Théâtre: quatre pièces à voir cette semaine dans la Vieille Capitale
Les vacances sont terminées pour tout le monde. Si les quatre institutions théâtrales de Québec se sont offert une pause (bien méritée) pendant près d’un mois, comédiens et spectateurs reprennent rendez-vous pour des soirées où rires, larmes et autres émotions brutes seront à l’ordre du jour. Tour d’horizon.
Choix #1 : Viande à chien au Théâtre Périscope
Photo: Gilles Duclos
Séraphin Poudrier et sa Donalda subissent une cure de rajeunissement gracieuseté de Frédéric Dubois (aussi à la mise en scène), Jonathan Gagnon et Alexis Martin. Une relecture contemporaine du classique de Claude-Henri Grignon déracinée de son terroir, ou presque, et mettant en vedette un Sébastien Dodge hautement convaincant.
Pour qui? Tout le monde, vraiment. À condition de connaître ne serait-ce qu’en surface Les Belles Histoires des pays d’en haut.
Choix #2: Albertine, en cinq temps au Théâtre du Trident
2014 marque le 30e anniversaire de ce texte encore brûlant d’actualité et signé Michel Tremblay. C’est Lorraine Pintal (voir la vidéo ci-dessus) qui signe la mise en scène de cette pièce qui a marqué l’histoire de l’écriture dramaturgique québécoise. Un texte à forte consonance féministe.
Pour qui? Pour l’amoureux de la plume de Tremblay, celui qui a lu/vu Les Belles-soeurs cent fois ou le téléphile averti qui y reconnaîtra Émilie Bibeau et Marie Tifo.
Choix #3: Arlequin, serviteur de deux maîtres au Théâtre de la Bordée
Photo: Nicola-Frank Vachon
Dans un récent article, notre collègue Émilie Rioux décrivait Carlo Goldoni comme le Molière italien. Et c’est loin d’être faux. Sauf que lui est pas mal plus drôle, pas mal plus enclin aux claquages de portes aussi. De quoi se bidonner, à condition d’aimer le genre.
Pour qui? L’amateur de théâtre classique et/ou de commedia dell’arte
Choix #4: Ventre au Théâtre Premier Acte
Photo: Daphné Caron
Le genre de pièce qui ne laisse pas indemne. Avec Ventre, Steve Gagnon s’offre une réflexion sur le couple. Sur les relations amoureuses qui font mal. La mise en scène étant crue: préparez-vous à être émotivement et visuellement bousculés.
Pour qui? Ceux qui ont aimé la relecture de Britannicus au OFF Théâtre du sous-sol du Cercle l’an dernier, ceux qui aiment le théâtre contemporain, la parole actuelle.