Soirée canadienne sur l’acide avec Mononc’ Serge et son plus récent clip
Décidément, soit Mononc’ Serge est un fin stratège (voire un visiteur du futur), soit il frappe, bien malgré lui, dans le mille avec le dévoilement du clip accompagnant son brulot La maladie du préjugé.
Quelques minutes après la fameuse conférence de presse de Rob Ford et alors que le projet de Charte des valeurs québécoises fait en sorte qu’on a tous l’épiderme ultrasensible, Serge Robert se retrouve en ligne, costumée en maire douteux du sympathique village de Sainte-Gonorrhée et participe à une version psychotronique de l’émission culte Soirée canadienne où on entonne et on danse La maladie du préjugé, une pièce où on rit jaune, mais haut et fort, de plusieurs «travers».
A écouter avec vos écouteurs, car ça pourrait troubler votre entourage s’il n’est pas initié à l’univers du Mononc’.
Mononc’ Serge est actuellement en tournée. Il sera à Lévis le 14 novembre, puis à Montréal le 15, à Québec le 27 décembre et à Gatineau le 30 décembre. Consultez le mononc.com pour avoir plus de détails sur son itinéraire.
J’aime bien Mononc’, mais je n’aime pas cette chanson, je ne la comprends tout simplement pas. Le buzz de la soirée Canadienne avec des noms modifiés de façon salace comme Réal Béland l’a fait pour son émission En avant la Musiqueplus, un discours qui nous dit de ne pas juger les pédophiles et les proxénètes. Je comprends que toute chanson ne doit pas comporter un message super précis mais dans ce cas-ci je trouve ça… vide. Désolée Mononc’. Je sais qu’un artiste se doit de sortir des sentiers battus et que tu dois être passé à autre chose depuis Saskatchewan, Marijuana, et Les Patates, mais je dois t’avouer que je m’ennuie de ces hits, particulièrement en écoutant « La maladie des préjugés ». Ceci étant dit, je t’aime quand même et il me ferait plaisir de porter tes enfants un jour.
Je pense que le but de la chanson est de dénoncer le dogme de l’ouverture à l’autre et de la tolérance en énumérant les excès de ces concepts.
Ça s’inscrit dans le cadre du débat sur la laïcité: y a-t-il une limite à ce qu’on doit tolérer comme société ou doit-on aller jusqu’à tolérer ce qui n’a aucun bon sens.
À titre purement informatif Serge ne personnifie pas le maire mais bien Louis Bilodeau qui était jadis animateur de la soirée canadienne ;-)
Mon Dieu! Vous avez raison! Désolé. Je corrigerai le tir!