Dead Obies dévoile Aweille!, premier clip déjanté de son deuxième album Gesamtkunstwerk

À peine un mois après ses trois spectacles présentés à guichets fermés, la troupe hip-hop franglaise Dead Obies propose Aweille!, le premier extrait/clip de Gesamtkunstwerk, deuxième album officiel de la formation à paraître le 4 mars prochain.

Un peu plus de deux ans après le plus que mémorable Montréal $ud, ce deuxième album explorera «de nouvelles avenues musicales où des refrains puissants et mélodieux ainsi que des raps concis côtoient des rythmiques laid-back, des synthés aériens, des basses suaves et des grooves organiques», selon ce que dévoile le communiqué de presse, envoyé cet après-midi.

Avec une structure progressive audacieuse aux élans électro très mordants, le premier extrait Aweille! met la barre haute pour l’album. Réalisé par Gabriel Poirier-Galarneau, le clip documente avec intensité les trois spectacles du groupe, qui ont servis de trame musicale à l’enregistrement de Gesamtkunstwerk (symbolisant le concept d’«oeuvre d’art totale» issu du romantisme allemand).

Bonne chance pour la prononciation d’ailleurs.

L’album se veut plus rassembleur que son précédent Montréal $ud, selon ce que le groupe rapporte: «On voulait faire un album où le propos peut se lire dans l’exécution et la réalisation de l’oeuvre, plutôt qu’uniquement à partir des textes. Les thèmes contenus dans l’album (l’engagement, le rapport de force entre vrai et faux, la notion de spectacle comme rapport entre les individus, etc.) sont donc explorés à travers les différents médiums disponibles: de l’enregistrement (en concert et en studio) à la marchandisation de l’objet, chaque étape du processus de réalisation du produit culturel a été interrogé, afin que tous tendent vers une unité de discours. On se retrouve donc avec un album où la musique reprend toute la place pour effectuer sa fonction primaire: rassembler.»

Le spectacle-lancement aura lieu le 10 mars prochain au National.

À lire : notre entrevue avec le groupe, quelques jours avant le trio de spectacles au Centre Phi.

À lire : la critique de Montréal $ud.