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TIAF

Je reviens de la TIAF, la Foire internationale d’art de Toronto. Les galeries québécoises y étaient présentes en grand nombre (dix-huit) et le moins que je puisse dire est que celles-ci y faisaient très bonne figure. Nous ne manquons pas d’artistes aguerris ni même de jeunes artistes prometteurs. À la TIAF, représentés par leur galerie, il y avait une multitude d’artistes dans la trentaine (ou à la fin de la vingtaine) de très haut niveau : Massimo Guerrera, Adad Hannah, Patrick Coutu, Pascal Grandmaison, Chih-Chien Wang, Olga Chagaoutdinova, BGL, Thomas Kneubühler, Yann Pocreau, Maclean, Gwenaël Bélanger,  Eliane Excoffier…
La Nuit blanche, qui a eu lieu samedi, était formidable avec de multiples interventions aux quatre coins de la ville. Bien des artistes québécois y étaient à l’honneur dont Michel de Broin et le trio BGL. Notre Nuit blanche semble presque pâlotte à côté. Même si la critique Sarah Milroy a écrit (le printemps dernier dans le Globe and Mail à propos de la Triennale d’art québécois au MAC) que Montréal est la capitale des arts au Canada, cette fin de semaine à Toronto me fait craindre le pire pour notre ville. Sommes-nous en train de nous faire damer le pion par nos voisins ontariens ? Il est à espérer que la foire d’œuvres sur papier montée par l’AGAC (Association des galeries d'art contemporain) qui débute le 24 octobre dans Wesmount Square prendra de l’ampleur cette année et dans le futur.