Un psychiatre, héritier d’une tradition qui remonte au temps de l’esclavage, avec détour par Berlin (voir Hitler, A. et Goebbels, J.), déclare que les Noirs et les Amérindiens sont moins intelligents que l’homme Blanc.
Venant du dit personnage, aucune surprise, son délire mental étant chose publique. Mais de lire que le directeur des programmes de la SRC, Mario Clément ainsi que l’animateur Guy A. Lepage sont « (.) très fiers de ce que Tout le monde en parle vient de provoquer, et en heure de grande écoute en plus. Nous sommes de ceux qui pensent que les discours offensants, réducteurs et haineux doivent être discuté publiquement et dix fois plutôt qu’une » démontre que le pouvoir, l’argent, l’adulation, la certitude d’avoir un Q.I. de 380 et d’être très très au dessus du citoyen moyen peuvent avoir pour conséquence une détérioration (fatale?) des neurones composant une partie importante de l’anatomie humaine : le cerveau.
N’ayant rien à répondre d’intelligent à une telle affirmation, trois choix s’offrent au citoyen responsable : suivre le conseil de Woody Allen dans un de ses films qui face à l’annonce d’un défilé nazi dans la rue, recommande l’utilisation du bâton de baseball de préférence à une virulente caricature. Mais ceci implique un acte violent, donc la prison, qui n’est pas un endroit agréable. Nous devons rejeter cette solution.
Le deuxième choix, pure poésie : rêver à une machine remontant le temps. Je pense entre autre à une ville comme Birmingham, Alabama, USA, année 1963. Une humble église en bois fréquenté par des Noirs, où l’on pourrait envoyer nos deux imbéciles réfléchir et méditer. Troisième choix; tirer la plogue d’une émission racoleuse au point d’en devenir raciste.
I had a dream.