Groupe d’édition la courte échelle : Le gang des quatre

Après une année plutôt tumultueuse et un sauvetage in extremis, les Éditions de la courte échelle renaissent sous un nouveau nom : Groupe d’édition la courte échelle. Cette nouvelle équipe en place tâchera de poursuivre la mission de l’entreprise créée en 1978 et regroupera, cette fois-ci, quatre divisions et maisons d’édition qui ont chacune leur créneau particulier : À l’étage, La courte échelle, La Mèche et Parfum d’encre.

À l’étage regroupera le catalogue de la collection adulte de la courte échelle, offrant ainsi des oeuvres de fiction alliant suspense et puissance. La courte échelle, quant à elle, proposera aux jeunes lecture un catalogue aux styles variés, aux personnalités fortes. La Mèche, de son côté, offre depuis quelques années déjà un espace de création libre, relayant des projets sortant du cadre : parfois un peu fous, parfois très ambitieux, hybrides et aventureux. Elle sera le laboratoire créatif du Groupe d’édition la courte échelle. Enfin, Parfum d’encre occupera la section « pratique » du Groupe d’édition, avec des publications allant des recettes aux témoignages.

Le Groupe d’édition la courte échelle fera paraître pas moins de sept publications ce printemps. Chez Parfum d’encre, Des deux côtés de la prison, de Geneviève Fortin et Martin Forgues, racontera l’histoire de Geneviève, aux prises avec des problèmes de toxicomanie dès sa jeune adolescence, puis judiciarisée, et finalement, devenue intervenante auprès de femmes judiciarisées. À paraître le 3 avril. Chez La Mèche, Ici la chair est partout de William Lessard Morin (15 avril) proposera une série de nouvelles « peuplées par les silhouettes plus ou moins précises de personnages hantés par l’idée qu’ils se font du bonheur et qu’ils pourchassent parfois aux mauvais endroits. Ici la chair est partout, c’est l’amour rejeté, l’amour souffert, l’amour espéré, l’amour à venir, l’amour vécu par le garçon qui aime les garçons et qui s’est égaré entre les paradis artificiels et la dureté du béton de la ville ». Du côté de À l’étage, Sur ses gardes : les phalanges d’Eddy Barcot, constitue le premier tome d’une série signée Stéphane Ledien, et propose un roman racontant le parcours d’un pugiliste au fil de complots terroristes (3 avril).

Victor Cordi d’Annie Bacon et Mathieu Benoît continue sa découverte du jeu vidéo grandeur nature, avec ce sixième tome (mais le 1er de cette seconde série à son effigie) qui paraîtra, sous le signe de la guerre, chez la courte échelle, le 17 avril prochain. L’araignée et Le pou, deux parutions illustrées signées Élise Gravel qui poursuivent la série Les petits dégoûtants, seront lancées aussi chez la courte échelle, le 27 avril. Les voleurs du soir d’André Marois poursuit la série Les voleurs, avec ce troisième tome de science-fiction, à paraître aussi chez la courte échelle, le 17 avril.

Enfin, La bible du shopping intelligent de Laurence Bareil, entièrement sociofinancé faute d’éditeur lorsque Parfum d’encre (division de la courte échelle) a déclaré faillite, est récemment paru en partenariat avec le Groupe d’édition la courte échelle, le 23 mars dernier.

Rappelons que les Éditions la courte échelle ont déclaré faillite à l’automne dernier et que ses actifs ont ensuite été rachetés par Raymond et Mariève Talbot, en décembre.