La relève s’impose au Gala de l’ADISQ 2018

En plus de remporter les honneurs dans la prestigieuse catégorie de la chanson populaire de l’année (avec sa contagieuse Fille de personne II), l’auteur-compositeur-interprète de Québec a mis la main sur deux autres Félix : album pop (pour Darlène) et révélation de l’année, coiffant au passage quatre artistes qui ont eux aussi obtenu un rayonnement enviable dans les derniers mois (Roxane Bruneau, Ludovick Bourgeois, Lydia Képinski et Loud, qui a mis la main sur le Félix de l’album hip-hop). À cette récolte déjà considérable de Lenoir s’ajoute sa victoire de l’album de l’année – choix de la critique, survenue mercredi soir lors du Premier Gala.

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Quelques jours après avoir été couronné pour l’album alternatif de l’année, Philippe Brach a poursuivi sur sa lancée en remportant le Félix du spectacle auteur-compositeur-interprète de l’année ainsi que celui très prestigieux de l’auteur ou compositeur de l’année (conjointement avec son camarade La Controverse). Ainsi, son troisième album Le silence des troupeaux récolte 5 Félix au total, en comptant ceux de l’arrangeur de l’année (La Controverse) et de la pochette de l’année (Puppy Ciao!, Bruno Gatien, Marc-Étienne Mongrain) récoltés lors du Gala de l’industrie.

Alors que 2Frères a, sans surprise, mis la main sur le statuette du groupe de l’année, Klô Pelgag en a fait de même dans la catégorie très prisée de l’interprète féminine de l’année (notamment devant Isabelle Boulay). Celle qui avait marqué la précédente édition du gala a été la seule femme à remporter une statuette hier soir, si l’on exclut la troupe de Demain matin, Montréal m’attend, sacrée gagnante dans la catégorie du spectacle interprète de l’année.

Signe que la jeunesse a pris sa place comme jamais, Patrice Michaud et Pierre Lapointe (récompensés respectivement dans les catégories interprète masculin et album adulte contemporain) ont été, à 37 ans, les plus vieux à remporter un Félix lors de ce 40e Gala de l’ADISQ – si on met une fois de plus de côté les artistes de Demain matin…

Malgré tout, les vétérans de la chanson québécoise n’ont pas été pour autant écarté des festivités. En plus d’un pot-pourri un peu expéditif retraçant l’ensemble des récipiendaires de la chanson de l’année à travers son histoire, assuré par Martine St-Clair, Mario Pelchat, Guylaine Tanguay et Maxime Landry, l’ADISQ a visé dans le mille en offrant un hommage très attendu au groupe iconique Harmonium. Menée par Patrice Michaud, Philippe Brach, Yann Perreau, Ariane Moffatt, Catherine Major et Marie-Pierre Arthur, cette touchante partie du gala s’est terminée par un vibrant discours de Serge Fiori, ému comme jamais.

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Pour une 13e fois de suite, cette cérémonie visant à récompenser le meilleur de la chanson québécoise était animée par Louis-José Houde qui a, comme d’habitude, livré un monologue d’ouverture concis et très drôle. L’humoriste de 40 ans a également profité de cette édition anniversaire pour retracer les moments les plus cocasses de la mouture 1992 du Gala, la première qu’il a regardée à la télévision, à l’âge de 15 ans.

Bref, on peut parler d’une 40e édition mémorable pour l’ADISQ – l’une des plus dynamiques de son histoire.