GAMIQ 2017 : le triomphe d’Alaclair Ensemble
Le groupe hip-hop a remporté cinq des six Lucien pour lesquels il était nommé, hier soir au Gala de l’alternative musicale indépendante du Québec.
Animé par le duo Sèxe Illégal au Café Campus, le 12e GAMIQ a été marqué par la consécration d’Alaclair Ensemble dans les catégories de l’album rap (Les Frères cueilleurs), du vidéoclip (Ça que c’tait), de la chanson (Ça que c’tait), du spectacle (L’Osstidtour aux côtés de Brown et Koriass) et de l’artiste de l’année, surclassant ainsi Antoine Corriveau, Dear Criminals, Émile Bilodeau et Louis-Philippe Gingras.
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Nommé cinq fois, le groupe Chocolat a aussi bien fait, s’illustrant dans les catégories de l’album rock (Rencontrer Looloo) et de la pochette de l’année (Rencontrer Looloo par Jonathan Robert). Lydia Képinski a, quant à elle, récolté les honneurs dans deux nominations sur trois : EP pop (EP) et révélation de l’année, devant Beyries, Blood and Glass, Zen Bamboo et zouz.
De son côté, Dear Criminals a mis la main sur le Lucien du meilleur EP electro de l’année (Seven Songs for Nelly), mordant la poussière dans ses trois autres catégories. Récoltant tous deux trois mentions, Antoine Corriveau et Dead Obies sont repartis chacun avec un Lucien, respectivement dans les catégories de l’album indie rock (Cette chose qui cognait…) et du EP rap (Air Max) de l’année.
Une dizaine de formations de tous les horizons ont ponctué ce gala qui s’est étiré sur près de trois heures, notamment Fuudge, Gab Paquet, Héliodrome et Bad Nylon. Cette année, la statuette à l’effigie de Lucien Francoeur, en vigueur depuis deux ans, laissait place à une bière grand format baptisé du prénom du chanteur.
Artiste de l’année : Alaclair Ensemble
Prix du public : Québec Redneck Bluegrass Project
Révélation de l’année : Lydia Képinski
Chanson de l’année : Ça que c’tait – Alaclair Ensemble
Vidéoclip de l’année : Ça que c’tait – Alaclair Ensemble (réalisé par GED)
Album pop de l’année : Noir Éden – Peter Peter
EP pop de l’année : EP – Lydia Képinski
Album folk de l’année : Twin Solitude – Leif Vollebekk
EP folk de l’année : Drawing Room – Helena Deland
Album rock de l’année : Rencontrer Looloo – Chocolat
EP rock de l’année : After The Glow – Jesse Mac Cormack
Album indie rock de l’année : Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter – Antoine Corriveau
EP indie rock de l’année : Key West – Adam Strangler
Album rap de l’année : Les Frères cueilleurs – Alaclair Ensemble
EP rap de l’année : Air Max – Dead Obies
Album electro de l’année : Hold/Still – Suuns
EP electro de l’année : Seven Songs for Nelly – Dear Criminals
Album ou EP post-rock/post-punk de l’année : Sciences nouvelles – Duchess Says
Album ou EP folk-bluegrass de l’année : Backflips – Canailles
Album ou EP expérimental de l’année : Bleu Jane – Julien Sagot
Album ou EP punk de l’année : Fuck Toute – Fuck Toute
Album ou EP world de l’année : Pain & Bliss – The Brooks
Album ou EP métal de l’année : Mad Season – Obey The Brave
Album ou EP jazz de l’année : Dream – Parc X Trio
Spectacle de l’année : L’Osstidtour – Koriass, Alaclair Ensemble et Brown
Pochette de l’année : Rencontrer Looloo – Chocolat (par Jonathan Robert)
Média numérique de l’année : CHOQ
Salle de spectacle de l’année : Le Cercle
Radio de l’année : CKRL
Hommage : Café Campus