées par les TAXES dégagées sur les ventes de l’essence . Et notre gouvernement , que fait-il avec ces taxes sur l’essence ? On n’a jamais de compte rendu à ce propos !
Il y a aussi les FONDATIONS universitaires et les dons planifiés …….ou sont ces ARGENTS ……..montants jamais divulgués !!!!!!!!!!
Pourquoi ? Nous avons le DROIT de savoir ou va notre argent !
ASSEZ c’est assez ne croyez-vous pas ?
N.B. Regardez aussi ma proposition de SOLUTION en date du 8 mai ci-haut .
Jacqueline Cousineau fille de solutions