Billie Eilish, Tame Impala, Sam Smith, TOPS et Nick Murphy ont du nouveau
Les sorties musicales de qualité pullulent en ce vendredi des amoureux.
Catherine Genest
Photo : De gauche à droite: Billie Eilish (Lars Crommelinck), TOPS (Jeremy Dabrowski), Kevin Parker (Andy Witchger)
Billie Eilish est en feu. Après avoir passé la gratte au Grammys et chanté aux Oscars le 9 février dernier, la prodigieuse jeune femme dévoile le fruit de sa collaboration avec James Bond. Elle succède ainsi à Sam Smith, Adele, Madonna, Jack White, Duran Duran, Paul McCartney… Une myriade de grandes pointures pop.
L’autrice-compositrice reste dans sa zone de confort avec ce crescendo de quatre minutes articulé autour de sa voix et du piano de son frère FINNEAS – qui signe d’ailleurs la production du morceau. Des arrangements assez dépouillés auxquels viennent progressivement se greffer un segment orchestral arrangé par Hans Zimmer et Matt Dunkley. C’est simple, un peu prévisible, mais le duo de frangins très en vue atteint pleinement sa cible.
[youtube]GB_S2qFh5lU[/youtube]
Pas mal monotone en comparaison à l’entraînante [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=PmYypVozQb4″]How Do You Sleep?[/youtube] et à sa récente collaboration avec [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=av5JD1dfj_c »]Normani[/youtube], la nouvelle chanson de Sam Smith tombe à point pour la Saint-Valentin. C’est une balade écrite à l’intention des célibataires et, franchement, c’est pas pour déplaire.
Dans le vidéoclip qui accompagne la pièce, les mimiques et le visage de Sam sont transposés sur une tête de mannequin animée en post-production. Le résultat est hyper réaliste, et sert bien le texte.
[youtube]POIK1H3L86k[/youtube]
Ayant particulièrement trippé sur les collaborations de Kevin Parker avec Mark Ronson et sur le titre Bordeline, j’espérais vraiment que cette quatrième offrande de Tame Impala s’avère dansante et groovy d’un bout à l’autre.
Or, The Slow Rush porte formidablement bien son nom et même si One More Year laisse croire au contraire d’entrée de jeu. Au-delà de belles surprises comme Is It True, Glimmer (presque house celle-là) et Breathe Deeper, la grosse moitié des chansons ne déstabilisera pas trop les fans de la première heure. Ceux qui, finalement, n’adhèrent pas trop au virage nu disco et aux ambitions très pop du leader du groupe australien.
En fait, l’ensemble sonne vraiment comme un album de compromis… sans que ce soit forcément une mauvaise chose!
[youtube]qLGwIHjhboA[/youtube]
Avec sa voix très douce et un rien chevrotante, Marta Cikojevic gambade avec aisance à travers les riffs de guitares joyeux de ses comparses. C’est le genre de single qui laisse croire à un été éminent et même si les paroles ne sont pas si radieuses. Witching Hour, c’est la chronique d’une fin de relation imminente. Y’a pas à dire: les Montréalais de TOPS misent sur les contrastes et c’est très réussi.
[youtube]Z19WMRMp0Lk[/youtube]
Que serait la Saint-Valentin sans l’apport d’un néo-crooner? Nick Murphy (anciennement Chet Faker) continue de vendre du rêve avec Goodnight – une chanson d’amour qui semble davantage adressée à lui-même. C’est un morceau calme et sans fla fla, intemporel. Rien à voir avec l’instrumentation vaguement expérimentale et décalée des pièces qu’on a entendues sur Run Fast Sleep Naked.
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