Ainsi donc, après la (triste) nouvelle du départ de la conservatrice en chef du Musée d’art contemporain, Marie Fraser, voici celle de sa directrice Paulette Gagnon. Pourtant, cette dernière n’avait-elle pas vu son mandat renouvelé pour trois ans en janvier dernier? Étrange situation… Le communiqué de presse (que vous pouvez lire en entier sur ce blogue) est presque inquiétant. On y parle de « repositionnement stratégique pour répondre aux attentes des diverses clientèles du Musée et au modèle d’affaires revisité face à l’environnement culturel et concurrentiel mondial. » Sommes-nous en train de parler d’art ou de business? Un musée n’est pas un commerce, il peut ne pas être rentable économiquement sur le court terme, mais doit être un investissement rentable socialement sur le long terme. À suivre…
L’arrivée d’un nouveau patron, dans un milieu de travail, est souvent la cause d’un remaniement au niveau du personnel. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les employés-cadres (non-syndiqués). Je suis déjà passé par là, il y a de cela quelques décennies. J’écoutais récemment la reprise d’une émission économique sur RDI qui mettait en vedette le nouveau directeur de ce musée (MAC) au milieu de sa collection d’art contemporain. Malheureusement, «RDI Économie» ne semble pas être archivée sur le web. J’ai trouvé ce lien cependant qui offre le même message en audio, sans malheureusement les images de cette collection, et qui permettra à vos lecteurs de se faire une idée par eux-mêmes :
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBF/MediumLarge201207250908_1.asx