On a demandé aux étudiantes et aux étudiants de ne pas faire la grève.
Politiciens et chroniqueurs ont tenté de nous faire croire que cette grève avait pour objectif de refiler la facture à la « classe moyenne » et que la cause étudiante en était une égoïste. En boucle, tel que le veut la machine de propagande, on a répété et répété (et répété et répété) que les étudiantes et les étudiants étaient des « paresseux », des « communistes », de la « racaille », des « écervelés », des « bébés gâtés »…
Mais les grévistes n’ont par cru les politiciens et les chroniqueurs, et ils ont poursuivi.
On a alors dit que leur grève n’en était pas une, qu’il s’agissait d’un « boycott » et qu’ils allaient être les seuls à en payer les conséquences. Autant de la part de la ministre, des directions des institutions scolaires que de la fédération des cégeps, les menaces allant en ce sens ont été nombreuses.
Mais les étudiants n’ont pas eu peur. Et ils ont reconduit cette grève qui coute des millions de dollars chaque jour au gouvernement.
On a alors ajouté que les assemblées générales n’étaient pas démocratiques et qu’elles étaient soumises à de l’intimidation. Fait en apparence paradoxal : les mêmes chroniqueurs qui dénoncent cette pseudo intimidation (qui s’appuie sur les propos anecdotiques de quelques membres du Parti libéral) ne soufflent mot sur la brutalité policière, pour sa part bien documentée et objectivement plus brutale.
Mais les étudiantes et les étudiants connaissent leurs assemblées. Ils savent qu’elles permettent à tous sans exception de prendre la parole. Ils savent qu’elles sont qualitativement plus démocratiques que cet ersatz de démocratie parlementaire asservi au pouvoir de l’argent.
Ils ont donc continué, envers contre tous, en s’appuyant sur la démocratie directe, sur leur propre autorité, afin de poursuivre la lutte.
Pour plaire à l’opinion publique qui la regarde lovée dans tous divans tranquilles de la province, on a également demandé aux étudiants d’être plus sages et respectueux. On leur a demandé de cesser les blocages et les occupations. On leur a demandé d’enlever leur masque et de donner le parcours de leur manifestation.
Mais encore une fois, ils n’ont pas écouté.
Avec ou sans l’accord de la police, ils ont manifesté, manifesté et encore manifesté. Ils ont bloqué les ponts Jacques Cartier, Champlain et de la Concorde, bloqué l’accès à Loto Québec, bloqué l’accès aux quais de débarquement de la SAQ, bloqué le port de Montréal (à quatre reprises!), bloqué la Banque nationale, bloqué à de nombreuses reprises les bureaux administratifs de leurs universités. Ils ont défendu les lignes de piquetages contre les forces de l’ordre et la violence des étudiants réactionnaires, dressé des barricades pour défier les injonctions, attaqué (littéralement!) le banquet de l’assemblée des actionnaires de la Banque Nationale, peinturé de rouge le ministère de l’Éducation, perturbé un souper de Jean Charest, accroché un drapeau rouge au pont Jacques-Cartier, infesté les HEC de criquets…
Restait donc la matraque. On leur a envoyé la police qui, avec tout le courage et le discernement qu’on lui connait, a fait son travail avec zèle et passion. Elle ne s’est évidemment pas gênée pour réprimer des manifestations pacifiques et briser des lignes de piquetages. Elle a d’ailleurs utilisé de nombreux moyens illégaux pour y parvenir : menaces, fouilles et arrestations illégales, policiers non identifiés, usage de grenades assourdissantes à hauteur de sol, etc.
Mais les étudiantes et les étudiants ne sont pas rentrés chez eux. Ils ont plutôt redoublé d’ardeur et de détermination dans leurs actions.
Reste alors le pouvoir des juges. Pour ceux et celles qui sont trop lâches pour débattre démocratiquement de politique, le recours aux avocats peut toujours être utile (du moins pour ceux et celles qui en ont les moyens). C’est désormais à coup d’injonctions que les adversaires de la grève tentent de stopper l’élan contestataire. Dans quelques quatre ou cinq établissements, elles interdisent les lignes de piquetages et la perturbation des cours. La ministre, avec tout le courage que cela nécessite, fait désormais des appels au « retour forcé en classe ». Trop faible pour faire face à la musique, elle se cache derrière le pouvoir des juges pour gérer le conflit
Mais les étudiantes et les étudiants ne sont pas dupes. Ils savent que leur autorité n’a pas à se soumettre à celle du droit. Ils savent que ce n’est pas en cours que se règlera cette grève. Et ils les combattent, ces injonctions.
Nous l’avons déjà dit : cette grève est historique. Elle est la plus longue et la plus turbulente de l’histoire du Québec. Les grévistes ont affronté la démagogie et la sensiblerie des chroniqueurs de droite, la brutalité et l’arrogance des forces de l’ordre, la lâcheté et le mépris du gouvernement, les menaces venant des institutions d’enseignement et les injonctions des juges.
Les étudiantes et les étudiants ont refusé de se soumettre à la logique du statu quo qu’ils combattent. Ils ont refusé d’obéir et pour le malheur du gouvernement et de ses alliés, c’est de cette désobéissance qu’ils tirent leur force.
Mais vont-ils tenir encore assez longtemps? Vont-ils avoir encore le courage de reconduire cette grève jusqu’à ce que le gouvernement flanche? Iront-ils au bout de leur lutte, de leurs idéaux ?
Depuis 2008, partout dans le monde, les classes populaires luttent contre les politiques d’austérité qu’on tente de leur faire avaler à coup de discours serviles et de violence policière. La détermination est grande, les combats sont parfois épiques, mais les victoires sont malheureusement très rares. Les étudiantes et les étudiants québécois ont présentement tout en leurs mains pour créer une brèche dans ce long parcours de défaites populaires et de repli.
La victoire est désormais au bout des doigts. Il suffit, pour les grévistes, de serrer les poings encore quelques jours. Si cette grève est déjà historique, imaginez un instant combien le serait la victoire…
« Mais vont-ils tenir encore assez longtemps? »
je l’espère de tout mon cœur.
Merci monsieur Poirier d’encourager cette section de la population du Québec, presque la seule qui ne dort pas au gaz en ce moment, à persévérer leur combat et à refuser de se laisser berner par des arguments purement stratégiques. Je trouve ces jeunes excellents et j’approuve mes enfants de manifester en ce moment. Et même si en tant que mère je vous avoue que je suis inquiète non seulement qu’on « emboucane » leurs poumons ou brûle leurs yeux mais surtout qu’on leur enlève le droit de s’exprimer et de faire valoir leurs droits. Ce qui constituerait une violence inouïe et incomparable à celle qui est faite par certains contrevenants qui s’insurgent dans leurs manifestations.
Merci! Et aux jeunes: continuez!
Au diable la démocratie, les votes secrets qui permettraient de l’exprimer, et vive la belle détermination de celles et ceux prêts à tout ou presque pour arracher une «victoire» historique à tous ces abrutis qui se tapent le gros de la facture relative aux études des braves récalcitrants.
Pensez donc: on voudrait faire passer la part de ces braves récalcitrants de 13%… à 17% ou 18% de la note relative à leur formation universitaire! Inacceptable. Que les autres paient.
Voilà qui serait indubitablement correct et équitable. Les uns étudient et obtiennent des diplômes leur promettant un meilleur avenir, et les autres continuent à s’esquinter, un peu plus encore, pour entretenir leur noble ambition.
Quel remarquable projet de société.
mais ceux qui s’esquintent, là, claude, n’espèrent-ils pas que leurs enfants s’esquintent un peu moins? indubitablement. et comment faire pour permettre à ces derniers d’espérer une meilleure vie, claude? mais bien sur! leur faciliter l’accès aux études supérieures! il s’agit de raisonner un brin, quoi.
dans ta petite mise en scène, les étudiants affrontent les payeurs de taxes. cette caricature manichéenne n’est pas pertinente, claude, car dans les faits, il s’agit du même monde, claude! eh oui, un beau groupe bien vivant que l’on appelle la société québécoise!
pourquoi fomenter un clivage, claude? les politiciens sans scrupule font ça, claude. toi aussi? quel est ton agenda caché?
Tu as raison Claude. On devrait payer pour ce qu’on utilise et ne pas faire payer l’ensemble le plus riche de notre société. On devrait creuser l’écart entre les pauvres et les riches. Qu’on en finisse une fois pour toutes des pauvres. On doit géré l’éducation comme n’importe quelle entreprise. Je rêve d’une société ou on ne s’inquiète pas d’aller chez le médecin, parce qu’il n’aura peut-être pas été le meilleur dans ses études, mais au moins, ils étaient le plus riche et pouvait lui, se permettre des études..
Même chose avec nos fonctionnaires, nos banquiers et autres. À défaut d’avoir le talent pour exercer, nous aurons toujours l’élite économique en place.
D’ailleurs, n’est-il pas complètement inconcevable de payer pour une système de santé quand on est jamais malade.
Oui Claude, ton projet de société est un modèle merveilleux digne des pays les plus fonctionnels du monde, comme les États-Unis par exemple ou il ne règne qu’égalité et qualité de vie!
Oui Claude, finissons-en avec l’éducation accessible. Quand penses-tu si on se dresse ensuite contre le système de santé gratuit et l’aide au personne en difficulté.
Allez Claude, dis-moi que tu as assez de conviction pour qu’on si attaque ouvertement.
Il suffisait d’écouter le point de presse de la FEUQ et de la FECQ, ce matin, pour voir que les étudiants ne cherchent pas à « refiler » la facture aux autres, comme le répète faussement notre chère ministre de l’Éducation. Ils veulent plutôt que les nombreux problèmes de gestion des universités soient réglés parce qu’ils savent que l’argent de la hausse n’ira pas dans la « qualité de l’enseignement ». Ils veulent conserver l’accessibilité aux études dont nous pouvons être fier au Québec. La bonification des prêts et bourses que propose le gouvernement n’élimine en rien la peur de l’endettement qui fait reculer bien des jeunes quant à la poursuite de leurs études. Depuis le début, le gouvernement ne fait que remplir la tête des « contribuables » de faussetés pour discréditer le mouvement étudiant et diviser la population. Le gouvernement a agit de la sorte dans bien d’autres dossiers. Et à voir votre commentaire et d’autres du même genre, on comprend pourquoi ils continuent de le faire!
Et encore cet argument, de ceux qui s’esquintent. Bel argument vide et sans valeur. Ceux qui s,esquintent, ils ne paient pas d,impôts, au Québec. Au final, ils font partie, ceux qui s’esquintent, du 55% de Québecois qui ne paient pas d,impôts, et font moins de 45 000 – 50 000$ Arrête de te bourrer l’mou avec tes arguments sortis de Gendron et de Radio X. Ceux qui paient de l’impôt au Québec, c’est les plus nantis. Devraient-ils offrir aux moins nantis la chance de les rejoindre, et d’alléger leur fardeau? OUI!
Claude «fâché» Perrier répand sa même logorrhée sur tous les blogues. Peut-être une une bonne idée de ne pas donner écho à son propos, il s’en charge lui-même.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201204/02/01-4511564-combien-ca-rapporte-un-diplome.php
Faut croire que cette anlayse économique a passé sous le radar de votre ironie !
12%… 17%… Ce sont des chiffres inventés. Ces pourcentages n’existent que dans la bouche du gouvernement Charest.
Dans les faits, un étudiant en littérature, avant 2007, payait 40% du coût réel de son diplôme. En 2017, il en paiera près de 90%.
Dans les faits, un étudiant en soins vétérinaires payait en 2007 environ 6% du coût réel de son diplôme. Après la hausse, ce sera environ 13%.
Quand on réfléchit, on nuance. Quand on ne réfléchit pas, on répète les arguments des autres.
Mais est-ce que se Claude va répondre? Je suis intéressé à savoir quelles autres ritournelles qu’il nous confiera.
Car, entre nous, le mouvement a déjà pulvérisé tous les arguments de Line-la-pas-fine depuis le tout début. Et pourtant, certains restent alimenter aux dires des Martineau et Gendron de ce monde.
Désolant.
Si j’en avais l’autorité, je vous proposerais de faire un deal: que tous les contribuables ne paient plus les études des contribuables de demain, et qu’en échange ces derniers s’abstiennent de payer les pensions de leurs aînés. Vous déchanteriez bien vite.
C’est tout à fait la pensez libertarienne des néo-libéraux, en fait, et au bout du compte, tout le monde y est perdant, sauf peut-être une poignée d’élites qui gagnent au dessus d’un demi-million de dollars par an.
Pourquoi ne lisez-vous pas les analyses qui démontrent que monsieur et madame tout le monde ne paieront pas pour les étudiants et que ce sont les étudiants, une fois devenus diplômés, une fois sur le marché du travail qui paieront pour le plus grand nombre (les diplômes universitaires représentent 15% des payeurs d’impôts, mais ce qu’ils paient représente 35% des revenus d’impôt du gouvernement). En encourageant les jeunes à aller aux études, c’est votre avenir que vous assurez.
Parce que vous n’allez pas en profiter vous croyez, des diplômes ? Les médecins, les intervenants sociaux, les ingénieurs, les artistes, etc, tous ces gens qui passeront le reste de leur vie à satisfaire vos besoins…
Petite, petite, petite vision, petit nombril… impossible de voir la vue d’ensemble, on dirait… comme si un étudiant diplômé n’apportait rien à la société qui l’entoure ! C’est triste à voir.
Vous êtes dans le tord. Contrairement à ce que prétendent les directions de certaines institutions, ces grèves, ne constituent pas des « boycott » mais de véritables grèves au sens ouvrier du terme. En effet, cette fausse conception de boycott émane d’une vision clientéliste de l’éducation, où l’étudiantE serait le client qui obtiendrait un service purement personnel d’une compagnie, en l’occurrence, l’Université. Or, l’étudiantE n’est pas unE clientE mais un travailleur/une travailleuse intellectuelLE qui contribue, de par son apprentissage et sa participation académique, au savoir collectif de la société. De plus, il est possible de distinguer la grève d’un simple mouvement de boycott par ses buts et son ampleur. En l’occurrence, on ne vise pas à « boycotter » une ou des institutions d’enseignements. On suspend plutôt sa participation et son apport intellectuel afin d’obtenir des concessions de la part du gouvernement qui gère en partie les conditions pour l’obtention de l’éducation. En ce sens, le mouvement s’apparente à plusieurs égards au mouvement ouvrier. Donc, si vous désirez jouer sur les mots assurez vous de connaître la signification exacte de ceux-ci.
Et oui nous ne lâcherons pas, nous battons contre le corporatisme crasse et les idéaux qui placent les $$$ et les arguments économiques avant l’individu … Nous voulons que le système soit au service de l’individu pris au sens collectif du terme et non le contraire. Je désire que malgré les apparences, un droit n’est pas créé par voie législative, mais arraché au terme de luttes politiques et sociales importantes. Et pour le préserver, il faut l’exercer. Alors, nous disons étudiants et étudiantes disons : Vive le droit à la grève. Et à travers lui, vive la démocratie
En plus, j’ai entendu parler que le gouvernement payait autour de 100% de la facture des frais de santé. Inacceptable. On devrait payer chacun son 17% partout tant qu’à y être…
En passant, la donnée sur le soit-disant 13% des coûts de la formation est totalement erronée: C’est 13% des dépenses universitaires par étudiant.
Mais les universités dépensent plus en immobilier et en recherche (de plus en plus au service des grosses corporations) qu’en enseignement. Ce dernier correspond environ au tiers de dépenses universitaires.
Ironiquement, le système politique actuel s’est construit par la scission du PLQ en 1967 sur une histoire de vote secret à un congrès du parti. Le refus du vote secret par Lesage a entraîné la démission immédiate de Lévesque, qui est allé fonder le MSA puis le PQ.
Il est possible de tergiverser sur le mot «grève» ou sur celui de «boycott». Certains outils lexicographiques peuvent cependant aider le débat. Je vous invite à consulter le Grand dictionnaire terminologique (OQLF). Cherchez-y le mot «grève», ou encore la dénomination «grève politique». Vous verrez que ce qui se passe en ce moment, c’est bel et bien une grève.
Voici le lien:
http://www.granddictionnaire.com
Je vous envie M Cyr.
Oui vraiment, vous devez être heureux.
Comme j’aimerais comme vous être dénué de tout sens critique. Vivre dans un monde où tout est blanc ou noir. Un monde où la police a toujours tord, où les seuls étudiants à se plaindre sont « membres du parti Libéral », où les seules illégalités sont celles commises par la police, où il s’agit de joindre l’adjectif « historique » à tout fait divers pour qu’il le devienne, où les politiques d’austérité n’ont d’autre but que de contraindre les pauvres à plus de servitude, où on ne doit s’assujetir au jugement d’un tribunal que si cela fait notre affaire, où au final, si la grève n’amène pas les résultats escomptés, ce ne sera, après tout, que de la faute aux néolibéraux déguisés en gens normaux, de la faute au gouvernement, de la faute aux médias, de la faute à la majorité silencieuse.
De la faute à tout le monde, mais bien sur, jamais de la faute aux leaders étudiants qui ont amené leurs troupes dans une bataille perdue d’avance.
faudrait que tu nuances un peu, parce que là, avec les superlatifs et tout, il est impossible de déchiffrer ce que tu penses pour vrai, ce qui rend ton commentaire inutile.
Bof…
Ceux qui crient à l’antidémocratie, ce sont tous les étudiants lésés par laxisme de procédures. C’est-à-dire que les AG sont organisées et présidées par des rouges, juste là en partant ça ne fonctionne pas. Au gouvernement ils ont un organisme indépendant pour s’occuper du même boulot, Le Directeur général des élections est « Arbitre de notre système électoral et gardienne de notre démocratie, l’institution est indépendante, neutre, impartiale et non partisane.» Tout le contraire des Assemblées de vote de grève.
NEUTRE, IMPARTIALLE ET NON PARTISANE, JE ME FAIS EMPECHER D’ALLER À MES COURS PAR UNE GANG DE JEUNES, PAS MIEUX QUE LES PROCUREURS DE LA COURONNE, que les postiers de Poste Canada, pas mieux que les gardiennes d’enfant de CPE. Non pas mieux, car tous ces gens veulent garder leurs avantages ad vitam eternam sans jamais faire de compromis. Ils se comportent avec l’État québécois comme certains avec leur boss… LE GOUVERNEMENT C’EST NOUS. Aussi, ça fait 40 ans qu’on a des études abordables, mais un taux de diplômation ordinaire… Pourquoi cet aveuglement??? Et nottre dette ?? On est la province la plus généreuse avec les programmes sociaux, mais la plus endettée. ET CERTAINS VEULENT DONNER LE COUP DE GRÂCE PUTAIN!?!? C’est complètement débile que des gens se forcent à ne pas analyser l’histoire; cette denière est censée nous en apprendre… En fait, elle le fait, mais seulement lorsqu’on la consulte. Désolé pour cet élan, mais l’avenir du Québec m’est plus important qu’à tous les foutus rouges aveuglés par enfin un mouvement qui bouge, bouée de sauvetage à cet ennui collectif qui sévissait en notre époque ennuyeuse…
Au plaisir de discuter,
Cordialement,
Un Québécois fier malgré tout
Par ailleurs,
@vincent
ben oui la dette. on dirait que tu penses que le gouvernement a pas le choix d’augmenter les frais de scolarité. réveille simonac. kin, juste ça pis tout le monde est content on en parle pu:
http://tinyurl.com/7nn6szh
un peu d’imagination que diable. à moins que tu ne crois que toutes les dépenses du gouvernement actuel ne soient justifiées… ce qui ferait de toi un moyen sauté. je suis certain que tel n’est pas le cas.
Combien d’étudiant y a t’il au Québec en ce moment? Ce n’est surement pas 180 000. Sur ce 180 000 qui reste encore, combien ont eu le droit de voté? 40, 50 000?
Le problème ici n’Est pas les assemblés, ce n’est pas leur »Grève », ce n’est même pas le fait qu’il manisfeste car ils ont le droit et c’est pour une bonne cause qu’ils manifestent. Le problèmes est qu’il ne laisse pas le restant de la population étudiantes, ceux qui sont contre la grève et qui veulent continuer leurs études le faires. Dans la plupart des cas, l’entrée des écoles sont bloquéss par des manifestants.
Donc, je suis content de voir Mme beauchamp ce tenir debout pour la première fois depuis le conflit et forcé le retour en classe. Cela ést un geste qui aurait du être fait des la première semaine. Oui, cette grève est historique, mais au bou du fils, si vous croyez que cette »minorité » va gagner la parti, vous rêvez en couleur.
« …c’est pour une bonne cause qu’ils manifestent. »
et
« je suis content de voir Mme beauchamp ce tenir debout… »
je perçois une contradiction, martin. qu’en penses-tu? prends ton temps j’aimerais mieux que tu y penses pour vrai cette fois.
À titre d’information, la Loi sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves et d’étudiants, (L.R.Q., chapitre A-3.01) promulguée en 1983 à la suite d’une grève étudiante, qui fut calquée à plusieurs égards sur le Code du travail. Précise à l’article 4, que le droit de chaque étudiantE de faire partie d’une association d’élèves ou d’étudiants de son choix et de participer à la formation de cette association, à ses activités et à son administration, est en tous points similaire à l’article 3 du Code du travail qui reconnaît les mêmes droits aux salariéEs. De plus, l’accréditation d’une association étudiante lui donne le statut de représentante unique des étudiantEs, tout comme l’association accréditée en vertu du Code du travail. Par surcroît, même si cette Loi ne prévoit pas la grève, elle ne l’interdit pas non plus. Donc, la Ministre ne peut pas décréter un retour forcer en classe puisque les associations étudiantes détiennent des mandats de grève légitime… En agissant ainsi la ministre fait indirectement ce que la loi interdit… Elle agit sans droit, ni légitimité!!! Nous ne sommes pas dupe et nous lui ferons savoir!!
Martin vous êtes un défaitiste dans l’âme, vous croyez irrémédiablement que le peuple ne peut vaincre le corporatisme par la force du nombre et sa volonté. La lutte étudiante a par le passé fait des gains démocratiques importants. Aujourd’hui, se soulèvement permet à la jeunesse d’apprendre à débattre entre elle de la légitimité de la hausse, de se mobiliser pour la neutraliser. Descendre dans les rues pour exprimer notre opinion sur la hausse nous permet d’affirmer notre appartenance à la culture québécoise, de faire notre juste part pour les générations présente et future. En fait, se soulèvement nous permet d’organiser le Québec de demain comme vous la génération qui nous a précédé l’avez lorsque vous aviez 20 ans. Nous sommes en apprentissage, devenir citoyen c’es un peu comme devenir un parent cela s’apprend sur le tas et non dans les livres. Vous croyez que nous faisons l’école buissonnière, non nous apprenons à l’école de la VIE.. La VRAIE pas CELLE qui existe dans les manuels
De toute évidence, M. Rioux, vous n’avez pas compris le principe d’une grève. Si je vous comprends bien, vous seriez aussi du genre à entrer travailler alors que vous collègues sont en grève? Tout ca pour quoi? Servir vos propres intérêts alors que vos collègues sont en train de se battre pour améliorer leurs conditions ET les vôtres? Comprenez vous que ca serait 1- se tirer dans le pied vous-même et 2- mettre des batons dans les roues de ceux qui tentent de vous aider en diminuant l’impact de leur grève? En pendant qu’eux ils se battent et (excusez-moi l’expression) se font chier (pcq oui, piqueter débout, au froid et parfois à la pluie c’est loin d’être agréable et oui, eux aussi ils retardent leur session et oui ils mettent LEUR PROPRES INTÉRETS de côtés pour le bien de toute la société), vous vous supposez que c’est bien de laisser les autres assister au cours? Alors non seulement vous n’appuyer pas les grévistes et vous leur mettez des batons dans les roues, mais en plus vous voulez les punir? Laisser les autres apprendre le cours et tant pis pour les grévistes s’ils manquent de la matière et échouent leur cours pcq ils ont choisis de se battre pour une noble cause? C’est pas très malin…
Mardi le 10 avril s’est tenu 22 votes de reconduction de grève puisque certaines association facultataire tienne l’augmentation des prêts de Mme la Ministre de l’Éducation pour une proposition ouvrant le dialogue.
Sur 22 associations, 21 ont reconduit la grève.
Pour ma part, je vais voter ce soir. Que je sois pour ou contre, il faut que je me déplace si je veux voter. C’est ça le truc. Malheureusement pour les verts, il n’y pas de vote électronique qui leur permettrait de continuer à ne bouger.
J’espère qu’ils iront jusqu’au bout! Je les appuis totalement.
Pour répondre à ceux qui pensent qu’un vote secret serait mieux. Un vote secret, ça demande beaucoup de moyens. Il faut s’assurer que chacun vote une seule fois, ce serait impossible à faire dans nos écoles. Un vote secret serait donc totalement anti-démocratique, puisque sans ces moyens, il y aurait beaucoup de triche. Le vote à main levé est très efficace. Ceux qui n’ont pas le courage de leurs opinions, tant pis pour eux!
en passant, je viens d’aller dans mon université pour ce fameux vote secret … ca ne demandais pas plus de moyens qu’une liste des étudiants inscrits, et une rotation de volontaires pour prendre les noms et cartes étudiantes des personnes voulant voter . Meme principe que pour les élections ….
Brillante remise en perspective, c’est ce genre d’encouragement qui me maintient à la surface après une pluie d’insultes sur les lignes de piquetage.
Nombreux sont ceux croyant dur comme fer que nous agissons dans notre intérêt propre, désireux seulement d’économiser sur la facture d’université afin de se procurer quelque marchandise en vogue : voiture, Ipad, ad libitum. On saute avidement sur les sophismes faciles pour se rassurer et éviter d’apercevoir l’iniquité du système et la destruction systématique qui en est l’apanage.
P.-s.
Hé Mac, tu n’essaies pas d’éviter de donner des intentions aux gens [les étudiant-es ici] habituellement ?
Bien, allé dire maintenant aux autres blogueurs ou journalistes qui à l’inverse encouragent les gens à faire dos aux étudiants en les invectivants et en avançant des faussetés pour emplifier leur mépris que c’est pas leur rôle et votre point sera crédible.
M. Perrier,
que pensez-vous des commentaires de Guy Rocher sur la gratuité scolaire, telle que prévue par la Commission Parent et tque pensez-vous de la suggestion du stoique Claude Castonguay pour une rencontre au sommet ?
Les leaders étudiants endosseraient certainement cette dernière approche.
Charest et Beauchamp ? non.
Et vous, monsieur Perrier ?
Brièvement, j’en suis certain…
« Les grévistes ont affronté la démagogie et la sensiblerie des chroniqueurs de droite, la brutalité et l’arrogance des forces de l’ordre, la lâcheté et le mépris du gouvernement, les menaces venant des institutions d’enseignement et les injonctions des juges. »
Bravo pour le discernement et la mise en perspective. Un texte édifiant, à l’image du mouvement qu’il supporte.
La pression est sur les étudiants, l’opinion publique leur est de moins en moins favorable, le mouvement s’essoufle, les étudiants se radicalise, se marginalise, s’isole. Le gouvernement ne bougera pas. Mais au lieu de proposer des solutions, des compromis, de trouver une victoire dans la bonification du régime de prêts et bourses, ils continuent de s’enfermer dans une logique pseudo-révolutionnaire du « jusqu’au boutisme »‘: le gel ou la guerre. Ce billet en est l’illustre expression.
Ce débat n’est pas celui du bien contre le mal, de la jeunesse contre le système (politiciens, policiers, juges, médias… tous corrompus bien sûr). Ce genre de discours ne révèle rien sur vos opposant. Sans même vous en rendre compte, c’est votre crédibilité que vous saccagez. Pour ce qui en reste…
Malheureusement, vous ne ferez pas l’histoire. Vous allez frapper un mur, plus tôt que tard, et ce mur ce n’est rien que plus que la réalité. La triste réalité que vous êtes de moins en moins nombreux à mener un combat perdu d’avance.
Quand même, bon courage.
« l’opinion publique leur est de moins en moins favorable, »
lâche martineau, c’est un populiste. depuis quand un esprit libre comme toi suit les populistes?
« le mouvement s’essoufle, les étudiants se radicalise, se marginalise, s’isole. »
ben oui! 200 000 étudiants grévistes s’isolent!!!
« Le gouvernement ne bougera pas. »
et pourquoi pas? parce que line l’a dit? ton petit doigt? c’est écrit dans les viscères d’un crapet?
« Mais au lieu de proposer des solutions, des compromis,… »
tu ne lis pas les chroniques sérieuses?
http://voir.ca/chroniques/voix-publique/2012/04/11/tenir-le-coup/
commentaire de josée legault 14h51 pour les solutions que tu réclames.
« de trouver une victoire dans la bonification du régime de prêts et bourses »
l’endettement comme solution. j’admets que la banque aurait trouvé ça cool, mais non.
« Malheureusement, vous ne ferez pas l’histoire. »
euh, ben ça c’est déjà fait, le grand.
« Ce débat n’est pas celui du bien contre le mal, de la jeunesse contre le système »
ok… alors c’est quoi, ce débat, ô grand savant?
« Ce genre de discours ne révèle rien sur vos opposant »
c’est quoi ton point, là? comprends pas.
bon pour le reste je te laisse te corriger tout seul. ça fait du stock pareil, hein jb? bon ben c’est ça là, bonne réflexion.
« Ce débat n’est pas celui du bien contre le mal, de la jeunesse contre le système »
C’est bien la seule chose de vraie que vous ayez dit à travers tout ca…En effet, ce n’est pas un débat qui oppose la jeunesse au le système. Pcq justement la jeunesse d’aujourd’hui sont le système/la société de demain. Pcq justement, ils se battent pour cette cause en sachant très bien que la facture ce seront eux qui la payeront en grande partie dans quelque années. Mais ils sont prêts à faire cette concession pour le bien de notre société. Bref, ce débat oppose les individualistes aux socialistes…!
« l’opinion publique leur est de moins en moins favorable, »
L’appui au étudiants tourne autour de 50% depuis le début de la grève et décline depuis quelques semaine déjà.
« le mouvement s’essoufle, les étudiants se radicalise, se marginalise, s’isole. »
Tous les jours plus d’étudiants retournent en classe. Tous les jours les manifestations sont plus radicales. Les étudiant en sont à vouloir un printemps québécois… radicalisation? Les actes comme ceux de ce matin à la Banque Nationale participe à isoler le mouvement étudiant, et c’est malheureux.
« Le gouvernement ne bougera pas. »
Le gouv. n’a aucun intérêt politique ou électoral à revenir sur sa décision. Tenir tête aux étudiants représente un atout pour Charest dans le contexte actuel. C’est dommage, mais c’est vrai,
« Mais au lieu de proposer des solutions, des compromis,… »
Tout ce qu’on entend du mouvement étudiant c’est « le gel ou rien ». En quoi cela peut s’apparenter à un compromis? (Merci pour les suggestions de lecture, intéressant en effet.)
« de trouver une victoire dans la bonification du régime de prêts et bourses »
L’endettement si c’est pour favoriser l’Accessibilité aux études j’ai rien contre. Je m’achète une voiture, je m’endette de 20 000$, en quoi mettre le même montant sur mes études est moins pertinent. Au contraire, c’est un investissement que je ne regrette pas d’avoir fait. J’applaudis d’ailleurs ce gain réalisé par les étudiants en grève, c’est majeur à mon avis.
« Malheureusement, vous ne ferez pas l’histoire. »
As-tu conscience de ce que signifie « faire l’histoire »? On s’en reparle l’année prochaine…
« Ce débat n’est pas celui du bien contre le mal, de la jeunesse contre le système »
Soyons claire, les revendications du mouvement étudiant sont légitimes, c’est le discours et les actions que je déplore. Je ne suis pas pour le gel, suis-je pour autant du camp du « mal »? Peut-on avoir un débat qui repose sur les idées et non pas sur la démonisation du camp adverse. Le texte de M. Cyr est dans la même lignée que ceux de Martineau à mon avis…
« Ce genre de discours ne révèle rien sur vos opposants »
Parce que c’est tellement démago que c’est la crédibilité de l’auteur que le lecteur remet en question en le lisant et non pas les gens qu’il dénonce.
Merci d’avoir pris le temps de me répondre calinour bienveillant. Au plaisir.
Coudonc le calinours trop pleutre pour utiliser son vrai nom… Te sens-tu investi du devoir de t’obstiner avec toute opinion contraire à la tienne? Es-tu le chien de garde personnel de M. Cyr? Que caches-tu?
C’est une bonification de prêts !!! Pas des prêts et bourse !! Beauchamp ne donnera rien, par contre, elle a élevé le plafond afin qu’on puisse librement s’endetter.
Le problème c’est l’endettement post-scolaire. Pas le besoin de la bière du vendredi.
On devrait plafonner vos pensions juste pour voir.
Vous faire payer l’assurance-maladie, pendant qu’on paie les études de nos médecins.
@pascal
« Coudonc le calinours trop pleutre pour utiliser son vrai nom »
…dit-il sans se démasquer. eh ben, pour la cohérence on repassera, hein?
Les étudiants sont déjà des payeurs de taxes qui ne s’opposent pas aux autres payeurs de taxes. Le gouvernement n’annonce pas de diminution de vos impôts, ils annoncent simplement que non seulement il ne diminuera pas vos impôts, mais qu’en plus vous devrez payer plus pour l’ensemble des services offerts à la population et cela, en même temps que le Nord est vendu aux compagnies. Ces ressources naturelles devraient être plutôt exploitées dans le but de garnir les coffres de l’État et d’offrir des services adéquats aux citoyens. Il s’agit d’une question d’équité sociale.
(premier commentaire épuré car vraisemblablement ne passait pas l’approbation)
Je vous envie M Cyr.
Oui vraiment, vous devez être heureux.
Vivre dans un monde où tout est blanc ou noir, ce doit être si confortant. Un monde où la police a toujours tord, où les seuls étudiants à se plaindre sont « membres du parti Libéral », où les seules illégalités sont celles commises par la police, où il s’agit de joindre l’adjectif « historique » à tout fait divers pour qu’il le devienne, où les politiques d’austérité n’ont d’autre but que de contraindre les pauvres à plus de servitude, où on ne doit s’assujetir au jugement d’un tribunal que si cela fait notre affaire, où au final, si la grève n’amène pas les résultats escomptés, ce ne sera, après tout, que de la faute aux néolibéraux déguisés en gens normaux, de la faute au gouvernement, de la faute aux médias, de la faute à la majorité silencieuse.
De la faute à tout le monde, mais bien sur, jamais de la faute aux leaders étudiants qui ont amené leurs troupes dans une bataille perdue d’avance
Vous voyez, moi je suis torturé. Devant la montée des inégalités sociales, je vois une baisse globale de la pauvreté et l’émergence d’une classe moyenne dans de nombreux pays autrefois pauvres. Devant ma reconnaissance du travail de la police, je vois des vidéos où ils y vont trop fort, et ça m’interpelle. Devant le rêve où tous sont égaux, je vois une perte des libertés civiles et humaines. Devant les profits ignobles des financiers, je vois le positif qu’amènent les banques et les caisses dans la vie de tous les gens. Et devant cette hausse importante des frais de scolarité, je vois un système d’éducation inefficace, de qualité variable, et un des plus bas taux de diplomation au pays. Et devant ces requêtes de ne pas hausser les droits de scolarité, je rappelle aux gens que le Québec est encore à la merci des autres provinces pour payer la note au bout de l’année et que c’est leur argent que nous dépensons à qui mieux mieux.
Je suis dans un monde où tout a deux facettes. Je vous y inviterais, mais je vous avertis, c’est loin d’être aussi confortable que le vôtre.
ok on fait un deal. on gèle les frais de scolarité car après tout, on veut pas réduire l’accès aux études supérieures, on est d’accord?
mais ça prend plus d’argent pour payer les recteurs, alors supportons cette proposition:
http://tinyurl.com/7nn6szh
tout le monde est content?
« Je suis dans un monde où tout a deux facettes ».
Tu as raison, c’est pour ça que la politique existe : pour faire des choix. Je te propose un critère simple : tout ce qui dresse les gens les uns contre les autres, ce qui ne parle que d’égoïsme, qui isole et attise les inégalités : c’est NON. Tout ce qui favorise l’entraide, la solidarité, la générosité, c’est OUI.
Facile hein ?
Bon, premier exercice : Les revendications des étudiants ? (hint : ça commence par O et ça finit par I).
Ce qui est remarquable c’est que nos dirigeants, directeurs et chroniqueurs qui tentent de matraquer cette révolution font partie, pour la plupart, de ceux qui, dans les années ’70 contestaient le système. Et il semble clair qu’ils se sont ramollie en se faisant prendre par ce dit système. À un point tel qu’ils y sont prisonnier et ne savent comment s’en sortir.
Devrions-nous faire un téléton pour les sortir de cette emprise? Donnez un petit $5 pour qu’ils puissent retrouver leur dignité! On pourrait aussi en adopter un! Pour qu’ils puissent bénéficier d’un environnement plus sain question de les désintoxiquer et leur insoufler un vent de liberté.
Ce texte est un appel à la RÉVOLUTION. Quand le Québec par son gouvernement et ses lois réagira-t-il ? Ça suffit.
Vous vous vantez des millions dépensés j’espère que que vous ferez face à la facture bientôt. Heureusement ce ne sont pas tous les étudiants qui pensent ainsi, mais votre message fait casquer tout le monde. Ceci aussi est contre-productif.
Cegep et Universités , villes et policiers, gouvernements et ministres n’ont pas mis leurs culottes. J’espère que la justice agira ELLE et que la facture des dépenses encourues vous sera expédiée. Évidemment vous voulez que ce soient les autres qui paient à votre place. Ça on le sait très bien. On l’a compris aussi.
et les français en 1789, non mais quelle erreur, hein paul-w?
larbin.
M. Parent, continuez de vous indignez chaque jour que Dieu fait, continuez de plier l’échine chaque fois que le Gouvernement vient taper à votre porte pour vous demandez d’en faire plus. Continuez de vous éloignez de la réalité qui vous rattrapera un jour, nous sommes dans une époque où la jeunesse veut se libérer de la servitude du système qui nous égorge tous. Libre à vous d’embarquez de vous mortifiez dans la servitude mais pas moi…
Hey, vous voulez parler d’injustice et de refiler les factures aux autres? On pourrait peut-être parler des fonds de pension que NOUS allons devoir payer pour TOUS ces babyboomers alors que nous ne pourrons meme pas en profiter nous-même? Alors que les étudiants vous demandent de les aider à payer leur petite facture d’études afin de faire un meilleur salaire pour payer une plus grande part encore de vos pensions je trouve que c’est une sacré bonne deal pour vous! Mais non, vous ne voulez pas les aider et pourtant vous attendez quand même de nous que nous payons vos fonds de pension! Et c’est sans compter que notre retraite, on ne pourra pas la prendre avant 67 ans…voir plus si ca change encore…! Vraiment, il faut voir plus loin que le bout de son nez…!
un vote secret donnerait la chance a tous de s’exprimer et aussi éliminerait l’intimidation ca c’est la démocratie. La seule raison de refuser un votre secret c’est que ca permet a un petit groupe de manipuler la majorité.
ah oui! l’intimidation! tu fais bien d’en parler:
http://tinyurl.com/7pewtsb
Qu’on soit pour ou contre la grève, le «danger» est le même. J’ai 39 ans et je suis étudiante au collège Montmorency. Un cegep beaucoup plus technique que pré-universitaire. J’arbore fièrement mon petit carré rouge, mais laisser moi vous dire que les étudiants de technique ne se gènent pas pour nous montrer leur hargne! En quoi être contre la hausse est-il plus sécuritaire?
@Marie
mais pourquoi les techniciens sont-ils pro-hausse et supportent-ils le gouvernement libéral? comprends pas.
Calinours Bienveillant,
parce que les techniciens n’ont pas besoin d’aller à l’université après leur DEC et que la grève retarde l’obtention de leur diplôme puisque, même si leurs cours spécialisés sont maintenus, les cours de bases comme le français et la philosophie (obligatoire pour l’obtention de leur DEC) sont interrompus. Ils sont très frustrés de cela puisqu’il considère que la hausse des frais de scolarité ne les concerne pas. Bref, ils sont frustré d’être dans un pays démocratique qui ne votent pas comme eux, selon leurs intérêts personnels. Sauf que plusieurs ne réalisent pas du tout en quoi la hausses dses frais de scolarité les affecteras, plusieurs pensent qu’il n’y aura que l’éducation qui sera touché, ils ne réalisent pas que les universitaires qui, à la fin de leur études, sont de ceux qui ont le salaire le plus haut, font partis des 4.1% des citoyens gagnant 100 000$ et plus par année et qu’à eux seul, ils paient plus de 41% des revenus d’impôts de notre province. Bref, que si notre gouvernement a les moyens d’offrir autant de services à la population, c’est parce qu’il y a des gens à gros revenus qui contribue à la collectivité plus que la norme. (les chiffres mentionnés peuvent être consulté sur revenu canada).
@marie
tout ça me semble couler de source.
nos futurs techniciens ont la vue bien courte…
Une question, qui couvre l’absence de débat et de vote hebdomadaire là où il n’y a pas de grève ou boycott là si vous voulez?
Merci, C. Biz, de ce rappel fort instructif. Il faut le marteler sans cesse, il est lucratif pour une société d’investir dans l’éducation de sa jeunesse. Je suis d’accord avec la gratuité des études universitaires. Que ceux qui sont préoccupés par la responsabilisation fassent leurs devoirs: la responsabilisation commence à la maison, dès l’enfance, et elle consiste à bien plus que les questions monétaires. Ayant des enfants moi-même, je leur ai, je pense, inculqué les principes de responsabilisation. Par exemple, assumer sa part de travaux dans la maison, aider une personne aux prises avec des problèmes, etc… Payer une part (ou l’entièreté) de ce que l’on désire et qui est superflu, en faisait partie. Mais je ne crois pas que l’on doive obliger les jeunes à participer financièrement à quelque chose d’aussi important que l’éducation. Il ne s’agit pas ici d’un caprice, d’un joujou. Il s’agit de se donner une base solide pour notre société. Pour ce faire, cette base doit être constituée de tous les matériaux présents dans la société, et non seulement des quelques ressources les plus fortunées. Le talent avant l’argent! Voilà qui enrichit une société.
Et puis, il faut aussi éduquer nos jeunes à la solidarité, en leur apprenant, en cours de route, qu’il faut parfois donner sans rien espérer recevoir en retour, particulièrement lorsqu’il s’agit du bien-être collectif.
C’est une leçon que devraient recevoir les jeunes qui brisent la solidarité par la voie des tribunaux.
Je veux le nom de votre fournisseur svp, vous êtes complètement déconnecté de la réalité
mon gars tu es beaucoup trop constructif.
Il est temps pour le retour aux études et la fin de cette bataille qui ne rime à rien! Surtout ne nous comparez pas à ces pays durement éprouvés où les luttes sont significatives!!! Pitié cessez de voir nos étudiants comme de pauvres victimes d’un gouvernement qui enfin tient son bout pour un équilibre financier… Cessez de payer les bons professeurs qui refusent de parler de retour avec les directions et endossent le mouvement des étudiants!!!! Écoutez les jeunes qui veulent retourner étudier… C’est assez!!!!!!!!!!!!!!!! Savez-vous combien vous êtes privilégié au Québec??? Le savez-vous? Et vous bons étudiants pour qui nous paierons… Resterez vous travailler au Québec quand viendra votre tour de payer?? Où serez-vous appelé par l’appel des nouveaux défis et des impôts moins élevés???
Savez-vous à quel point les privilèges se perdent rapidement si l’on ne reste pas vigilant? Savez-vous aussi que la majorité des étudiants manifestants actuellement ne feront les frais que d’une partie de cette hausse et que c’est justement pour ceux qui suivront que ceux-ci prennent la rue?
Je peux vous dire qu’à mon expérience ,toute limitée soit-elle, les jeunes issus de milieux défavorisés qui réussissent à se rendre à l’université démontrent une attitude grandement plus redevable envers la société et l’état que plusieurs issus de milieux mieux nanti. (loin de moi l’idée de faire un clivage social, et je suis conscient que la généralisation… c’est mal ;))
Je ne suis pas forcément d’accord avec TOUS les gestes posés. Bloquer les ponts et prendre la population en otage, ce n’était pas l’idée du siècle. Je ne suis pas en faveur non plus de quelque geste violent ou illégal. Mais c’est vrai que cette grève est historique. Et les étudiants nous donnent, à nous qui les regardons aller, un fameux exemple à suivre. Si tous et chacun d’entre nous réalisait qu’en se mobilisant en masse comme ils le font, pour les questions les plus importantes, on mobiliserait aussi le changement… Mais nous sommes un peuple de « J’aime mieux chialer que bouger. » 🙁
« Je ne suis pas forcément d’accord avec TOUS les gestes posés. Bloquer les ponts et prendre la population en otage, ce n’était pas l’idée du siècle. »
Quelle autre solution ont les étudiants? Et quand des services essentiels sont en grève, la population est prise en otage. Si la grève ne causent pas d’incomfort, il n’y aura jamais la chance de changement.
« Écoutez les jeunes qui veulent retourner étudier… » (Louise, 11 avril 2012 · 20h23)
Madame, je suis étudiant et je suis d’accord avec vous. Laissez-nous retourner étudier. Je veux cesser de donner mon temps à la mobilisation, à l’information, à la manifestation. Je veux cesser de perdre du temps précieux que j’aimerais mieux attribuer à mon mémoire de maîtrise. Si il y a une chose cependant dont je ne suis pas tanné, c’est de me battre pour mes idéaux, de me battre pour un Québec que je veux meilleur.
Permettez-moi s’il-vous-plaît de retourner à mes études: Négociez avec nous!
La gratuité universelle et infinie, sans restriction, est malheureusement une utopie.
Les Suédois, par exemple, l’ont compris, quoiqu’en disent les carrés rouges.
En Suède, il est très difficile d’être ne serait-ce qu’admis à l’université. Les places sont gratuites, certes, mais limitées. Mais effectivement, on vous paie lorsque vous y êtes. En Norvège, c’est gratuit aussi. Mais là aussi l’accès est ardu. Et on demande un an de service militaire. En Hollande, on vous fait passer un test de classement à la sortie du primaire dont le résultat détermine le reste de votre parcours académique, quoique vous en pensiez. « Vous êtes un manuel, » dit le test. Sentence à vie. Vous êtes un numéro 4, vous allez dans des écoles de numéro 4.
Ce n’est pas le cas au Québec, où on a horreur de l’élitisme, heureusement. Au Québec, l’accès n’est pas limité. 500 personnes par année s’inscrivent au bacc en anthropologie. 30 finissent leur bacc. La majorité des autres se recyclent dans la restauration, les centres d’appels, la vente au détail. Endettés, paumés, castrés parce qu »ils ont suivi le troupeau, et quelques profs de socio égoïstes et irresponsables leur ont fait croire qu’ils feraient profs d’université. Pour moi, il y a là des milliers de petites tragédies dont on ne parle jamais.
La planète au complet sait que l’éducation supérieure coûte très cher, qu’elle est un privilège et que le marché de l’emploi ne peut accueillir qu’on nombre restreint d’anthropologues. En ce sens, la hausse n’est qu’un ticket modérateur et ne justifie en rien qu’on prêche votre martyre à la fois hystérique et pantouflard. J’estime que vous manquez de profondeur et que vous nuisez à la société québécoise beaucoup plus que vous ne l’aidez en agissant de la sorte.
« au Québec, où on a horreur de l’élitisme, heureusement. Au Québec, l’accès n’est pas limité ».
Avec ça vous faites le jeux des recteurs qui ne cherchent qu’à admettre plus d’étudiants pour recevoir plus de budget du ministère. Et pour ça une seule solution : baisser les critères d’admission, les critères d’évaluation et agrandir les salles de classe (je parle en connaissance de cause).
Il y a bien trop de monde à l’Université et c’est en bonne partie dû aux incitatifs financiers. Bien du monde qui qui se fiche de la « Connaissance » et serait mieux avec une éducation plus appliquée qui, malheureusement, n’existe par beaucoup ici.
« martyre à la fois hystérique et pantouflard »
Jamais ce mouvement n’a aussi bien été décrit.
Et les voilà qui se mettent tout à coup à appuyer le gouvernement libéral, tous ceux-là qui, hormis la grève, dénoncent en choeur la corruption, la taxe santé, la hausse des frais de service, la mauvaise gestion des garderies, l’inaction devant les entreprises d’ailleurs qui ferment boutique sans crier gare, l’éthique élastique et tout le reste qui fait que ce gouvernement a atteint durablement la plus basse cote de popularité jamais atteinte! Tous ligués contre les étudiants pourtant. Vrai qu’ils ont les deux grands groupes de presse contre eux, que les Québécois ne valorisent pas l’éducation et qu’ils se contentent de hurler avec les loups.
« Appuyer le gouvernement libéral »? « Les Québécois ne valorisent pas l’éducation »? Vous faites des raccourci un peu grossier M. Dion. Décrier le mouvement étudiant tel qu’il mène son combat actuellement, et plus encore le décalage flagrant, à la limite de la démagogie du propose de M. Cyr ci-haut n’a rien à voir avec un appui au gouvernement Charest ou avec la dévalorisation de l’éducation (absurde!).
Si au moins on hurlait au loup, ce serait déjà ça…
ce texte est très encourageant pour le mouvement. Ne nous laissons pas abattre.
Ceux qui disent que les étudiants qui n’ont pas voté pour la grève, ne le sont pas vivent dans le déni selon moi.
C’est comme si je disais: Je n’ai pas voté pour ce gouvernement qui a été élu. Pour moi le parti au pouvoir ce n’est pas le PLQ.
Ça ne fonctionne pas comme ça. Donc pauvres petits étudiants, qui sont contre la grève, vous êtes en grève quand même. Comme les gens qui sont sous l’emprise de ce gouvernement ridicule et qui n’ont pas voté pour lui subissent leurs conneries.
Les votes de grève sont à peu près tous en vote secret. Les quelques associations étudiantes que je connais qui ont fait un vote à main levé sont des associations où à peu près tout le monde veut la grève, donc à peu près personne n’a voulu perdre du temps avec un vote secret. Nous, les étudiants, ne sommes absolument pas manipulé par nos leaders. L’ASSÉ, la FEUQ et la FECQ ont certes informé les étudiants de la hausse et de ces connaissances par le biais de sites internet et de tract, c’est leur rôle et il ne s’agit absolument pas d’ingérance. C’est plutôt le gouvernement qui est coupable de propagande puisqu’il a acheté à google les mots associés aux associations et à la grève pour que son site soit le premier site. Tous les votes de grève se sont faits par demande des étudiants et ont été voté sans qu’il y ait la moindre intervation de l’ASSÉ, la FEUQ et la FECQ. Par ailleurs, la création de la CLASSE a été voté par les associations qui en sont ensuite devenus membres, elle n’a donc pas pu contrôler les étudiants puisqu’elle a été créé par des étudiants qui pensaient déjà qu’une grève serait nécessaire et qu’il fallait une coalition pour la gérer,
Les étudiants ont toujours été au courant des risques qu’ils prenaient en faisant la grève : surcharge de travail lors de la reprise, perte d’une partie de la qualité de l’enseignement, prolongation de la session et anulation de la session. Ils savent cependant que ces mesures couteront beaucoup plus cher à la société qu’à eux-mêmes. C’est malheureux de devoir faire du mal à la société pour faire réagir le gouvernement, mais ce mal, il est causé par le refus de négocier du gouvernement. C’est à la population du Québec de dire au gouvernement de négocier maintenant, car sinon, c’est vous qui en paierez le prix. L’éducation universitaire est beaucoup plus essentielle à la société qu’aux étudiants eux-mêmes et vous vous en rendrez compte lorsque les conséquences socio-économiques du manque de finissants universitaires arriveront. Il y aura en plus un manque d’employés étudiants cet été et une double cohorte qui coutera une fortune durant les cinq prochaines années.
Ce qu’on demande c’est une meilleure gestion des universités qui sera profitable à tous. On veut que les universités cessent de gaspiller de l’argent dans l’immobilier, la publicité et les hausses de salaires, de primes, de bonus et d’avantages sociaux de leurs dirigents. Lorsque ce sera fait, il y aura beaucoup plus d’argent pour l’éducation et la recherche que si on conserve le gaspillage actuel et qu’on hausse les frais. Évidemment, il serait aussi préférable que l’impôt fournisse plus d’argent à l’aide financière aux études, car elle est très insuffisante ce qui nuit grandement à l’accessibilité aux études. Il serait aussi bien que l’impôt fournisse plus d’argent aux universités même une fois qu’elles gèreront mieux leur argent, car l’argent investit dans la recherche universitaire profite énormément à la société. Cependant, cet argent ne doit pas être pris par une hausse des frais de scolarité, car ça nuit à l’accessibilité aux études même avec une bonification de l’aide financière aux études comme l’a promis le gouvernement puisque de nombreuses personnes n’ont pas accès à l’AFÉ même si leurs parents n’ont pas les moyens de les aider. En plus, les étudiants font déjà plus que leur juste part, car l’éducation universitaire sert avant tout à la société toute entière. Même les personnes qui n’ont pas eu l’éducation universitaire profitent du bon fonctionnement du système de santé, des services sociaux et de l’économie du Québec. Or ce bon fonctionnement provient justement des nombreux Québécois qui ont un diplôme universitaire. Les pays qui ont un mauvais système d’éducation universitaire ont tous une espérence de vie médiocre, un taux de chômage immense, un taux de criminalité monstrueux, un revenu moyen minuscule etc.
bravo.
Cette grève n’a d’historique que son incroyable imbécilité.
Ces petits braillards qui pleurnichent à l’endettement, bordel, ils seront les premiers à faire la queue une fois sortis des bancs d’école pour s’endetter de 100 000-200 000$ (probablement plus) pour s’acheter une maison, une voiture et quoi encore. Ça vaut la peine de s’endetter de plusieurs dizaines sinon centaines de milliers de dollars pour des biens matériels, mais investir quelques milliers de dollars pour son éducation et sa carrière, ah ça non!
Et puis oui à la marchandisation des études. Bordel, vous voulez quoi dans la vie les jeunes? Une formation utile qui vous permettra d’obtenir un travail rémunérateur que vous aimerez, dans lequel vous serez compétent et qui vous permettra de réaliser vos rêves ou devenir un putain de hippie « ouvert sur monde » toujours cassé dont le seul talent consiste à citer du Jean-Paul Sartre en esperanto? Toujours ben des limites à être cons comme la lune…
combien de temps t’as pensé à tout ça mon homme, un gros trente secondes? ou bien t’as pris ton opinion direct d’une boite de cracker jack?
tiens, je t’indique deux filons qui t’enrichiront surement:
après la hausse, moins d’étudiants auront accès aux études supérieures, est-ce une bonne chose pour le québec, ou une mauvais chose?
après, essaye ça: est-ce qu’augmenter les frais de scolarité, et ainsi les dettes des étudiants, est le meilleur moyen à la disposition d’un gouvernement corrompu pour financer des université qui sont visiblement mal gérées?
Tiens, tiens… Notre petite peluche belliqueuse dévie la question? Normal, elle sait que j’ai raison.
Cela dit, je ne comprends toujours pas cette obsession de vouloir admettre encore plus d’étudiants à l’université sachant qu’en ce moment, une sapré bonne partie du contingent étudiant n’a déjà foutument pas d’affaire là. Dans bien des cas, les études supérieures n’ont plus de supérieures que le nom.
Autre truc incohérent : les anti-hausse prétendent que le gel ou la gratuité serait largement compensée par l’arrivée d’un plus grand nombre de diplômés sur le marché du travail, diplômés qui engraisseraient le système avec leurs salaires supérieurs à la moyenne… salaires supérieurs à la moyenne qui existent déjà et qui seraient facilement capable d’absorber une dette additionnelle de quelques milliers de dollars. Mais bon, oublions ça, de nos jours, le concept d’effort, ça n’existe plus. Il faut finir ses études kif-kif (les autres paieront!) et arriver sur le marché du travail en commençant par le haut de l’échelle. Misère.
@pascal
ben oui toi je dévie la question vers les enjeux fondamentaux que la question de la hausse des frais de scolarité soulève, si c’est pas scandaleux.
il y a trop d’étudiants à l’université, selon toi? bases-tu ton opinion sur une étude ou bien sur ton gros bon sens?
je ne vois toujours pas ce qu’il y a d’incohérent à prétendre que les diplômés universitaires compenseront pour leur formation en payant plus d’impôt qu’il n’étaient pas diplômés. et ce malgré ta « démonstration ».
ah! et n’oublie pas de comptabiliser aussi la valeur d’une société plus scolarisée et plus cultivée ainsi que l’effet de ces hausses sur la qualité de notre démocratie.
(Tu m’excuseras, j’ai pris la liberté de corriger tes fautes.)
« Il y a trop d’étudiants à l’université, selon toi? Bases-tu ton opinion sur une étude ou bien sur ton gros bon sens? »
Sur ce que j’ai vu de mes propres yeux durant mes quatre années d’université et durant les années qui ont suivi lorsque mes amis et les amis de mes amis sont sortis des bancs d’université. Ça ne vole pas haut côté compétence dans bien des cas, et ce, malgré le fait que les universités soient théoriquement censées former et produire la crème de la crème. Je ne suis pas le seul à avoir fait ce constat.
« Je ne vois toujours pas ce qu’il y a d’incohérent à prétendre que les diplômés universitaires compenseront pour leur formation en payant plus d’impôt qu’ils n’étaient pas diplômés. Et ce malgré ta « démonstration ».
Payer pour des gens qui peuvent se le permettre, oui, c’est incohérent. Mais bon, les anti-hausse ne vivent que dans le moment présent et ne sont au service que de leur propre confort. Ils cachent leur jeu derrière un concept de « justice sociale » grossièrement improvisé. La « justice sociale », ça paraît mieux, c’est plus noble. Le problème, c’est que dès que les anti-hausse obtiendront leur nanane, cette belle « justice sociale » prendra le bord. Illico. Parce que la vraie « justice sociale » pour un étudiant, c’est d’obtenir ce qu’il veut lui comme individu. Ils ont l’air uni et bien touchants comme ça à la télé avec leurs petits carrés rouges, mais moi, tout ce que je vois, c’est une brochette d’individus et non un tout. Cette unité n’est qu’un mirage.
« Ah! et n’oublie pas de comptabiliser aussi la valeur d’une société plus scolarisée et plus cultivée ainsi que l’effet de ces hausses sur la qualité de notre démocratie. »
Désolé, mais ta petite vision élitiste de l’université, c’est de la bouillie pour les chats. Je le répète : de nos jours, les études universitaires ne sont en rien un gage de compétence.
Effectivement Pascal, lorsque les gens arrivent sur la marché du travail, habituellement, ils peuvent demander un prêt pour s’acheter une maison ou une voiture… S’ils ont le dossier de crédit qui leur permet. Ce qu’un étudiant, qui n’a qu’un emploie à salaire minimum et un endettement de plus 10 000$ ne peut obtenir!
Ainsi, en endettant davantage nos étudiants, nous retardons leur capacité à participer à l’économie du pays.
Comme je l’ai écris précédemment, peut importe ce que vallent réellement les études universitaires, un diplôme universitaire, vaut plus, sur le marché du travail, qu’un DES, DEP, ou DEC. Les étudiants universitaires, donc, qui arrivent sur le marché du travail, obtiennent déjà un revenu supérieur à la moyenne et participent, dès leur première semaine, au revenu collectif.
En fait, selon les statistiques de revenu Canada, en 2009, 53% de la population n’a payé aucun impot. Comme je le disais un peu plus loin, 41% de impôts que touchent et redistribuent notre gouvernement, nous vient des gens ayant un revenu annuel de 100 000$ et plus. Je te laisse deviner qui gagne ses revenus…
Tu mélanges tout Marie. Ce que je dis, c’est qu’un étudiant n’aura aucun problème de conscience à s’endetter de plusieurs dizaines sinon centaines de milliers de dollars une fois rendu sur le marché du travail. ET C’EST NORMAL. Or un étudiant qui arrive sur le marché du travail n’a pas besoin d’une maison dès le départ. Tu peux très bien contribuer à la collectivité en payant d’abord ta dette étudiante avec ton bon salaire de départ. La maison et le reste suivront en temps et lieu. Les jeunes n’ont plus le sens de l’effort et du sacrifice, ils croient que tout leur est dû maintenant. Il faut que ça change. Car entendons-nous, le « changement » que réclament les étudiants en ce moment, c’est le statu quo sinon un recul… Le reste, c’est de la poudre aux yeux.
Effectivement Pascal, lorsque les gens arrivent sur la marché du travail, habituellement, ils peuvent demander un prêt pour s’acheter une maison ou une voiture… S’ils ont le dossier de crédit qui leur permet. Ce qu’un étudiant, qui n’a qu’un emploie à salaire minimum et un endettement de plus 10 000$ ne peut obtenir!
Ainsi, en endettant davantage nos étudiants, nous retardons leur capacité à participer à l’économie du pays.
Comme je l’ai écris précédemment, peut importe ce que vallent réellement les études universitaires, un diplôme universitaire, vaut plus, sur le marché du travail, qu’un DES, DEP, ou DEC. Les étudiants universitaires, donc, qui arrivent sur le marché du travail, obtiennent déjà un revenu supérieur à la moyenne et participent, dès leur première semaine, au revenu collectif.
En fait, selon les statistiques de revenu Canada, en 2009, 53% de la population n’a payé aucun impot. Comme je le disais un peu plus loin, 41% de impôts que touchent et redistribuent notre gouvernement, nous vient des gens ayant un revenu annuel de 100 000$ et plus. Je te laisse deviner qui gagne ses revenus…
Manifestement, ton message n’aurait pas dû être répété sous ma réponse, j’ai seulement oublié de l’enlever avant de publier. 🙂
« Sur ce que j’ai vu de mes propres yeux (…) Je ne suis pas le seul à avoir fait ce constat. »
ah ok c’est ce que je pensais. toi pis tes amis. parle-moi d’une source fiable pour décréter qu’il y a trop d’étudiants universitaires au québec.
« les anti-hausse ne vivent que dans le moment présent et ne sont au service que de leur propre confort. »
faut être gnochon rare pour penser que les grévistes risquent leur session pour 325$.
« La « justice sociale », (…) c’est plus noble. »
effectivement.
« dès que les anti-hausse obtiendront leur nanane, cette belle « justice sociale » prendra le bord. Illico. »
procès d’intention. raisonnement invalide.
« mais moi, tout ce que je vois, c’est une brochette d’individus et non un tout. »
prends du recul, pascal. ça devrait te permettre d’apprécier une vue d’ensemble.
« ta petite vision élitiste de l’université, c’est de la bouillie pour les chats. »
ah ok, j’étais pas sûr, mais là, vu de même, je vais probablement devoir revoir ma position. de la bouillie pour les chats. aye toi tu l’as l’affaire quand vient le temps de fermer le clapet de quelqu’un qui délire en écrivant qu’une société scolarisée est plus susceptible de pouvoir entretenir une démocratie saine.
Héhé, trop prévisible comme réponse. Chasseur d’épais ou calinours bienveillant, du pareil au même : une poule pas de tête sans réelle argumentation qui ostine pour ostiner… et qui surtout s’abaisse à aimer ses propres messages pour s’accorder un semblant de crédit. Win! 🙂
Dis-moi, il fait quoi dans la vie le gros nounours? Ça m’intrigue de plus en plus…
Hé bien, je crois Pascal que nous devrions tenter de déterminé ensemble ce que c’est qu’un étudiant, car, puisque tu sembles le croire, un étudiant n’aurait pas besoin de maison en terminant ses études. C’est intéressant parce que cela ne semble tenir compte que des étudiants qui sont jeunes et sans famille, mais pas des étudiants plus agés, qui ont déjà des enfants et qui font un retour aux études.
Moi, par exemple, j’ai 39 ans et 3 enfants (entre 11 et 19 ans). J’ai travaillé de nombreuses années avant de devoir retourné aux études suite à une maladie qui m’empêche de poursuivre dans mon domaine d’expertise.
Je ne suis malheureusement pas un cas exceptionnel. De plus en plus d’adulte, chef de famille doivent retourner sur les bancs d’école pour réorienté leur carrière (soit parce que la vie les a rattrapé comme moi, soi parce que leur spécialisation exige de suivre la constante évolution de la technologie qui rend désuet certaine expertise plus rapidement qu’il n’en faut pour remboursé une dette de 20 000$ (endettement moyen d’un étudiant universitaire selon statistique canada))
Un étudiant, contrairement à ce que tu sembles le croire, peut-être aussi, un adulte qui a déjà une famille qui a de nombreux besoins à combler. Tous les économistes le disent, à 40 ans, ce n’est pas le temps de contracter de nouveaux emprunts, pourtant, c’est que plusieurs adultes et chef de familles doivent faire. Le marché du travail n’a plus rien de stable, n’importe qui peut devenir, du jour au lendemain, un étudiant et ça, c’est la réalité. Une réalité que bien peu de médias semblent prendre en considération d’ailleurs. Un étudiant, ce n’est pas qu’un ado ou très jeune adulte qui vit chez ses parents, plus de 25 % de la population étudiante est un parent qui fait un retour aux études.
Marie… J’ai eu ma première maison à 32 ans, j’ai terminé mes études à 22 ans. Alors non, un jeune étudiant n’a pas besoin de maison en finissant ses études. Les appartements, les colocs et la modération, ça existe.
Et oui, tu as raison, il y a des adultes et des parents étudiants. Resterait à déterminer la proportion réelle d’étudiants adultes/parents incapables de se permettre un retour aux études en dépit de tous les mécanismes d’aide existants. Et quelle proportion du 25% entreprend un programme d’étude complet (et non seulement quelques cours de perfectionnement) qui mènera au niveau d’endettement que tu mentionnes. Me gourré-je? 🙂
Dans quel domaine étais-tu? Et dans lequel prévois-tu aller?
@pascal
« …trop prévisible comme réponse. Chasseur d’épais ou calinours bienveillant, du pareil au même : une poule pas de tête sans réelle argumentation qui ostine pour ostiner… »
yeah! nous y sommes. une réplique indigne cent pour cent insultes!
j’ai atteint mon but, et je vois que tu préfères poursuivre dans l’anecdotique avec marie, ce qui n’est pas trop ma tasse de thé.
je vous souhaite une bonne continuation à toi, ton nombril et une autre fois à toi, tiens, je suis de bonne humeur!
Où vois-tu une insulte? Tu ES une poule pas de tête, c’est un fait vérifiable. Tu sautes sur tout ce qui bouge sur tous les blogues, à croire que tu en fais une carrière. Ou au contraire, que tu n’en as aucune…
Et je continue de maintenir que tu n’as jusqu’à présent amené aucun argument. Zéro. Le néant.
tu abuses de ta liberté d’expression, pascal.
tes commentaires de 13h17, 13h18 et 17h36 sont complètement hors sujet.
essaye de revenir dans la discussion stp.
au cas où tu aurais envie de continuer, je te signale que c’est suite à mon commentaire de 12h31 que tu as tilté.
reviens!
Oui les libéraux sont lâches et menteurs,ils engraissent les porcs et amaigrissent les pauvres,départs très payants pour leurs amis,qui reviennent par la même porte qu’ils sont partis avec des salaires faramineux,les commissions scolaires qui se payent du bon temps avec nos sous,les recteurs qui se font gaver en $$$$,et ils ont le front de nous dire de nous serrer la ceinture,et qu’ils n’ont pas d’argent pour la gratuité scolaire,alors qu’ils engraissent les écoles privées,ce gouvernement est pourri jusqu’a l’os et m’écoeure au plus haut point.Lachez pas ce que vous avez bien commencé c’est important de le finir car vous nous démontrez a quel point Charest et sa bande de marionettes sont minables.
Veuillez mexcuser pour ce petit pparagraphe en anglais mais je crois quil est important quil soit partager.
-Son, remember when you fight to be free
To see things how they are and not how you like em to be
Cause even when the world is falling on top of me
Pessimism is an emotion, not a philosophy
Knowing what’s wrong doesn’t imply that you right
And its another, when you suffer to apply it in life.
Cest la 1ere chose qui mest venu en tete quand jai termine de lire les commentaires.
J’en ai plus qu’assez d’entendre des gens, qui souvent ignorent tout de comment une AG se déroule, demander des votes secrets prétextant que c’est plus démocratique. Voici quelques réflexions :
* Au parlement, quand les députés votent, pensez-vous qu’ils font un vote secret? Bien non! Ils se lèvent debout pour voter! Shame on them…!
* Quand vous dites que le taux de participation au vote est faible ce qui rend la grève illigitime (alors que selon vous, un vote secret serait mieux) pensez aux dernières élections (fédérales ou provinciales, c’est le même cirque) : 42% des Québécois (voteurs) ont voté pour le PLQ! Plus de Québécois ont voté pour un autre parti! 55% ont voté soit PQ, ADQ, ou QS! Et ça, c’est sans compter le haut taux d’abstention, car si on regarde bien les chiffres, c’est seulement autour de 25% de la population qui a voté pour le PLQ, alors que les autres ont préféré un autre parti ou s’abstenir.
C’est ce gouvernement qui est majoritaire! Selon vos critères, serait-il illigitime!?
* il y a aussi la question de l’information. Une AG, c’est long. Plusieurs personnes d’opinions diverses partagent de l’information, posent des questions, débatent etc. Personnellement, je me retrouve toujours plus informée après une AG. Il est important d’assister à ce choc d’idées afin de se faire une tête, de prendre une décision aussi importante que la grève. Je ne veux pas dire que les gens qui n’assistent pas aux AG ne sont pas informés, mais ils bénificieraient grandement des discussions, parfois houleuses, mais si enrichissantes des AG. Un vote secret ne permet souvent pas ce débat car il se déroule la plus part du temps à l’extérieur des AG. Perso, je préfère un vote en pleine connaissance de cause, raisonné, qu’un vote émotif.
* Finalement, pour qu’un vote secret se déroule, il faut en faire la proposition en AG, puis en débatre, puis entrer en procédure de vote sur la proposition, puis que la proposition soit adoptée à majorité. C’est bizarre, en plus de 6 ans d’implication étudiante, je n’ai jamais vu quelqu’un venir faire cette proposition en AG. Serait-ce parce que les gens qui affirment que les AG ne sont pas démocratiques, en fait, ne s’y présentent même pas, mais préfèrent chialer de loin!??
Bonne réflexion.
Personnellement, j’aime mieux voir des mains levées que de faire confiance à des votes secrets qui peuvent toujours être trafiqués par un parti ou l’autre. C’est d’ailleurs ce qu’on fait les gens contre la grève lorsque les résultats du vote secret sont tombé et qu’ils ont constatés qu’ils était une faible minorité à être contre la grève: ils ont douté et contesté les résultats!
Adhérez à cette page si vous êtes d’accord!
https://www.facebook.com/AnarchieGouvernementale
Voici un article qui explique pourquoi il doit avoir une hausse des frais.
http://journalmetro.com/opinions/a-vos-affaires/55651/en-realite-un-gel-de-frais-signifie-une-baisse/
À lire peut ceux qui sont intéressé à comprendre la situation.
Mon cher Martin,
À quel moment allez-vous commencer à réfléchir par vous-mêmes? Quand est-ce que vous allez arrêtez de vous fiez à des gens qui sont plus stupides que vous l’êtes ?
En lisant cet opinion ridicule, je me suis surpris à me demander si un jour, j’aurais de nouveau la chance de lire un truc aussi malhonnête pourtant, depuis le début de la grève, j’en ai lu des âneries, des bouffonneries, des raisonnements fallacieux issus de raccourci intellectuel simplet mais vous je dois avouer que l’auteur de ce torchon en êtes le champion toutes catégories. À côté de lui Richard Martineau passe pour un Génie.
Dans sa régurgitation indigeste de chiffres glanés ici et là pour accréditer son opinion simpliste, il n’a même pas glissé un seul mot sur le fait que les universités depuis plusieurs années augmentent frauduleusement les FIO sur le dos des étudiants. De plus, il se sert de l’étude faite par la CREPUQ pour rendre crédible son charabia.
Franchement, la CREPUQ est l’association des Recteurs des universités qui clament haut et fort que les universités sont sous financée et qui refusent en retour de fournir des États financiers sur leurs dépenses … Quel espèce de crédit pouvez-vous accordez à cela… Cela me fait penser à un ado qui réclament plus d’argent à ses parents et qui refusent de leurs donner des preuves de comment il dépense sont argents.
Pourquoi omettre de parler de ces chiffres dans son argumentaire?
Bien simple cela ne lui rendrait pas service, cela l’obligerait à revoir sa position sur les conséquences de la hausse. Mais surtout cela l’obligerait à faire montre de rigueur intellectuelle qui fait cruellement défaut dans son cas.
Mais la… Pour un gouvernement des gens sans diplômes universitaires… c’est utile à stimuler l’économie…!!!!!
Je vous explique…
Vendre des projets comme les gaz de schiste à une grande échelle de population, ça pourrait être payant… Toutefois, si on ne prône plus les DEP et les DEC, il n’y aura plus personne pour travailler dans la production / transformation du secteur primaire… ca charest lexplique pas parce que si il en parle ça va stimuler l’économie de façon unilatérale et ça personne ne veut tout ces oeufs dans le même panier HEIN?
QUI PLUS EST on a tellement de belles ressources naturelles qu’on ne pourra pas avoir d’investisseurs américains pour s’installer si les maudinnes de citoyens nous sortent des études en s’organisant de façon méthodique avec des assemblées… Pis ca sera pas le bon québécois pier karl péladeau qui va payer… ya les mains pleines avec son maudit stade!!!
Faque Y reste paul desmarais? LOL ou benh une pelottée d’américains(possible en christ!). la nationalisation(par des libéraux)?
Nationalisation… Libéraux!???? omgomgomg!!! j’entends déjà le cynisme monter dun cran:
UN AUTRE SYSTÈME QUI VA S’EFFONDRER TEL UN VIADUC APRÈS 4-5 ROTATIONS DE SOUS MINISTRES?!!…. NOWAY! PAS DANS MA COUR!
on avancera pas benh benh… Moi je suis pour le plan nord, ca va être payant pour tout le monde!
Comon hosti!!!
SECTEUR PRIMAIRE TOUT LE MONDE
Ainsi, à 3 ans de notre retraite, les investisseurs vont crisser la clée dans la porte pis ca on va le voir venir tel un iceberg et un titanic se rencontrent… MÊME SI CONTRAIREMENT À L’HABITUDE, on aura pas un fonds de pension BS comme nos ancêtres qui se sont vu tout perdre à cause des imbéciles gouvernementaux qui ont du changer la politique de cotisation des entreprises privées dans un fond spécial… LOL o:
ca c’est noob en christ!
Après ça on stimule une partie de l’économie et on nous demande de leur faire confiance?!
Fuck that calisse, J’men vais actuaire.
Heureux de voir que les jeunes ont le capitalisme a coeur et se battent pour l’argent. Continuez de sacrifier la qualité de votre éducation pour 325$ C’est ce qui compte afin de que la flamme du neolibéralisme brûle encore longtemps!
À qui profiterai 200 000 nouveaux prêt sans risque :
Les Banques.
Charest + Banques + augmentation frais de scolarité = LOVE for EVER
On te prête de l’argent pour t’acheter des biens matériels (maison, voiture, etc.), tout baigne, mais on te prête de l’argent pour te financer une carrière fructueuse et tu cries au meurtre? Sur quelle planète vis-tu?
@pascal
le gouvernement dilapide ton cash comme s’il n’y avait pas de lendemain. n’étais-tu pas au courant?
ils n’ont pas besoin d’augmenter les frais de scolarité. juste calculer les redevances minières sur le minéral extrait plutôt que sur les profits des compagnies feraient la job, tsé.
évidemment, il y a de la résistance. le monde est pas si con. pas encore du moins. mais la hausse des frais de scolarité est un pas vers l’abrutissement nécessaire au pillage projeté.
Dude, de grâce, cesse d’aimer tes propres messages, je suis embarrassé pour toi…
@pascal
mon gars j’ai rarement vu moins subtil comme tentative de diversion.
répond aux questions stp.
J’ai déjà répondu. Mais bon, la compréhension de texte, ça ne semble pas ton fort…
@pascal
« J’ai déjà répondu »
faux, tu n’as pas répondu à la dernière question de mon commentaire du 12 avril, à 12h09. c’en était pourtant une bonne. je te la recopie ici pour te faciliter la tâche:
« est-ce qu’augmenter les frais de scolarité, et ainsi les dettes des étudiants, est le meilleur moyen à la disposition d’un gouvernement corrompu pour financer des universités qui sont visiblement mal gérées? »
Tout a fais raison Loïc, et je me demande si Charest est pas en train, sentant sa fin, se tailler une place au sein d’une grande banque en récompense de tous les nouveaux clients au service des prèts. Ce n’est qu’hypotétique mais il serait pas le premier à emprunter cette tactique.
@ Gernath : je pense plutôt que Charest va s’exiler en France comme l’a fait Robert Bourassa en 1976. Je dis pas ça juste parce qu’ils sont du même parti et durent longtemps. Je dis ça parce que Desmarais a mis Charest en place au PLQ (tout comme il a mis en place Daniel Johnson jr et Henri-Paul Rousseau), Desmarais a contribué à la caisse de Sarkozy, Desmarais possède de grosses parts indirectes dans les compagnies pétrolières françaises GDF-Suez et Total, un fils de Desmarais siège au C.A. de Total, Sarkozy a accordé la Légion d’Honneur à Desmarais, et Charest a de la belle-famille en France depuis que sa fille s’est mariée à Aix-en-Provence l’été dernier.
Pour quelqu’un qui voudra fuir les journalistes quand la Commission Charbonneau portera ses fruits (ou toute autre commission future qui pourrait renforcer celle de Charbonneau), me semble que Charest restera pas au Québec et qu’il va se faire parachuter dans un poste de pétrolière en France, et ce même si il y a une forêt Jean-Charest en Australie où il est reconnu pour sa lutte contre les changements climatiques (dus principalement au pétrole !).
Cherchez chacune de ces choses sur l’internet, j’invente rien.
La dernière chose que les affairistes du Québec Inc. veulent, c’est une population avisée qui les empêcherait de siphonner le bien public au profit des tinamis. (Pétrole d’Anticosti, gas, minerai du Grand Nord, etc.) Privatiser les profits tout en nationalisant les dettes, fallait y penser quand même!
C’est pas le temps de lâcher, il y a du sang dans l’eau.
Marre de la corruption.
Cet article dit n’importe quoi et montre que les grévistes, ainsi que leurs supporteurs, n’ont aucune substance a nous raconté.
Il s’agit juste du fait qu’ils veulent payer plus tard ou ne jamais rien payer du tout.
Votre gréve a échoue, rentrez donc en cours et arrêtez de faire chier le monde. Les grévistes ne sont supporté que par une minorité d’étudiants en dessous de 10%. S’est vraiment un gros n’importe quoi.
Vous essayez de nous dicter une caricature du Quebec mais on est plus intelligent que quelques grévistes secondaire/cegep. Allez vous en.
Non, il ne s’agit pas de payer plus tard ou de ne rien payer du tout, il s’agit d’exprimé tout haut ce que plusieurs pensent tout bas: ce ras le bol des représentants qui font payer au contribuable leur mauvaise gestion et leurs priorités mal placés. Que ce soit pour l’accessibilité à l’éducation, la création d’emploi, le soucis de l’environnement, etc…Tant que le problème ne leur coute pas des milliards de dollars (comme le taux de mortalité dû à la cigarette) les gouvernements ne font rien pour régler les problèmes et mettre en mesure des moyen constructif et rentable pour répondre aux demandes des citoyens. Ils sont là pour représenter nos intérêts, par pour nous faire crouler toujours un peu plus sous les taxes, sur taxes et autres hausses!
Non, il s’agit précisément de ça. Les manifestants ne veulent AUCUN compromis. Ils veulent payer plus tard ou jamais rien payer. Point final. Ils ne respectent mêmes pas les veux d’étudiants d’autres écoles comme HEC. Hier, des étudiants d’UQAM ont essayé de manifester a HEC et de bloquer leurs portes. Leurs message et leurs actions sont pas très convaincantes.
La mis-information est toujours le dernier recours quand une manifestations fait son « crash and burn ». Je ne te blame pas.
Un peu de math s’il vous plait;
UdeM contient 55,000 étudiants
Les facultés en gréve on un total de 17,152 étudiants
Spéculons généreusement que 70% des étudiants d’UdeM appartiennent a l’union. On est a 12,000 étudiants.
Spéculons généreusement que 80% de ces étudiants se sont présente pour voter. On est a 9,600 étudiants.
Spéculons généreusement que 90% de ces étudiants ont voté « oui » a la gréve. On est a 8,640 étudiants.
En spéculant TRÈS généreusement, on conclu que 8,640 d’étudiants ont décide pour 55,000 étudiants. Ou ~15%
En spéculant justement, le nombre descend a 3%-6%. S’est pour ça que les unions se taisent quand on leurs demande pourquoi il n’y a pas eu un vote électronique.
Exprimez-vous sans attaquer les droits d’autres étudiants. Vous ne représentez pas touts les étudiants, loin de ça. On ne vous demande que d’obéir a la loi et de manifester légalement.
@jean guy
« Les manifestants ne veulent AUCUN compromis. Ils veulent payer plus tard ou jamais rien payer. Point final. »
tu crois que les étudiants ne voudront pas payer de l’impôt sur le revenu une fois sur le marché du travail, toi? c’est original, comme opinion. douteux, mais original.
c’est surtout drôle que t’écrives ça, en majuscules pis tout et que deux lignes plus loin tu te plaignes de la « mis-information » (sic).
tu es un être paradoxal. mais ça prend de tout pour faire un monde, qu’ils disent…
Je l’ai déjà dit, je suis maman de trois enfants et étudiantes. Comme tous le monde, j’écoute ce que les médias véhiculent comme information, en plus, j’assiste aux assemblées générales et aux manifestations. Je ne peux que vous affirmez ceci, il y a énormément de désinformations qui circulent sur ce que disent et veulent les étudiants.
La plupart du temps, c’est ce qui peut sembler contreverser qui retient l’attention, et les faits ne sont rapportés qu’en partie. Il est fort populaire de faire mauvaise presse aux étudiants, souvent associés à l’idée de l’ado rebelle, à l’enfant roi capricieux, etc. Or, pour naviguer dans les deux eaux, je peux vous affirmer ceci, ces jeunes que l’on critique sont de la générations que nous avons éduqué en leur parlant de recyclage, de consommation éco-responsable, d’impact de l’homme sur le monde, mais surtout, que chaque petit geste compte si l’on veut bâtir un monde plus sain pour les générations futures. Ils ont bien assimilé l’information et aujourd’hui, le ministère de l’éducation fait face aux résultats des enseignements qu’il a choisit de transmettre. Nous avons créer des jeunes réellement concerné par l’avenir…vous devriez écouter ce qu’ils ont à dire, j’ai beau avoir 39 ans, je vous jure qu’il ne se passe pas un jour sans que ces jeunes me surprennent tant par leur engagement académique et sociale, que par leur maturité et leur intelligence. Ils ont de saprés bonnes idées et ils sont reconnaissant de ce que leurs prédécesseurs ont fait pour qu’ils aient accès, aujourd’hui, à une éducation accessible et de qualité et ils ont choisis de porter ce flambeau à leur tour, pour que d’autres aient ces mêmes prévilèges.
Ne pas le comprendre, c’est être complètement sourd et aveugle aux messages qu’ils scandent avec détermination et fougue.
Je suis fière d’eux et bons nombres de professeurs qui les cotoient quotidiennement comme moi, sont prêts à s’associer à cette cause.
Payer les impôts sur le revenue après le fait de recevoir une job n’est pas un compromis. Pas touts les étudiants iront au travail, et pas tout les travailleurs étaient des étudiants.
Pourquoi n’as-tu aucune réponse pour justifier le fait qu’une minorité d’étudiants (ceux qui ont voté « oui » aux unions) tiennent la vaste majorité en otage?
Je te fait un copy paste pour t’obliger a ne plus échapper a la question qui hante les manifestants.
UdeM contient 55,000 étudiants
Les facultés en gréve on un total de 17,152 étudiants
Spéculons généreusement que 70% des étudiants d’UdeM appartiennent a l’union. On est a 12,000 étudiants.
Spéculons généreusement que 80% de ces étudiants se sont présente pour voter. On est a 9,600 étudiants.
Spéculons généreusement que 90% de ces étudiants ont voté « oui » a la gréve. On est a 8,640 étudiants.
En spéculant TRÈS généreusement, on conclu que 8,640 d’étudiants ont décide pour 55,000 étudiants. Ou ~15%
En spéculant justement, le nombre descend a 3%-6%. S’est pour ça que les unions se taisent quand on leurs demande pourquoi il n’y a pas eu un vote électronique.
Exprimez-vous sans attaquer les droits d’autres étudiants. Vous ne représentez pas touts les étudiants, loin de ça. On ne vous demande que d’obéir a la loi et de manifester légalement.
heu, ça commence par un gel de frais de scolarité, et par la suite c’est rendu un débat sur la malgérance de notre gouvernement. Ne soyez pas inquiets pour nous les jeunes, nous le savons très bien que mr. Charest gère mal, moi je crois que vous devriez retourner a vos banc d’école car mon souhait le plus chèr serait de vous voir rater votre diplôme car vous avez voulu nous faire la morale. N’oubliez surtout pas que la pinte de lait, le pain et la livre de beurre a augmenter depuis quelques années, donc je crois qu’il est tout a fait normal que les frais de scolarité augmente. Je serais d’accord avec vous pour un gèle des frais conditionnelement que lors de votre admission aux études suppérieur, vous devriez signer un contract qui mentionne que lors de votre entré au marché du travail vous devriez restez au Québec pour une période de 10 ans minimum, et de plus si besoin est, serait même d’aller travailler en région. Seriez-vous près a ces conditions ??? Si oui, ce que je doute fortement. Je serais heureux d’aller manifester avec vous.
L’indice des prix à la consommation est un indicateur d’inflation qui inclut déjà beaucoup plus que le lait, le pain et le beurre et fait une meilleure moyenne d’ensemble. Je suis en faveur d’une indexation automatique simplement pour séparer les choses : on ne pourra plus justifier une hausse en disant que le gouvernement précédent a oublié de monter les frais, qu’il y a un « rattrapage » à faire. Comme ça, il pourra y avoir des baisses mais celles-ci seront conscientes, et il y aura une excuse de moins pour les hausses.
La période de travail obligatoire au Québec, sous peine de se faire charger des frais de scolarité, est une idée qu’on entend souvent de la bouche de ceux qui veulent la gratuité ; mais c’est quelque chose qui devrait être aussi instauré pour les étudiants domestiques dès aujourd’hui, parce qu’on perd déjà beaucoup d’argent à instruire à rabais, des gens qui vont travailler ailleurs. Ça a pas besoin d’être nécessairement 10 ans, et on pourrait faire varier le nombre d’années selon la discipline : par exemple, plus pour les médecins que pour d’autres, parce que le coût réel de formation est beaucoup en haut de la moyenne des étudiants, et parce qu’il y a pénurie de médecins depuis longtemps.
Si Va! Si Va! Si Va!
Encore quelques jours… daté du 11 avril. On est rendu le 27 M Cyr…
La prochaine fois, M.JCP, j’irai consulter Lady Crystal qui me dira le nombre exacte de jours que durera la grève. Promis. 😉