Le guitariste Jesse Cook sera en mode blues à Sherbrooke
Le guitariste acoustique torontois Jesse Cook sera de passage au Théâtre Centennial de l’Université Bishop ce jeudi 28 novembre.
Inspiré par l’intimité qui se dégage de l’album 21 d’Adele, Jesse Cook a sorti un huitième album The Blue Guitar Sessions l’an dernier. C’est majoritairement cet album qu’il présentera dès 20h. Il sera également à Saint-Jérôme, Sainte-Geneviève et Saint-Jean-sur-Richelieu dans les prochains jours. Né à Paris, le musicien renommé a connu un grand succès dès la parution de son premier album Tempest en 1995.
La prestation de Cook en Estrie sera vraisemblablement la dernière de la programmation automnale du Centennial. C’est l’auteur-compositeur-interprète sherbrookois Auguste qui ouvrira la prochaine saison avec ses mélodies pop le 22 janvier.
Programmation complète ici.
Monsieur Boisvert-Magnen,
J’ai eu l’occasion de voir et entendre Jesse Cook durant ses premières années de prestation sur les scènes québécoises. À l’époque, il présentait un spectacle que je pourrais qualifier de fusion pop- flamenco, avec une technique guitaristique flamboyante, mais si peu »groundée » et novatrice. Mais je n’arrivais pas à saisir où il voulait en venir le bonhomme avec toute cette culture hétérogène, sur le plan artistique. Mais quand on parle de »rumba », je pense qu’on fait ici une utilisation gratuite et sans rigueur du terme. Rappelons nous que ce qui se fait originellement nommer »rumba », appartient au folklore afro-cubain. Les cercles de rumba se réunissent autour de danseurs, de percussionnistes et de chanteurs et leurs performances sont très largement improvisées et reposent sur des cellules rythmiques nommées »claves » qui sont au nombre de trois: la columbia, la guaguanco et le Yambu. Ces pratiques se transmettent de générations en générations car, même à Cuba, on ne l’enseigne pas dans les facultés de musique. Pourtant, que ce soit à La Havane, Santiago ou Matanzas, elles se pratiquent régulièrement dans les quartiers afro-cubains. C’est du folklore qui garde bien vivant l’héritage africain à Cuba. Plusieurs formations en perpétuent la traditions telle Los Munequitos de Matanzas. Évidemment, personne n’est propriétaire du vocabulaire et chacun a droit de qualifier sa musique comme il le veut. Cependant, il y a des faits historiques et culturels qu’on ne peut ignorer au risque de se rendre ridicule.
Merci du commentaire, M. Mongeau. Nous avons modifié le texte en conséquence.