[À visionner] Un film d’art coloré pour Patrick Watson et Love Songs for Robots

Sauf le respect que je dois au travail journalistique, je trouve dommage que Catherine Genest n’ait pas souligné la référence directe à l’esthétique du Bauhaus dans les costumes de cette oeuvre chorégraphique mise en scène dans ce vidéoclip. Les mentions de Fanfreluche et de La Ribouldingue sont totalement risibles et de toute façon inappropriées sans contextualisation, car la jeune génération ne connaît aucunement ses icônes de la culture télévisuelle québécoise. Il aurait fallu confier le mandat de ce court texte informatif à une journaliste ayant le bagage culturel adéquat pour en traiter ou, alors, que Madame Genest s’informe auprès des auteurs du vidéoclip ou auprès d’une personne compétente des liens esthétiques à inférer. Vu la rapidité exigée, à l’ère numérique, aux journalistes des nouveaux médias pour traiter les nouvelles, il aurait été ici plus simple de simplement éviter d’inférer quoi que ce soit. De cette façon, il n’y aurait pas eu de grotesque faux pas.