Hier, c’était mon anniversaire et je me suis fait plaisir en allant voir la finale de la saison 2013-2014 de la Ligue d’improvisation musicale de Québec, à Méduse.
Avant de partir vers la Côte-Nord, je manquais peu de joutes de cette ligue et cela faisait maintenant six ans que je n’en avais pas vu! Alors même si le match avait été moyen, j’aurais été ben ben ben content. Genre. Sauf qu’on a eu droit à un bon match, peut-être pas si digne d’une finale, mais un bon match.
D’un côté, les Verts, normalement dirigés par Fred Lebrasseur, et les Rouges, leadés par Andrée Bordeleau. Ici, toutefois, monsieur Lebrasseur ne pouvait être sur place et c’est donc un vieux de la vieille, qui avait pris sa retraite de l’impro musicale, Mathieu Doyon, qui est venu le remplacer à la batterie et à la capitainerie. Ceci expliquant peut-être un manque de cohésion ou de direction du côté des Verts, à certains moments.
Dans l’ensemble, toutefois, on a eu droit à de belles improvisations. Mention à la dernière improvisation où l’arbitre a soumis les joueurs à une fusillade de genres méconnus, du type « musique tribale provenant d’une île de l’océan Indien » à un sous-genre naïf du rock. La mixte croisée alors que les Rouges devaient jouer du punk et les Verts de la musique pour enfant a été très bien réussie également. Ainsi que les musiques des aéroports de Marrakech et de Shanghaï.
J’ai pu voir des joueurs avoir pris de l’assurance ces six dernières années, comme Lyne Goulet (saxophone), d’autres restés les joueurs d’avant plan comme ils étaient, comme Fred Desroches (claviers) ou Andrée Bilodeau (violon), et j’ai pu voir une belle relève, comme Vincent Gagnon (claviers) ou le batteur des Rouges dont je ne me souviens plus du nom (désolé).
Toutefois, la formule a vraiment peu changé. Pas qu’elle ne fonctionne pas, je suis juste surpris qu’elle n’ait pas évolué ou changé. Par exemple, j’aime les commentaires de l’animateur (Michel Marcoux, de mémoire), mais il manque un aspect analyse, du moins, il serait intéressant d’ajouter aux propos absurdes de l’animateur un volet plus descriptif du jeu que proposent les joueurs. Mais c’est un détail, l’important est que les musiciens soient bons et c’est le cas!
Par la suite j’ai pu voir une partie du spectacle de Sexe Illégal. Je connaissais leurs chansons, mais je ne les avais pas encore vu sur scène. C’est niaiseux, mais du bon niaiseux. Et assumé comme tel. Surtout, ça ne se prend pas au sérieux contrairement à d’autres humoristes. Je me demande seulement à quel point cette formule peut se renouveler.
Finalement, j’ai terminé cette deuxième soirée du OFF avec Anatole, mais après trois chansons, je suis parti. La musique est intéressante, une orgie de claviers, un ton un peu décalé, pince sans rire… mais la voix m’a irrité. Malheureusement, je trouve que c’est de plus en plus fréquent ce type de voix masculine planante, un ton trop haut, pas toujours sur la note, chancelante… Pendant ces trois chansons, je me demandais simplement « Pourquoi? »
Encore une fois, je vous invite à aller jeter un oeil sur les photos de Marion Desjardins.
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Ce soir, il y a le St-Jean-Baptiste Country Club sur le Parvis de l’Église du même nom, à 19h. Une espèce de gros club social amoureux du country et du folk. On y retrouve entre autres Simon Paradis, Jane Ehrhardt, Gab Paquet et Claudia Gagné. À 20h, Pandaléon, au même endroit. Cette soirée au parvis se termine avec Gabrielle Shonk.
À Méduse, il y aura Toast Dawg, avec comme invités Koriass et Eman, à minuit. Même bat-heure, même bat-endroit, Dear Frederic, de la musique pas mal fluo, et finalement Mozart’s Sister, un projet de Caila Thompson-Hannant.