We Are Wolves : intervention divine
Musique

We Are Wolves : intervention divine

Le trio montréalais s’amuse sur La main de Dieu, un nouvel EP créé dans la foulée de plusieurs séjours en Amérique latine.

Formé d’Alexander Ortiz, Vincent Lévesque et Pierre-Luc Bégin, We Are Wolves explore plusieurs avenues sur ce mini-album, du post-punk à la pop 60s en passant par le rock garage. À moitié en français et en espagnol, La main de Dieu prend ses distances de la facture pop de Wrong, précédent album du trio paru en 2016.

Bref, les loups remettent «les compteurs à zéro» avec cet EP, qui paraît aujourd’hui même sous Simone Records au Québec et sous Buena Onda en Amérique latine.

VOIR : Vous offrez ici votre premier projet sans aucune chanson en anglais. Qu’est-ce qui a motivé ce choix?

Alexander Ortiz : Ça fait longtemps qu’on voulait écrire des chansons en français et, étrangement, de passer beaucoup de temps en Amérique du Sud et d’écrire en espagnol m’a permis plus facilement de composer en français. Et de sortir un album en trois langues, ça faisait trop pizza «all dressed».

Vous avez offert une parenthèse plus pop en 2016 avec WRONG, mais là, vous revenez à un son plus brut, plus exploratoire. Pourquoi?

Il y avait rien de prémédité, ça s’est fait naturellement. Faut croire que le brut est plus en nous que la pop.

L’expression «la main de Dieu» incarne la puissance divine. Est-ce qu’un quelconque miracle vous a inspiré pour les paroles?

Il y a un côté plus dramatique avec cet EP et, surtout, avec la chanson titre, comme si il y avait un sentiment de finalité, de chute définitive qui se ressent dans l’époque en ce moment. Alors c’est plus qu’il faudrait «une intervention divine» pour drastiquement changer la suite des choses.

Près de 20 ans après vos débuts, qu’est-ce que cet EP symbolise dans votre carrière?

On le sait pas encore, mais il y a clairement une volonté d’explorer davantage et d’écrire plus en français…… Mais je ne sais pas si ça va plaire à tout le monde.

Qu’est-ce qui s’en vient de votre côté? Un désir de pousser cet EP dans le marché latin?

C’est certain, on va continuer de tourner en Amérique du Sud. Ça va bien et c’est tellement différent comme marché. Mais je dois avouer que j’aimerais bien retourner jouer en France, en Europe….. Peut-être que d’avoir des tounes en français va nous permettre d’être invités à jouer dans différents festivals avec une tangente francophone.

En spectacle aux Foufounes électriques (Montréal) le 29 février 2020

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