L’auteure camerounaise Léonora Miano remporte le prix Femina
Comme à chaque premier mercredi du mois de novembre, le prix Femina a été attribué ce matin à l’hôtel de Crillon de Paris. C’est la Camerounaise Léonora Miano qui s’est mérité les honneurs pour son roman La saison de l’ombre.
Plongé dans l’Afrique subsaharienne pré-coloniale, La saison de l’ombre «présente une population devant faire face, du jour au lendemain, à une situation imprévue et incompréhensible», soit la traite transatlantique. Au lieu de présenter le point de vue des gens capturés, l’auteure a choisi de dévoiler la réalité tout aussi dramatique «de ceux à qui un être cher fut un jour arraché».
Créé en 1904, afin de proposer une alternative au Goncourt à forte tendance masculine, le prix Femina est choisi chaque année par un jury exclusivement féminin. Le gagnant n’est toutefois pas automatiquement une femme, comme en témoigne la victoire de l’écrivain français Patrick Deville l’an dernier pour Peste et Choléra.
Le Femina étranger à Richard Ford
Le roman Canada, de Richard Ford a été récompensé par le prix Femina étranger 2013. Ce roman, traduit de l’anglais par Josée Kamoun et publié aux Éditions du Boréal, a été coédité avec les Éditions de l’Olivier. Richard Ford, romancier américain de renommée internationale, revient au roman après une absence de cinq ans avec cette œuvre majeure qui explore les liens mystérieux nous unissant à la famille et la difficulté de les rompre.