Trois-Rivières, au rythme de la poésie
De l’Amérique du Sud à la Syrie en passant par l’Ontario et le Québec, c’est plus d’une cinquantaine de poètes venant de partout dans le monde qui passeront par la Mauricie. Du 4 au 13 octobre prochains, le Festival international de la poésie de Trois-Rivières (FIPTR) fera résonner la puissance et la fragilité des mots dans toute la ville.
La Franco-Syrienne Maram Al-Massri, considérée comme «l’une des voix féminines les plus connues et les plus captivantes de sa génération», se joindra à l’Argentin Juan Pablo Bertazza et à la Slovène multilingue Taja Kramberger, dans le cadre du 5 à 7 «Territoires insolites» au Cégep de Trois-Rivières le 9 octobre prochain. Ces trois poètes seront de plusieurs autres spectacles dans des lieux tout aussi intimistes au cours du festival de 10 jours.
Côté canadien, plusieurs poètes prendront part à la grande fête littéraire, notamment Rose Eliceiry, qui a publié le recueil Hommes et chiens confondus en 2011 et qui a récemment remporté le prix Félix-Leclerc de poésie. Les poètes québécois reconnus Dominique Lauzon et Madeleine Monette seront également de la partie, tout comme le jeune poète et journaliste torontois Jacob Scheier.
Inauguré en 1985, le FIPTR est un événement reconnu internationalement dans le monde de la poésie. À sa première édition, Félix Leclerc, alors de passage à Trois-Rivières, avait déclaré la ville mauricienne comme la «Capitale de la poésie».
Chaque année, des prix assez importants sont remis par le FIPTR. Le gagnant du Grand prix Québécor de cette année Marcel Labine s’est notamment mérité une bourse 15 000$ pour son manuscrit Le tombeau où nous courons. Les poètes qui désirent s’inscrire au concours doivent le faire avant le 31 mars prochain.