Ça m’est arrivé hier soir. Pas littéralement, bien sûr, mais l’arrière-goût fielleux de la bile colérique qui m’a envahie hier est probablement ce qui se rapproche le plus de cet heureux évènement. Et comme je suis une personne particulièrement peu colérique de nature, ça en prend beaucoup pour me faire éprouver ce genre de sentiment. Qu’est-ce qui s’est passé hier soir, donc, pour me sortir de mon habituelle apathie caractérielle? Rien. Rien de plus, en tout cas, que l’attribution de deux Médailles du jubilé de diamant à des militantes pro-vies, criminelles de surcroît.
Déjà, j’en aurais long à dire sur la mascarade que représentent les Médailles du jubilé de diamant. Créées cette année pour célébrer le 60ième anniversaire de règne de la reine Élizabeth II, ces médailles sont une façon pour le Canada, selon le site du Gouverneur-général du Canada, « de rendre hommage de façon tangible à Sa Majesté pour son dévouement envers notre pays ». No shit ! Je suis pas mal certaine que vous ne voulez pas que je vous explique en détails pourquoi je pense que rendre hommage au dévouement de la reine pour le Canada est quelque chose comme un acte de soumission désolante à une institution désuette (et là, je ne parle même pas des mains sales de la famille Windsor, juste du fait, disons, que le Canada n’est plus un dominion de l’Angleterre depuis 1949 et qu’il serait temps qu’on s’en rende compte, mettons), alors je vais passer sur ce point, mais si quelqu’un a le temps de m’expliquer comment se manifeste le dévouement de la reine à l’égard de notre patrie, j’haïrais pas ça. Anyway, toujours est-il que cette médaille, sous la houlette de la Chancellerie des distinctions honorifiques, sera remise à 60 000 Canadiens cette année pour illustrer leur contribution à la communauté.
60 000 Canadiens, ça fait beaucoup de monde à honorer, donc une façon facile d’atteindre ce nombre est de donner à des gens importants un certains nombres de médailles à remettre de façon discrétionnaire, sans les obliger à justifier leurs choix, ni même à rendre publique la liste des gens qu’ils auront honorés. C’est comme ça que tous les députés du parlement canadien se sont retrouvés avec 30 médailles à distribuer et aucun compte à rendre en contrepartie, et qu’un député conservateur a décidé d’honorer Linda Gibbons et Mary Wagner, notamment parce qu’il considère que ces femmes sont « des héroïnes de l’humanité » et qu’elles ont eu façon exemplaire d’exemplaire d’utiliser la désobéissance civile à des fins justes.
For the record, les faits d’armes de Mesdames Gibbons et Wagner incluent le vandalisme, le harcèlement de femmes à l’intérieur de cliniques d’avortement et la violation à répétition de leurs conditions de remise en liberté. Tout ça pour quoi ? Pour le respect de la vie humaine. Quelque chose du genre.
Là, je ne m’attarderai même pas sur le délire des porte-paroles d’organisations pro-vie qui pensent vraiment que Gibbons et Wagner font de la désobéissance civile pour vrai, qu’elles vont en prison de façon volontaire et qu’elles renient leurs libertés pour l’avancement de leur cause (faites-vous plaisir et achetez une copie usagée de On civil disobedience dans n’importe quelle bouquinerie, c’est très utile pour contrecarrer ce genre d’argumentaire dans une discussion houleuse), je vais juste… me poser des questions. Par exemple, je vais me demander s’il y a beaucoup d’autres distinctions honorifiques canadiennes qui récompensent des gens avec des casiers judiciaires impressionnants. Ou si les conditions d’attribution des Médailles du jubilé de diamant étaient suffisamment strictes. Ou si les députés possèdent tous les outils nécessaires, en plus du jugement qu’il faut, mettons, pour attribuer ce genre de distinction. Et je pense que dans tous les cas, c’est non. Mais ce n’est pas vraiment ça qui compte.
Comprenez-moi bien. Je ne sais même pas si moi, en tant qu’individu, pour moi-même, je suis pour ou contre l’avortement. Je ne sais pas trop ce que je pense du développement de la vie humaine ni à partir de quand je pense qu’un fœtus est un être humain, et tout et tout. En fait, je le sais probablement, mais je n’ai pas nécessairement envie de m’étendre sur le sujet. Je sais, par contre, que ce que j’en pense en tant que personne, pour mon bien personnel, n’a pas grand chose à voir dans le concept qui a présidé à la légalisation de l’avortement pour toutes au Canada, c’est-à-dire la liberté pour les femmes de disposer de leur corps. Leur droit à mener une vie normale, malgré certaines situations délicates. Le fait que la femme soit souveraine de sa personne au même titre que l’autre moitié des individus du pays. Je ne parle pas d’évènements traumatisants, de conditions socio-économiques, de milieu familial, juste de principes. Et je crois en ces principes, peu importe ce que je pense dans le détail de toutes les implications du droit à l’avortement.
Je pense qu’une société qui évolue sur de bonnes bases (de bons principes, finalement) a toutes les chances d’évoluer dans le bon sens et de permettre à ses citoyens d’avoir une société plus juste, plus compréhensive et plus démocratique (je sais, je suis pleine de naïveté). Je pense que ces principes là doivent prévaloir sur pas mal d’affaires, incluant mes convictions personnelles, et encore plus les croyances arbitraires et dogmatiques d’une partie de la population. Tout ça pour dire qu’il n’y a à peu près rien au monde qui me ferait remettre en question un principe qui veille au bien du plus grand nombre.
Or, j’ai l’impression qu’en attribuant les Médailles du jubilé de diamant à des femmes qui vont exactement dans le sens contraire du monde et des principes qu’on a adopté en tant que société, on recule au lieu d’avancer. J’ai l’impression qu’en attribuant une distinction honorifique octroyée par la plus haute instance de pouvoir au Canada (sans même tenir compte de tout ce que je pense de mal du cabinet du Gouverneur-général), on envoie un message tordu au monde, quelque chose comme, au Canada, on accepte de remettre en question le droit des femmes à disposer de leur vie. Même si c’est la chose la plus élémentaire qui soit. Et cette histoire m’a rendue vraiment de mauvaise humeur.
Je me suis vomi dans la bouche.
Saviez-vous que selon Statistiques Canada, 491 enfants sont morts après la naissance au Canada entre 2000 et 2009 des suites des blessures infligées par un avortement raté. Et que les infirmières ont pour instruction de ne pas prendre la main de l’enfant placé sur une plaque de métal, pour ne pas que la chaleur humaine lui permette de vivre plus longtemps? Il est plus que temps que nous entrions dans la civilisation et que des balises soient posés pour ce free for all meurtrier qu’est l’absence de législation sur l’avortement actuel au Canada.
« Et que les infirmières ont pour instruction de ne pas prendre la main de l’enfant placé sur une plaque de métal, pour ne pas que la chaleur humaine lui permette de vivre plus longtemps? »
source stp.
My point exactly.
(merci calinours, je me sens moins seule)
Si vos chiffres sont exacts alors conclusion : il faut s’assurer que les avortements soient mieux exécutés, donc mieux encadrés.
Il y a eut au Canada entre 325K et 400K naissances par année pour la période 2000 – 2009 (http://www.statcan.gc.ca/pub/84f0210x/2009000/ct006-fra.htm). Les enfants dont vous parlez représenteraient donc moins de 0.5% de la population considérée soit une partie extrêmement infime de l’ensemble des naissances durant ces 9 années.
Ce qui est intéressant c’est que le seul site sur lequel il est possible de trouver vos données est celui de Québec pro-vie dans des articles qui soit ne citent pas leur source soit renvoient vers de faux liens ou des liens brisés.
Aucune explication par ailleurs sur la nature de ces avortements. Quels âges avaient les fétus? S’agissait il d’avortement médicaux justifiés par des complications médicales? Que qualifie-t-on d’avortements « ratés »?
Tout cela ressemble à s’y m’éprendre à de la propagande mal organisée qui cherche à jouer sur des images sensationnalistes tout en fournissant le moins d’explications possibles aux prétendus faits énoncés.
Et en ce qui concerne la législation, vous apprendrez qu’il existe au Canada un encadrement de l’IVG comme dans tous les pays où elle se pratique. Cette législation fixe notamment le nombre de semaines pendant lesquelles une femme peut ou non avorter et les conditions médicales qui pourraient justifier une telle pratique si cette échéance est dépassée.
Marie, vous citez effectivement la source utilisée qui est celle de Statistiques Canada. Si vous trouvez que le petit nombre d’infanticides ne méritent pas que l’on s’en préoccupe, je puis au contraire trouver vraiment barbare l’indifférence au sort de ses enfants. Pour ce qui est de l’information sur les infirmières, il s’agit d’un témoignage d’une infirmière de Ste-Justine, mais dont on ne peut révéler le nom à sa demande. Libre à vous d’y croire, ou d’avoir l’honnêteté d’aller vérifier l’information. Sur papier, vous pourrez trouvez le rapport du comité de bioéthique de l’hôpital Ste-Justine qui indique que l’on fait des avortements de 3e trimestre (oui, au 8e mois de grossesse) pour des raisons sociales particulières. Maintenant, vous pouvez continuez à défendre votre idéologie, tout en gardant la tête dans le sable face à la réalité : des enfants torturés et tués, cela fait grâce à vos impôts.
@franois72
« il s’agit d’un témoignage d’une infirmière de Ste-Justine, mais dont on ne peut révéler le nom à sa demande. »
pas besoin de son nom, juste un hyperlien c’est suffisant françois72. ça sent la grosse invention démagogique à plein nez ton histoire.
« Sur papier, vous pourrez trouvez le rapport du comité de bioéthique de l’hôpital Ste-Justine… »
pis sur internet, on peut-tu le trouver, ton rapport?
p.s. es-tu le même hurluberlu que françois 1 de l’autre fois?
Vous êtes étonnés ! Pourtant, les Conservateurs canadiens sont la réplique des Républicains chez nos chers voisins.
Que dites-vous de cela ?
« Je me suis posé la question pendant longtemps, mais j’ai réalisé que la vie était cette offrande de Dieu et je pense que même si la vie commence dans cette horrible situation qu’est le viol, c’est quelque chose qui résulte de la volonté de Dieu. » — Richard Mourdock
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/10/24/003-republicain-richard-mourdock-viol-avortement-vie-don-dieu.shtml#viol
Les Conservateurs prétendent respecter la vie, mais au mépris des individus. Ce qui constitue un non-sens.
Marie, pouvez vous citer la loi qui règlemente l’avortement au Canada? Elle n’existe que dans votre imagination. Il existe un vide juridique au Canada qui permet d’avorter jusqu’à la naissance de l’enfant, par injection létale et accouchement d’un bébé mort né, c’est ça la réalité que vous ne voulez pas voir. Continuez à vous mettre la tête dans le sable…
Franois72 si vos propos n’était pas si évidemment outranciers, ils en seraient presque risibles. Aucun des articles dont vous faites références ne menaient vers la moindre études prouvant l’existence des 491 enfants dont vous parlez ici. Si la seule réponse que vous ayez à apporter à mes questions et à mes chiffres est une anecdote indémontrable, permettez-moi de douter profondément de votre sérieux et de celui de vos sources. Il serait presque tentant de se demander quelle tête se trouve véritablement dans le sable en ce moment.
Ce que mes données soulignaient c’est que, même si on considère vos chiffres pour justes, ce qui ne peut être fait, il mourrait moins d’enfants dans les circonstances que vos décrivez (une fois de plus sans source avérée) que d’anomalies congénitales chaque année. Par ailleurs, il se pratiquerait au Canada une moyenne de 100K avortement par an (http://avortementaucanada.ca/stats/Annual%20abortion%20rates%20pdfs/Total%20induced%20abortions%201988-2004%20%28fr%29.pdf). Sur une période de 9 ans, ces 491 morts représentent 0.05% de l’ensemble des avortements pratiqués. On ne peut même plus parler d’anecdote ici mais d’un échantillon parfaitement non représentatif. Vos exemples tiennent de la fable.
Et je tiens à souligner par ailleurs l’absence de réponses à mes principales questions soit quelles circonstances entourent ces prétendus avortements ratés (notamment médicales). À ce propos, il est intéressant de noter votre emploi du terme «raison sociale particulière » qui, à l’image du reste de vos messages, sont d’une imprécision renversante mais permet au moins de comprendre que les avortements dont vous parlez sont bien pratiquées pour des raisons sociales, médicales ou autre et non pour le simple plaisir de la chose . Quant à la législation canadienne, il n’y a pas de vide juridique mais bien une légalisation de la pratique depuis 1988 date à laquelle elle fut décriminalisée. Et, contrairement à ce que vous laissez sous-entendre, les avortements tardifs (après 16 semaines) représentent un infime proportion de l’ensemble de ceux qui sont pratiqués chaque année et aucun avortement n’est pratiqué après 20 ou 21 semaines sans motifs sérieux (http://www.med.uottawa.ca/sim/data/Abortion_f.htm).
« Plus de 90 % des avortements au Canada sont pratiqués dans le premier trimestre, seulement 2 à 3 % sont pratiqués après 16 semaines, et aucun médecin ne pratique d’avortement à plus de 20 ou 21 semaines, à moins de motifs impérieux relatifs à la santé ou la génétique. »
En fait d’idéologie, je trouve la vôtre singulièrement malhonnête.
mon gars t’es perdu raide. tiens, donne-moi la main on retourne à la garderie…
http://tinyurl.com/ctks47h
Désolé, Marie, les chiffres que j’ai donnés ils proviennent de Statistiques Canada. C’est dommage que tu n’aies pas l’honnêteté de t’attaquer à l’organisme plutot que d’essayer de me discréditer. Le témoignage, non, tu n’est pas obligé de le croire. Moi je sais que l’information est digne de confiance, provenant de l’infirmière qui a vu de ces yeux l’enfant que l’on a laissé refroidir jusqu’à la mort. Quand aux document de l’hôpital Ste-Justine le voici: COMITÉ DE BIOÉTHIQUE DU CHU SAINTE-JUSTINE, Interruption de grossesse du troisième trimestre pour anomalie fœtale, éditions du CHU Sainte-Justine, Montréal, 2009, P.44.(retour)
C’est là qu’on affirme que des enfants en bonne santé sont avortés pour des raisons autres que des raisons eugéniques. Enfin, Marie, tu n’as toujours pas répondu à ma question: Peux-tu nous dire quelle loi réglement la pratique de l’avortement au Canada? Ne cherche pas trop longtemps, tu n’a pas trop de temps à perdre à chercher quelque chose qui n’existe pas… Sur quoi vas-tu m’insulter maintenant?
Des sources nom de Zeus! Des sources! Si les chiffres que vous nous citez proviennent de Statistiques Canada, communiquez nous les liens. J’ai pris la peine de le faire, vous en êtes tout à fait capable vous même. À quel organisme faudrait il que je m’attaque? De quoi parlons nous ici?!
Quand au livre auquel vous faites référence, il n’était pas très difficile de trouver votre source: http://www.cqv.qc.ca/fr/la-pratique-eugenique-au-quebec
En prenant la peine de lire l’article, il apparait clairement que l’interprétation qui est fait des recommandations du comité de bioéthique (qui n’a d’ailleurs aucune prévalence particulière dans le domaine médicale et propose simplement des recommandations comme expliqué ici: http://www.editions-chu-sainte-justine.org/livres/interruption-grossesse-troisieme-trimestre-pour-anomalie-32.html) est parfaitement biaisée, ne cite que certains passages sortis de leurs contextes et ne comporte aucun chiffre ni mise en abîme de la situation.
Rien sur le nombres d’avortement de 3ième trimestre pratiqués à St Justine vs. la province, le pays, le reste du monde et les autres formes d’IVG. Aucune explicatione d’aucune sorte sur les conditions spécifiques décrites par les instances médicales pour justifier les avortements tardifs, simplement des jugements de valeur et des affirmations à l’emporte pièce basée sur des amalgames sans fin.
J’ai pris la peine de répondre à l’ensemble de vos questions, je n’ai eu le droit qu’à une répétition des mêmes points de votre part sans aucune source fiable pour les appuyer. Le témoignage d’une « infirmière anonyme » et un chiffre de 491 enfants sur 9 ans qui est absolument introuvable ailleurs que sur le site de Québec pro-vie. Je ne cherche à discrédité personne, je souligne l’absence de rigueur dans votre argumentation.
En ce qui concerne la léglislation, il n’y a effectivement aucune loi mais des réglementations existent au sein des provinces (au risque de me répéter: http://www.med.uottawa.ca/sim/data/Abortion_f.htm)
« On calcule habituellement les taux d’avortement comme le nombre d’avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer (habituellement entre 15 et 44 ans). Les chiffres varient (et il est difficile d’obtenir une évaluation précise), mais le taux global d’avortement au Canada se situe entre 12 et 16 avortements par année pour 1 000 femmes en âge de procréer, ce qui représente un taux plutôt bas comparativement aux autres pays développés. »
« Plus de 90 % des avortements au Canada sont pratiqués dans le premier trimestre, seulement 2 à 3 % sont pratiqués après 16 semaines, et aucun médecin ne pratique d’avortement à plus de 20 ou 21 semaines, à moins de motifs impérieux relatifs à la santé ou la génétique. »
» Environ 40 % de toutes les grossesses au Canada sont non planifiées. La moitié environ sont menées à terme; il y a interruption de l’autre moitié. On compte environ 31 avortements pour 100 naissances vivantes, soit environ 330 000 naissances vivantes et 100 000 avortements par année. »
« Environ 80 % des Canadiennes utilisent une forme quelconque de contraception (comparativement à 64 % des Américaines). »
Où est la catastrophe?! Un témoignage d’une infimière dans un hôpital du Québec et les recommandations du commité d’éthique d’un seul hôpital dans tous le Canada suffisent ils à affirmer que l’avortement est un problème?
Soyons sérieux.
à Marie, fais la démarche et excuse moi de ne pas te traduire, je n’en ai pas le temps. Suis les étapes suivantes:
Late term abortions statistics – born alive
From 2000 to 2009 in Canada, there were 491 abortions, of 20 weeks gestation and greater, that resulted in live births. This means that the aborted child died after it was born. These abortions are coded as P96.4 or « Termination of pregnancy, affecting fetus and newborn ».
This number does not include late term abortions that are born dead (stillbirths).
This data comes from Statistics Canada here.:http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=eng&retrLang=eng&id=1020536&paSer=&pattern=&stByVal=1&p1=1&p2=-1&tabMode=dataTable&csid=
To see the data for yourself:
1) After you go to the link above, click on « Add/Remove data ».
2) Go to « Step 4 – Select: Cause of death » and click on « All » twice (the first click all causes of death to be ticked, and the second click removes all causes). Then scroll down towards the bottom and click only on « Termination of pregnancy, affecting fetus and newborn [P96.4] »
3) Then go to « Step 5 – Select the time frame » and choose from 2000 to 2009.
You can read the descriptions of this abortion code here at CIHI, on page 215.
Bien, j’accepte les excuses des personnes qui prétendent que j’affirme que j’invente des choses alors que je n’ai fait que vous redonnez ce que vous ne voulez pas voir. Des « newborn », 491 depuis l’an 2000, sont morts des suites de leurs avortements, après la naissance. Et comme tu le vois, non, l’information ne vient pas de Campagne Québec-Vie qui ne peut être rigoureux puisqu’ils sont contre l’avortement. Tu devrais vérifier si ton raisonnement est rigoureux…
Et je trouve dégueulasse, et je pèse mes mots, que quelqu’un puisse affirmer qu’un petit nombre de cas, il s’agit d’infanticide, mérite que l’on ne s’en préocccupe pas pour protéger un sacré saint droit à l’avortement!
Merci à Marie d’avoir avoué qu’aucune loi n’existait et qu’elle s’était trompé.
A Calinours Bienveillant: peut-tu expliquer en quoi une citation du comité de bioéthique de Ste-Justine est une désinformation et de la démagogie. J’ai lu le bouquin et il est très clair. Il y a des avortements de dernier trimestre qui se font à l’hôpital Ste-Justine autre que pour des raisons eugéniques, donc sur des enfants sains. A la page 44. Mais Marie dira peut-être qu’ils sont peu nombreux et que nous ne devons pas nous y intéresser…
@franois72
« peut-tu expliquer en quoi une citation du comité de bioéthique de Ste-Justine est une désinformation et de la démagogie. »
quelle citation? t’as encore rien cité mon homme. une citation ça se met entre guillemets.
« A la page 44. »
c’est que le rapport vers lequel tu nous diriges, franois72, http://tinyurl.com/9hf62y3 , ne fait que vingt-deux pages.
euh…
« Des « newborn », 491 depuis l’an 2000, sont morts des suites de leurs avortements, après la naissance. »
ça fait donc une cinquantaine par année, dans tout le canada. malheureusement on peut pas voir pour le québec seulement ça donne quoi mais si on y va au prorata de la population ça donne une dizaine de cas au québec par année. évidemment cette situation est loin d’être le fléau que tu t’échines à peinturer en gros jaune depuis deux jours. ce sont dix événements malheureux, c’est tout.
si vraiment le vie humaine t’es chère à ce point, à ta place je militerais pour l’interdiction de la cigarette, du pepsi et des missiles. ça serait pas mal plus payant. veux-tu que je te sorte les stats?
à Calinours bienveillant, tu aimes bien parler sans savoir de quoi tu parles toi… Les 22 pages dont tu parles sont les conclusions du rapport. Pour lire les détails, il faut lire le petit bouquin publiés aux publications de l’hôpital Ste-Justine… Et là tu trouveras l’information à la page 44…
Tu évalue à une dizaine le nombre d’avortements ratés donnant naissance à des enfants mourant des blessures de l’avortement au Québec, payés par nos impôts et tu t’en fiches ? Désolé, mais pour tes leçons de compassion, je repasserai… Toi et Marie, vous êtes tellement fanatique du « droit » à l’avortement qu’on pourrait torturer ces enfants devant vous que vous ne changeriez pas d’idées… Il n’y a pas plus aveugle que ceux qui ne veulent pas voir…
@franois72
« Les 22 pages dont tu parles sont les conclusions du rapport. il faut lire le petit bouquin publiés aux publications de l’hôpital Ste-Justine… Et là tu trouveras l’information à la page 44… »
bon ok j’ai le livre en question, page 44. c’est quoi le passage qui te fait fliper? utilise les guillemets stp.
« Tu évalue à une dizaine le nombre d’avortements ratés donnant naissance à des enfants mourant des blessures de l’avortement au Québec, payés par nos impôts et tu t’en fiches ? »
c’est pas moi qui évalue c’est statistiques canada. et j’ai jamais écrit que je m’en fichais, alors cette question n’est pas pertinente.
« Toi et Marie, vous êtes tellement fanatique du « droit » à l’avortement qu’on pourrait torturer ces enfants devant vous que vous ne changeriez pas d’idées… »
je n’ai pas encore révélé si j’étais pour ou contre l’avortement, en passant, alors je vois pas comment tu peux raisonnablement me traiter de fanatique.
mon gars tu argumentes vraiment mal.
Calinours, dans le petit livre en question, il y a plusieurs choses choquantes.
À la page 44, la recommandation no 5 : … »Que l’on s’assure d’éviter toute souffrance au foetus, advenant la décision de procéder à une interruption de grossesse: »
Pourquoi cette recommandation fait fliper? Parce que le comité de bioéthique est obligé de faire cette recommandation parce que, comme il le dit à la page 23 : « notons que tous n’administrent pas de produits anesthésiques ». Ce qui prouve que certains médecins se foutent de la douleur du foetus. Bravo pour l’excès de conscience morale!
Mais ce qui me fait vraiment flipper, je me suis trompé de page, donc pas à la page 44 mais page 21, c’est le passage suivant: « On rapporte également certains motifs différents (que des anomalies explicitées plus haut), par exemple lors d’interruption (de grossesse) qui font référence à des situations « précises » associées à des conditions « sociale »s particulières. » (Les parenthèses sont de moi)
Donc, on parle d’avortement d’enfants en pleine santé,qu’on a pas avorté pour des raisons d’eugénisme, au dernier trimestre de la grossesse. Et c’est probablement parmi ces enfants qu’il y a des avortements raté et des naissances d’enfants blessé qui vont mourir de suites des blessures. Statistiques Canada, comme cité plus haut, en dénombre 491 entre 2000 et 2009. C’est scandaleux!
« On rapporte également certains motifs différents, par exemple lors d’interruption qui font référence à des situations précises associées à des conditions sociales particulières. »
c’est flou rare, ça. est-ce qu’il y a des exemples de conditions sociales particulières? ça va m’en prendre quelques-uns avant de te rejoindre dans les rideaux franois72.
Effectivement, Calinours, le livre ne donne pas d’autres explications. Mais pour moi, c’est assez de savoir que l’on tue des enfants en pleine santé dans les 3 derniers mois de la grossesse, plutôt que de les donner en adoption par exemple, à l’une des milliers de famille qui attendent des années pour adopter un enfant en Chine. Je n’ai rien contre les enfants chinois, mais je pense que les parents préfèreraient adopter plus rapidement, à moindre frais, et dans bien des cas, sans avoir à faire plusieurs aller-retour en Chine!
@franois72
« …le livre ne donne pas d’autres explications. Mais pour moi, c’est assez de savoir que l’on tue des enfants en pleine santé dans les 3 derniers mois de la grossesse,… »
ah. ben pour moi c’est pas assez. tu me reviendras là-dessus lorsque tu auras dénicher l’information manquante.
« je pense que les parents préfèreraient adopter plus rapidement, à moindre frais, et dans bien des cas, sans avoir à faire plusieurs aller-retour en Chine! »
il y a déjà beaucoup d’orphelins québécois qui ne demande qu’à se faire adopter. les gens vont pas chercher des enfants en chine parce qu’il n’y a pas de québécois à adopter, tu sais. valeur de l’argument: zéro.
Calinours, le Dr Chicoine dans l’entrevue dont je t’ai donné le lien, mais que tu n’a pas pris la peine d’écouter, dit qu’il a plein de parents qu’il pourrait présenter aux femmes enceintes qui ne veulent pas de leurs enfants. Tu le fais exprès d’être buté comme cela?
@franois72
franois72, voici un autre conseil pour toi: dans ta lutte contre la liberté des femmes enceintes, je crois que tu devrais laisser tomber l’optimisation du processus d’adoption. ça n’a juste pas rapport.
je doute que tu convainques qui que ce soit de l’importance d’interdire l’avortement en plaignant les pauvres couples qui doivent se résigner à adopter un chinois.
de plus, pour ma part, et je t’incite à faire de même, je laisserai toujours les femmes mener ce débat. je crois que, sans utérus, il me manque un gros morceau pour pouvoir prendre position fermement.
mais peut-être es-tu une femme après tout… hum, j’en doute. les femmes sont moins sordides que toi, habituellement.
Cher Calinours, dans ma lutte contre le droit de tuer qui nous dérange,lutte qui n’a rien de sexiste, contrairement à toi qui voudrait la faire fermer à la moitié de la population, je crois que oui, dans les circonstances, si l’adoption était plus payante que l’avortement, certains avorteurs auraient la bonne idée de laisser d’autres médecins venir parler aux femmes enceintes pour leur exprimer combien leur enfant pourrait être heureux et combien des parents aussi pourraient être heureux de pouvoir adopter, ce que tous les parents ne peuvent faire par l’adoption internationale. Malheureusement, le Dr Chicoine n’avait pas un sous à donner à l’avorteur de dernier trimestre qui ne lui a donc pas laissé dire un mot…
Toutes mesures qui forcent les femmes à venir à terme de leur grossesse est anti-constitutionnel au Canada (R v Mortgentaler Cour suprême du Canada).
« Forcer une femme, sous la menace d’une sanction criminelle, à mener le foetus à terme, à moins qu’elle ne remplisse certains critères indépendants de ses propres priorités et aspirations, est une ingérence profonde à l’égard de son corps et donc une atteinte à la sécurité de sa personne.
Toute atteinte au droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne doit être en accord avec les principes de justice fondamentale. On trouve ces principes dans les préceptes fondamentaux de notre système juridique. L’un des préceptes fondamentaux de notre système de justice criminelle est que, lorsque le Parlement crée une défense à l’égard d’une accusation criminelle, celle‑ci ne doit être ni illusoire ni à ce point difficile à faire valoir qu’elle soit pratiquement illusoire. »
R v Mortgentaler – Cour suprême du Canada 1988
C’est inconstitutionnel de forcer les femmes à mener le foetus à terme.
« Forcer une femme, sous la menace d’une sanction criminelle, à mener le foetus à terme, à moins qu’elle ne remplisse certains critères indépendants de ses propres priorités et aspirations, est une ingérence profonde à l’égard de son corps et donc une atteinte à la sécurité de sa personne. Toute atteinte au droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne doit être en accord avec les principes de justice fondamentale. «
Voilà qui règle la question de la léglisation.
Ce n’est effectivement pas une législation, mais un jugement rendu à l’époque. Les juges de l’époque appelaient les parlementaires à légiférer, ce qui n’a jamais été fait, ce qui fait qu’il y a le vide actuel sur la règlementation et que l’on peut, comme cela se fait peu souvent, mais cela arrive fréquemment, avorter jusqu’à la naissance, pour des raisons de santé, ou pas. Le docteur Chicoine avait témoigné à une émission radio avec Normand Lester qu’un clsc de Montréal avait fait des avortements au 9e mois de grossesse et qu’il n’avait même pas pu parler à la mère pour lui présenter des parents qui avaient le rêve d’adopter!
@franois72
« un clsc de Montréal avait fait des avortements au 9e mois de grossesse et qu’il n’avait même pas pu parler à la mère pour lui présenter des parents qui avaient le rêve d’adopter! »
wow belle anecdote démagogique non-documentée ça mon franois72!
valeur de l’argument: zéro.
Pourtant Calinours, tu dois commencer à constater que chacune de mes assertions étaient fondées? Mais comme je le disais plutôt, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir… Donc, pour écouter l’entrevue, tu vas à l’adresse suivante:http://www.avortementivg.com/article-22444280.
tu descends jusqu’à la petite case au-dessus de télécharcher le mp3. L’entrevue date de 2006, donc on sait maintenant que l’avortement sélectif est monnaie courante au Canada. Donc, dans cette entrevue, le Dr Chicoine, pédiatre, parle de 100 avortements tardifs par année dans un CLSC de Montréal. Pour toutes les accusations gratuites et insultantes que tu as fait depuis un certain temps, est-tu un calinours adulte capable de reconnaître tes erreurs et t’excuser?
@franois72
ton lien marche pas.
Merci Calinours de me signaler que ce lien est défectueux, je t’en refile un autre alors:
http://blog.photojpl.com/une-centaine-d%e2%80%99infanticides-par-an-au-quebec/
Voici le texte qui présente l’enregistrement : Je ne vous compte pas une blague et vous ne rêvez pas. Il se commet une centaine d’infanticides par année au Québec. C’est ce que le docteur Jean-François Chicoine a révélé au journaliste Normand Lester sur les ondes radio ce midi. Des bébés parfaitement viables après 8 ou 9 mois de grossesses sont tués dans des avortements plus que tardifs. En effet, à ce stade avancé de la grossesse, nous ne parlons pas vraiment d’avortement, mais plutôt de meurtre. Le plus choquant, ces infanticides sont cautionnés par le gouvernement du Québec et commis par une poignée de médecins dans un CLSC de Montréal!
Comment on tue ces enfants? Est-ce qu’on étouffe les bébés ou on leur donne une injection létale? Le docteur Chicoine ne sait pas et ne veut pas savoir comment ses confrères font ces actes, tellement il est dégoutté. Ce qui le déçoit amèrement est qu’il n’y a pas d’efforts faits par le système social pour s’occuper de ces mères troublées. Elles se rendent à ce moyen extrême “d’interruption de grossesse” si près de la naissance, au lieu de donner leur enfant en adoption, ce qui serait une alternative plus souhaitable à ces boucheries. Ces situations sont compliquées, mais il faudrait travailler plus fort pour sauver ces enfants et non les tuer.
Quel monde de fou, des centaines de parents québécois font des pieds et des mains pour aller adopter des enfants en Chine pendant qu’on tue des bébés viables à Montréal. Êtes-vous fiers de votre gouvernement? Allez-vous bien dormir ce soir?
@franois72
plus haut tu écrivais:
« vous pourrez trouvez le rapport du comité de bioéthique de l’hôpital Ste-Justine qui indique que l’on fait des avortements de 3e trimestre (oui, au 8e mois de grossesse) pour des raisons sociales particulières. »
pour soutenir cette affirmation, tu nous dirige vers un document qui s’intitule « Interruption de grossesse du troisième trimestre pour anomalie fœtale ».
mon hypothèse: tu crois que les lecteurs du blog de kim raymond sont des épais et tu y vois une opportunité pour propager tes idées « conservatrices ». et comme pour toi la fin justifie les moyens, ben ça donne ce que ça donne: désinformation, mensonges et démagogie à gogo.
tu confirmes?