Banksy prend (une fois de plus!) position dans le dossier des migrants syriens
Arts visuels

Banksy prend (une fois de plus!) position dans le dossier des migrants syriens

Le mystérieux Banksy, graffeur anonyme à la cote astronomique, a souvent donné dans les œuvres politiquement engagées. En 2005, il ajoutait son grain de sel à la barrière de séparation israélienne. En 2012 à Londres, il dénonçait l’arsenal de missiles déployés pour protéger le site des Jeux olympiques.

Il y a presque deux ans, l’artiste partageait cette vidéo en soutien aux civils syriens qui subissent les bombardements.

Vendredi dernier, il dévoilait un Steve Jobs grandeur nature peint sous un viaduc (ou serait-ce un pont?) de la tristement médiatisée « jungle » de la ville de Calais au nord de la France, un camp de réfugiés densément peuplé où il ne fait apparemment pas très bon vivre.

L’oeuvre rappelle les origines du regretté homme d’affaires derrière l’archi-lucrative multinationale Apple. Son père biologique, Abdulfattah Jandali, avait quitté la Syrie pour s’installer aux États-Unis et y compléter ses études.

via banksy.co.uk
via banksy.co.uk

Le militantisme de Banksy va bien au-delà de la peinture en aérosol. En septembre dernier, et à l’occasion du démantèlement de son parc d’attraction Dismaland à Weston-super-Mare, l’artiste a fait don d’une partie de ses matériaux à la jungle de Calais pour la construction d’une dizaine d’habitations, d’un centre communautaire et d’un parc pour enfants.

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