Baie-St-Paul, tu es belle. Festif, tu es beau.
On ne peut pas passer quatre jours au Festif et ne pas féliciter les organisateurs et organisatrices, les bénévoles, les techniciens, tout le monde qui fait en sorte que ce festival est un succès.
C’est d’ailleurs un peu ce que je ferai ici, juste lancer des fleurs. Si vous voulez lire des trucs plus complets, je vous invite à aller lire mon collègue Marc-André Savard.
Le Festif!, c’est beau parce que ceux et celles qui sont derrière le font pour les bonnes raisons. Ça se sent. Tu peux même te dire des fois qu’ils se gâtent dans tout ça. Et c’est tant mieux, car le public est gâté en même temps.
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Programmer Avec pas d’casque, Safia Nolin et Fred Fortin sur un quai sur le bord du fleuve avec les Laurentides derrière, c’est gâter pourri. Le genre de truc dont tout le monde qui était là va se souvenir longtemps, y compris les artistes.
Surprendre le public avec des spectacles surprises de David Marin dans le bois, de Keith Kouna dans une ruelle, de Tire le Coyote sur le bord d’un feu… Des batailles de fanfares ou ces mêmes fanfares qui attendent le public dans le stationnement pour l’accueillir à sa sortie ou qui le divertit entre deux prestations sur la scène principale… C’est quoi, ça, si c’est pas chouchouter?
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Oui, la programmation est de qualité avec des artistes débordant de talent, mais Le Festif! c’est surtout un festival humain et amoureux de la musique. Je connais peu de festivals où les bénévoles accueillent le public avant des sourires larges de même, avec des blagues, qui rendent service avec autant de plaisir, malgré la fatigue.
La même ambiance que l’on retrouve au Cabaret Festif de la relève, leur concours hivernal, d’ailleurs.
Il y a beaucoup de trucs pendant Le Festif, mais ça ne déborde pas non plus, ce n’est pas saturé, le public ne passe pas son temps à vouloir se déchirer en huit parce que tout est en même temps. Il y a des choix déchirants, mais c’est en général bien dosé, bien équilibré. Tu auras même des petits moments pour te reposer (un peu).
Rarement voit-on aussi un festival aussi propre (sauf pour les toilettes chimiques, mais ça, rien à faire!).
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Le Festif! augmente en popularité, on le voit par le public qui participe, on le voit par les médias et autres organismes ou entreprises qui s’associent au festival. Ils ont le vent dans les voiles et c’est normal. Clément, Anne-Marie, Gabrielle, Charles et les autres se donnent à fond et ne tournent pas les coins ronds. Ils pourraient s’asseoir sur leurs lauriers et se péter les bretelles, mais à la place ils continuent à améliorer et à bonifier leur projet.
Merci de rappeler que les plus beaux festivals ne sont pas les plus gros, mais les plus humains. Le Festif! prouve qu’un festival peut être sexy, intelligent et avoir un coeur gros de même. Les buzz comme celui du Festif! sont souvent surfaits, mais pas celui-là.
À l’an prochain, Baie-St-Paul!